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 Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune.

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Jackie Daniels

Jackie Daniels


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MessageSujet: Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune.   Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune. Icon_minitimeDim 22 Juil - 22:58


Jackie&Austin

Pommes vertes, un petit colombien et du fromage jaune.
Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune. 120723125120879583
Café. Café. Café. Mes yeux s’ouvrent et mon subconscient se meurt de l’absence de caféine. J'avais dormi sept heures. Sept heures durant lesquelles mon corps avait pu évacuer la caféine de mon sang. Sacrilège, j'étais sevrée. Guidée magiquement par un aura…de…Bon sens et d’habitude, mes jambes quittent mon lit et trouvent le chemin de la cafetière alors que mes yeux ne sont pas encore totalement ouverts. C’est dure le réveil. C’est dure le matin, rien à voir avec le moelleux d’un oreiller, I swear. « Noooon. » Ma voix est officiellement en service, je viens de l'entendre. Deux sens sur cinq, l'audition et le toucher. L’armoire qui me faisait face était vide. Troisième sens, la vue. V. I. D. E. Non ce n’est pas un mauvais nom de mauvais groupe rap-pop-no-swag de l’année, c’est réellement qu’il n’y a plus aucune trace de café dans mon humble logis. Sens numéro quatre et cinq hors service, pas de goût, pas d'odorat. J'allais mourir. C’était un sacrilège qui m’arrivait bien trop souvent, bizarrement, je survivais à toutes mes morts. Lucky dans sa malchance diraient les autres, mais c'est qu'ils ne sont pas accros au café, je suis incomprise dans mes pseudos morts. So what, on était samedi et si je voulais survivre à ma vie, je me devais d’avaler une quantité astronomique de café, ainsi était ma logique Jackie-enne, à prononcer Jackienne pour plus de fun. Je passe une main attristée dans ma chevelure brune et rebrousse chemin. L’aventure, longue et périlleuse serait-elle, débutait officiellement. Pour le besoin de la cause nous nommerons cette dernière Jackie doit trouver du café…Et des céréales tant qu’à y être…Du lait aussi…Puis…

