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 Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)

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Théa Bowen

Théa Bowen


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MessageSujet: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeDim 3 Juin - 15:23


Be nice to people, they will be too.

Or not ...
Cleo et Théa

« Bonjour. Vous avez un nouveau message. Message reçu aujourd’hui à 8h54. BIP ! » Assise sur le rebord de son lit, Théa avait mit le haut parleur pour écouter le message qu’on lui avait laissé sur son répondeur. Un appel en inconnu, puisque le numéro ne s’était pas affiché. Théa le savait parce qu’elle sortait de la douche lorsque le téléphone s’était mit à sonner. La blonde s’était dépêchée de mettre une serviette autour d’elle pour courir vers son téléphone et voir qui l’appelait. Quand elle a vu que c’était un appel en masqué, Théa n’avait pas répondu. Si vraiment c’était important, voir urgent, la personne qui tentait de l’appeler lui laissera un message sur le répondeur. C’était comme ça qu’on faisait maintenant, non ? « […] Je suis Cleo, une amie de John. […] Il m’a dit que tu étais une excellente élève, et que tu pourrais sûrement me donner des conseils. […] On pourrait se donner rendez-vous au Starbucks du centre commercial, à 14h30 si tu es intéressée. […] » Théa écouta alors le message et entier. Une fois. Puis une seconde fois, histoire de noter l’heure et le lieu du rendez-vous. Théa aurait bien rappeler la personne pour lui dire qu’elle était d’accord, ou bien simplement lui envoyer un message pour lui donner confirmation, mais la personne au bout du fil n’a pas laissé de numéro et puisqu’elle appelait en inconnu, c’était impossible pour Théa de la rappeler. La blonde n’allait pas dire non alors qu’elle pouvait aider son prochain. Et pour couronner le tout, cette « Cleo » proposait de lui payer ces services. Ce n’est pas qu’elle avait besoin d’argent, mais presque tout de même. Surtout que Théa a tout de même emboutie une voiture sur le parking du campus et que depuis, elle doit payer les réparations. Ne pouvant pas payer le tout en une seule fois, le garagiste avait était cool pour lui laisser un petit détail supplémentaire pour payer le solde. Enfin bref, ne rentrons pas dans les détails de cette histoire. Théa ne tarda pas à aller se préparer. Elle était plutôt ponctuelle comme fille, ce qui était plutôt pratique, et elle ne mettait pas non plus trop de temps à se préparer comparée à toutes ses filles qui passent des heures et des heures dans la salle de bain. Et puis là, Théa pensait surtout à l’argent qu’elle allait pouvoir gagner en faisant du tutorat. C’était bénéfique pour elle. Elle aiderait son prochain et en plus, elle gagnerait un peu d’argent. Qui peut dire non à cette proposition alléchante ? Une fois qu’elle fut prête, Théa observa l’heure sur sa montre et vit qu’il n’était pas encore l’heure du rendez-vous, qu’elle avait encore un peu de temps devant elle. Aussi bizarre que cela puisse paraître, Théa se mit à penser à son ex petit-ami. Elle n’a pas eu de nouvelle de lui, et ne souhaitait pas en avoir de toute évidence. Alors pourquoi est-ce qu’elle se mettait à penser à lui maintenant ? Alors qu’elle est en train de tourner définitivement la page sur leur histoire, et qu’il ne reste plus qu’un vilain et mauvais souvenir dans sa vie. Théa ne se rendit même pas compte qu’en pensant à Siley, le temps venait de passer et qu’il était temps pour elle de quitter sa chambre sur le campus pour aller au centre commercial. Théa quitta alors sa chambre avec son sac sur son épaule, avant de se rendre sur le parking du campus pour récupérer sa voiture. Au bout de quelques minutes, elle se trouvait sur le parking du centre commercial, en train de trouver une place pour se garer. Rien que de voir autant de voitures garées sur le parking, Théa se sentit mal à l’aise. Elle se doutait bien que cela signifiait que beaucoup de monde allait être présent au centre commercial. Et elle n’aimait pas ça. Pas du tout d’ailleurs. Elle respira un bon coup avant de sortir de sa voiture, de prendre son sac et de marcher vers l’entrée du centre commercial. Une fois à l’intérieur, elle cherchait des yeux le Starbucks, qui était le lieu du rendez-vous avec cette « Cleo ». Elle ne l’a connaissait pas personnellement, mais elle lui avait dit dans son message qu’elle était une amie de John. Elle doit surement parlé d’un des deux John qui se trouvait dans la même promo qu’elle. Quand elle vu l’enseigne du Starbucks au loin, Théa marcha plus vite. Elle ne voulait pas rester trop longtemps trop proche de beaucoup trop de monde. Elle remarqua tout de suite une tête rousse assise à une table, non loin de l’entrée du café. Ca devait surement être elle. Au pire, tant pis, Théa se tapera l’affiche. Théa se rapprocha alors de la fille qui était assise, avant de prendre la parole quand elle se retrouva à son niveau. « Excusez-moi, vous êtes Cleo ? » Oui, il faut tout de même rester un minimum poli quand on ne connaît pas les personnes et qu’on peut les déranger. Discrètement elle regarda sa montre et vu qu’il était pile l’heure calée pour le rendez-vous. Parfait ! Elle n’était pas en retard. En voyant la réponse positive de Cleo, Théa vint s’asseoir à ses côtés à la table où elle se trouvait avant son arrivée. « C’est quel John que vous… tu connais ? » Oui, elle avait tout de même un peu de mal à savoir s’il fallait la vouvoyer ou bien la tutoyer. Vu son âge, elle finit tout de même par opter pour le tutoiement. Oui parce que bon, Théa avait deux John dans sa promo alors elle aimerait bien savoir duquel il s’agit. Histoire qu’elle le remercie par la suite. Avant même que Cleo n’ait pu lui répondre, Théa reprit la parole : « Oui, parce qu’il y en a deux dans ma promo. J’voulais savoir si c’était le petit blond, ou bien le grand brun qui s’assoit tout le temps au fond. » Autant savoir, non ? « Je vais me chercher quelque chose à boire. Je reviens tout de suite. » Bon, elle avait tout de même attendu que Cleo lui réponde par rapport à John avant de lui dire qu’elle allait se prendre un petit quelque chose à boire. Elle commanda un cappuccino et retourna ensuite à la table où se trouvait Cleo, un sourire au bout des lèvres. « Une chance que tu sois la seule rousse dans le café. J’aurais eu du mal à te reconnaître sinon. » Oui, elle avait fait abstraction du paddington noir. Elle avait simplement retenu le fait qu’elle s’appelait Cleo et qu’elle était rousse.
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P. Cleo Everson

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MessageSujet: Re: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeDim 3 Juin - 15:57


