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 Au fou et au vent il faut livrer passage

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Austin Clark

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MessageSujet: Au fou et au vent il faut livrer passage   Au fou et au vent il faut livrer passage Icon_minitimeMar 5 Juin - 15:17

Au fou et au vent il faut livrer passage Sans_t42
Clark & Kingston

« AU FOU ET AU VENT IL FAUT LIVRER PASSAGE »


Je fais tournoyer mon chapeau entre mes mains en me jetant un coup d’oeil dans le miroir accroché derrière la porte de ma minuscule chambre. Une moue sceptique prend mes traits d’assaut…Ça ne faisait pas très ‘‘Jordan Lane’’, ce sera pour la prochaine fois, donc…Je le dépose sur mon matelas et enfile mes chaussures à la hâte, j’avais déjà du retard. C’était très Austin Clark que de ne pas se pointer à l’heure, mais Jordan, lui, la ponctualité était inscrite dans son ADN. Parce que forcément, un adulateur de littérature est l’archétype de l’homme bien, de l’homme parfait…Donc, le contraire de ce que je suis. Mon écran d’ordinateur avait créé l’antithèse de ce que j’étais, maintenant fallait que je me démerde avec ça. Je saisie les clés de ma voiture et fourre mon portefeuille dans l’une de mes poches avant de sortir de la chambre en faisant claquer la porte derrière moi. Tandis que je sors à l’extérieur, je me demande comment éventuellement régler le problème de la fausse identité : faute de frappe? Austin-Jordan Clark-Lane? Option rejeté mon honneur. Je grimpe derrière le volant de mon pik-up flambant neuf (24 années d’économies) et met le contact avant de faire voler la poussière dans l’entrée étroite de la confrérie.

Ça avait commencé par une soirée platonique, en loup solitaire dans le Montana, quelques bières et mon chapeau : le duo classique. Internet s’était joint à la partie, ce qui nous avait menés à une critique des Misérables et ultérieurement à Elle. C’est étonnant comme l’alcool peut nous transformer en réelle critique littéraire. C’est complètement Geek, anti Cowboy, le contraire d’un rodéoMan…Mais, il y avait quelque chose dans sa manière d’écrire qui m’avait interpellé. On a commencé à discuter, à discuter sincèrement, des vrais choses. Probablement que l’écran du monde virtuel nous donne l’impression de ne pas être jugé. Elle savait pour ma mère JE N’AI JAMAIS PARLÉ DE MA MÈRE À PERSONNE. Crétin. Dirigeant le véhicule sur la route principale, je fronce les sourcils en étouffant un juron : elle devait prendre pour un pur idiot…Un petit homme fragile UN HOMME ROSE. Je frissonne à cette idée, puis gare le véhicule dans le minuscule parking du Coal Creek Coffee. Je retire les clés du contact et saute sur le sol avec agilité avant de faire claquer la portière, foutant la frousse de sa vie à une vieille dame qui traversait justement l’aire de stationnement. « Madame » J’incline la tête et lui offre mon plus beau sourire, lourd en hypocrisie, mais vue la cécité par laquelle elle devait être touchée, elle n’y verrait que du feu. J’inspire un grand coup, puis frotte mes deux paumes de mains l’une contre l’autre « T’es un homme Austin, un vrai » Petit mantras en guise d’encouragement signé famille Clark. Je pousse la porte du petite café faisant teinter la petite sonnette (classique Larami) et jette un coup d’œil circulaire à la place, OKAY. Maintenant? Je jette mon dévolu sur une table, au hasard, et m’y assoit. Nerveux et peu habitué à ce genre de situation, mon pied droit vient machinalement s’écraser sur le sol à répétition et je fais bouger l’air entre mes joues tel un gamin. Je cesse mon manège, songeant que je dois avoir l’air d’un bel attardé. Je laisse donc mon dos aller contre le dossier de la chaise et croise les bras sur mon torse scrutant l’endroit à sa recherche, à Elle.

Au fond, près du mur, entre 25 et 30 ans, un livre sur les genoux. Je plisse les paupières, il s’agissait peut-être d’elle. On aurait du penser à un truc, une rose rouge sur la table, un truc ringard de ce genre, parce que des brunettes, il y en a plus qu’une dans cette ville paumée du Wyoming. Ma première hypothèse part en fumée lorsqu’un homme se penche vers ladite dame et l’embrasse. « Suivante » Un vieux couple. « Nah » Deux gosses de, quoi? 17 ans « Non plus » Une blonde tout droit sortie de Californie « Pitié non » J’incline la tête, fronçant les sourcils l’observant fixer ses ongles manucurés avec grand intérêt : impossible. Mes yeux continuent leur route, passent sur la tablée devant moi, Dan, continue…Dan. Mes prunelles se reposent sur la table juste devant la mienne où deux yeux monstrueux me fixaient avec colère. Merde. Elle était là depuis combien de temps cette abomination de Satan? À en croire le latté à demi entamé devant elle, depuis plus longtemps que moi. Pourquoi est-ce que je ne l’avais pas remarqué avant? Je me serais assis AILLEURS. Le fait étant qu’elle est pourtant fortement reconnaissable avec son horrible aura qui dégouterait Hitler lui-même. Même les chevaux doivent tourner les talons lorsqu’elle se pointe sur leur route (hypothèse qui mériterait d’être testée éventuellement). Je grimace, dégoûté. Elle n’avait pas autre chose à faire que pourrir mon après-midi, comme aller choisir une corde, une lame de rasoir bien aiguisée, ou encore arrêter son choix sur un pont suffisamment haut au dessus d’un réservoir faisant au moins 6 kilomètres de profondeurs ? Quelque chose dans cette lignée… « QUOI? » Les bras toujours croisés sur mon torse, j’avais arqué un sourcil vers elle. Son téléphone portable dans les mains, elle me fixait comme si j’étais le dernier patient de l’asile du coin. « Ne t’arrête pas pour moi, Ô Divine Dan, continue de te muscler les index et les pouces, il doit bien y avoir des hommes qui trouvent cela très séduisant » Probablement, par exemple, dans le fin-fond du grand nord Canadien, ou dans un petit village Russe oublié depuis la seconde guerre mondiale. La serveuse passe à mes côté et je l’arrête en lui saisissant doucement le coude « Je vais te prendre un café, noir, s’il te plait…Et…Il serait possible de me débarrasser de ça peut-être? » Je pointe mon menton en direction de Kingston en offrant un regard lourd de sous-entendus à la serveuse « Ça gâche un peu la vue, vous ne trouvez pas han-han? »
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Dan L. Kingston