Puis pas mal tout ce qui doit normalement se trouver dans un logis de jeune étudiante, et non, on ne parle pas d’alcool et de coke (la drogue pas la cannette rouge), mais bien de nourriture pour sustenter l’appareil de golgi et tant d’autres composantes de mon organisme pluricellulaires. C’est donc vêtu d’une chemise estivale (orange, of course) et d’un short en jeans que je me pointe au supermarché où, en théorie, mon problème (l’absence de trucs digérables chez moi) devrait se résoudre. On ne m’avait jamais averti que même l’été je me devais d’entretenir mes cellules, c’est que ce n’est pas nécessairement écrit noir sur blanc hein…Oui, oui, écrit…Sur un post-it par exemple…Ça me serait fort utile. Note à mon être : acheter des post-it pour en coller un sur le réfrigérateur où il sera écrit noir sur jaune (on se permet une variante) : SE NOURRIR. Bref, je me promène jovialement entre les allées, panier portatif dans la main gauche, mes yeux qui cernent l’endroit en quête de la rangée divine : celle du café, évidemment. Je marche, marche, marche. En tout et pour tout, deux pommes vertes enveloppées dans un sac translucide ornent mon cher panier. Le budget est serré après tout. Café. Je le sens. Je le feal. C’est dans mes veines. Certains parlent d’esprit tordu, moi je préfère imaginer que j’ai des espèces d’aimants intégrés…Sauf qu’au lieu d’attirer certains types de métaux ou de créer des champs magnétique…Je suis guidée vers le café. So greatful je suis d’avoir ce don. Pied devant pied, ça s’appelle marcher. Je le vois. Une petite musique d’église semble s’élever des bouches d’aérations de la place. Le 100 pourcent colombien est à ma portée. J’avance la main, pose mes délicats doigts sur l’emballage frais fait en même temps qu’une autre main, tout sauf délicate, plus large…Une main de…De…Voleur de paquet de café! Je lève mes yeux bleus ahuris vers la personne qui peut oser voler une pauvre âme sans défense comme la mienne et je tombe sur « TOI! ». Je tire sur le paquet, ledit objet de ma convoitise ne vient pas à moi et le cowboy me regarde un air pervers sur le visage. Car oui, je considère que tout homme qui vous offre un tour de cheval en échange de quelconque service est un homme pas net, soit pervers. BREF. En plus de m’avoir déjà dérangé dans ma bulle de journaliste en herbe, l’autre jour, il y a de ça un certain temps, le voilà qui voulait me voler mon café, ma raison de vivre, le seul remède connu à ce jour concernant la maintenance de ma folie à un degré acceptable pour la civilisation humaine. « C’est mon café. » Oui, oui, tout comme les deux pommes vertes étaient miennes. Me. Moi. Myself. Mio. Yo. Je. Jackie Daniels en personne. J’adopte un regard de louve protectrice envers ses petits, le petit étant le café, et d’un œil semi-mauvais j’observe le panier portatif du cowboy des temps moderne (so old school in facto). Du bœuf séché. Du fromage jaune artificiel. Je lève les sourcils. « De toute façon, c’est trop naturel pour toi, tu devrais plutôt y aller pour du nestcafé cent pour cent agent de conservation. » De ma main presque valide, celle qui tient le panier, je pointe l’autre côté de l’allée, là où les pots hermétiquement fermés de café s’alignent. Tout sauf frais, buvez bien. Si cette remarque ne faisait pas son effet, j’avais peut-être un peu de chance en qualifiant son chapeau. Oui, ce serait mon deuxième angle d’attaque. Après ça, il faudrait sans doute penser à la fuite. Une fuite avec le café, bien sûre. Je pourrais faire semblant de glisser, effectuer un salto arrière, la main de fer sur le sac et bingo je disparaitrais dans un nuage de fumée créé par une mauvaise machine à glace sèche. En attendant, on allait attendre les résultats de la première tentative. Qui sait. C’était peut-être mon jour de chance. Bubblewrap, je n’avais plus de café, ça ne pouvait pas être mon jour de chance. Ça commençait mal. Très mal. J’aurais dû choisir la chemise de couleur estivale verte.





Dernière édition par Jackie Daniels le Lun 6 Aoû - 16:36, édité 1 fois
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Austin Clark

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MessageSujet: Re: Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune.   Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune. Icon_minitimeVen 27 Juil - 22:58



Austin & Jackie

« POMMES VERTES ET FROMAGE JAUNE »
Une réserve de café dans une confrérie s’évapore aussi rapidement qu’une réserve de riz dans un Slum surhabité de L’Inde. Étrangement, à chaque fois c’était moi qui avais l’honneur de découvrir le paquet vide et la cafetière froide. HÉHO. Si le monde veut survivre à Austin Clark, le Cow Boy en question doit ingérer une quantité minimale de caféine, et à fortiori si Austin Clark veut, lui aussi, survivre au monde… C’est ainsi que mes bottes de travail dans les pieds, mon chapeau sur la tête, un jeans et une vulgaire chemise à carreaux sur le dos, je referme avec fracas la porte d’entrée de la résidence souhaitant avoir réveillé tous les paresseux des Beta Delta. Si j’avais eu une trompette sous la main, j’aurais sonné le réveil…Si j’étais au ranch, j’aurais réveillé le coq. Faute de moyens, je devais me contenter de la porte. Je grommèle, les yeux à demi collés et le cerveau au neutre en déverrouillant mon camion. Je saute sur le siège du conducteur avec une agilité encore endormie puisque BOUM le haut de mon crâne vient heurter la paroi supérieure de l’engin. « Merde » Je fronce les sourcils et grimace à l’image d’un gosse désabusé. À peine ai-je refermé la porte que le moteur vrombis, je mets la marche arrière et tire ma ceinture de sécurité vers moi nous engageant mon ami Ford et moi-même vers la voix de la rédemption : le super marché.