Théa & Cleo
« Be nice to people, they will be too... or not »


Codage fait par .Jenaa


    « Bonjour Théa, heum, je suis désolée de te déranger je... je suis Cleo, une amie de John, et en fait, je vais passer en première année de Sciences et Environnement, et il m'a dit que tu étais une excellente élève, et que tu pourrais sûrement me donner des conseils et tout et tout... Je suis en totale panique en fait, je sais pas quel prof prendre et tout... Alors j'voulais savoir s'il était possible que... Euh, tu sois un peu comme... une tutrice ? *petit rire nerveux* C'est pas trop dans mes habitudes de demander de l'aide comme ça... Je suis prête à te payer, je ne sais pas quels sont les tarifs de base pour du tutorat et tout... Mais si je disais 50 dollars l'heure, tu crois que ça irai ? On peut se donner rendez-vous au Starbucks du centre commercial, à 14h30 si tu es intéressée... Je serai la rousse au paddington noir ! Salut ! » J’enfonce le bouton représentant un téléphone rouge de mon Blackberry à deux reprises, avec un petit sourire satisfait accroché à mes lèvres parfaites. Je repose l’engin électronique sur la table de chevet dont je l’avais pris, et me retourne dans mon lit, m’étirant en gémissant, heureuse comme un chat au soleil. Ma tête rousse enfoncée dans mes oreillers de plume, je regarde le plafond, tourne la tête vers la fenêtre pour capturer du bout de mon nez quelques rayons de soleil, et décrète qu’il est grand temps de me lever. Aujourd’hui, j’ai plein de choses à faire. La plus importante étant de pourrir la vie de ladite Théa. Je quitte la chaleur de mes draps en coton égyptien, et mes pieds nus foulent le parquet de ma chambre, ma nuisette bruissant, le tissu fin effleurant ma peau à chacun de mes mouvements, jusqu’à ce que je sente le froid du carrelage de la salle de bain sous la plante de mes pieds. Ma nuisette glisse jusqu’à terre, et je pénètre dans l’habitacle de verre, tournant le robinet d’eau chaude. Mon téléphone affiche 11 heures lorsque je sors de la salle de bain, mes cheveux propres, secs, une serviette en éponge enroulée autour de mon buste. J’ouvre mon armoire, en sort ledit Paddington (un sac Chloé, pour ceux qui ne seraient pas au courant) et, après une pensée pour Austin en enfilant mes sous-vêtements (Victoria’s Secret, c’est pour ça, et pour rien d’autres), je m’atèle à chercher une tenue coordonnée avec le sac choisi. Une fois habillée, je m’installe à mon bureau, ouvrant mon MacBook Pro, et clique sur l’icône pour accéder au navigateur. Mes doigts agiles et habitués au contact du clavier, tapent dans la barre de recherche le nom du centre commercial de la ville (et quelle ville… Un trou paumé, quelques 30 milles âmes, deux boutiques, un coiffeur, et that’s all !). Je parcours quelques pages, cherchant à vérifier quelque chose, et mon sourire s’élargit lorsque j’atterris sur le bon site. Je me lève en frottant mes mains l’une contre l’autre, soudainement pleinement heureuse. Bien, bien, tout fonctionne comme je le souhaitais. Ne reste plus qu’à cette petite idiote de se pointer à l’heure du rendez-vous. Soudain, j’ai un doute, affreux. 50 dollars, n’est-ce pas trop peu ? Mince, j’aurais dû proposer 100, ou 500 ! Si ça se trouve, elle va trouver ça insultant, et ne pas venir ! … Quoique, non, d’après ce que j’ai lu dans son dossier, ça m’étonnerai qu’elle soit le genre de personne à cracher sur 50 dollars. Que voulez-vous, malheureusement, les gens pauvres, ça existe. Ce n’est pas qu’une légende, une histoire d’horreur qu’on raconte à ses enfants le soir. « Si tu n’es pas sage l’ogre viendra te manger » se transformant en « Si tu n’es pas sage tu seras pauvre ! » … Cruel, bien cruel monde que celui dans lequel nous vivons. Bref. Mon monde est intéressant, le sien non, je n’ai nul envie de me pencher sur la question : viendrat-t-elle, ne viendra-t-elle pas. Je l’attendrais dix minutes parce que je suis généreuse, et si elle ne vient pas, je lui en voudrais beaucoup, et j’irai faire les magasins en songeant à la vengeance qu’elle aura mérité. Me planter n’est pas recommandé, sauf si on souhaite se faire humilier. Mieux vaut pour elle en fait qu’elle vienne. Même si ça promet de n’être pas de tout repos non plus.
    Les aiguilles tournent à l’horloge de mon cœur. Les secondes, les minutes, les heures s’écoulent, alors que je vaque à ma fabuleuse vie, virevoltant, flânant, m’exaltant, faisant profiter les passants chanceux de ma divine présence. Divine Cleo, j’aime bien, finalement. A 14heures vingt, je suis installée dans le café, un thé posé sur la table devant moi, accompagné d’une part de gâteau au citron, que je ne mangerai pas. Leurs toilettes ne sont pas accessibles au public, et même si, je ne jurerai pas de leur état. Après tout, aujourd’hui, monnayant la modique somme de cinq dollars, n’importe qui peut se rendre dans un Starbucks. Il n’y a donc plus rien de sacré ?... J’observe sans la moindre discrétion (pourquoi devrais-je être discrète) une femme enceinte –laid- siroter son café tout en s’empiffrant d’un muffin. Répugnant. A droite, une bande d’idiotes d’environ seize ans *l’âge des princesses* gloussent en partageant des pancakes à quatre. Pauvres. Mon regard se porte avec plus d’attention sur un jeune homme, élégant, mignon, qui tourne d’un air absent sa touillette dans son café. J’incline doucement la tête. Ses chaussures sont immondes. Il perd immédiatement tout intérêt à mes yeux. Les serveurs ne méritent même pas un coup d’œil, la cassière, c’est encore pire. Petite grosse brune aux lunettes épaisses. Calculatrice, et engagée uniquement car elle peut rendre la monnaie dans la seconde le jour où l’engin électronique tombera en panne. J’observe les gens entrer, à la recherche de la fameuse Théa, dont je n’ai vu qu’une vague photo d’identité en trois exemplaires dans le dossier. Je sais qu’elle est blonde plutôt mignonne. Le genre qui pourrait, en temps normal, attirer mon attention, ma curiosité, voire une envie après quelques verres. Mais je sais d’autres choses sur elle. Qui me l’ont rendu antipathiques à la seconde où je les ai lues. Je lève la tête, voit une blonde, regarder à droite, à gauche. Je me redresse légèrement, décroisant et recroisant les jambes. Théa, sansn nul doute. « Excusez-moi, vous êtes Cleo ? » Bingo ma jolie, tu viens de décrocher le gros lot. Je lui souris, prenant un air d’enfant légèrement mal à l’aise. Ce que je n’étais pas du tout, mais j’ai remarqué que ça met les gens en confiance.

