C’était les vacances London n’avait donc plus cours, elle se couchait donc à pas d’heure complètement défoncés se réveillait en fin de matinée début d’après midi… En général elle ne sortait pas de sa chambre, allait ensuite à son rendez vous chez le psy et allait bosser derrière. Sauf aujourd’hui, la veille au soir elle ne s’était pas endormie défoncés du coup elle se réveilla vers 9h du matin. La journée allait être longue elle le savait, première chose qu’elle fit c’est roulé un joint, si elle fumait beaucoup autant elle prenait de la coke que lorsqu’elle était en soirée. Elle était arrivé à 20-25 joints par jours c’était un budget énorme pour elle. D’ailleurs si ses parents ne payaient pas sa chambre et sa bouffe elle ne pourrait pas s’en sortir. Depuis sa tentative de suicide elle était retourné chez ses parents, ils voulaient avoir un œil sur elle disaient ils. Sauf que c’était pire que tout voir dans les yeux de ses parents la détresse qu’elle leur causait était insupportable. Mais elle n’avait pas le choix, elle était sous haute surveillance depuis sa sortie de l’hôpital. Quand elle n’était pas chez elle ses parents l’appelaient toute les heures pour savoir comment elle allait… C’était invivable, mais comme toujours depuis 5 ans elle supportait, enfin en faite elle s’en fichait. Elle faisait ce qu’on lui disait sans broncher… Elle avait arrêté de vivre au moment ou Seb’ était mort, aujourd’hui elle subissait sa vie…

Bref après avoir fumé son joint elle en profita pour mettre un peu d’ordre dans sa chambre, il y avait un fond de musique. Elle n’écoutait que de la musique classique quand elle était seule, enfin du moment qu’il n’y avait pas parole ça lui convenait. Bref une fois sa chambre en ordre elle sortie de celle-ci, et alla directement à la douche. Elle ressortie de la salle de bain habillé une vingtaine de minute plus tard, autant dire qu’elle ne faisait plus d’effort d’apparence, pas maquillé, ses cheveux maintenus en hauteur par une pince et des fringues banales. Elle descendit à la cuisine et croisa sa mère. Celle-ci déposa un baiser sur son front et Lon’ lui dit : « Salut… » Elle avait un ton neutre, dénoué de toute émotions. Finit les bonjours joviaux auquel sa mère avait le droit avant le drame, finit la bonne humeur de sa fille. La seule chose qu’on voyait à présent chez London c’est la douleur que lui causait le manque de Sebastian, le traumatisme de cette journée maudite… Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Sa même se contenta de lu répondre : « Bonjour ma puce… » Celle-ci avait arrêté de lui demandé comment elle se sentait, Lon’ répondait toujours que ça allait mais finalement sa mère n’était pas dupe elle savait bien que sa fille n’allait pas bien… Lon’ se contenta de se servir un café elle n’avait pas faim de toute façon le peut qu’elle mangeait elle le vomissait juste après… Bref elle passa sa matinée à jouer au piano, ça l’occupait au moins quand elle jouait de la musique elle ne pensait plus à rien. A midi comme un zombi elle vint à table manger avec ses parents, une fois son repas engloutit elle n’attendit pas longtemps avant d’aller se faire vomir. Elle ne le faisait pas pour rester maigre mais juste parce qu’elle était malheureuse, tout était bon pour se détruire. Une fois ce rituel passé elle retourna s’enfermer dans sa chambre il était une heure de l’après midi et le soleil était au rendez vous…