Après ce qui semble une éternité, je parviens au centre de Larami. C’est avec un bâillement qui s’étire que je salue le vieillard, fidèle au poste, qui chique son tabac sur le banc de bois devant l’épicerie. J’appuis mon front contre le volant « Tu peux le faire » Tu dois le faire sinon le mode laque humaine restera enclenché jusqu’à la prochaine lune. Je finis par sortir du véhicule après avoir réunis beaucoup d’énergie, toute mon énergie. Force du Cow Boy, guide moi… Je pénètre dans l’entre de la rédemption en passant ma langue pâteuse sur mes lèves, je soupire, inspire, avance. Le plan est simple : ne parler à personne sous le risque très probant que quelqu’un se retrouve à l’hôpital. Et le quelqu’un ne serait pas moi, très hypothétiquement parlant. Tel un automate, je franchis plusieurs mètres, mes pieds n’ayant pas besoin de ma tête pour savoir où aller. Sur ma route, je m’empare d’un panier, y lance un paquet de bœuf séché et un paquet de fromage Monterrey Jacks…Manque plus que les œufs et j’aurai un festin digne des plus grand rois du Wyoming, mais avant AMEN ALLÉLULLA que ton nom soit sanctifié et blablabla, la rangée aux effluves odorantes et rassurante apparait devant mes yeux, je les ferme (mes yeux) inspire et souris tendant méthodiquement la main vers le café le plus fort de l’endroit. Il se retrouve à quelques centimètres de mon panier lorsque « TOI! ». Je tourne la tête essais de voir, cligne des paupières « Hein? » Vois finalement. « Ha » Elle venait d’apparaître comme par magie? J’incline la tête, puis comprends que je venais de me saisir du dernier sachet de colombien de la rangée : too bad for her. Je lui souris en haussant les épaules, l’air de dire : meilleure chance la prochaine fois petit rat de laboratoire/hackeuse amatrice/fouineuse hors paire. Puis, là, la voilà qui décide que le moment est tout indiqué pour faire ses muscles. Je ne suis pourtant pas un entraineur, ai-je l'air d'un entraineur? Elle tire, et tire encore et encore en tentant de prendre possession de mon bien. En vain. « C’est mon café. » Ah bon? J’arque un sourcil et mène le paquet près de mes yeux et fait mine de l’examiner en fronçant les sourcils « Tu es sérieuse? Tu…as fait une promesse d’achat? L’a réservé il y a des mois? Ton nom y est gravé? » Je laisse tomber mon bras (donc, le paquet de café) le long de mon corps en avisant la petite brunette aux manières discutables du bout de mon menton « Non, non et…ah non! » Je m’esclaffe avant de lui offrir mon plus beau sourire. J’hoche ainsi la tête vers le bas dans un geste sec en appuyant sur le rebord de mon chapeau « Bye » « De toute façon, c’est trop naturel pour toi, tu devrais plutôt y aller pour du nestcafé cent pour cent agent de conservation. » Je soupire alors que mes yeux font une très courte échappée vers le plafond de l’endroit. Je la détaille de la tête aux pieds une moue dédaigneuse au visage avant de sourire à nouveau. Je fais claquer ma langue trois fois contre mon palais, puis la désigne d’un index « Je crains que madame je sais tout n’ait mal regardé les astres la nuit dernière » Je tends la mains vers le présentoir devant nous, hésite un instant, puis finis par m’arrêter sur un paquet vanille&noisette, je l’empoigne, puis le balance dans son panier ne comportant que quelques pauvres et tristes pomme vertes. « Vanille et noisette, voilà qui devrait t’aller...Femme fragile...Douce Fleur…mmm et tu pourrait au moins prendre des céréales » Je tourne les talons laissant mon menton reposer contre mon torse avant de mettre en marche tel un zombie scandant à qui veut bien l’entendre « œufs…Œufs… » Je m’arrête une fois au bout de l’allée et lui jette un coup d’œil, à cette petite journaliste en herbe qui se croit aduler par tous, « Et nescafé, ma petite, c’est une merde inventée par les multinationales pour que les pauvres peuples du tiers mondes se ferment la gueule alors qu’ils ne peuvent même pas se payer le café qu’ils produisent dans leurs champs »
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MessageSujet: Re: Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune.   Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune. Icon_minitimeLun 6 Aoû - 16:47


Jackie&Austin

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Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune. 120723125120879583