    « Bonjour ! Tu dois être Théa ! Ô, je te remercie d’être venue, merci mille fois ! »

    Je lui indique le siège de libre, et elle vient s’installer. Bien bien… Perfect ! « C’est quel John que vous… tu connais ? » Je fronce les sourcils. John ? De quoi elle… ah, oui ! Je souris intérieurement, fière de moi. Histoire de rendre mon « histoire » plus crédible je lui avais dit avoir obtenu son numéro par « John ». Une vieille ruse, aussi vieille que le monde, qui marche à tous les coups. John est le second prénom masculin en J le plus répandu dans le monde anglophone, après James, et il était donc plus que sûr que dans sa promo, il y en avait au moins un. Lucky me, elle en connaissait même deux. « Oui, parce qu’il y en a deux dans ma promo. J’voulais savoir si c’était le petit blond, ou bien le grand brun qui s’assoit tout le temps au fond. » Je souris. Fausse, mais ça, personne ne peut le savoir.

    « Le brun. »

    Clair, net, précis. Je ne m’étends pas sur le sujet, parlons de choses plus intéressantes. Un mensonge n’est parfait que si on n’en rajoute pas des couches, et si elle commence à me demander des détails sur ledit John (prions pour qu’elle ne craque pas dessus), je vais vite être agacée, n’aimant pas devoir inventer des mensonges au fur et à mesure que je parle. « Je vais me chercher quelque chose à boire. Je reviens tout de suite. » Je cligne des yeux, comme pour lui donner mon accord, et me resaissit lorsqu’elle s’éclipse. Plus de futilité et de bêtise Cleo. La voilà qui revient. Son cappuccino me donne envie de vomir, et j’imagine tout le sucre et la crème venir s’ajouter à ses hanches. Fait attention ma blonde, tu es mignonne à croquer, ne va pas t’empiffrer ! « Une chance que tu sois la seule rousse dans le café. J’aurais eu du mal à te reconnaître sinon. » Je laisse échapper un petit rire, aussi faux que mon sourire de tout à l’heure, mais qui sonne tout aussi vrai.

    « Les chances que je ne sois pas la seule étaient bien minces, après tout, les roux ne représentent qu’entre deux et quatre pourcent de la population, et vu le nombre d’habitant qu’il y a dans cette ville… »

    Je ne peux cacher ma grimace de dégoût et de dédain. Eurk. 30 milles habitants. Tellement peu ! Je secoue la tête, bois une gorgée de mon thé, ne touche pas à ma part de cake.

    « En tout cas, je te suis teeeeeellement reconnaissante d’être venue ! »

    Je me donnerai presque envie de vomir.

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Théa Bowen

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MessageSujet: Re: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeDim 1 Juil - 13:45


Théa n’avait pas trouvé cela inhabituel d’avoir un message sur son répondeur pour lui demander de l’aide pour les cours. Certes, elle n’est pas non plus une intello en puissance hein. Elle n’avait pas le look qui allait avec, avec les lunettes et tout. Mais c’était arrivé quelques fois que certaines personnes de sa promo viennent la voir pour lui demander un coup de pouce. C’est pratique d’avoir des connaissances et d’être une bosseuse à fond. Et en plus, les gens le remarquent alors c’est parfait. Enfin bref, cette Cleo lui avait donné rendez-vous dans un café au centre commercial, et Théa n’allait pas dire non. Surtout qu’elle lui avait proposée de l’argent pour l’aider. Comment refuser une offre aussi intéressante que celle-ci ? Théa se présenta au café, à l’heure comme toujours. Elle avait d’ailleurs remarquée une rousse assise qui regardait un peu partout. Ce devait surement être elle, Cleo. Théa arriva alors vers elle en lui demandant s’il s’agissait tout de même d’elle, histoire de ne pas se taper la honte. Cette dernière se mit alors à sourire, avant de lui répondre. « Bonjour ! Tu dois être Théa ! Ô, je te remercie d’être venue, merci mille fois ! » Théa esquissa alors un sourire, avant de lui répondre à son tour. « Oh, pas besoin de me remercier. » C’est vrai, elle n’était pas spécialement une fanatique des remerciements. Elle ne supportait pas quand on lui disait merci. Théa ne pouvait pas s’empêcher de faire une remarque quand on la remerciait. Il ne faut pas lui en vouloir. Elle est toute mignonne. Personne ne peut lui en vouloir de toute façon. Cleo lui indiqua alors le siège de libre à côté d’elle et Théa vient s’asseoir en lui demandant de quel John avait-elle eu son numéro. C’est vrai puisqu’ils étaient deux dans sa promotion. Cleo finit d’ailleurs par lui répondre que c’est le second qu’elle avait mentionné, le brun. « Ah oui. Je vois, il est plutôt cool. Vous vous connaissez d’où ? » Oui, il se trouve que Théa était quelqu’un d’assez curieuse. Elle ne se méfiait pas des gens, mais elle restait tout de même très curieuse. Il faudrait d’ailleurs qu’elle apprenne à se méfier un peu plus des personnes. Ca ne lui ferait pas de mal. « Enfin, nous sommes pas là pour parler de lui. » Oui, il fallait qu’elle se retienne un peu. Puis, elle s’excusa pour aller se chercher quelque chose à boire. Elle en profita que peu de personnes étaient présentes au comptoir pour y aller, ne voulant pas se retrouver au milieu de toute la foule. Elle revient vers Cleo, avec son cappuccino et s’assit une nouvelle fois à la table, avant de faire une nouvelle remarque sur le fait que Cleo était la seule rousse pour le moment dans le café, c’était plus simple pour la trouver. Cleo ne tarda pas à lui répondre, après avoir laissé échapper un petit rire. « Les chances que je ne sois pas la seule étaient bien minces, après tout, les roux ne représentent qu’entre deux et quatre pourcent de la population, et vu le nombre d’habitant qu’il y a dans cette ville… » Théa remarqua la tête qu’elle faisait face à cette remarque. Elle ne devait surement pas apprécier cette ville. Si Théa l’avait choisit, c’est bien parce qu’elle se doutait que tout serait plus calme ici, et qu’elle pourrait tirer un trait sur sa vie à Détroit. « On entends tellement de remarques négatives sur les roux, mais laisse-moi te dire que tu es très belle. » Elle n’aimait peut-être pas recevoir des compliments mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’en faisait pas. Néanmoins, Cleo la remercia un peu une nouvelle fois en lui disant qu’elle était tellement reconnaissante qu’elle soit venue. Ce n’était pas un problème. Cela lui donnait un peu, une occasion pour sortir et laisser un peu ses cours de côté. Même pendant les vacances, il fallait que Théa travaille sur ses cours. Cette dernière but alors une gorgée de son cappuccino, avant de s’adresser une nouvelle fois à Cleo, un sourire au bout des lèvres. « Alors, dis-moi. Pourquoi la science de l’environnement ? » Oui, autant commencer par le début en lui demandant pourquoi elle avait choisit cette voie à l’université. Le choix de sa voie est quelque chose de très important pour Théa. Elle n’aime pas forcément le genre de personnes qui choisit une voie en particulier parce que les autres ne lui plaisait pas ou bien parce qu’on l’y a forcé. Il fallait que ce choix soit juste. Bon, bien sur si Cleo lui disait qu’elle n’avait pas eu le choix, Théa n’allait pas refuser de l’aider dans ses cours hein. Elle n’était pas non plus conne à ce point. Elle est tout le temps présente pour aider les autres. Aucun problème là-dessus. Théa finit d’ailleurs par remarquer que Cleo était en train de boire son thé, mais qu’elle ne touchait pas à la part de cake qu’elle avait achetée. « Tu ne manges pas ton gâteau ? » Elle ne disait pas cela dans le sens où elle la prendrait bien, hein. Attention. Elle disait simplement cela dans le sens où elle se doute bien que si Cleo l’a achetée c’est pour la manger. C’est une simple remarque d’observation. C’est tout. Rien de plus. Elle ne se permettrait pas de lui demander de la prendre si Cleo n’en voulait pas.