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MessageSujet: Re: Au fou et au vent il faut livrer passage   Au fou et au vent il faut livrer passage Icon_minitimeMer 6 Juin - 15:11


AUSTIN & DANIELLA
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Se serait mentir de dire que Daniella n'était pas un peu stressée et inquiète face à l'après-midi qui l'attendait. Premièrement, elle s'inquiétait de la véritable personne qu'elle allait avoir en face d'elle. Internet et ses dangers, une réputation qui n'était plus à refaire ! Par chance, le rendez-vous était fixé en plein dans un café, cela réduisait déjà pas mal les risques. Jordan n'ayant aucune idée de ce à quoi elle ressemblait, elle pourrait toujours feinter son identité si un vieux mec étrange venait lui demander si elle était bien Maria Stewart. Et il suffirait même qu'elle sorte sa carte d'identité pour le convaincre. Et voilà donc le second problème, sa carte d'identité ! Mais elle tentait de se rassurer, se disant qu'il comprendrait son mensonge. Après tout, elle n'avait que voulu protéger sa véritable identité, c'était parfaitement légitime, n'est-ce pas ? Elle était presque persuadée que Jordan la comprendrait. Après tout, il la comprenait toujours. Le dernier problème restait : sa véritable personnalité. Non pas que "Maria" soit fausse du début à la fin, mais Daniella était un peu plus... grognon que Maria dirons-nous. Moins sympathique, moins supportable. Et ça l'inquiétait un peu. Elle était prête à faire des efforts pour ne pas le décevoir, pour qu'il ait l'impression de retrouver exactement la même fille, mais elle ne pouvait malheureusement rien garantir. Chassez le naturel et il revenait au galop ! Elle soupira dans salle-de-bain, alors qu'elle terminait de nouer son chignon haut. Vêtue d'un short noire taille haute et d'une tunique blanche assez courte, elle se regarda quelques secondes dans la glace avant d'aller enfiler ses ballerines et de quitter sa chambre.

Elle gara sa voiture près du café où ils avaient rendez-vous et constata avec déception que la terrasse était déjà remplie. Elle fit la moue, contrariée. Elle en profita au passage pour observer tous les hommes qui trônaient-là. Mais très peu d'entre eux lui portèrent attention ou bien était déjà accompagné de diverses personnes. Aucun homme seul qui pourrait correspondre à Jordan. Elle pénétra donc dans le café, à moitié désert. Elle prit place, sage et calme, observant la population autour d'elle. Toujours rien qui indiquait un quelconque Jordan. Elle commanda un latté et alla sur msn depuis son téléphone pour vérifier que Jordan n'ait pas annulé par exemple, ou ai un contre-temps. Non, rien de tout ça. Parfait. Et l'attente commença. Bien trop longue pour l'impatiente brune. Elle soupirait, tapotait ses doigts contre la table, regardait l'heure, prenait une gorgée de son café. Mais qu'est-ce qu'il fabriquait bon sang ? Elle vérifia par trois reprises leurs messages pour s'assurer qu'elle ne s'était pas trompé de point de rendez-vous. Les gens défilaient et toujours pas de Jordan à l'horizon. Non et ce fut même bien pire. Devant elle prit alors place : monsieur-je-me-prend-pour-un-cowboy-trop-cool-et-sexy. Elle roula des yeux et grimaça à sa simple vue. Ce type lui sortait par les yeux, il était tout bonnement insupportable. Son air suffisant, sa façon de ne jamais s'intéresser à ce que racontait les autres sur lui. Un personnage parfaitement horripilant. N'ayant rien d'autre à faire pour le moment, son regard sombre se figea sur lui, ne le lâchant plus. Et plus elle le regardait évoluer, plus l'envie de lui coincer la tête dans un four la titillait. Qu'il retourne ramasser la merde de ses cheveux au lieu de polluer son espace. Ce ne fut qu'au bout de quelques instants qu'il la vit enfin, leurs regards se croisant finalement. « QUOI? » Quoi QUOI ? Dan se redressa sur sa chaise et le toisa de façon agressive, n'appréciant pas trop son ton, ni même le fait qu'il lui parle, tout simplement. Pas très causante comme fille, elle demeurait silencieuse, se contentant de le fusiller du regard. « Ne t’arrête pas pour moi, Ô Divine Dan, continue de te muscler les index et les pouces, il doit bien y avoir des hommes qui trouvent cela très séduisant » Elle demeurait immobile à le fixer, ses paroles lui passant loin, loin, looooooooiiin au-dessus de la tête ! Qu'il parle, qu'il l'attaque si ça lui faisait plaisir, elle s'en fichait. Elle continuait de le dépecer dans son esprit, le faire rôtir, l'écarteler et un tas d'autres trucs super sympathique. Valait mieux que Jordan n'arrive pas pour le moment ou bonjour l'image de la sympathique Maria ! Une serveuse arriva vers Austin et dans toute sa profonde connerie il déclara : « Je vais te prendre un café, noir, s’il te plait…Et…Il serait possible de me débarrasser de ça peut-être? » Dan écarquilla les yeux. "Ça" ?! Non mais alors là il poussait trop loin. Sa mâchoire se contracta et ses poings se serrèrent. « Ça gâche un peu la vue, vous ne trouvez pas han-han? » Sa crétinerie était véritablement sans limite. La serveuse redressa la tête vers Dan, un peu embarrassée par la situation. Bon, on respire, tout va bien. Autant le prendre à son propre jeu. Dan se détendit et offrit un petit sourire désolé à la serveuse. Elle haussa les épaules et déclara : « Ne faites pas attention, il n'a pas supporté que je le quitte pour un autre. » Elle plaça une main devant sa bouche pour se cacher d'Austin, mais murmura suffisamment fort pour que la plupart des personnes -dont lui- entende ce qu'elle disait à la serveuse : « Il est impuissant. » Dit-elle en désignant son entre-jambe. La serveuse devint toute rouge et fit aussitôt demi-tour, ne voulant de toute évidence ne pas être mêlée à ça. Dan ricana et reporta son regard sur Austin, un grand sourire diabolique sur ses lèvres rouges. Elle pencha la tête sur le côté et dans un air compatissant -trop pour être sincère- elle ajouta : « Ne t'en fais pas, ça se soigne. Et tu verras, un jour tu trouveras une fille qui t'aimera tel que tu es malgré tout. » Après quoi elle haussa ses sourcils de satisfaction et attrapa son latté, le descendant d'une gorgée. Puis, elle regarda à nouveau l'heure et soupira, agacée. Elle marmonna : « Mais qu'est-ce qu'il fout .. ? » Là, ça allait être dur de ne pas lui montrer son véritable visage dès la première seconde. Elle détestait les gens qui arrivaient en retard. Il avait plutôt intérêt à avoir une excuse béton !
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MessageSujet: Re: Au fou et au vent il faut livrer passage   Au fou et au vent il faut livrer passage Icon_minitimeVen 8 Juin - 17:43