« Hein? » Bah oui, tu es toi, logique non? « Ha » Voilà, c’est bien ce que je me disais, pas si con le voleur de café. Il était hors de question que je le laisse partir avec mon café, je lui fais bien vite savoir que c’était justement MON café. Malheureusement pour mes frêles bras, il avait de la poigne le petit cow-boy des temps modernes. Il hausse un sourcil et tire (VILAIN) le paquet jusqu’à ses yeux. Non, mais je rêve, presbyte à cet âge? C’est impossible, à moins qu’il ait 49 ans et qu’il le cache bien…La chirurgie de nos jours, les progrès n’arrêtent plus. « Tu es sérieuse? Tu…as fait une promesse d’achat? L’a réservé il y a des mois? Ton nom y est gravé? ». Blablabla. Oui, oui quelque chose du genre. Je hoche vigoureusement la tête. C’était ça, donc donne-moi le qu’on en finisse. J’avais besoin de ce café, ne pouvait-il pas le comprendre? Il faut croire que non. Les hommes ne comprennent jamais rien de toute façon. Nous, femmes, sommes trop évoluées, ils sont incapables de comprendre notre complexité. Merde. Le café me glisse entre les doigts et l’odieux personnage qui me fait face gagne la première bataille, il l’avait dans ses mains à lui. Il m’avise de manière odieuse, vilaine, méchante, horrible : « Non, non et…ah non! ». Je rêve! Il avait osé. Mes yeux s’ouvrent, ronds comme des boules de pétanque. Monsieur je-me-permets-tout-et-n’importe-quoi se met alors à rire tout en faisant son truc de Cow-boy, truc de cow-boy signifiant élément insaisissable pour mes yeux de banlieusarde aguerrie. « Bye » Je n’avais pas dit mon dernier mot, fromage et bœuf séché à l’appuie, qu’il se contente du nestcafé et le monde s’en porterait mieux…Bon, moi je m’en porterais mieux. Le campagnard fixe le plafond et se met à faire un bruit dégoutant avec sa bouche avant de rajouter de belles paroles. « Je crains que madame je sais tout n’ait mal regardé les astres la nuit dernière ». Je fais la moue, c’était à mon tour d’aborder une mine dédaigneuse. « L’astrologie c’est comme les licornes, jolies sur papier ou dans un mauvais film fantastique, mais complètement faux dans la réalité, le monde dans lequel on vit tu sais.». Oui, c’était primordial d’ajouter ce commentaire constructif, je lui sauvais la peau, il noterait ça quelque part et éviterait d’avoir l’air idiot la prochaine fois qu’il rencontrera une fille instruite, éduquée. Le petit voleur se met à jouer au diseur de bonnes aventures en laissant aller sa main contre d’autres sacs de café…Il pensait quoi…Qu’il allait lire l’avenir? Si ça se faisait, voilà longtemps que je l’aurais fait, je suis la meilleure amie du café, rappelons-le. D’ailleurs, si ça continuait mes deux sens, odorat et goût, ne pourraient jamais plus être mis en marche à 100 pourcent…J’allais mourir avec une note de 3/5…C’est horrible. « Vanille et noisette, voilà qui devrait t’aller...Femme fragile...Douce Fleur…mmm et tu pourrais au moins prendre des céréales » Ma bouche s’ouvre légèrement, j’étais un poisson rouge à la seconde même. Et il s’éloigne! Deuxième angle d’attaque enclenchée. « Je veux boire du café et non pas du gel pour la douche monsieur au chapeau kitch. ». Kitch. Quétaine. So 2011.Qualification du chapeau : done.