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MessageSujet: Re: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeDim 1 Juil - 21:58


Théa & Cleo
« Be nice to people, they will be too... or not »


Codage fait par .Jenaa



    Thé. Que je boirais. Gâteau. Que je ne mangerais pas. Mon Paddington posé sur le siège à côté de moi. Mes jambes délicatement croisées, je remets en place ma veste blanche. J’aime comment je suis habillée aujourd’hui. A vrai dire, j’aime comment je suis habillée chaque jour. Mes deux armoires débordent de vêtements, j’aime que ma chambre prenne presque des allures de dressing. J’abattrais bien le mur, histoire de faire de la chambre d’à côté une pièce supplémentaire pour y parquer tous mes vêtements. Malheureusement, je ne peux pas… pour le moment. Je ne me décourage pas. Je parviendrais bien à faire partir de la sororité l’une de mes « sœurs », et récupèrerai la chambre. That’s all. Je baisse les yeux vers mon téléphone portable posé sur la table basse devant moi. Encore cinq minutes, et elle sera en retard. Si tel est le cas, je sens que toute cette histoire va m’énerver plus encore ! Je ne supporte pas les gens en retard. Seule MOI peut être en retard. C’est tout, c’est comme ça, c’est écrit dans le manuel. Point à la ligne. Mais non. Elle n’est pas en retard, voilà sa frimousse blonde qui débarque dans le Starbucks (je me demande encore comment ça se fait qu’il y en ai un ici… La seule raison pour laquelle je donne à Laramie le nom de ville d’ailleurs !). Je me redresse légèrement sur mon siège, repose mon thé, attends qu’elle s’approche, et prend mon masque de gentille. « Oh, pas besoin de me remercier » Tant mieux. Ça m’évitera quelques « merci » totalement mensongers et ironiques de plus, à l’avenir. Je te prends au mot chérie. Mon sac changea de place alors que la jeune femme prenait place à mes côtés. Commençant un interrogatoire digne des séries policières qu’elle doit trop regarder (en même temps, je peux comprendre, il n’y a que ça à faire dans cette ville). « Ah oui. Je vois, il est plutôt cool. Vous vous connaissez d’où ? » Ta gueule. Voilà tout ce que je rêve de lui dire. Oh, bon sang, elle ne peut pas se taire, juste une minute ? Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre ? Que je l’ai rencontré au détour d’un couloir, à une fête, à la piscine, en me tordant la chemise, alors qu’il me sauvait d’une agression, qu’est-ce que ça va changer à sa misérable vie ? Je lui rétorquerais bien un : « Pourquoi tu veux te l’faire ? », mais prend conscience qu’il vaut mieux que j’évite, si je souhaite qu’elle ne se méfie pas, et ne s’enfuit pas en courant. Cette fille est débile. Je me demande combien de temps mes nerfs vont encore supporter sa présence qui me soulève le cœur. « Enfin, nous sommes pas là pour parler de lui. » Je me penche en avant, reprend mon thé, le porte à mes lèvres, et lui adresse un demi sourire, avant de boire.

    « Tout à fait… »

    Royal, et sobre, comme à mon habitude. Mon dos est bien droit dans le fauteuil qui a la chance de contenir ma personne, et je viens abaisser doucement ma tasse, la hanse effleurant mes cuisses croisées, la tenant fermement pour qu’elle ne se renverse pas, déversant alors son contenu sur ma tenue. Que j’aime bien, comme vous l’aurez compris. Et puis, ce pantalon vaut cher. La jeune blonde s’excusa en se levant pour aller commander quelque chose, et je hochais la tête, lui adressant un autre demi-sourire, comme pour lui donner l’autorisation. Ca me donnait l’occasion de réfléchir à une stratégie, maintenant que je cernais doucement le personnage. Que j’aimais de moins en moins au fur et à mesure que les minutes, et même les secondes, passaient. Je ne la portais déjà pas dans mon cœur (il serait plus exact de dire que je la haïssais) avant notre rencontre, mais maintenant, c’était encore pire. Trop lisse, trop conne, trop naïve, trop stupide, trop… je suis une gentille fille, bouh, les vilains sont vilains, et les gentils sont gentils. Une pauvre conne quoi. Insipide. Sans aucun relief, sans saveur, fade, invisible, inutile. Et la voilà de retour, avec un cappuccino. Est-ce qu’elle savait qu’elle s’apprêtait à boire une boisson d’environ 144-158 calories ? Je baissais les yeux sur mon thé. Calories : zéro. Le bonheur. Boisson chaude, délicieuse… Et que ma balance aime. « On entends tellement de remarques négatives sur les roux, mais laisse-moi te dire que tu es très belle. » Je la regardais, manquant de m’étouffer. Respire, Cleo, respire. Je lui adressais un sourire, un brin niais peut être.

