◗ MESSAGES : 61 ◗ POINTS : 68 ◗ DC : noppp ◗ SITUATION : Célibataire ◗ ÂGE PERSONNAGE : 22 ans ◗ CITATION : « L'intelligence sans humour est difficilement de la vraie intelligence. »
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Sujet: Take off your clothes, c'est la canicule. Lun 6 Aoû - 14:53
Jackie&Raphael Take off your clothes, c'est la canicule.
Chaud. Chauuuuud. Il fait chaud. J’étais doucement, mais sûrement en train de mourir. Je me consumais, ça y était, je coulais vers l’enfer. La logique voulait nécessairement que ce soit ma place, moi qui détestais le froid. C’était la canicule pour ceux qui ne l’auraient point compris. Le soleil était à son zénith, il était donc midi. J’étais affalée sur mon lit, en étoile, vêtue du plus petit short de ma garde robe et d’un débardeur blanc qui me semblait pire qu’un chandail de laine hivernal. Je fixais le plafond, ma main dans mes cheveux bruns pour les relever et donner un peu d’air à ma nuque. Le petit ventilateur de ma chambre ne fournissait pas ni celui de ma cuisine et encore moins celui de la salle de bain. Mes fenêtres étaient grandes ouvertes et pourtant j’avais l’impression de me trouver dans un four. Oui, c’était ça, j’étais un énorme poulet qui cuisait! « J’ai chauuuuuuuud ». Je soupire longuement, malheureusement, personne ne pouvait venir à ma rescousse, j’étais seule au monde dans mon petit appartement d’étudiante. Je jette un coup d’œil à l’extérieur, me demandant si une brise pourrait me rafraîchir. Après tout, ça ne pouvait pas être pire qu’ici…Et faire l’étoile sur son lit en vacances, ce n’est pas ce qu’on appelle la vie de palace. Je me relève sur mes coudes, mes cheveux relâchés sur mes épaules et je hoche la tête de haut en bas, toute seule comme une cinglée, oui, j’allais faire quelque chose. Je ne savais pas encore quoi, mais ça ce n’est qu’un détail, évidemment.
God. Diable. Le machin satanique ou idyllique de votre choix. Il faisait aussi chaud à l’extérieur, mes jambes brulaient, ma poitrine s’humidifiaient à chaque pas que je faisais. Mon I pod dans les oreilles, un livre sous mon bras gauche, j’essayais d’oublier que je mourrais. Oui, je meurs souvent, rappelons-le. En même temps, il fallait voir le tout de manière positive, mon teint pâle prendrait peut-être quelques couleurs…Ou bien, j’allais ressembler à un homard demain matin, ça peut être cute un homard…Si on fermait les yeux. Je fixais mes orteils vernis de rouge dans mes spartiates et j’avançais la tête baissée, évitant l’astre jaune qui me suivait partout. Détective Holmes, aidez-moi, je suis suivie! Oui, oui, ce truc jaune là-haut qui émet de vilains ultra-violets, il me suit! Help. Help. Je souffle dans le vide, je ferais tout pour de la neige. Je sauterais en parachute pour de la neige. Je mangerais un escargot vivant pour de la neige…Je…Je…CRACBOUMPOW (onomatopées à prononcer avec fougue pour plus de conviction). Mon cerveau était officiellement hors service. Cause du court circuit : trop de chaleur. J’avais surchauffé. Je l’avais dit, je mourrais! Au loin, je vois un banc de parc qui me semble à l’ombre. Peut-être n’est-ce que le fruit de mon imagination, mais j’étais prête à parier que ce banc serait mon îlot paradisiaque. Un bref espoir traverse mon regard et mes pieds se mettent à avancer plus vite, mon corps suit. Je me laisse choir sur ledit banc avec délectation. Ma marche venait de me coûter au moins un kilogramme de perte en eau. Je dépose mon livre sur mes cuisses et je m’empare de l’élastique noir à mon poignet pour remonter mes cheveux en une queue de cheval, histoire d’avoir moins chaud. J’envoie ma tête valser vers l’arrière en lâchant un long « Ahhhh ça fait du bien. ». Je demeure un moment dans cette position absurde, puis je finis par revenir à la verticale. J’ouvre la première page de « Hot, Flat, and Crowded » et me plonge dans la grande philosophie de Thomas L. Friedman.