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« AU FOU ET AU VENT IL FAUT LIVRER PASSAGE »


BOUH! Qu’elle arrête de poser ses prunelles de vipère sur ma personne. Elle allait me salir. J’allais rencontrer, dans les minutes qui vienennt, la seule personne avec qui je suis parvenu à entretenir une relation de longue durée (plus de deux jours) au cours des 12 dernières années (probablement dû au fait que nous ne nous soyons jamais rencontré d’ailleurs), ce serait cool, que la vipère ne viennent pas cracher son venin. Qu’est-ce que c’est que son problème dans la vie à celle là pour être autant…EURK. Je l’examine un moment, grimaçant : qu’on m’amène une corbeille, je sens que je vais rendre mes trippes. Son agressivité est palpable jusque dans le Montana. Nonchalant, je l’observe m’observer essayant sincèrement de la faire disparaître par la seule force de mon esprit, en vain. Not Cool. Je n’avais jamais été un super héro. Qu’un pauvre Cowboy sortie un peu trop tôt de la brousse. J’avance mes lèvres vers l’avant en une moue boudeuse, qu’elle se fasse gober par l’écran de son téléphone, tiens, le monde virtuel trouverait une autre absurdité en son nid, et notre univers à nous se retrouverait drôlement épuré. SERVEUSE, un café et HA, vous avez oubliez de sortir les ordures, je le crains. Les prunelles complètement ahuris de ladite employée me fixent perdue dans le néant de l’incompréhension. Merde, j’étais tombé sur une cruche. « Ne faites pas attention, il n'a pas supporté que je le quitte pour un autre. » Je m’esclaffe, d’un grand rire tonitruant, ironique, cynique, sarcastique… Puis je me calme avant d’arquer un sourcil vers la pauvre serveuse « Dans ses rêves » Et dans mes cauchemars. D’horribles cauchemars…Des cauchemars qu’on n’oublie jamais. Devant moi, la brunette qui n’aurait jamais dû voir le jour me défie carrément CARRÉMENT! Elle chuchote à la manière Dan-L’Horreur, soit en le gueulant à plein poumons « Il est impuissant. » Pauvre femme, réduite à colporter mensonges et infamies que personne de sensé ne peut croire, et ce, même seulement une fraction de seconde. Je m’avance et vient appuyer mes coudes sur la table en levant le regard vers la jeune serveuse à présent aussi cramoisie que les lèvres de Daniella « D’un autre côté…Quel homme ne le serait pas devant ça » Je claque des doigts en direction de Dan...Trouvant rapidement la réponse à ma propre question. Mao, Mussolini, Hitler…Peut-être même Lénine et Staline. Si son truc c’était les cadavres, ça le ferait. Trop tard, la serveuse avait déjà filé, trop brillante, probablement, pour désirer mêler à nos enfantillages (sa faute à elle si je deviens immature en sa présence). Je tourne toutefois la tête vers l’arrière, apercevant la pauvre victime de notre rencontre à deux tables de là « Mon café han! » Si elle ne se sentait pas d’attaque pour sortir les ordures, j’osais espérer qu’elle serait suffisamment en forme pour se saisir de la cafetière. « Ne t'en fais pas, ça se soigne. Et tu verras, un jour tu trouveras une fille qui t'aimera tel que tu es malgré tout. » Je me recule à nouveau sur mon siège « Ouais, c’est ça » Qu’elle s’étouffe donc avec sa gorgée de lattée. Elle serait beaucoup plus jolie bleu, sans vie. « Toi…. » J’étire mes lèvres en un sourire incertain « Par contre… » Je me mordille la lèvre inférieur avant d’incliner la tête sur le côté en la secouant doucement de gauche à droite à la négative « Tu ne trouveras jamais une telle personne… » Seulement un cadavre.