Elle attrapa alors sa guitare sèche et la passa en bandoulière sur son dos. Elle dit à sa mère qu’elle allait au parc… Celle-ci semblait contente de la voir sortir… On lui avait retiré son plâtre il y a deux jours, elle marchait en boitant un peu mais c’était toujours mieux qu’avec un plâtre. Elle arriva au parc en 15 min, elle voulait un coin au soleil tranquille là où elle pourrait jouer sans avoir trop de bruit. Et surtout elle ne voulait pas voir de couple, à chaque fois ça la démolissait encore plus. La renvoyant à l’époque où elle était en couple avec Seb’… Elle finit donc par trouver une endroit comme elle voulait, elle se posa dans l’herbe guitare sur les genoux commençant à jouer un air. Elle improvisait totalement, elle jouait les notes comme elle lui venait en tête. Lon’ avait un réel don pour la musique, il lui suffisait d’écouter une musique une fois pour la reproduire avec n’importe quel instrument. Mais elle ne jouait réellement que du Piano et de la guitare. Elle avait appris à jouer toute seule, et elle ne savait pas lire une partition juste elle écoutait une chanson et elle savait la reproduire. Elle était également doué pour improviser, pour jouer des notes et que ça donne quelques choses de jolie à l’oreille. Bref elle était donc là assise dans l’herbe en train de jouer, les yeux fermés. Enfermé dans son monde, son monde d’autodestruction… Celui qu’elle c’était créé 5 ans plus tôt. Quand elle s’était retrouvée seule avec sa douleur, sans Sebastian et abandonné par son frère. Parlant de son frère il était revenu, et elle lui avait bien fait comprendre qu’elle ne voulait pas le voir. Qu’elle le détestait, elle ne savait pas vraiment ce qu’il faisait ici mais clairement ça la dérangeait ! Lon’ était donc perdu dans ses noirs pensées, avec en fond la musique de sa guitare…

J'étais tranquillement allongé sur mon grand lit, yeux clos, venant a peine de me réveiller après une soirée plutôt arrosé bien que je ne boive pas des masses vu que j'avais des responsabilités n'est ce pas ? En parlant de responsabilités, j'entendis plus que je ne vis la porte de ma chambre s'ouvrit et je n'eus aucun mal à savoir qui s'infiltre dans ma chambre de si bon matin. D'ailleurs, j'ouvre les yeux, et je ne tarde pas à voir une petit tête toute mignonne. Je souris. « Marco, apenas com a mãe querida ! » ( « Marco, viens avec maman chéri! » ). Je lui souris et tend les bras vers lui tout en ne le quittant pas des yeux une seule seconde. C'est mon fils, mon sang, ma chair, ma petite merveille et rien ni personne ne me fera regretter de l'avoir eu à 18 ans, même si c'était un gros risque. Mais j'avais continuer mes études, à domicile, alors que j'étais trop enceinte pour pouvoir aller en cours. Je savais que j'étais chanceux, la plupart des filles dans mon cas se retrouve vraiment dans une mauvaise posture, mais je n'avais jamais laisser tomber, ne m'étais jamais plaint plus que de raison. . Je crois que si il lui arrivait quelque chose, jamais je m'en remettrais. Oui, je l'avais eu tôt, surement trop tôt mais maintenant je ne pouvais plus me passer de lui, jamais, même si la journée j'étais en cours. Il grimpa sur le lit et vint directement dans mes bras. Je déposais un bisou sur le sommet de son crâne, sur ses petits cheveux. « Alguém acordou cedo parece né? » ( « Quelqu'un s'est réveillé tôt on dirait hein ? » ) Il se mit debout sur mon lit et se pendit à mon cou. Je souris en le serrant doucement contre moi, tendrement, caressant ses cheveux. Mon fils était toute ma vie et bien plus, mon essentiel depuis maintenant deux ans et je pensais avant tout à lui, moi je venais bien après quoi qu'il se passe. Ma vie tournait autour de lui. Je le serrais dans mes bras et me levais de mon lit, le portant tout contre moi pour aller jusque dans la cuisine et de le déposait sur sa chaise haute pendant que je préparais notre petit déjeuner. Ses petits moments rien qu'a nous était super important car la plupart du temps il était avec sa nounou et moi j'étais en cours. C'était pas facile tout les jours, surtout quand il était un peu ronchon, ou malade, mais je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas manquer les cours. Je donnais a manger à mon petit monstre tout en buvant une tasse de café et en engloutissant un croissant au beurre. Une fois que nous avions tout les deux terminée, j'allais m'occuper d'habiller comme un prince mon petit homme à moi. Je passais le rester de la matinée à m'occuper de lui, a jouer, à rire avec lui. Après le déjeuné, je lui fis faire sa sieste pendant que je vaquais à mes occupation. En tombant enceinte jeune, j'avais du grandir beaucoup plus vite que les aitre, et j'avais apprendre, surtout, a me gérer et à être responsable d'une autre vie. Une heure est demi plus tard, monsieur se réveille et je décide de l'emmener au parc pour qu'il s'amuse et qu'on fasse une activité ensemble. Mon appartement, situer dans le centre de Laramie n'était pas très loin du parc, j'y allais donc à pied avec mon fils dans sa poussette. Parfois, le Portugal, mon pays, me manquait terriblement. Mes parents aussi mais je crois que j'avais fais le bon choix en venant ici, même si tout était nouveau pour moi et que je devais apprendre toute une nouvelle culture. Nous entrons finalement dans le parc. Je continue de marcher, pousse la poussette de mon fils. Au détour d'un chemin, je vis London, assise sur l'herbe, jouant de la guitare. Elle semblai dans ses pensée, ou trop occupé pour m'apercevoir. Je souris lorsque mon fils la désigna avec son petit doigts. «  Oui, on va aller la voir Marco. » Lui dis-je en riant doucement. J'allais jusqu'à elle, détachais mon petit ange, qui aller directement vers elle, de son pas pas encore très assuré. «  Bonjour London ! » M'exclamais-je en suivant mon fils, un sourire avenant sur les lèvres. Elle s 'arrêta de jouer, et leva les yeux vers moi, puis sourie en voyant Marco. London avait beau être plus âgée d'un an, c'était moi qui joue le rôle de la protectrice. Elle était fragile, et sur une corde raide, surtout depuis sa tentative de suicide et je m'étais jurée d'être là pour elle, pour l'écouter. J'attrape la main de Marco, ce petit diable serait prêt à lui sauter dessus, je la regarde en souriant. « Tu joue vraiment bien ! Désolée de t'interrompre ma belle. » Lui dis-je avec mon accent si particulier avant de prend place a coté d'elle, prenant Marco dans mes bras, tout excité qu'il était. «  Tu va bien ? Pourquoi tu est toute seule ? » Lui demandais-je en souriant. Je lâchais Marco qui alla vers elle. Je ris alors se positionnait devant elle, attendant quelque chose de sa part. «  En tous cas, il y a quelqu'un qui est très très content de te voir ! » Je souris. C'était une belle journée, ensoleillée, une journée parfaite pour se promener en sommes. Vivre dans le Wyoming, cela me changer vraiment de mon Portugal natal ou il faisait toujours beau et chaud. Je n'avais vraiment pas l'habitude des bottes et des manteaux mais c'était comme tout, j'allais m'y habituer petit à petit.

