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 Chien qui aboie ne mord pas

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Mackenzie J. Aylen

Mackenzie J. Aylen


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MessageSujet: Chien qui aboie ne mord pas   Chien qui aboie ne mord pas Icon_minitimeJeu 19 Juil - 0:16

Chien qui aboie ne mord pas RadA7921
Mackenzie & Théo
« CHIEN QUI ABOIE NE MORD PAS »

Il y a deux types de personnes, celles qui ont le sens de l’orientation et celles qui ne l’ont pas. Seulement 50% des femmes auraient la capacité de se retrouver dans l’espace alors que 85% des hommes eux en auraient la capacité. Naître femme était donc en ma défaveur dès le départ. Il parait que la testostérone participe à la logique spatiale. Je tourne sur moi-même faisant claquer mes bottillons. « Mmm » À en croire le faculté de droit qui me nargue du haut de l’enceinte frontale du pavillon, je ne suis clairement pas au bon endroit. Je baisse les yeux vers le plan donné par la secrétaire de l’administration et fais la moue en direction de deux jeunes hommes qui s’exercent au lancée du ballon en forme ovale à quelques mètres de moi : un peu d’œstrogène contre de la testostérone, ça vous dirait? Je secoue brièvement la tête en clignant des paupières, je n’avais pas besoin d’aide. J’allais me retrouver, ce n’était pas sorcier, c’est à la portée de tout le monde que de comprendre la logique d’un campus! Je suis capable de résoudre un théorème en moins de 5 secondes, j’étais capable de trouver mon chemin. Point. Je soupire en secouant vivement ma chevelure vers l’arrière : nous avions la droite, la gauche ou le droit devant. Si j’étais architecte, j’aurais placé le pavillon de mathématique…À la droite de celui de droit. C’est bien connu, les avocats ne savent pas compter.

Je me mets en marche, tenant mon sac à main contre ma hanche, tentant d’assimiler le décor, l’environnement, quelques visages. C’était plutôt petit, en fait tout semblait étrangement minuscule ici. La plage, la mer, les milliers d’âmes avaient laissés la place à de la verdure, peu d’habitants, c’était tranquille, moins festif que la Californie, mais plus paisible. C’était à peine si ma tante et mon oncle existaient, quelques fois, je descendais jusqu’à l’étage pour vérifier qu’ils soient toujours bel et bien présent. Et, à tous les coups, Ils étaient là. À discuter et à rire dans la cuisine et dès qu’ils m’apercevaient, ils souriant davantage m’invitant à me joindre à eux comme si je n’étais pas une invité, pas une intrus chez eux…Comme s’il était tout naturel que j’habite dans la chambre d’amis, comme s’il était normal que j’ai quitté Berkeley, la Californie, ma maison pour tout ça. À chaque fois, j’étais surprise, à chaque fois, je sentais que je pouvais respirer, enfin, après avoir gardé mon souffle pendant très très longtemps. Il y avait le cousin, étrange, peu bavard, n’ayant certes jamais entendu parler des bonnes manières ou du terme Gentleman, il ne savait ni s’habiller, ni discuter, mais somme toute, il était plutôt sympa…C’était un Noël prolongé. Je le voyais ainsi, habituellement, je ne voyais ces gens, la famille de ma mère, que deux fois l’année, maintenant, j’avais l’occasion d’apprendre à les connaître vraiment loin des souvenirs, loin des malheurs, lois de cris, loin des pleurs, loin du couple de mes parents qui vit la chute la plus phénoménale depuis celle de l’empire romain d’occident. Puis ils étaient toujours là, tous les trois, constamment, c’était rassurant que de les avoir.

Département de Médecine, et mince, je n’étais pas sortie de l’auberge. Je trépigne sur place un instant en laissant échapper un léger grognement de mécontentement. Ce n’était pas grave. Je trouverais, il était là quelque part, le bâtiment qui allait me voir transpirer d’intelligence au cours des prochains moi, j’allais me/le retrouver! J’inspire grandement, redresse le menton et pivote pour rejoindre ce qui me semble être l’allée centrale, mais ça pouvait très bien être autre chose, un simple trottoir de béton, une allée non centrale…Ça pouvait être n’importe quoi! Maintenant, où aller? Je fixe la carte un instant, la tourne de 90 degré, la retourne encore d’un autre 90 degré, je lève les yeux : droite ou gauche? Je n’en sais rien! Je passe une main dans ma franche, soupire, ouvre mon sac en main, m’empare d’un chewing gomme à la menthe et le glisse entre mes lèvres me mettant à mâcher machinalement. Le cou cassé à tenter de comprendre ce bref croquis du campus, je lève les yeux ers le ciel bleu clair et descend doucement mon regard jusqu’à Ô MON DIEU. « AHHHHHHH » Sac à main et paperasse se retrouve à heurter le sol, je recule nerveusement plaquant ma main droit contre ma poitrine. Un chien. J’ouvre grands les yeux dévisageant la bête, peinant à respirer. Les lèvres à peine entrouvertes, le cœur battant la chamade, je laisse filtrer un bref sifflement avant de tenter de me montrer autoritaire « ASSIS » Il avance « NON! » Je recule maladroitement, fermant les yeux et agitant mes mains devant moi. Qu’il s’en aille…Ne me mords pas…. Des pas, ceux du chien? Il allait me saute dessus? Un souffle…Humain? J’ouvre un œil, le second s’ouvre immédiatement alors que mes pupilles se dilatent très certainement. O MY GOD. Un homme, un jeune homme, il est beau…Il est grand…Il parle au chien? Je frissonne en fronçant les sourcils, je baisse la tête vers la bête qui avait failli me prendre la vie, la bête fait un geste vers moi et je recule de quatre pas très rapidement « C’est à toi? » J’avais pointé un index vers le chien en battant de quelques pas de plus en retraite : par précaution. « Je t’en prie, retiens le ». Je me serais mise à genoux qu,il n'aurait pas vu la différence tellement mon ton était suppliant. J’inspire, expire, et inspire à nouveau alors que les battements de mon cœurs ne se calment pas. Constat : le chien, mon plan du campus, mon sac à main et le jeune homme à quelques mètres devants moi. « Il a failli me dévorer…Il… »…Je lève un regard incertain vers le brun qui…Me change de mon oncle à la barbe de dix années, de mon cousin aux vêtements informe et de mon voisine, pierrot, 13 ans. Je referme la bouche et sourit.
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