La jeune femme m’offre une belle opportunité… sur un plateau d’argent…Elle regarde ce que je devine être l’heure sur son téléphone avant d’afficher son air d’agacement (air ayant hérité d‘une quasi-permanence chez elle) « Mais qu'est-ce qu'il fout .. ? » HAHAN BAM BOUM HANNNN! VOILÀ! Je souris, on venait carrément de l’oublier…Quelqu’un ne s’était pas pointer à son rendez-vous (faut comprendre le pauvre individu aussi) et là, maintenant, en ce moment-même, elle passait sa rage sur le premier venu (moi en l’occurrence) …Sérieusement…Elle se pose vraiment la question? « Il?? » Il a décidé de s'exiler en Sibérie alors qu'il en avait encore l'occasion. Je ris feignant l’incompréhension la plus totale…Finalement, mon visage semble s’illuminer alors que je viens étirer mes jambes et les déposer, sans gêne sur la chaise en face de la mienne « C’est pourtant évident…Il t’a clairement posé un lapin » Il ne fallait ni un diplôme en psychologie ni être un fin limier pour additionner les composantes…HÉHO …Elle croyait vraiment que quelqu’un accepterait volontairement, sans être payé, de venir s’asseoir devant elle pour une durée de temps indéterminé à l’observer pianoter et pianoter et re-pianoter sur son fichu portable? La technologie, perdition. « Il ne faut pas lui en vouloir…C’était plutôt PRÉ-VI-SI-BLE » C’est le come-back de mon sourire, et de mon très célèbre clin d’œil. La serveuse choisit d’ailleurs ce moment pour déposer très rapidement et sans un coup d’œil pour moi mon café sur ma table. La voilà déjà de retour en cuisine. « Je crois que tu l’as effrayé… » Je soupire. « Il faudrait que tu fasses un peu attention… » L’être humain est un être social…Elle, elle s’en tenait à Hobbes : l’homme est un loup pour l’homme. « Essayer de te faire quelques amis… » Ainsi, elle aurait une épaule sur laquelle aller pleurer lorsque, comme à présent, on l’abandonnerait clairement sans aucun remord. Au fait en parlant d’abandon et de retard. Maria n’avait pas fait amie-amie avec Madame la ponctualité. Elle était encore moins une allié du À-Temps qu’Austin Clark…Jordan Lane n’allait pas apprécier nah-han.
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Dan L. Kingston

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MessageSujet: Re: Au fou et au vent il faut livrer passage   Au fou et au vent il faut livrer passage Icon_minitimeMar 10 Juil - 10:01


AUSTIN & DANIELLA
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Des fois, non souvent en fait, Dan se demandait comment la nature avait pu pondre un raté pareil. Il était de toute évidence une erreur. Ça crevait les yeux ! Mon dieu, elle préférait ne même pas penser aux parents... pour qu'ils aient enfanté un machin pareil, ils ne devaient pas être très glorieux eux non plus. A vrai dire, ils devaient certainement être catastrophiques. Les chiens ne font pas des chats, comme on le dit si bien. Et en plus d'être indésirable sur cette planète, monsieur était désagréable et malpoli. Décidément, il n'avait rien pour lui. Rien du tout. Sûrement ressentait-il le rejet de la part des autres.. il le vivait mal.. et pour se protéger, il devenait mesquin. Hmm, ça pouvait se tenir oui. Il finit vieux, seul et écrasé par ses chevaux. Quoi d'autre ? Ce mec n'avait pas d'avenir et aucune femme ne pourrait vouloir sacrifier sa vie à ce point-là. Pas même une aveugle sourde et muette. Pas même une personne dans le coma. Enfin, vous voyez le tableau quoi. Et alors que Dan retournait la situation contre Austin-le-dégoutant, celui-ci se mit à rire, se croyant malin. Dan posa les yeux sur lui et haussa un sourcil, l'air de dire "pauvre type". La serveuse elle ne savait plus trop où donner de la tête. « Dans ses rêves » La brune grimaça de dégoût. Rêver de lui ? Oh, merci bien la nuit ! Quel enfer. Elle préférait encore rêver de ce cher G.W Bush. Ça semblait moins pénible. D'ailleurs, Daniella se fit un plaisir d'argumenter un peu plus... en détails dirons-nous. Et Austin ne se priva donc pas pour surenchérir. « D’un autre côté…Quel homme ne le serait pas devant ça » Dan leva les bras avant de les laisser retomber en soupirant, hochant la tête de gauche à droite, comme désolée et déclara : « Mauvaise foi typique d'un homme impuissant qui ne s'assume pas. C'est pathétique n'est-ce pas ? » La serveuse ne prit pas le temps de répondre, préférant filer de là avant d'être véritablement mêlée à leurs échanges puériles. Dan eut un petit rire avant de se remettre à boire son café. Mais, ô gentille Dan, la voilà qui déjà le rassure sur sa condition. Il était fragile le petit, elle devait le ménager et le rassurer sur son avenir. Certes, mentir est si mal. Mais son cœur ne supportait pas de le voir anéantis par cet avenir de solitude. Sauf que voilà, ingrat il est cet Austin ! « Ouais, c’est ça » Mais encore ? « Toi…. Par contre… Tu ne trouveras jamais une telle personne… » Hmm, nous verrons bien alors. Dan prit un air songeur avant d'expliquer : « Je crois que tu as tord. A mon avis, la seule chose que tu pourras monter le reste de ta vie ce sont des juments. Les seules assez bête pour t'aimer. Tandis que moi, m'attend un avenir brillant, une famille. C'est ce qui arrive aux gens normaux, comme moi. Toi tu es juste... » Sa main balaya l'air alors qu'elle soupirait. « Toi. » Sourire hypocrite pour accompagner le tout. Pauvre homme.