    « C’est gentil ! Et puis, on dit aussi beaucoup de choses sur les blondes ! Mais on voit bien que ce n’est pas le cas pour toi ! »

    Mensonge, mensonge. Les blondes sont censées être connes, et celle là, c’était l’incarnation d’une conne en puissance. Elle était tout ce qu’on pouvait dire sur les blondes. Mais le lui cracher à la figure n’était pas forcément la meilleure idée du monde pour se « lier d’amitié » avec elle… Au contraire… brr, cette idée me donne froid dans le dos… Me dire que je vais… devoir… être gentille… avec une idiote pareille… Ça fait peur ! Et puis, c’était quoi cette remarque : « On dit nia nia nia des trucs négatifs sur les roux nia nia nia… ». T’as un cerveau ? Non ? Tu ne sais pas réfléchir et te faire tes propres idées ? Pitié ! Les stéréotypes, les idées reçues, tout ça, c’est l’incarnation pure et simple de la connerie du genre humain, de l’incapacité intellectuelle. Le sentiment pour les analphabètes de savoir des choses, pour les handicapés mentaux d’avoir l’impression d’avoir une pensée propre. Un conditionnage. La pensée populaire. Vous n’avez jamais entendu parler de la psychologie des masses ? Eh bien voilà ce que ça donne. Des animaux braillards qui se prennent pour des hommes. Pa-thé-tique. « Alors, dis-moi. Pourquoi la science de l’environnement ? » Chérie, le nom exacte c’est Sciences et environnement. Tu ne connais même pas le nom exact de ta matière… Pitoyable. Je manque de vomir. La matière des idiotes. De toutes ces cruches baba cool qui se prennent pour des hippies, affichent les logos Peace And Love, et clament à qui veut l’entendre que la guerre, c’est mal. Laissez-moi rire. Ah. Ah. Ah. Des imbéciles, en somme. L’idée de devoir me faire passer pour l’une d’elle, ça me soulève le cœur, et me désole aussi.

    « Et bien depuis que je suis petite, j’ai toujours rêvé de devenir Ingénieure HES en gestion de la nature… les années passant, j’ai commencé à hésiter avec Ingénieure en environnement EPF… Et j’avoue que je ne suis toujours pas décidée actuellement ! »

    Bravo Cleo, tu as fait tes devoirs. On ne part pas à la guerre sans avoir au préalable étudié le terrain adverse, ça s’appelle du suicide. Et le suicide, c’est tout juste bon pour les lâches, les êtres qui ne méritent même pas le nom d’êtres humains. Je laisse même échapper un petit rire, histoire de me montrer avenante, même s’il me coûte. Je bois une autre gorgée de mon thé. « Tu ne manges pas ton gâteau ? » Mais je t’en pose des questions moi ?! Bon sang, c’est incroyable ! Cette fille porte une pancarte : Giflez moi je suis conne ! au dessus de sa tête ou quoi ? Non, parce que, vraiment, là, elle cherche. Je souris.

    « Non… J’ai eu les yeux plus gros que le ventre… Mais si tu as faim, je t’en prie, prends là ! Je m’en voudrais de gâcher. »

    Tu parles. Je passe ma vie à gâcher de la nourriture. Le simple fait de la régurgiter par la suite est déjà une preuve de gâchis. Au restaurant, je commande toujours trop, et en laisse les trois quarts dans l’assiette. Tour aux toilettes oblige, je reviens, pour me repaître d’un dessert. Les desserts sont généralement le seul repas que contient mon estomac. C’est ainsi, c’est comme ça, ça en a toujours été ainsi. Je pousse l’assiette d’un millimètre dans sa direction. Prend. Je te promets que je ne l’ai pas empoisonné. Après tout, c’est du citron, non de la pomme.

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MessageSujet: Re: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeDim 22 Juil - 19:24


Si il y a bien quelque chose que Théa ne supporte pas, c’est les remerciements. Certes, elle n’a rien contre les formules de politesse et tout, mais entendre quelqu’un parler toutes les deux secondes dans un ascenseur par exemple, c’est vite lassant. « Bonjour. Pardon. Excusez-moi. Comment ? Oui, merci. Ah, pardon... » Déprimant. Et puis, de toute façon, Théa était ce genre de personne qui évite de prendre l’ascenseur, ne supportant pas de se retrouver enfermée dans un petit espace avec pleins de personnes trop proche d’elle. Théa n’était même pas en train de se rendre compte que Cleo se foutait complètement de sa gueule. En même temps, comment pourrait-elle le deviner ? Cleo semble si sereine et si gentille. Comme quoi, il faut se méfier de tout le monde. Puis, Théa avait de nouveau tournée la conversation vers le charmant jeune homme de sa promo qui avait soit disant permit à Cleo de prendre contact avec Théa. C’est vrai que c’était un bon garçon, Théa s’entendait bien avec lui, pour le peu qu’elle lui ait parlé. Et tout d’un coup, Théa avait demandé à Cleo d’où ils se connaissaient tous les deux. Non pas qu’elle souhaitait mener son enquête, non puisqu’elle ne se doutait pas une seule seconde de ce que Cleo manigançait. C’était simplement par curiosité. Tout simplement. « Pourquoi tu veux te l’faire ? » Hein, quoi ? Non, bien sur que non. Certes, il est mignon et charmant mais ce n’est pas du tout son style. « Non, non. Pas du tout. » Peut-être que d’autres personnes rêvaient de se le faire, mais pas Théa. Oula, non. De toute évidence, elle n’était pas là pour s’enticher de quelqu’un. C’est arrivé une fois, avec Siley et elle en a terriblement souffert. Une fois, c’est suffisant. Puis, Théa rajouta alors en disant qu’elles n’étaient pas là pour parler de lui. « Tout à fait... » Ce qu’elle pouvait être sèche parfois. Tant pis. C’est à prendre ou à laisser après tout. Elle peut gagner tout de même pas mal d’argent avec elle, en l’aidant avec ses cours et tout. Pense à l’argent. C’est ce qu’il fallait qu’elle se dise. Puis vient le moment où Théa lui demanda pourquoi avoir choisi la science de l’environnement. Autant commencer par cette question après tout, non ? C’est un bon départ. Cleo ne tarda pas à lui répondre alors. « Et bien depuis que je suis petite, j’ai toujours rêvé de devenir Ingénieure HES en gestion de la nature... les années passant, j’ai commencé à hésiter avec Ingénieure en environnement EPF... Et j’avoue que je ne suis toujours pas décidée actuellement ! » Théa hocha alors la tête quelques instants, avant de lui répondre à son tour. « Je comprends. J’ai eu du mal à me décider aussi en arrivant ici. Le meilleur choix a été de tirer à pile ou face. Je suis plutôt satisfaite du résultat d’ailleurs. J’pense vraiment avoir trouvé ma voie, tu vois ? J’espère que ça sera pareil pour toi. » Puis, Théa avait remarqué que Cleo ne mangeait pas son gâteau. Non pas qu’elle était affamée, mais elle se posait simplement la question. « Non... J’ai eu les yeux plus gros que le ventre... Mais si tu as faim, je t’en prie, prends là ! Je m’en voudrais de gâcher. » Théa hocha alors négativement la tête, avant de lui répondre après que Cleo ait rapproché l’assiette vers elle. « Non, non. C’est ton gâteau. Je disais ça, par simple curiosité. Et... tu devrais peut-être le garder, au cas où tu as faim plus tard. » Sait-on jamais. Théa observa alors un peu le monde qui rentrait dans le café, elle se sentait un peu plus mal à l’aise. Il commençait à y avoir beaucoup trop de monde à son goût. Beaucoup trop pour elle, pour qu’elle puisse le supporter. Mais il ne fallait pas qu’elle y pense. Elle était là pour Cleo. Il fallait qu’elle se concentre sur elle. « Et sinon, tu as peut-être des questions, toi ? Par rapport à la matière, les professeurs, enfin tout quoi. » Oui, autant lui demander ce sera plus simple que Théa lui réponde par rapport à ce qu’elle a vraiment envie de savoir.