Je fais quelques pas vers l’avant dans l’idée de le suivre durant sa chasse aux œufs, si je me fiais à son dialogue. J’arrête devant le stand des céréales et pige une boîte de Frosted Flakes. Il n’avait pas tord, des céréales, ça ne me ferait pas de mal. Checked. Maintenant, il fallait que je m'attarde à mon café dans son panier, opération récupération enclenchée. C’est l’absence de caféine qui me faisait faire des folies (qualifier un chapeau, choisir des frosted flakes, tenter de voler un paquet de café dans un panier). Je le rejoins au bout de l’allée alors qu’il me lance une remarque cinglante « Et nescafé, ma petite, c’est une merde inventée par les multinationales pour que les pauvres peuples du tiers mondes se ferment la gueule alors qu’ils ne peuvent même pas se payer le café qu’ils produisent dans leurs champs ». Damn. Il n’était réellement pas con le cow-boy. Je lève mon menton vers lui, sérieuse. « Effectivement. » J’empoigne le café colombien dans son panier, le met dans le mien, transférant le vanille noisette dans le sien. « Quelqu’un d’aussi sensible que toi devrait jouir d’un petit vanille noisette équitable! ». Je lui tourne le dos dans l’idée de faire une sortie triomphante. J’y étais presque, mes cheveux bruns dans le vent, mes yeux bleus scandant par un pétillement leur grande réussite, mon sourire collé sur mon visage…mais…Il y a toujours un mais. D’ailleurs, ce « mais » est toujours plus gros quand il est question de moi sans caféine. Le « mais » il est jaune fluo. Durant mon demi-tour, un bout de ma chemise orange s’accroche dans un stand de tostitos. Ledit stand se met à vaciller, je le retiens de justesse d’une main non-habile, m’éraflant les côtes où le morceau de tissus de ma chemise s’était rebellé. « AH OUCHE ». Je perds pied, mais réussis à retrouver un semblant d’équilibre, ma tête retrouve une vision horizontale. Qu’est-ce que les tostitos faisaient avec les céréales dites-moi!? Note à moi-même : sur un deuxième post-it, me rappeler de porter une plainte à l’épicerie pour la distribution de leurs dangereux stands de tostitos. Quelle idée que de les mettre près des Frosted Flakes hein!?! Sans un regard pour le cow-boy, fière comme une…non-fière, je marche vers le comptoir réfrigéré comme si de rien n’était balbutiant « Lait…Lait » à qui voulait bien m’entendre, si possible le lait 3,25% ça m’éviterait d’avoir à faire la conversation au cheddar fort ou aux œufs bruns catégorie A…Pourquoi est-ce que j’ai comme la drôle d’impression d’être suivi? Merde, les cow-boys, c’est collant en…en…Non en fait, je ne trouve pas de rime sympathique, ils sont justes collants.
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MessageSujet: Re: Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune.   Pommes vertes, un petit columbien et du fromage jaune. Icon_minitimeLun 13 Aoû - 23:21



Austin & Jackie

« POMMES VERTES ET FROMAGE JAUNE »
Ma foi, cette femme, cette amoureuse des livres et des ragots, c’est une vraie plaie et déjà de si bon matin! Une madame je sais tout remanié à la sauce de jour. Pitié, de si bonne heure voilà de quoi me donner envie de terminer sous les roues de mon propre pick up. Je la regarde comme je regarderais un gosse venu s’emmêler les pinceaux entre mes jambes...Soit de façon plus ou moins avenante. Faisons simple jolie cœur, mon café, ma vie, ma destiné. Point. Elle, elle n’entrait dans l’équation à aucun moment. Le Nescafé non plus d’ailleurs. « L’astrologie c’est comme les licornes » Un truc de femme dans la quarantaine célibataire depuis au moins 30 ans? « Jolies sur papier ou dans un mauvais film fantastique, mais complètement faux dans la réalité » Elle marquait un point « le monde dans lequel on vit tu saisEt elle refaisait une nouvelle chute. Je soupire simplement avec suffisamment de force et de mouvement pour qu’elle comprenne qu’elle m’exaspère et m’agace à la fois. Les gamines dans son genre, je connais bien, ça se croit tout permis parce qu’un bon jour, on leur a fait passer un test et ce test a révélé (probablement à tord) un QI supérieur à la moyenne…Bref, exactement le genre de personne qui saurait se contenter d’un arôme de vanille en allant se cueillir une marguerite dans le champ d’en face afin de savoir s’il l’aime ou ne l’aime pas. Je crois enfin être parvenu à me débarrasser de la casse pied de première en lui tendant son nouveau paquet de café (agencé avec sa personnalité), mais elle revient à la charge. « Je veux boire du café et non pas du gel pour la douche monsieur au chapeau kitch. ». Elle n'avait donc jamais entendu le dicton disant que le chapeau est au cowboy ce qu'est la croit au catholique? Comme tout bon dévoué, l'on se fiche éperdument de ce que peuvent en penser les pauvres citoyens du monde. Je soupire et grommèle en m’éloignant d’elle « Et si tu avalais un bidon d’eau Javel que l’on soit tous comblé » Résolution de problème gracieuseté famille Clark. Je parviens au bout de l’allée et me permet de lui expliquer la nullité évidente et l’arnaque probante derrière Nescafé et tout ses proches parents. De la pure connerie. Hiha. « Effectivement. » Surpris, je baisse les yeux vers la brunette maintenant à ma hauteur, elle me donnait raison? Je fronce les sourcils en avançant mes lèvres vers l’avant, on ne peut plus dubitatif. Elle profite de sa très honteuse distraction pour effectuer un crime passible de plusieurs années de prison : un vol. . « Quelqu’un d’aussi sensible que toi devrait jouir d’un petit vanille noisette équitable! » Ma bouche s’ouvre d’elle-même (rappelons que mes sens moteurs sont à leur plus bas effectif de si bon matin) alors que la petite chipie s’éloigne sans demander son reste me laissant sur le bras ce rejetons de vanille noisette, pauvre batard jamais reconnu par quiconque. « heumph » Je jette le paquet par-dessus mon épaule sans me soucier de l’endroit où il atterrât et traque l’aspirante à un prix Pulitzer.