Et alors que son café menaçait d'être bientôt terminé, Dan se plaignit, se demandant ce que Jordan faisait. S'il lui avait posé un lapin, il avait plutôt intérêt à ne jamais ressortir de chez lui. Parce qu'elle allait le retrouver, le piétiner, le dépecer, lui faire avaler ses oreilles, le castrer, le découper, en faire de la pâtée pour chien et le commercialiser. Que les choses soient bien claires. « Il?? » Oh non, monsieur je me mêle de tout et surtout de ce qui ne me regarde pas, le retour ! Et voilà qu'il se mettait à parler, encore et encore. Dan ne l'écoutait même pas, elle savait déjà quel était le sens de ses phrases. Si prévisible. Elle faisait tournoyer le fond de son café dans son gobelet, concentrée. « Je crois que tu l’as effrayé… » Seul moment ou elle daigna enfin lui accorder à nouveau un peu d'attention. Après tout, elle se devait de rétablir l'ordre des choses. « Je pense plutôt que c'est ton horrible grosse tête qui l'a effrayée. » Elle hocha la tête de bas en haut, affirmative. Sûre d'elle. Ça ne pouvait pas être autre chose voyons ! Regardez-moi cette tête ! Ça en ferait fuir plus d'une. Et plus d'un. Oui, Dan c'était toujours dit que les chapeaux qu'il portait souvent était peut-être le signe d'une sexualité... refoulée, dirons-nous. Elle le voyait d'ailleurs dans le rôle du soumis. Oh non d'ailleurs, elle préférait ne pas le voir du tout, pitié ! « Il faudrait que tu fasses un peu attention… Essayer de te faire quelques amis… » Elle éclata de rire, un rire perçant, moqueur. Un vrai petit comique cet Austin-gay. « Les gens d'ici sont tous aussi pitoyables que toi. Je me porte bien mieux en tête à tête avec moi-même. » Et de toute façon, elle n'avait besoin de personne. D'ailleurs, elle n'aimait personne. C'était bien simple pourtant. Elle vérifia à nouveau son téléphone, s'impatientant sérieusement. Elle grommela : « Mort par écrans interposés.. je suis sûr que c'est possible. » Oui, même si elle ne le retrouvait pas, et bien.. elle trouverait un moyen pour le faire crever même de derrière son écran d'ordinateur ou de portable. Parce que là, c'était inadmissible. Et en plus, elle se ridiculisait devant Austin, c'était le pompon ! Maudits hommes, tous les mêmes en fait. Elle avait bien raison quand elle disait qu'elle était mieux avec elle-même.


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MessageSujet: Re: Au fou et au vent il faut livrer passage   Au fou et au vent il faut livrer passage Icon_minitimeJeu 12 Juil - 21:38

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« AU FOU ET AU VENT IL FAUT LIVRER PASSAGE »


Elle en rêverait bien, han, de moi nu et d’elle dans un rayon de moins d’un mètre. Elle pouvait rêver longtemps, très longtemps…Éternellement. Des kilomètres sépareraient à jamais notre nudité mutuelle. HÉHO Le plus pré pubère des hommes verrait ses ardeurs réfrénés à la vue de cette…Texteuse compulsive. « Mauvaise foi typique d'un homme impuissant qui ne s'assume pas. C'est pathétique n'est-ce pas ? » Je souris, amer…La serveuse s’enfuit…Et elle, elle s’en retourne à sa discipline Olympique : le monde peut recommencer à tourner. Qu’importe après tout, moi, un jour une femme m’aimera suffisamment pour m’apporter le journal au lit et me faire griller un steak…Indiscutable, incontestable, évident. On ne peut pas en dire autant de Lady Kingston. J’aurais des réticences à endosser le rôle du gars qui amasse ses ordures, alors pour ce qui est de la laisser me cuisiner mes œufs : good luck à l’homme qui, un jour, s’y risquera. Pauvre femme vouée à la solitude. « Je crois que tu as tord. » Les bras croisés sur mon torse mon regard quitte la place prise devant moi pour s’abandonner à la contemplation passionnante du plafond haut de l’endroit : le contraire m’aurait étonné. « A mon avis, la seule chose que tu pourras monter le reste de ta vie ce sont des juments. Les seules assez bête pour t'aimer. Tandis que moi, m'attend un avenir brillant, une famille. C'est ce qui arrive aux gens normaux, comme moi. Toi tu es juste... » Je baisse le menton, la contemple en contre bas, moi je suis juste quoi? Attends, attends, laisse moi t’aider…Merveilleux, supérieur, séduisant?…Et non, loupé « Toi » AOUTCH. Les bras toujours croisés, je secoue vivement la tête « Rwarrr, mais quelle répartie que voilà» Je suis sérieusement impressionné. Ô Dan, douce Dan. Je m’avance jusqu’à venir prendre appui contre la table priant en mon fort intérieur pour que Maria débarque expressément pour me sortir de ce cauchemar « Le seul truc de brillant chez toi, Dan, ce sont les glitters de ton étui à portable » Et boum « Et ta famille…Elle n’a malheureusement pas le choix, elle te t’a pas choisie, que dieux leur vienne en aide » RIP.