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P. Cleo Everson

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MessageSujet: Re: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeDim 5 Aoû - 14:19


Théa & Cleo
« Be nice to people, they will be too... or not »


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    Interrogatoire, interrogatoire… Mais qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, hein, d’où je le connaissais, depuis combien de temps, comment on s’était rencontré, s’il embrassait bien et valait le coup au lit ? J’avais balancé un nom, comme ça, au hasard. Je ne traîne pas avec des loosers. Et toi, chérie, et tous les gens de ta promo c’est ce que vous êtes. Une belle, belle brochette de loosers. Ne valant même pas le détour, même pas un clin d’œil, rien, que dalle, pas digne d’intérêt. Et toi, toi tu es pire. A vrai dire, devoir la regarder, devoir lui sourire, ça me soulevait le cœur. Quand je posais les yeux sur elle, tout ce que je voyais c’était ORPHAN marqué au fer rouge sur son front. Et j’avais envie de vomir. De lui lancer mon thé brûlant à la figure, de la faire disparaître de la surface de la planète. L’entendre s’exclamer « Je fonds, je fonds ! » et la regarder disparaître, petite flaque informe au milieu de ses vêtements laids et ridicules. Mais j’inspirais, doucement, expirais, doucement. Comme l’avait si majestueusement dit La Fontaine, Patience et longueur de temps font plus force ni que rage. Pas trop long par contre le temps, si ça semblait s’éterniser… Nul crainte, j’emploierai les grands moyens. Quand je voulais quelque chose, rien ne pouvait me détourner de mon objectif. Une bouffée de rage s’empara de mon cœur. Pourquoi tu veux t’le faire ? … Doucement, Cleo, doucement. Ne la brusque pas, ne lui fais pas peur, ne la fait pas paniquer… Pas comme ça, pas maintenant. « Non, non. Pas du tout » Je lui adressais un sourire gentil, ayant juste envie de voir sa tête rouler à mes pieds. OFF WITH HER HEAD !

    Mais elle finit par me donner l’occasion de rebondir, de changer de sujet, de cesser de parler d’un loser à un autre loser (comprendre parler de ce type –John ? –à Théa). Une occasion de prouver mes talents d’actrice. J’aurais dû me lancer dans la comédie, plutôt que l’athlétisme et la politique. J’aurais déjà deux ou trois oscars sur l’étagère de ma chambre, j’en suis certaine. Et, comme une jeune actrice ayant appris le scénario par cœur, je me lance dans un monologue sur les raisons pour lesquelles « Cleo Everson, future étudiante en Sciences et Environnement, craintive et paniquée à l’idée de se retrouver dans un tout nouvel univers d’ici septembre ». Une personne ridicule, vous en conviendrez. Quiconque m’ayant déjà vu dans mon état normal rirait sans doute de ce personnage grotesque dont je viens pourtant d’entrer dans la peau. Mais Théa ne connait que cette Cleo là. Et cela ne risque pas de changer de sitôt. Elle comprendra quand il sera trop tard. Et c’est très bien ainsi. Je parle à la jeune femme de mes rêves. Ingénieurs HES en gestion de la nature. Ingénieure en environnement EPF… Autant de mots savants que je prononce comme si c’était ceux que j’avais prononcé quand j’avais sept mois (j’ai toujours été précoce). I’m good at my job. « je comprends. » Tant mieux pour toi. Personnellement un jour j’ai mangé une pomme. « J’ai eu du mal à me décider aussi en arrivant ici. » Hellooooooo, who cares ? Personne. Bon sang, je suis obligée de prendre sur moi pour ne pas me mettre à bailler et tirer mon téléphone portable histoire de faire autre chose. Abominable comme elle est ennuyeuse. Elle a déjà pensé à une ablation des cordes vocales ? « Le meilleur choix a été de tirer à pile ou face. » Oh pitié ! plus les secondes passent, plus elle est ridicule. Pauvre, pauvre petite fille, incapable de faire un choix toute seule, obligée de se reporter à l’avis des autres, ou au pur hasard. « Je suis plutôt satisfaite du résultat d’ailleurs. » Cool. Moi je suis plutôt satisfaite sexuellement en ce moment. « J’pense vraiment avoir trouvé ma voie, tu vois ? » Non, tu te trompes. Ta voie, ta place, c’est au fin fond d’une fosse commune, dans le caniveau, n’importe ou, sur le trottoir, dans un appartement crasseux à te piquer à longueur de journée, peu importe, mais en bas de l’échelle sociale, et loin de moi. Mais je comprends, tu ne le sais pas encore… Ne t’en fais pas, tu t’en rendras bien vite compte. « J’espère que ça sera pareil pour toi. » Je souris, et hocha la tête. Oh non. Oh, non. Moi, je brillerai. Moi, je serais en haut de l’échelle sociale, ma place attitrée au Parlement. Brillante politicienne, dont l’avis sera écouté, quémandé, respecté. Au diable les communistes. Léger reformatage de nos chers Républicains (la famille, machin et tout, l’homme la femme les deux enfants, c’est du passé. Seul compte l’argent aujourd’hui). Et les Etats Unis se porteront à merveille. Voilà, ce que sera mon avenir. On construira des rues à mon nom. Toi tu n’auras même pas le tien sur une tombe.