London passait le plus clair de son temps seul avec sa peine, être avec les gens lui était devenu pesant… Pourtant elle avait été une grande fêtarde, elle avait été le genre de fille populaire toujours entouré de ses amis. Elle avait notamment été entouré de son grand frère et de Sebastian son petit ami. On voyait rarement un membre de ce trio sans ses deux acolytes, ils étaient bien tout les trois. L’entente était parfaite, Seb’ et Axel était les meilleurs amis du monde, et elle était ce qu’ils avaient tout les deux de plus cher… Enfin ça c’est qu’elle pensait, autant pour Seb’ elle n’avait toujours aucun doute de comment elle avait compter pour lui, autant pour son frère elle savait à présent que c’était juste un gros mensonge… Elle n’était pas la personne la plus importante pour lui, parce qu’il n’avait pas hésité une seule seconde à partir sans dire au revoir et à disparaître pendant 5 ans. Elle le détestait !! Autant qu’elle avait pu l’aimer, en même temps il n’imaginait pas le mal qu’il lui avait fait en partant comme un voleur. Elle venait de perdre l’homme qu’elle aimait, et pour l’emmener encore plus au fond du gouffre son frère l’avait abandonné… Alors elle s’était enfermée dans sa tristesse, elle avait pleuré pendant des jours, elle n’était pas sortie de chez elle pendant des semaines en restant muré dans un silence de mort… Puis elle avait recommencé à aller au lycée, et elle était devenu l’ombre d’elle-même… Et ça durait depuis 5 ans… Plus rien ne l’atteignait, mais après tout elle avait connu le pire… Son petit ami est mort dans ses bras, et son frère est parti en la laissant toute seule, ce n’est pas facile de vous relever quand on vous enlève vos deux raisons de vivre. Elle avait ses parents certes mais ils n’ont jamais été du genre super présent, ils étaient là sans être là. Sans être de mauvais parents mais ils étaient du genre passif, il n’avait jamais levé le petit doigt pour essayer de sortir Lon’ de sa torpeur. Ils étaient juste resté là à la regarder doucement se détruire sans rien faire… Elle les aimait c’était ses parents, mais ils comptaient pas autant que pouvait compter Axel et Seb…