Alors que je reçois ENFIN mon café de la part de cette pauvre serveuse effrayée par Dan, j’apprends que la vipère s’était clairement fait poser un lapin. Prévisible. Deux minutes en compagnie de la jeune femme suffit à vous donner envie d’imiter un soldat japonais : sérieusement, donner moi un avion sans suffisamment de carburant, puis je file commettre un attentat dans le coin de Peal Harbor. Avec un peu de chance Affleck me sauvera la peau. Anyway, tout est plus amusant et agréable que la compagnie de cette pauvre fille. Elle débarquait d’où d’ailleurs? Clairement pas de la campagne…Ô Gosh non. Bref, le gars, le pauvre petit gars, il avait été effrayé : c’est écrit dans le ciel, noir sur blanc…Ou sur bleu…Bref. « Je pense plutôt que c'est ton horrible grosse tête qui l'a effrayée. » Mmm...Il est évident que si le pauvre homme est entré et nous a vu discuter, il s'est assurément dit qu'il ne faisait pas le poids: classique....Mais, pauvre homme, il s'était trompé sur la nature de notre relation..... J’incline la tête sur la droite en passant ma langue sur mes dents « Ou bien… » J’écrase mon poing contre la table, comme surpris par un éclair de génie : et la lumière fut « Il est entré t’as aperçu …Et s’est dit que l’homosexualité semblait tout à fait envisage au regard de….ce que tu étais » Poor little girl, maintenant, qu’elle se lève et sorte afin d’aller pleurer toutes les larmes de son corps devant un stupide soap américain en dévorant des guimauves…Qu’importe, mais qu’elle fiche le camp. Je baisse les yeux vers ma tasse et la mène à mes lèvres en avalant une gorgée. Malheureusement, lorsque je lève à nouveau les yeux, elle est toujours là, à cette table devant moi…Je soupire. Elle était toujours en train de s’émerveiller devant l’objet qui, selon moi, ne devrait servir qu’à donner quelques coups de fils ici et là lorsqu’on est dans la merde ou lorsqu’on a décidé de ne pas se pointer à quelque part. Elle, elle en fait une vraie religion. C’était son Bouda, son Yahvé…Ce n’est pas comme ça qu’elle allait se faire des amis, han-han. « Les gens d'ici sont tous aussi pitoyables que toi. Je me porte bien mieux en tête à tête avec moi-même. » Les gens pitoyables ne pleureraient certes pas si elle décidait de s’en retourner d’où elle vient. Ils peuvent prendre leurs clics et leurs clacs hors de Larami, hors du Wyoming, son téléphone, ses talons hauts et elle, et BAM, le taux annuel de suicide de l’État baisserait de moitié. « Égocentrique en plus de tout le reste… » Et elle se demande pourquoi elle est assise là, à attendre quelqu’un qui ne viendra jamais…Heyhey, WAKE UP. « Mort par écrans interposés.. je suis sûr que c'est possible. » Hein? J’arque un sourcil qu’est-ce qu’elle racontait encore? Je n’y porte pas attention, la laissant pourrir seule à sa table avec son latté achevé. Je me saisie de mon propre téléphone portable….Pitié…Même moi, je n’arrive nulle part avec 35 minutes de retard.

Je pianote contre la table…Et soudainement, tout bonnement, mon regard croise à nouveau celui de l’autre là. Je grimace, et regarde ailleurs…Lorsqu'une idée, folle…Une idée complètement impossible germe dans mon esprit. Je me mords la lèvre inférieure en fronçant les sourcils, puis je pointe le menton dans sa direction, l’avisant donc. « Hey…Tu as parlé d’un écran » C’était…Impossible…C’est une idée qui évidement ne fait aucunement son sens…Je me saisie de mon téléphone, puis m’affaire à envoyer un SMS au numéro que m’avait donné l’internaute quelques jours plus tôt EN VIE? PERDUE? ABANDONNÉE L’IDÉE? J’hésite, fixe très sérieusement Dan devant moi avec une drôle d’envie de vomir : mon imagination est fertile, très fertile, trop fertile. J’appuis sur envoyé et darde mon regard sur le téléphone posé devant la vipère…Je me faisais des idées, je suis fou, nerveux, impatient…Et elle m’a énervé. C’est clairement impossible. Maria avait eu un imprévu…Elle avait oublié? Maria était en route, elle allait franchir la porte d’un instant à l’autre...
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MessageSujet: Re: Au fou et au vent il faut livrer passage   Au fou et au vent il faut livrer passage Icon_minitimeDim 19 Aoû - 11:11


AUSTIN & DANIELLA
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« Rwarrr, mais quelle répartie que voilà» Imperturbable, Dan continuait de le fixer, attendant autre chose que cette simple phrase tout bonnement inintéressante et parfaitement inutile. Allé va s'y petit Austin, continue, crache ton venin si tu l'oses. Et peut-être qu'un jour, tu parviendras à blesser Dan. Un jour.. peut-être.. ou jamais. Ouais, jamais semblait être la meilleure option finalement. Même ses parents n'avaient jamais réussit à la vexer ou lui clouer le bec. A vrai dire, la seule personne capable d'arriver à un tel exploit... c'était elle-même. Elle était certainement la personne la plus dure envers elle, impitoyable même. C'était sûrement pour ça que les paroles des autres ne l'atteignaient jamais justement. Parce qu'ils étaient incapables d'être aussi cruels qu'elle-même. Enfin qu'importe, le débat n'était pas là. De toute façon, tout ce que disait Austin lui passait loin au-dessus de la tête tant il était insignifiant à ses yeux. Et c'était d'ailleurs bien pénible que de le croiser aussi souvent ! Ne pouvait-il pas rester dans son ranch, une tige de blé dans la bouche, en train de se tasser les fesses sur ses chevaux ? « Le seul truc de brillant chez toi, Dan, ce sont les glitters de ton étui à portable. Et ta famille…Elle n’a malheureusement pas le choix, elle te t’a pas choisie, que dieux leur vienne en aide » Daniella haussa un sourcil, silencieuse. Finalement, elle eut un petit rire, hocha la tête de gauche à droite et soupira. « A mon tour d'être impressionnée par ta répartie. Tu as le dernier mot, je ne peux lutter face à toi, ô grand maitre de la répartie. » Elle ricana avant de recommencer à pianoter sur son téléphone. Parce que au moins, ÇA, c'était intéressant. Bien plus que toutes les conneries qui pouvaient s'échapper des lèvres du misérable homme en face d'elle. D'ailleurs, n'avait-il jamais songé à faire vœux de silence ? Ce serait un service rendu à l'humanité. Et par humanité, j'entendais Daniella, évidemment.