    Avide de calories, comme si son cappuccino plein de crème n’avait pas suffi à la faire grossir, la voilà en train de baver sur ma part de cake. Achetée juste pour le fun, parce que c’était la dernière, et que j’avais surpris les yeux brillants d’envie de la personne derrière moi. Achetée juste pour emmerder quelqu’un, mais avec un sourire innocence et une faim simulée. Je n’ai jamais eu l’intention ne serai-ce que d’en approcher un morceau de mes lèvres. Mais qu’elle le prenne si ça lui fait plaisir. Après tout, elle n’est plus à ça près. « Non, non. C’est ton gâteau. Je disais ça, par simple curiosité. Et… tu devrais peut-être le garder, au cas où tu as faim plus tard. » Je hochais la tête. « Bonne idée. » Non, mais ça m’étonnerai qu’en avoir une bonne puisse lui venir. « Et sinon, tu as peut-être des questions, toi ? Par rapport à la matière, les professeurs, enfin tout quoi. » Je ne répondis pas, enfin pas tout de suite. Je bus encore une gorgée de mon thé, et reposa finalement la tasse devant moi, décroisant les jambes pour venir les recroiser par la suite. Un coup d’œil m’avertit que l’agitation commençait à se faire sentir au dehors. Parfait. « A vrai dire je ne sais pas trop… » J’eus un petit rire nerveux. « Je crois que je panique plus qu’autre chose, j’ai peur de mal faire les choses. » Mon dieu mais QUELLE BLAGUE. J’étais si calme, détendue, en mon fort intérieur, que j’avais presque envie de rire ! « Et je ne sais vraiment pas quels profs choisirent... Je voudrais vraiment apprendre des meilleurs tu comprends je… » Et voilà, nous y étions. Des cris d’excitations et de joie retentirent, à quelques mètres vers la droite. La foule, compacte, se ruait vers le magasin. Juste ce que j’attendais. Je me levais d’un bond, et attrapa la main de la jeune femme. « Oh mon dieu j’avais totalement oublié que c’était aujorud’hui ! Il faut qu’on y aille, il faut qu’on aille voir ça ! » L’ouverture d’un nouveau magasin. Que je connaissais personnellement depuis mes trois ans et dans lequel j’avais cessé de faire des achats quand j’en avais eu 13. Mais ici, c’était comme le Saint Graal, l’ouverture d’une boutique Chanel ou Guess. Vous comprenez le genre. Je tenais toujours la main de la jeune femme dans la mienne, et me hâta vers le magasin. Me mêlant à la foule des gens, pour finalement… Lâcher lentement le poignet de la blonde. Boum. Lâchée en pleine jungle. Bon voyage.

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Théa Bowen

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MessageSujet: Re: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeSam 18 Aoû - 18:05


Si Théa posait autant de questions à Cleo par rapport à cette personne qui lui a indiquée Théa comme professeur particulier, en gros, c’est bien pour pouvoir remercier cette personne ensuite. Ben oui. Si cette personne a mentionnée Théa à Cleo, c’est bien pour une raison non ? Surement qu’il pense qu’elle est douée. Ce qui est un peu le cas aussi, puisque Théa est vraiment très intelligente. BREF ! Cleo ne semblait pas vraiment vouloir parler de cette dite personne, alors Théa se mit à parler d’un tout autre sujet. Ca ne servirait à rien de tenter d’en parler si derrière la personne n’est pas réceptive. Cleo était même venue à demander à la blonde si elle voulait se le faire. QUOI ? Non, pas du tout. C’est simplement un de ses camarades de promo, c’est tout. Ils se voient chaque jour en cours, ils s’installent même quelques fois à côté l’un de l’autre, et ils s’adressent même la parole mais cela s’arrête pour eux deux. Ils ne se connaissent pas plus que cela, et c’est peut être mieux ainsi. Théa n’a rien à offrir à n’importe qui, à part son amitié. Et mon dieu non, elle n’avait pas envie de se le taper. Puis la conversation avait tournée une fois de plus sur les études. Théa voulait s’intéresser un peu au cas Cleo, à savoir pourquoi elle a choisie cette filière. Pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre. Et pleins d’autres questions qui ne se demandent pas forcément la première fois qu’elles se parlent toutes les deux. Après tout, peut-être qu’elles vont se voir quelques fois après ce rendez-vous là. Si Théa est payée de la même façon que ce rendez-vous là, elle ne dira certainement pas non. Il ne faut pas croire qu’elle vit que pour l’argent, mais tout de même. Théa parla même de son point de vue à elle, comme quoi elle avait hésitée entre deux filières, et que son choix s’était porté sur une pièce tirée à pile ou face. La science de l’environnement à été tirée par la pièce et elle ne regrette en rien ce choix. Elle pensait réellement avoir trouvée sa voie d’ailleurs. En espérant que ce soit de même pour d’autres personnes ici présentes sur le campus. Cleo se contenta d’hocher la tête tout en souriant. La conversation ne continua pas sur cette voie, mais plutôt sur la part de gâteau que Cleo avait achetée mais qu’elle ne touchait pas une seule seconde, pas un seul instant. Théa lui avait fait remarqué qu’elle le l’avait pas mangé et elle lui dit même qu’elle pourrait le garder au cas où elle aurait faim, un peu plus tard. Qui sait. Puis, la conversation avait été détournée une fois de plus sur la filière Science de l’environnement. Théa lui proposa même de lui poser des questions si elle en avait. Théa lui répondrait avec plaisir. « A vrai dire je ne sais pas trop... Je crois que je panique plus qu’autre chose, j’ai peur de mal faire les choses. » Théa ne put s’empêcher de faire un sourire amicale à Cleo. « C’est tout à fait normal, t’en fais pas. Je pense qu’on passe un peu tous par là. » Puis, Cleo reprit une nouvelle fois, en parlant encore de la filière. « Et je ne sais vraiment pas quels profs choisirent... Je voudrais vraiment apprendre des meilleurs tu comprends je... » A aucun moment Théa ne pouvait imaginer que Cleo se foutait complètement d’elle. « Tu n’auras qu’à me dire à la rentrée quels sont les profs que l’université t’a attribuée direct, et j’te dirais ce que j’pense de chacun. Et puis... » Théa n’eut pas le temps de finir sa phrase que des cris retentirent dans l’ensemble de la galerie commerciale. Cleo se leva d’ailleurs d’un bond avant de prendre la main de Théa tout en reprenant la parole. « Oh mon dieu j’avais totalement oublié que c’était aujourd’hui ! Il faut qu’on y aille, il faut qu’on aille voir ça ! » HEIN ? Mais de quoi elle parlait là ? « Euh, oui d’accord. Enfin, si tu veux. » Cleo tenait toujours la main de Théa dans la sienne et couru presque vers le magasin qui venait d’ouvrir. Et en l’espace de quelques secondes, Théa se retrouvait toute seule dans le magasin, perdant complètement de vue Cleo. Théa commença légèrement à paniquer, n’étant pas spécialement fan de se retrouver au milieu d’une foule aussi intense que celle-ci. « Cleo ? » Elle avait beau l’appeler, elle ne voyait pas de tête rousse dans le magasin. Mais bon sang, où était-elle ? Théa se retourna vers une vendeuse qu’elle arrêta en route, avant de lui adresser la parole. « Excusez-moi, vous... n’auriez pas... vu une fille... rousse ? » Oui, elle avait un peu de mal à parler sachant qu’elle n’était pas du tout à l’aise quand il y avait beaucoup trop de monde.