Bref c’est donc sans surprise qu’elle était seule assise dans l’herbe dans le parc, seule avec sa guitare à improviser une musique. Peu importe ce qu’elle jouait elle voulait juste ne plus penser… Notamment ne plus penser au fait qu’Axel était revenu et que celui-ci tentait par tous les moyens de lui pourrir la vie. Rien que de savoir qu’il était à Laramie lui faisait du mal, le voir lui faisait du mal, l’entendre la traiter comme une sous merde lui faisait du mal… Tout ce qui faisait Axel lui faisait du mal, elle aurait juste voulu qu’il ne revienne jamais. Bref assise dans l’herbe, les yeux fermés elle ne vit pas arrivé Gabrielle et son fils Marco. Du coup elle sursauta quand elle entendit la voix de Gabrielle. : « Bonjour London ! » Gaby était présente pour Lon’ et les rares fois qu’elle s’était surprise à sourire un peu c’était en sa présence à cause de Marco le fils de celle. London ne résistait pas à sa jolie petite bouille, et le petit garçon semblait avoir une affection particulière pour elle. Lon’ répondit alors à la jeune maman : « Salut Gaby… » La voix de Lon’ était toujours d’une intonation triste ou sans réelle émotion. Elle avait souvent dit qu’une partie d’elle-même était morte avec Seb’, la meilleure partie ! Aujourd’hui il ne restait que London en mal de vivre. Bref Gaby repris la parole et lui dit : « Tu joue vraiment bien ! Désolée de t'interrompre ma belle. » C’était pas très grave, venant de Gab’ elle n’était pas en colère d’être interrompu. Elle aimait bien être avec la jeune maman, d’une certaine façon ça lui faisait du bien. Pas assez pour avoir envie de vivre mais ça avait un effet bénéfique sur elle. Elle répondit alors toujours avec ce même ton de voix démuni d’émotion « Merci. » London n’était plus vraiment du genre bavarde, si elle l’avait été 5 ans plutôt autant maintenant moins elle ouvrait le bouche mieux elle se portait. D’ailleurs après la mort de Seb et pendant quelqu’un mois elle avait juste arrêté de parler, elle s’était complètement enfermé dans son silence refusant d’adresser la parole à qui que se soit. « Tu va bien ? Pourquoi tu es toute seule ? » Lui demanda Gaby. Question à laquelle elle répondait toujours par la positive même si on voyait clairement qu’elle ne respirait pas la joie de vivre. Elle ne voulait pas s’étendre sur le sujet de toute façon, elle ne parlait jamais de Seb’ c’était LE sujet taboux à ne jamais aborder. Elle répondit cependant : « Ca va ! » Elle ne prit pas la peine de répondre à la seconde question, elle était seule parce que les gens supportaient mal sa compagnie et elle supportait mal la leur de toute façon… Gabrielle lâcha finalement Marco qui vint vers London, elle posa sa guitare dans l’herbe à côté d’elle et elle prit le petit garçon dans les bras. Alors que Marco se blottissait contre elle, elle laissa un très mince sourire à peine visible lui échapper. « En tous cas, il y a quelqu'un qui est très très content de te voir ! » Fit remarquer Gaby. Lon’ était elle aussi contente de les voir, ce n’était pas vraiment flagrant mais elle l’était vraiment. Elle joua alors avec le petit garçon, s’amusant à le chatouiller un peu. Les rires innocents de Marco lui faisait un bien fou, il était la seule personne aujourd’hui capable de la faire sourire un peu. Il avait ce petit regard qui la faisait fondre, ce rire qui lui donnait chaud au cœur comme ce n’était pas arrivé depuis longtemps… Lon’ répondit alors alors : « Moi aussi… » Sous entendu moi aussi je suis contente de le voir. Elle demanda alors à Gaby… « Et toi comment ça va ? » Il fallait bien faire la conversation, et Gaby était une des rares personnes à qui Lon’ avait envie de parler. Certes elle ne voulait pas parler d’elle mais ça ne l’empêchait pas de faire un peu la conversation. Elle écoutait d’une oreille son ami tendis qu’elle continuait de jouer avec le petit garçon.

