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 fuck, forget me please ! (R)

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Théo Lancaster

Théo Lancaster


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CITATION : « Nous avons les souvenirs que nous méritons. »
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MessageSujet: fuck, forget me please ! (R)   fuck, forget me please ! (R) Icon_minitimeSam 25 Aoû - 14:00


MAY BELLE & THÉO
Fuck ! Forget me, please.
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C'est avec une sacoche sur l'épaule que Théo quitta son appartement, déjà dans un état assez... douteux. Nous étions dimanche et Théo n'avait comme bien souvent, rien de prévu. Se sentant oppressé dans son appartement, il décida d'aller errer ici et là dans la ville, au gré de ses envies. Mais très rapidement, sans même qu'il n'y pense vraiment, ses pas le conduisirent vers l'extérieur de la ville, là où il n'y avait pas grand monde. Là où il pourrait s'isoler tranquillement. C'était toujours comme ça avec lui. La semaine il sortait le soir et picolait jusqu'à ne plus tenir sur ses jambes, ramenait quelques filles de temps en temps pour terminer la nuit en beauté. C'était histoire d'avoir encore un semblant de vie sociale. Histoire aussi de passer pour un fêtard et non pas seulement pour un alcoolique dépressif. Mais le weekend, c'était différent. Il ressentait toujours ce besoin de se couper du monde, d'aller se perdre quelque part, là où personne ne pourrait venir le retrouver. Et aujourd'hui, c'est au Wildlife refuge que son subconscient avait décidé qu'il passerait une partie de la journée. Soit, ça lui convenait parfaitement. Solitude et calme, que demander de plus ? Il s'enfonça dedans, d'abord en empruntant les allées en terre prévues à cet effet. Pour les randonneurs du dimanche ou ceux qui aimaient courir un peu. Mais après avoir croisé déjà cinq personnes, il décida de quitter les chemins pour aller se perdre dans la partie forêt. Il marcha un petit moment avant de trouver un coin sympa. Et par coin sympa, je voulais dire un tronc renversé au sol, s'improvisant alors banc. Théo s'installa dessus et ouvrit sa sacoche pour en extirper une petite flasque de whisky. Alcool auquel il carburait la majeur partie du temps. Il l'ouvrit, la monta en l'air devant lui en articulant : « A la tienne. » Trinquant en réalité à son meilleur ami disparu, ce fut le cœur lourd qu'il porta le goulot à ses lèvres pour descendre quelques gorgées. Une heure s'écoula et la flasque avait été vidée depuis bien longtemps déjà. Allongé parmi les feuilles, les mains posées sur son ventre, son regard se perdait dans le feuillage des arbres, agités par une légère brise. Le regard vitreux, les joues un peu rouges, il n'avait pas vraiment fière allure. L'alcool avait embrumé ses pensées et ses sensations, il se sentait lourd et vidé de toute énergie. Comme s'il ne restait plus qu'un pauvre corps inhabité de toute âme. Il soupira longuement, lassé, découragé par cette vie qui ne rimait plus à rien depuis des mois déjà. Cependant, un bruissement le tira de ses pensées. Il tourna mollement la tête pour apercevoir une masse noire renifler le sol. Sans même prendre la peine d'analyser l'animal -qui n'était en réalité qu'un simple carcajou- il se leva brusquement en se mettant à crier, totalement paniqué : « AAAHHHH !!! UN OURS ! » L'animal, effrayé, prit aussitôt la fuite. Tandis que Théo lui perdait l'équilibre et venait violemment s'écraser contre un arbre qui lui barrait la route. Il retomba lourdement en arrière, s'écrasant au sol dans un bruit sourd. Gémissant, il n'avait même pas la force de bouger, face contre terre, des feuilles pleins les cheveux. Il souffla, priant pour que "l'ours" ne l'attaque pas et ne le mange pas. Ce moment de panique avait au moins eu l'effet de le ramener sur terre. Il toucha son nez douloureux : en sang. Génial. « Fait chier.. » Sa tête était douloureuse et pas seulement à cause de l'alcool. Il grimaça, cherchant le courage de se redresser sans pour autant le trouver. Ce ne fut que lorsqu'il entendit à nouveau du bruit qu'il se retrouva sur ses deux pieds en un seul bond -tanguant cependant de gauche à droite, incapable de trouver son équilibre. Et c'est là qu'une silhouette humaine se dessina devant lui. Et ... « Oh naaan.. » May Belle. Décidément, journée de merde. Il lui tourna le dos et remonta son t-shirt pour venir essuyer le sang qui tâchait son visage, les cheveux ébouriffés, des feuilles de partout et empestant clairement l'alcool. Si elle disait un sol mot, il sentait que son mal de crâne allait subitement devenir insupportable...
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May Belle A. Hopkins