Les minutes passent, les pages se succèdent jusqu’à ce qu’une chanson particulière résonnent dans mes oreilles. Je lève le son, toujours plongée dans ma lecture. Je me mets à taper du pied gauche, je hoche la tête dans tous les sens. Oui, je danse assise sur un banc de parc et alors? J’assumais. Ou pas. « Ouuu oohhh Turn off the lights Take off your clothes Turn on the stereo Ouuu oohhh. Give up the fight I'm in control. Why don't you let it go. Yeah, I wanna know you inside out. I'll spend my life trying to figure out. Just close your eyes and shut your mouth. And let me kiss you inside out. ». Perdue dans ma révolution en chanson et en lecture, je ne perçois pas le bruit près de moi et je remarque bien trop tard l’ombre non loin de moi. Piquée au vif, je lève la tête pour m’apercevoir que je n’étais plus seule. Je deviens instinctivement rouge tomate. Woops. Welcome in my crazy world. Je plisse à moitié les yeux pour contrer l’effet de lumière et essayer de voir quel type de personne se trouvait face à moi. Après tout, peut-être était-ce un psychopathe qui tuait toutes les tarées brunes qui chantaient à tue-tête par une journée de canicule. Ça se voyait tous les jours dans les nouvelles du soir. D’ailleurs, l’ombre en question prend bientôt la forme d’un homme. Je penche la tête vers la droite pose ma main au dessus de mes yeux pour mieux le voir. De mon autre main, j’arrache mes écouteurs de mes oreilles, c’est que je m’étais assez humiliée pour la journée. Son visage, il me disait quelque chose. Je le connaissais. Enfin, je crois. Oui, oui, il avait engagé la conversation un de ces jours alors que je m’infiltrais à la bibliothèque. Oui, mémoire retrouvée. Enfin…Je ne me souvenais pas de son nom…Ce n’est qu’un détail…Et c’était peut-être mieux comme ça. « Heu…Salut ». Pourquoi était-il là, face à moi? Pour observer un phénomène de foire sans doute. Il faut dire que je suis tout un phénomène, je l’avoue. J’ai toujours chaud, en passant! S’il m’amenait un sac de glace, il allait officiellement devenir mon meilleur ami pour la vie. Mes yeux descendent jusqu’à ses mains : elles étaient vide. Fuck. Je n’aurais donc pas de meilleur ami aujourd’hui. Dommage, j’allais vraiment finir en enfer…
Raphael Davis
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Sujet: Re: Take off your clothes, c'est la canicule. Jeu 16 Aoû - 20:31
Ouf! Raphael soupira d'aise après avoir hissé un carton rempli de revues et journaux imprimés sur la dernière étagère de la réserve. Il avait fini de classer les périodiques des cinq années précédentes. Enfin une bonne chose de faite ! Il redescendit de son escabeau, un léger sourire satisfait aux lèvres. Sourire qui disparut à l'instant même où ses yeux se posèrent sur la pile de livres qui l'attendait sur la table du fond. Rha ! Il avait encore tous ces manuels de sciences politiques à ranger. Il consulta sa montra d'un coup d'oeil. Il ferait ça après sa pause du midi. Parce que ses deux heures de repos c'était sacré ! Il n'allait pas les louper pour ça ! Il partit chercher son petit sac à dos derrière le comptoir de la bibliothèque et sortit dans le couloir en fouillant ses affaires en quête de son portable. Il appela Daniel qui décrocha à la deuxième sonnerie. « Alors Raph, ta journée? Il ne manquait jamais de lui poser la question. « Ca a été, pas mal de boulot, mais je m'en sors. Je vais aller déjeuner là » S'ensuivit une conversation portant à la fois sur la santé de sa mère (toujours stable, sans améliorations, ni détériorations), sur Dwayne, ses entraînements, les relations entre eux, et enfin sur la vie de Raphael à l'université, ses connaissances ( « J'ai pas beaucoup sympathisé, mais je fais des efforts, j't'assure »), et même ses affinités plus intimes (là Raphael s'était esclaffé ce qui avait réduit Daniel au silence). Il raccrocha au bout de vingt minutes, après que Daniel l'ait gratifié de son habituel « Pas de bêtises, continue comme ça, Raph. » Raphael sortit alors de son sac à dos le sandwich qu'il s'était préparé le matin chez lui. Il l'observa un instant, tout en