Les journées avec mon fils étaient surement les plus beaux et ceux que j'attendais avec le plus d'impatience. J'avais parfois l'impression de ne pas être assez présente pour lui, pas autant que je le voudrais en tout cas et j'avais peur qu'il le vive mal, qu'il se sente abandonner. C'était la pire sensation qu'une mère pouvait ressentir. Je voulais vraiment pas le laisser, et j'avais toujours du mal à le quitter, même en sachant qu'il était entre de bonne mains et même alors qu'il avait déjà deux ans. Il grandissait vite, trop vite et j'avais l'impression de louper pleins de moment de sa vie. Voilà pourquoi les jours ou je n'avais pas cours, ou j'étais totalement libre, je les passer uniquement avec lui pour profiter de lui et rattrapais un peu le temps perdue à cause des cours principalement. C'était important, surtout que maintenant, nous étions bien de chez nous, de notre pays, de notre famille. On devait tout les deux s'y acclimataient, même si pour lui cela serait plus facile que pour moi vue qu'il grandirait ici, aux USA. Après m'être occuper de lui une bonne partie de la matinée, je décidais qu'après le déjeuner et une fois qu'il aurait fait sa sieste, nous irions au parc, prend un peu l'air. J'avais du mal à rester enfermer, vestige de ma vie à Lisbonne ou j'étais rarement enfermer. Donc, nous voilà partit au parc après que monsieur se soit bien réveiller et eu arrêter d'être ronchon. Cela me faisait toujours sourire, sa petit tête renfrogner quand je le réveillais. Je l'habillais et le mettais dans sa poussette et direction le parc. Il faisait beau, une belle journée pour se promener sans qu'il fasse trop trop chaud. On marchait dans le parc, tranquillement, sous le beau soleil. Je cherchais un endroit ou l'ont pourrait se pose tranquille. J'aperçus London, assise toute seule dans l'herbe, jouant de la guitare. C'est une très bonne amie, qui avait besoin d'aide et j'étais la pour lui apporter l'aide dont elle avait besoin et que je pouvais lui apporter. En plus, je ne sais pour quelle raisons, mon fils semblait autant l'apprécier que moi, et j'avais l'impression que cela lui faisait du bien de le voir. On s'approcha d'elle et je la salue en souriant, pour là mettre à l'aise. « Salut Gaby… » Me dit t-elle de sa voix qu'elle avait toujours, comme si elle était toujours ailleurs. Je m'approchais un peu plus d'elle et la complimenter sur sa manière de jouer. J'admirais les gens qui savait jouer d'un instrument, qu'importe lequel. Cela demander tellement de travaille, de patience et d'implication ! Je crois que jamais je n'aurais pu y arriver, même si ma mère, amoureuse de musique m'avais fait prendre quelques leçons. J'étais plus chant moi. « Merci. » Me répondit t-elle simplement mais je ne m'en offusquer pas. Je la connaissais un peu et je savais qu'elle n'était très bavarde. C'était pas gênant, je pouvais parler bien assez pour deux !

De rien ! Lui dis-je en souriant. J'aimerais savoir aussi bien jouer que toi ! Mais moi je suis plus du genre chanteuse tu vois ? Dis-je en riant doucement. Même si j'ai quelques rudiment en piano et guitare aussi. Longue histoire ! Lui dis-je en voyant son air étonnée.

Je l'observais alors, à la dérober pour ne pas qu'elle s'en rende compte. J'espérais vraiment qu'un jour elle aille mieux, pour de bon. Elle le méritait vraiment, après tout ce qu'elle avait vécu, elle avait le droit d'avoir une vie heureuse, même si elle n'oubliera jamais. Je lui demandais alors comment elle allait. Question banale si il en est mais pas quand il s'agissait de London, cela ne l'était jamais vraiment. « Ca va ! » Me répondit t-elle en zappant une de mes question alors que je détachais Marco, et le sortais de la poussette. Ce petit coquin alla directement vers London qui le pris tendrement dans ses bras. Je souris en les regardant et lui disait qu'il était visiblement très content de la voir. Je souris en les voyant jouer, entendant Marco rire et s'amusait comme un petit fou, ce qui faisait plaisir à voir. « Moi aussi… » Je souris en allant m'asseoir à ses côtes, contente de voir l'effet qu'avait mon fils sur elle. « Et toi comment ça va ? » Je la regardais, et relevais mes lunette sur ma tête pour la regarder dans les yeux.

Et bien écoute, je vais plutôt bien ! Lui dis-je en souriant. Je suis encore un peu en phase d'adaptation et parfois le Portugal et ma famille me manque vraiment beaucoup, mais je sais que cela ne durera pas, et que j'ai fais le bon choix en venant mais c'est pas facile tout les jours, surtout quand je m'éloigne de Marco … Dis-je en tendant mon bras pour ébouriffer les cheveux de mon fils en souriant.