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MessageSujet: Re: fuck, forget me please ! (R)   fuck, forget me please ! (R) Icon_minitimeSam 25 Aoû - 17:19


Théo & May Belle

■ □ ■
May Belle avait toujours aimé se trouver dehors. Flâner, marcher ci et là, ce genre de choses. Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas la ville, ou être enfermée, non, bien sûr... C’était juste que, comme sa mère s’était plu à dire avec parfois, c’était vrai, amertume, elle était comme son père : elle avait besoin d’espace. Elle avait besoin de bouger. Elle avait besoin de liberté. Et que cette liberté soit tout à fait utopique ou non, la jeune femme n’en avait strictement rien à faire. Elle ne pouvait pas contrôler, pas entièrement du moins, ce besoin presque vital d’être libre.
C’était pourquoi, en cette belle journée de dimanche, elle avait quitté les bâtiments, ainsi que la ville, pour se promener un peu en pleine nature. Le Wildlife Refuge lui avait semblé le coin idéal pour se mettre à lire ou à écrire, voire tout simplement pour profiter des environs. À vrai dire, ça ne la dérangeait pas plus que cela de se retrouver seule au beau milieu de nulle part. Peut-être un peu naïve, ou trop sûre d’elle – au choix – elle était convaincue qu’elle ne risquait rien. Bien sûr, l’idée qu’elle pouvait se faire kidnapper, tuer, découper en petits morceaux, violer, décapiter, étriper, etc. ne lui était pas passée par l’esprit. La seule chose qu’elle appréhendait un peu était de se retrouver face à un animal sauvage, n’ayant pas vraiment envie de servir de repas à un ours.

« AAAHHHH !!! UN OURS ! »