réfléchissant, puis se dirigea vers la sortie donnant sur le parc de l'université. Il avait décidé de manger à l'extérieur, vu le temps : il faisait aussi chaud que dans un four ce jour-là ! Et s'il fallait cramer, autant cramer dehors, en défiant le soleil et ses rayons ardents qu'à l'intérieur en ayant déclaré forfait. Il finit par dénicher un banc à moitié exposé (de toute façon, l'ombre était assez rare à cette heure de la journée) et s'installa. Il entama son sandwich à pleines dents : poulet-bacon-mayo. Ouais c'était bizarre comme sandwich. Bizarre, du genre pas compatible et un peu too much. Mais Raphael aimait bien les choses bizarres et incompatibles. Il fut interrompu dans sa dégustation de 500 calories (minimum!) par une sonnerie brève et aiguë. Un message ! C'était Dwayne. Le jeune homme lut rapidement ce qu'avait écrit son frère : il parlait du combat auquel il allait participer ce soir. Un très bon adversaire, difficile à battre. Mais s'il l'emportait, il obtiendrait à coup sûr une des plus belles primes de victoire... ce qui leur permettrait de se faire un petit resto. Et si leur mère était en bonne forme, ils pourraient la sortir, ce qui serait tout simplement génial !
Les yeux dans le vague, perdu dans ses réflexions, Raphael entendit comme dans un songe une petite voix fredonner. Alors qu'il reprenait ses esprits peu à peu, la voix (féminine) devenait plus forte et semblait être proche. Il releva la tête et aperçut alors quelqu'un, assis sur un banc à quelques mètres de lui, un livre sur les jambes, qui poussait la chansonnette... Et qui apparemment voulait invoquer la pluie en se dandinant sur place, balançant la tête et tapant du pied. Ah ouais... quand même ! Mais après une observation plus attentive, le jeune homme se rendit compte que ce n'était pas seulement quelqu'un... C'était JACKIE ! La belle brune. La fameuse, la splendide, l'éclatante Jackie ! Il avait encore beaucoup d'adjectifs pour la décrire mais il préféra s'arrêter là. Parce qu'il venait de remarquer autre chose par la même occasion. Jackie était seule ! Ca, c'était d'la chance ! Enfin, elle était seule physiquement, dans le monde réel, mais dans sa tête... ce n'était pas si sûr. Ce qui ne dérangeait aucunement Raphael. Comme il a été dit plus tôt, il aimait beaucoup les choses bizarres. Amusé, il rangea prestement le reste de son sandwich dans son sac et se leva lentement (à moins que ce ne soit l'inverse). Il s'approcha progressivement. Jackie finit par remarquer sa présence mais elle eut du mal à le distinguer avec le soleil qui l'aveuglait. Elle s'était arrêtée de chanter et de danser. Dommage ! C'était plutôt marrant à observer ! Mais en contrepartie, elle avait viré au rouge... ce qui était terriblement craquant. Ahah elle était donc embarrassée d'avoir été découverte, cédant à sa douce folie... Ou peut-être était-ce simplement la chaleur qui rendait sa peau rouge tomate. Avec ce soleil qui se démenait pour les frire en un temps record, c'était bien probable. La belle brune semblait avoir chaud et de fines mèches de cheveux collaient à ses tempes. Ce qui n'enlevait rien à son charme. Mais allait-elle se souvenir de lui ? Pas sûr. Et son doute fut plus que confirmé par le maladroit « Heu... Salut » qu'elle lui adressa. Ok adorable mémoire de poisson rouge, tu ne vas pas t'en tirer comme ça !
- Salut Jackie ! Tu prends l'air ou tu attends quelqu'un ? s'enquit-t-il tout en insistant sur le prénom à la fois pour attirer son attention et pour lui faire comprendre que lui ne l'avait pas oubliée. Il la gratifia d'un sourire éclatant et s'assit à ses côtés sur le banc (ni trop près, ni trop loin) sans demander la permission à haute voix : il haussa juste un sourcil interrogateur comme pour dire « Ca ne dérange pas ? ». Si elle voulait être tranquille, c'était raté ! Il avait envie de profiter de sa présence : pour une fois, elle ne semblait pas pressée et lui n'avait rien à faire. Il laissa échapper un faible soupir avant d'ouvrir à nouveau la bouche. Les mots sortirent d'eux-même. - 'Fait chaud aujourd'hui. C'est pas supportable!
