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 « On a toujours accusé les rousses de sorcellerie » / Lilly

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P. Cleo Everson

P. Cleo Everson


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We are lonesome animals. We spend all our life trying to be less lonesome.

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MessageSujet: « On a toujours accusé les rousses de sorcellerie » / Lilly   « On a toujours accusé les rousses de sorcellerie » / Lilly Icon_minitimeSam 25 Aoû - 22:51


Lilly & Cleo
« On a toujours accusé les rousses de sorcellerie »


Codage fait par .Jenaa



    Bip. Bip. Bip. Oh, pitié, non, pas ce matin ! Bip. Bip. Bip. J’enfouis ma tête sous mon oreiller en plume, poussant un grognement, pour faire taire ce fichu réveil. Bip. Bip. Les bruits sont étouffés, mais résonnent toujours dans la pièce. Je soupire, grogne, gémis, supplie, mais rien n’y fait, le bip bip ne s’arrête pas. Il ne s’arrêtera pas, pas tant que je ne me serais pas levée pour aller l’éteindre. Je cherche à tâtons ma ballerine au pied de mon lit, et la lance, dans la direction de l’objet de malheur. Loupé. Je soupire, sors ma tête rousse de son mon oreiller, un œil ouvert, l’autre encore endormi et, visant tant bien que mal, lance ma seconde ballerine Marc Jacobs en direction du réveil. Un « crac » retentit, et je crierai presque victoire, si ma tête n’était déjà pas retombée entre mes coussins, pour tenter de grappiller quelques minutes de sommeil supplémentaire. Dehors, le soleil pointe tout juste le bout de son nez doré, et mes yeux bleus se ferment, tandis que je plonge dans un demi-sommeil bien mérité. Quarante minutes plus tard, j’émerge à nouveau, le bout de mon nez chatouillé par un rayon furtif de soleil. Je m’étire, comme un chat, me tournant et me retournant dans mon lit, soudainement en pleine forme. Un coup d’œil vers ma table de nuit, sur mon BlackBerry en veille, m’informe que j’ai désormais douze minutes de retard à l’entraînement du club d’athlétisme. Je hausse les épaules, me prélasse quelques instants de plus dans mon lit, et finis par me lever, toute guillerette. Une douche brûlante plus tard, j’ai enfilé mon short et mon débardeur, et je m’atèle à la tâche quotidienne du laçage de mes chaussures, tout en cherchant du coin de l’œil mon iPod. Je sais, je sais : il est interdit, formellement interdit, sur le terrain, interdit pour l’échauffement, mais ce n’est pas comme si, depuis que j’ai débarqué ici, je ne transgresse pas quotidiennement cette règle. Je mets en place mon iPod, fiche mes écouteurs dans mes oreilles, et claque la porte de ma chambre derrière moi, descendant les escaliers quatre à quatre. Je fais un arrêt « cuisine », où je pioche un verre propre dans le lave-vaisselle, que j’emplis de jus de pomme, avant de filer, au trot, jusqu’au terrain, où se déroule l’entraînement d’athlétisme. Les filles sont déjà en place sur la ligne du cent mètre, et les garçons s’amusent au lancer de poids. Je soupire, grimace à l’idée de devoir une fois encore, passer du temps avec tous ces péquenots. La seule raison pour laquelle j’ai rejoint ce club, c’est parce que depuis que je suis plus jeune, je tente de m’illustrer dans ce sport. Je n’ai nullement l’intention d’y faire carrière (les athlètes sont tous des idiots surpayés –bien que la dernière partie ne soit pas la plus déplaisante au monde), je veux juste m’illustrer, briller, espérant secrètement être repérée… par une seule personne. Conviction intime, voilà tout. Je n’en fais part à personne, personne ne me le demande, et c’est très bien comme ça. Je n’ai pas de réels contacts avec les gens de mon « équipe ».

    J’ai toujours été très individuelle, de toute façon. M’illustrant sur le 100 et le 200 mètres, ainsi que les relais. Je préfère de loin de quatre fois quatre cent au traditionnel quatre fois cent mètres. C’est les seuls instants où j’interagis avec les autres. Et ça me convient très bien. Et eux aussi, sans aucun doute. Je passe les barrières blanches qui me séparent de la piste, et adresse un geste de la main à Maddie. Jolie blonde, professeur de je ne sais plus trop quoi, son regard éteint me fait de la peine, parfois. Souvent. Sentiment étrange. Je retrouve mon regard dans le sien, si vitreux, si éteint. Comme si la vie, toute vie, l’avait quitté. Je me demande, souvent, si j’ai été comme ça, moi aussi. Et puis, je secoue la tête. Le passé ne peut être changé, seul l’avenir est à construire. Ça ne sert à rien de penser à AVANT. Avant est passé, Avant est fini, Avant n’est plus rien, que des fibres de souvenirs, quelque part entre les deux hémisphères de notre cerveau. Mes chaussures de sport noires crissent sur la piste, et je remets en place mes écouteurs. Sans un mot, sans un regard, je m’élance, partant au trot pour mon échauffement. Je contrôle ma respiration, mes foulées sont régulières, je ne quitte pas le couloir numéro deux. Je dépasse les filles, je dépasse les garçons. Quatre tours de stade plus tard, je m’arrête, arrachant mes écouteurs, reprenant ma respiration, légèrement saccadée. Mains sur les hanches, je me glisse jusqu’aux filles, laissant mon regard bleu glisser sur les jambes de cette blonde que j’ai déjà remarqué à plusieurs reprises. Je passe près d’elle, la frôle. Elle se retourne, je lui souris. Ses yeux sont noisettes, je trouve ça sexy. Accoudée à la barrière blanche, bras croisés, je regarde le sprint se dérouler, observant ses cuisses fines mais fermes moulées dans son short noir. Elle a vraiment des jambes bandantes. Expression des plus masculines, je sais, je sais. J’aurais dû dire… « orgasmique ». Je crois que je pourrais passer les deux heures d’entraînement à la regarder courir sans le moindre problème. Du moins, si une masse de cheveux bruns n’étaient pas venus obscurcir ma vision. Bonjour ?

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