Austin, tout content d'avoir découvert que Danielle était certainement en train de se faire poser un lapin (y en a un qui allait mourir bientôt et ce n'était pas Austin) ne se priva pas pour lui faire part de ses réflexions. Merci mon dieu pour tant d'intelligence, mais ce n'était pas nécessaire. La brune rétorqua mollement, de plus en plus lassée face au jeune homme. C'est qu'entretenir une discussion longue, aussi mesquine soit-elle, était épuisant pour elle. La communication n'avait jamais été son truc, elle préférait grandement son téléphone et la solitude. Sauf qu'Austin était un incorrigible parleur et qu'il ne semblait pas vouloir l'épargner. Qu'il ne s'étonne pas s'il se retrouvait ligoté et abandonné dans un fausse dans les heures qui arrivaient. « Ou bien… » Dan ne prit même pas la peine de relever la tête pour lui accorder une seconde de plus d'attention. « Il est entré t’as aperçu …Et s’est dit que l’homosexualité semblait tout à fait envisage au regard de….ce que tu étais » Mais quel abrutis. Elle haussa mollement les sourcils, plutôt blasée. Et toujours plongée corps et âme dans ce qu'elle faisait, elle se contenta de marmonner sans grand intérêt : « Ouais ouais, c'est beau ce que tu dis. » Avec un peu de chance, il se tairait enfin. Parce que sa voix commençait à lui hérisser tous les poils et lui donner la migraine. Qu'on l'étouffe, pitié ! Mais elle eut comme une subite illumination. Elle releva la tête vers lui et le détailla longuement et fixement avant d'éclater de rire. Mais oui, mais oui ! Tout s'expliquait en fait ! « Le chapeau, les chevaux, le ranch.. Ne serait-ce pas pour hurler au monde entier ton homosexualité ? Parce que tu as l'air de t'y connaitre dans le domaine apparemment. Laisse-moi deviner, ton film préféré.. » Elle fit mine de réfléchir et s'exclama, toujours en riant : « Le secret de Brokeback Moutain ! Ça explique tellement de chose. » Tellement de choses. Elle eut l'air comme fascinée, hochant doucement la tête de bas en haut, les yeux écarquillés. Elle aurait dû s'en douter, finalement quand on y réfléchissait, ça crevait les yeux.

Monsieur l'homo-refoulé fit ensuite quelques remarques sur son manque d'amis et Daniella ne tarda pas à lui expliquer le pourquoi du comment. Elle était bien mieux seule à méditer avec elle-même qu'entourée de parfaits crétins à la discussion limitée. « Égocentrique en plus de tout le reste… » Allons, allons ! Ce n'était point être égocentrique que de savoir ce qu'elle valait et ce qu'elle voulait. S'il préférait perdre son temps avec des demeurés c'était son problème à lui. Elle s'estimait en droit de désirer le meilleur pour elle. Après tout elle méritait. Et il n'était pas question de prétention, mais juste de la simple et pure réalité. Décidant de l'oublier une bonne fois pour toute, elle commença à s'énerver sur son téléphone, agacée de ne pas avoir de nouvelles de Jordan. Après tout ce temps à parler, il osait lui faire un coup pareil ? Devant Austin en plus ! Elle n'en revenait pas. La race humaine était décidément pourrie jusqu'à la moelle, on ne pouvait plus avoir confiance en personne, c'était déprimant. Un long silence s'installa, au grand bonheur de Daniella. Malheureusement, ce silence prit fin trop tôt. « Hey…Tu as parlé d’un écran » C'est bien, il entendait super bien, bravo Austin ! Elle le fusilla du regard avant de reporter son attention sur ton téléphone, n'ayant même pas envie de lui répondre. Qu'il crève, qu'il se mêle de ses affaires ! N'avait-il pas mieux à faire que de glander dans un café ? Mais alors qu'elle s'apprêtait finalement à s'en aller, et tant pis pour sa fierté, son téléphone vibra. JORDAN ! Dieu soit loué, il était toujours en vie. EN VIE? PERDUE? ABANDONNÉE L’IDÉE? Quoi ? Qu'est-ce que c'était que cette connerie ? Dan fronça les sourcils. Merde, n'avaient-ils pas comprit le même lieu de rendez-vous ? C'était bien leur vaine ça. Elle soupira et commença à répondre au sms mais s'avisa. Il y avait bien plus simple. Elle décida donc de l'appeler. Elle colla le combiné à son oreille et leva les yeux. Tient, le téléphone d'Austin sonnait. Et ça n'était visiblement pas une bonne nouvelle vu la tête qu'il tirait. Ahah, Dan espérait qu'un tas d'emmerdes l'attendait ! Oh oui, elle n'avait pas idée d'ailleurs.. Il décrocha et son allô raisonna étrangement avec celui de Jordan. Le visage de Daniella se décomposa doucement. Qu'est-ce que.. ? « Jordan.. ? » OMYGAD ! Elle raccrocha aussitôt. Non, non, non ! Ce n'était pas possible ! PAS-PO-SSI-BLE ! Elle regarda son téléphone, puis Austin, téléphone, Austin, téléphone, Austin... « Non... » Souffla-t-elle, au bord de la crise de nerfs. Visiblement... si. Elle regarda son portable et le secoua doucement en s'écriant : « NON !! » Elle relâcha son téléphone sur la table et soupira longuement en secouant la tête. Pourquoi elle ? Pourquoi.. pourquoi tant de haine ? Monde cruel. C'était le summum de la torture.
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MessageSujet: Re: Au fou et au vent il faut livrer passage   Au fou et au vent il faut livrer passage Icon_minitimeSam 25 Aoû - 18:15

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Clark & Kingston

« AU FOU ET AU VENT IL FAUT LIVRER PASSAGE »


Je suppose que lorsque je suis né, il a fallut rétablir l’équilibre terrestre. Trop de perfection ou un truc similaire, l’univers en fut chamboulé…Et c’est là, et seulement là, qu’est apparu Kingston. Abominable créature. L’Équilibre universel rétablit, le monde pouvait continuer sa course en toute tranquillité…« A mon tour d'être impressionnée par ta répartie. Tu as le dernier mot, je ne peux lutter face à toi, ô grand maitre de la répartie. » Je sais, Darling. Je souris et haussant les épaules : et oui, et oui chérie. Je balaie d’un coup d’œil las son ricanement scandaleux qui aurait tôt fait d’éloigner tout candidat potentiel pour sa personne et m’en reporte à l’écran de mon téléphone portable : toujours aucune alerte. Stewart, j’espère pour toi que tu es prise quelque part entre un chariot tiré par la seul force d'un âne et un champ d’épis de maïs, parce que, sinon, je vais mal le prendre.