Non... Raphael avait envie de se gifler... ce qu'il fit mentalement. Franchement, non ! Non non non ! Il avait littéralement foiré son entrée en matière. Plus pourrie, tu meurs ! On ne parle pas du temps qu'il fait avec la fille qui nous plaît : c'est une des bases élémentaires ! Même un gosse de cinq ans n'aurait pas fait ça ! Ce n'était pas possible ! Il avait envie de se frapper la tête à grands coups de poing. Mais il ne laissa rien transparaître. Cette fille était étrange, certes, mais ce n'était pas sûr qu'elle apprécie les psychopathes violents. Allez ! On se reprend ! Expirer, inspirer, expirer, inspirer. Et on y va, GO GO GO ! Ok, ce n'était pas suffisant. Le jeune homme sortit alors une bouteille d'eau de son sac posé à ses pieds, pour reprendre contenance. Il avait la gorge sèche tout d'un coup, avec l'impression de ne plus pouvoir émettre un seul son. C'était plutôt rassurant, par ailleurs. Au moins, ça lui éviterait de dire plus de conneries. Mais il ne pouvait pas rester les bras ballants devant elle, avec des yeux de merlan frit et une bouche de carpe (ça faisait beaucoup de poissons, oui), sans rien dire. Il devait se montrer intéressant, captivant, séduisant... Enfin peut-être pas aujourd'hui. Non, aujourd'hui il se contenterait juste d'éviter les blancs gênants trop longs et de faire la conversation un peu près normalement. Alors qu'il allait porter la bouteille à ses lèvres, il retint son geste et se tourna vers la jolie brune.
- Au fait, tu en veux un peu? lui demanda-t-il, secouant légèrement la bouteille devant elle pour lui montrer de quoi il parlait.
Jackie Daniels
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Sujet: Re: Take off your clothes, c'est la canicule. Ven 24 Aoû - 20:47
Jackie&Raphael Take off your clothes, c'est la canicule.
« Salut Jackie ! Tu prends l'air ou tu attends quelqu'un ? » Damn it. Il n’y a rien de pire que ce sentiment de « connitude » face à quelqu’un qui se souvient de vous alors que vous (en l’occurrence moi, la fille qui meurt de chaud) vous ne vous souvenez absolument pas du nom dudit sujet qui vous observe amicalement. Pourtant, je me souvenais de chaque président Américain. Oui, je vous le jure, de chacun d'entre eux, en ordre chronologique. Je reste la bouche entrouverte, avec l’espoir qu’un nom saute magiquement de mes cordes vocales jusqu’à l’air ambiant, mais non, nothing in nothinghill. Dommage, ça m’aurait sauvé la mise. Ça m'apprendra à regarder Aladdin et sa foutue lampe magique les samedis soirs. « Hé…Hé…Oui. » Situation minable, réponse minable. À quoi ça sert d’avoir un Q.I. élevé si notre mémoire ne peut même pas inscrire dans du marbre (ou dans un neurone) le nom de ce mec hein?! Je me rends alors compte que je n’avais pas vraiment répondu à la question complète. C’est qu’avec cette chaleur, mon cerveau déraillait, deux questions en une phrase, trop d’informations! « Je veux dire…Oui je prends l’air…Quoique c’est plutôt l’air qui me prend…Et non, je n’attends personne, mise à part Mister Frozen. » Situation pourrie, humour pourri. Le jeune homme que je suis supposé connaître, rappelons mon inaptitude sociale, prend la drôle d’initiative de s’asseoir à mes côtés. Je ne cille pas, c’est que j’étais mal placée pour dire quoi que ce soit, je ne me souvenais même pas de son prénom (à force de visualiser le mot prénom/nom, peut-être que j'allais avoir une illumination). God, ma température corporelle devait bien avoir atteint le seuil maximal, celui qui sonne l’alarme : attention, dénaturation de vos cellules gente dame! «'Fait chaud aujourd'hui. C'est pas supportable! ». J’acquiesce vigoureusement en hochant la tête de haut en bas. J’ai encore plus chaud. Ça m’apprendra à dépenser de