Apparemment, c’était le cas de quelqu’un d’autre.
Attendez...
En deux secondes, elle ramassa son carnet, le fourra dans son sac, et se leva par la même occasion – jusqu’alors appuyée à un arbre –, guettant les alentours.
Déjà, un imbécile insinuait le fait qu’il y avait un ours dans les parages, c’est-à-dire une bête sauvage capable de vous arracher les tripes d’un coup de griffe, ce qui accéléra son rythme cardiaque un tant soit peu. Ensuite... Elle connaissait la voix de ce même imbécile. Elle la connaissait un peu trop bien, d’ailleurs. À moins qu’elle ne se trompe, il s’agissait de ce cher jardinier portant le doux nom de Théo ou, comme elle préférait le surnommer, « Crétin ».
Assez perdue à cause de ce hurlement, elle hésita un bon moment avant de suivre l’origine du bruit... en se demandant en chemin ce qu’elle pourrait bien faire si elle retrouvait Théo en proie aux énormes paluches d’un ours féroce et affamé. Assommer l’animal avec son sac à bandoulière ? Essayer de lui crever les yeux avec un stylo, en parfaite imitation de Fumseck crevant les yeux du Basilic ? Ou, en dernier recours, tenter de l’amadouer avec du chocolat ? Remarque, elle devrait peut-être appeler au secours... D’ailleurs, elle ne doutait pas de ses capacités à faire fuir la bête en hurlant !
Mais alors qu’elle imaginait tout un plan magnifique – et quelque peu surnaturel – pour combattre l’ours, elle discerna au milieu des arbres la silhouette de... Théo. Théo qui venait se prendre lamentablement un arbre, ce qui la fit murmurer un petit « Aoutch... » mêlé d’un faible rire. Elle reprit rapidement son sérieux en se rappelant qu’il y avait peut-être un ours dans les parages !
Sauf qu’il n’y en avait aucun. Ou alors c’était un ours miniature.
Elle s’apprêtait à sortir d’entre les arbres pour se planter devant Théo, toujours allongé face contre terre au beau milieu des feuilles, lorsqu’elle changea d’avis : finalement, elle allait d’abord un peu s’amuser de la situation, se remémorant avec plaisir la façon dont le jeune homme s’était pris ce tronc d’arbre. Comme elle regrettait de ne pas avoir filmé ça... D’accord, c’était petit de se moquer ainsi du jardinier, mais ça avait été tellement beau ! Et puis, il fallait bien rire dans la vie ! En plus, c’était bon pour la santé ! Et rire de Théo... ça arrivait rarement, alors autant en profiter.
Oui parce qu’en temps normal, elle ne riait pas de lui : elle se contentait de le fixer avec un regard sévère, en lui faisant la morale. Et comme il l’ignorait, elle le suivait un peu partout, faisant presque exprès d’être lourde. Tout ça parce qu’il buvait.... Il buvait beaucoup, en toute vérité. Et elle détestait ça.
Elle ne doutait pas qu’actuellement, il soit dans un état d’ébriété quelconque. Elle n’avait pas besoin de voir son visage pour en être sûre, puisqu’il était en permanence dans cet état. C’était tellement logique... ainsi, lorsqu’elle entraperçut son visage rosi par l’alcool, elle ne fut pas surprise. Son sourire disparut par la même occasion, et elle décida enfin de s’approcher, non sans un soupir, ayant enfin émit la possibilité qu’il se soit fait mal en se prenant cet arbre.
Bien sûr, elle ne s’était pas attendue à ce qu’il se lève aussi brusquement. Alors, lorsqu’il se retrouva debout sur ses deux pieds, devant elle, en une seconde, avec le nez en sang, elle ne put s’empêcher de sursauter légèrement, pensant tout d’abord qu’il allait sauter sur elle pour l’étrangler – en la prenant pour un ours, par exemple – puis se ravisant. Pour finalement froncer des sourcils en remarquant la joie avec laquelle il l’accueillit. Non, Théo ne changerait jamais. Pas sur ce point en tout cas : il devait ne pas beaucoup l’aimer, et elle comprenait parfaitement ça. Elle ne comprenait juste pas comment il ne pouvait pas voir qu’elle essayait de l’aider.

« Mais moi aussi je suis heureuse de te voir ! »

Et en plus, il lui tournait le dos. Qu’est-ce qu’il pouvait être vexant parfois ! ... Souvent, en fait. Non seulement il l’ignorait, mais en plus il la méprisait les trois quarts du temps. Et il n’en fallut pas plus – alcool, indifférence, etc. – dans la situation actuelle pour que May Belle prenne la mouche.

« Je te l’avais dit : c’est dangereux l’alcool. La preuve, tu te fais attaquer par un ours imaginaire et... tu te prends un arbre. Et tu saignes, en plus. Bravo. Franchement, bravo ! » Elle se retint de l’applaudir, jugeant bon de ne pas trop l’énerver tout de suite – elle ne voulait pas qu’il se fasse mal en frappant un arbre – quoique ça lui apprendrait ! « Tu comptais rester ici jusqu’à avoir totalement décuvé ? T’aurais pu mourir d’hypothermie... Et ne me dis pas que l’alcool t’aurait tenu chaud ; l’alcool, ça déshydrate ! »

Il était désespérant. Irrécupérable. Pitoyable, aussi. Fatiguant, parfois. Mais abandonner ne faisait pas partie du vocabulaire de May Belle.
Elle soupira à nouveau, le fixant toujours, les bras croisés. Non, elle n’avait pas l’intention de s’en aller, si c’était ce qu’il voulait.
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