En fait, l’entreprise ne s’avère pas très difficile puisque je la déniche, la gamine-citadine, à deux pas de là en train de sympathiser pompeusement avec le présentoir à tostitos. Ha-ha « AH OUCHE ». Karma. Je m’esclaffe sans aucune retenue en arquant un sourcil moqueur vers le spectacle. Je me permets même de retirer mon chapeau un bref instant, révérence amplement mérité la jeune femme se voit donc recevoir. Je prends ensuite appuis contre la colonne de béton à côté de moi croisant mes bras contre mon torse mon panier accroché à l’un d’eux. Magnifique, voilà que l’envie d’applaudir me prend presque. SLAM, la chemise est rendue à sa propriétaire. Chemise orange, voilà qui saurait d’ailleurs plaire à Divine Cleo s’il était de son genre que de se retrouver dans un pieux marché de course. Alors que le brunette au prénom anonyme toujours en possession de ce qui saurait remettre mon moteur en route (café) me jette un bref coup d’œil fière comme un paon, je lève mes deux pouces dans les airs en faisant claquer me langue contre mon palais. Elle s’éloigne, relevant le menton, et ses cheveux se balancent dans les airs alors qu’elle bifurque vers la droite. Je replace mon chapeau sur le haut de mon crâne et me décolle très doucement de ma colonne lui emboitant silencieusement le pas suffisamment à temps pour l’entendre répéter un profond mantra « Lait…Lait ».

Je lève les yeux vers les néons du haut plafonnier en m’arrêtant à la hauteur de la future vedette du New York times. « Reste là » Je file vers la droite, tourne sur la gauche, me retrouve devant le présentoir des produits laitiers et compagnie. Je me saisie d’une douzaine d’œufs et empoigne un carton de lait. Je tourne à droite, file vers la gauche et retrouve le travailleur de la construction exactement à l’endroit où je l’avais laissé. Je laisse tomber le carton déniché dans son panier, du 3,25%, car un peu de gras autour des os ne lui ferait aucun mal, puis je dépose les œufs dans mon propre panier. « Nous allons passer un marché, Chicago? Washington? Boston? New york? Tu débarques d’une métropole han han…? » Je la détaille carrément des pieds à la tête en étirant mes lèvres en une moue peu avenante « Clairement, une citadine » Une gosse de riche de plus parmi les rangs de Larami. Sublime. « Puisque la triste réalité veuille que nous ne puissions pas séparer ce paquet en deux…Je propose que nous partagions après achat» Je l’examine encore un moment avant de renchérir « Si la dame veut bien se donner la peine, je fournis même la cafétière » ....Ou nous le faisons à la manière du Wyoming...

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