l’énergie comme ça. « J’ai l’impression d’être sur l’équateur…Tu sais la ligne, pas le pays…Quoique sur la ligne, tu peux aussi être dans le pays hein. C’est ce qui rend le tout fascinant. » Okay ou pas. Ma gueule. Un léger rire nerveux s’échappe de ma gorge, rappelons que son nom n’avait toujours pas fait POP dans mon esprit. Je ferme docilement mon livre sur mes genoux, emprisonnant mes écouteurs d’I pod, bravo moi. « Merde. » Je rouvre mon livre en grommelant que je suis stupide et je me mets à enrouler le fil électrique autour du I Pod, maladresse quand tu me tiens (et elle me tenait 365 jours par année, bah, tout dépend si on est une année bissextile ou non, c’est sous-entendu). Prise deux : je ferme mon livre sur mes genoux et dépose ledit I pod par-dessus, bravo moi. Lorsque je relève la tête, non je ne suis pas autiste (ils sont pas mal plus doués que moi les chanceux!), je suis juste…Jackie Daniels, bref, je disais donc, quand je relève la tête, j’ai l’image d’un fantasme fou : une bouteille d’eau. Mes yeux s’ouvrent grands et ma tête crie intérieurement : eau, eau, eau. Je vois pratiquement une aura lumineuse autour du morceau de plastique, c’est pour dire. « Au fait, tu en veux un peu? » Ma bouche s’ouvre doucement « HAN! Je vais finir en enfer si j’accepte…Même si j’ai déjà l’impression d’être en enfer…À cause de la chaleur, pas à cause de toi, ça coule de source. » Source, eau, moi qui déraille une fois de plus.
Je passe une main rapide derrière ma nuque, pourquoi ne s’enfuyait-il pas en courant dites-moi? Je me racle doucement la gorge et d’une petite voix innocente j’explique du mieux que je le peux. « C’est que je n’arrive pas à mettre le doigt sur ton prénom, c’est…Légèrement embêtant. Je serais hypocrite d’accepter ton eau, tu vois… » God. Je ris bêtement et dévie le regard, cette fois, j’étais un peu…Morte de honte. Je sentais les gouttelettes de sueur perler un peu partout sur mon corps, c’était officiel, je voudrais être au pôle nord, là où je pourrais rendre visite au bonhomme vêtu de rouge, tout en ayant trop froid pour prononcer une bêtise supplémentaire. Malheureusement pour moi et pour lui, non pas le bonhomme tout vêtu de rouge, mais bien le jeune homme dont j’ignorais le nom, je n’avais pas trop froid pour parler. « Heureusement pour toi, je risque de bientôt mourir de chaud, donc…Ce sera ma punition pour avoir des troubles de mémoires. ». Okay, il fallait vraiment que j’arrête de parler. Ai-je mentionné à quel point j’avais chaud? Je me mords la lèvre inférieure, comme je le faisais si souvent, mauvaise manie. En plus de mourir lentement, mais sûrement, je me sentais vraiment idiote…Un sentiment qui m’arrivait rarement, car parmi mes défaut, l’imbécilité n’en faisait pas partie…Normalement. Comme quoi, il y a des exceptions à tout. J’aurais aussi pu jouer la carte de l’hypocrite, avaler la moitié de sa bouteille d’eau et ne pas mourir. Qui sait, peut-être que son nom me serait immédiatement apparu, telle une révélation divine. Damn it, j’aurais dû y penser avant de jouer la carte de l’honnêteté. Après tout, un jour, un vilain a dit que l’honnêteté ne payait pas…À moins que ce ne soit le crime qui ne paie pas? Bref, ça n’avait plus aucune importance, puisque mes cellules mourraient une à une face à cet astre jaune qui me suivait depuis ma sortie de toute à l’heure. Je suis sans doute damnée. D’ailleurs, mon taux de caféine était bas, ce qui n’annonçait rien de bon pour ce pauvre jeune homme. Je détestais officiellement les canicules.
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Sujet: Re: Take off your clothes, c'est la canicule.
Take off your clothes, c'est la canicule.
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