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P. Cleo Everson

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MessageSujet: Re: Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa)   Be nice to people, they will be too. Or not ... (Cleo&Théa) Icon_minitimeLun 27 Aoû - 22:40


Théa & Cleo
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    Jouer, prétendre, faire semblant. Tout ça, c’est un jeu. Un vaste jeu, organisé, par moi. Je maîtrise tout. Comme une araignée, j’ai tissé ma toile. Je sais exactement sur quel fil appuyer, à quel moment, et ce qu’amènera cette action. Je sais ce que j’ai à faire. Un but, un objectif. Un chemin, tracé, pour l’atteindre. A vrai dire, c’est ça, la voie de la réussite. Avoir un but. Et avoir le chemin pour y accéder. Pas de détours, d’entourloupe, de changement d’avis entre deux routes (et des rimes, en plus, dieu que je suis bonne !). Être constante, mais imprévisible pour les autres. Frapper sans qu’ils s’en rendent compte, les regarder s’écrouler un peu plus tard. Il ne faut pas avoir peur de prendre son temps. Ne pas bâcler le travail : si on bâcle, tout est fichu, on n’obtiendra rien. J’ai toujours procéder ainsi. Et j’ai atteint tous mes buts, mes objectifs. Ne pas se soucier du temps : ne juste pas perdre des yeux l’objectif. Et mes yeux, ils sont fixés droit sur le mien. Théa. Petite sotte. Blonde écervelée. Vipère, déchet. Ne mérite pas de respirer le même air que moi. Sale. Je lui lance un sourire paumé. Cleo Everson est censée être paumée. Paumée dans sa vie, dans ses choix. Paniquer à l’idée de ne pas savoir quoi faire de sa vie. Paumée parce qu’elle pense qu’elle a tout perdu d’avance si elle ne sait pas avec certitude ce qu’elle veut faire. J’ai envie de rire de ce personnage grotesque à des années lumières de celle que je suis, que j’ai là façonné. Si les gens me voyaient, ils riraient. Cleo Everson, ne sachant pas ce qu’elle voulait : de l’inédit ! Du chiqué ! Faux, faux, tout est faux ! N’en déplaise à l’autre cruche. Vous savez ce que c’est, une blonde avec une main sur la hanche ? Une cruche ! Je ris, moi-même, en mon fort intérieur. Sa voix s’élève, nasillarde, agaçante. « C’est tout à fait normal, t’en fais pas. Je pense qu’on passe un peu tous par là. » Mon sourire s’élargit, et je hoche vigoureusement la tête, la dévorant des yeux, comme si elle était ma sauveuse. « Oui, je pense aussi ! Enfin, ça me rassure de le penser… » Je laisse échapper un petit rire un brin nerveux, et bois une gorgée de thé, comme pour… purifier ma bouche des idioties qui peuvent en sortir. Non. Ce n’est pas « normal ». On ne passe pas « un peu tous par-là ». Il y a des gens, des gens comme moi, des gens dotés d’une grande intelligence, ou même, des gens pas stupides, des gens normaux qui existent, et ces gens-là savent ce qu’ils veulent. Ce sont les gens comme toi, Théa, qui sont de trop. Des éternels indécis. De ceux qui tirent à pile ou face jouant leur destin, leur avenir, leur vie sur un coup de dé, sur une pièce de monnaie, passée entre des dizaines, des centaines de mains. Si je devais jouer à pile ou face, j’aurais la même pièce que Harvey Dent. Seule maîtresse de mon destin. Double face. « Tu n’auras qu’à me dire à la rentrée quels sont les profs que l’université t’a attribué direct, et j’te dirais ce que j’pense de chacun… Et puis… » Et puis tais-toi, tu deviens ennuyeuse… BOOOOOOUh, Boring ! Abominable. Comment quelqu’un peut être aussi barbant ? Je veux dire, même ma voisine était plus intéressante qu’elle, et pourtant, son seul sujet de conversation, c’est ses deux chiens. Des choses affreuses et laides, vieilles de mille ans. Je me demande souvent comment ils font pour être toujours en vie. Aurait-elle découvert la fontaine de jouvence ? Je ne sais pas, suite au prochain épisode, je mènerai mon enquête, mais vu qu’elle est bête comme ses pieds et que c’est un mythe, j’en doute ! Pour le moment, c’est l’heure du « Shopping »… Au programme, lâché de Théa dans une foule en délire. « Euh, oui d’accord. Enfin, si tu veux. » Mais quelle idiote. Si je veux, si je veux ! Bien sûr que je veux, idiote ! (j’ai l’impression de me répéter… Cette fille manque définitivement d’originalité !) Est-ce que j’en parlerai si je ne le voulais pas ? Non. Bon sang. Un cerveau n’est pas censé être une option chez l’être humain ! (pourtant, à la voir… on en douterait ! Et beaucoup !)

    Lâcher la main de Théa fut sans doute le moment le plus orgasmique de ma journée. Encore plus que quand j’ai enfilé mon nouveau blazer blanc. Beau, soyeux, riche, parfait. Bref. Je recule vivement, me dérobant à son regard, à tous les regards. « Cleo ? » J’entends sa voix résonner dans mon dos, et fends la foule, dans le sens inverse. Je ressors, je n’entre pas. Je me recule, toujours, jusqu’à sortir de la mêlée. Avides, elles sont avides. Savent-elle seulement que je me suis vue offrir de porter ce qu’elles vont acheter, il y a de cela des mois et des mois ? Je m’accoude à la barrière qui sépare l’étage du vide intersidéral, et observe. Mes yeux bleus cherchent la blonde dans la foule. Je veux la voir se débattre, je veux la voir paniquer, crier, tomber à terre, pousser des hurlements, s’arracher les cheveux. Je n’ai jamais vu un agoraphobe en action. Je me demande à quoi elle ressemblera. Sera-t-elle agitée de spasmes ? Convulsera-t-elle ? Devra-t-elle être évacuée par une ambulance, après avoir reçu un sédatif, et une piqure contre la rage ? Des scénarios, des tas de scénarios défilent dans ma tête, tandis que je la cherche toujours des yeux. Ce que je vois ne me satisfait pas. A vrai dire, ce que je vois ne me satisfait aucunement. Elle n’est même pas pâlotte. Elle n’est pas en nage, elle ne tremble pas. Elle semble même parler, à une vendeuse. Je croise les bras sur ma poitrine, en fronçant les sourcils. JE SUIS DECUE ! C’est dit, c’est officiel : c’est trop nul l’agoraphobie !

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