Café, Emmerdement et châtiment. Tant de distractions qui m’occupent alors que j’attends que Maria traverse cette fichue porte. D’ailleurs, aussitôt arrivée, je lui proposerai un autre endroit que celui-ci. Un endroit non pourri jusqu’à la moelle par Dan. En parlant de Dan, elle est là, je suis là. Je n’ai clairement rien d’autre à faire que l’observer (on fait avec les moyens du bord)…Mon sens de la logique me permet rapidement de saisir que…La jeune femme s’est fait poser un lapin (sage homme que celui qui en est responsable)…Amusé…Je m’avance sur mon siège et lui partage l’hypothèse la plus plausible qui me vient à l’esprit au sujet de cette non-venue…Les princes charmants ne s’entichent pas de serpent venimeux : pure logique. L’homosexualité est certes une alternative envisageable lorsqu’il est question de cette brunette aux pouces démesurés et aux airs de citadine imbue d’elle-même : je ne suis que le messager…Il s’agit d’un fait hautement reconnu dans le coin. « Ouais ouais, c'est beau ce que tu dis. » Clin d’œil et sourire. HEY, c’est normal Chérie. C’est moi qui le dit. Le véhicule fait toute la différence. L’instant d’un moment, on dirait que l’individu attendu par la vipère franchit la porte derrière moi, du moins c’est ce que je pense à prime abord alors que sa tête, à celle là, retrouve un axe normal et que son regard se darde droit dans ma direction, mais le sourire malicieux (et très laid) qui s’affiche sur son visage a tôt fait de me faire pencher vers une seconde hypothèse « Le chapeau, les chevaux, le ranch.. Ne serait-ce pas pour hurler au monde entier ton homosexualité ? Parce que tu as l'air de t'y connaitre dans le domaine apparemment. Laisse-moi deviner, ton film préféré.. » Je soupire et darde mon regard vers le plafond. Quel Karma de merde est donc le mien pour que je me mérite de passer tant de temps en la compagnie de cette…Argh. Bla-bla-bla…Tant de mots qui vont droit dans l’oublie. « Le secret de Brokeback Moutain ! Ça explique tellement de chose. » Je souris, lui offrant mon sourire le plus lourd d’hypocrisie. « Hey, écoute…Si ça peut te faire du bien, de croire que toi et moi ça ne fonctionnera jamais à cause…D’une homosexualité…Va…Crois…Si tu peux ainsi mieux vivre ta souffrance… » Je me recule sur ma chaise en écartant mes bras « Crois-le… » Austin Clark ou la charité en personne.

Les minutes s’écoulent, les injures prolifèrent lorsque soudainement, quelques idées un peu embêtantes surgissent tout bêtement dans les méandres de mon esprit…Les faits s’allignent, ils s’aditionnent. Je ne suis pas un génie, mais…On me laisse en plan, on lui fout un lapin. Elle parle d’un truc d’écran…Je…Hey…Il faudrait que je cesse de me faire tout un cinéma. À trop trainer avec Everson, j’avais choppé son sens de la dramatisation…J’inspire grandement, une seule façon de vérifier…Suffit de prendre le taureau par les cornes. Hihaaa. Je m’empare de mon téléphone cellulaire et tape sur mon clavier tout en gardant mon regard vrillé dans la direction de Kingston, plus particulièrement sur son portable. Il vibre. Fuck. Coïncidence. Elle lit. Reste silencieuse. Coïncidence. Elle porte son portable jusqu’à son oreille. Coïncidence. Ah, mon propre téléphone entame les premières notes d’un vieil air de Supertremp, parlons donc coïncidences…Je décroche, le regard toujours dardé sur la personne à la table devant moi. « Allo » « Jordan » Soupçons confirmés...Qu’on me donne un pont, qu’on m’amène une rivière....Une grimace en décomposition prend d’assaut les traits de mon visage alors que je dépose brusquement le combiné sur la table, à côté de ma tasse encore pleine. Elle était donc « Maria… » Un rire mi-ironique, mi-scandalisé retentit dans le petit café alors que je ne peux m’empêcher de dévisager la jeune femme devant moi… « non » Faut croire que oui…Tout me semble soudainement perdre son sens…Elle savait…TOUT. L’envie de rendre mes trippes se fait de plus en plus insistante alors que les traits d’une Maria Imaginaire prennent soudainement ceux d’une Dan beaucoup trop tangible. Sacré Karma. « NON !! » Je n’aurais pas dit mieux. Le je m’esclaffe complètement désillusionné. BIEN SUR. J’aurais dû savoir, me douter….Je secoue la tête de gauche à droite, doucement, comme résigné face à la fatalité de la vie. Je me lève faisant grincer la chaise contre le parquet « Bon..Okay, je vais y aller » Plus la peine de rester...Je sors rapidement de l’endroit et prends une bonne bouffé d’air frais une fois à l’extérieur. Respire Austin. Respire. Ce n’est pas grave. Du passé…Du… « ET MERDE » Un cadavre de bouteille qui se trouvait à joncher sur le sol rencontre ma chaussure et se voix kické un peu plus loin sur le parking. Je pivote sur mes talons, fixant la baie vitrée du café...Dan était toujours assise, immobile…Pourquoi avoir donné un faux nom cette pauvre imbécile ??? Car forcément, c’était de sa faute à elle…Évidemment. Je me laisse tomber sur le bord du trottoir me sentant soudainement bien con. Carrément Con. Complètement con…Biaisé. Lésé. Bravo Austin. Dan Kingston. Tu as fait de confidences à Daniella Kinston. Fort…
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