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 Siley || « L’humain est faible, l’humain est stupide, l’humain est manipulable. »

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P. Cleo Everson

P. Cleo Everson


MESSAGES : 496
POINTS : 3110
DC : Billie
SITUATION : Célibataire
ÂGE PERSONNAGE : 18 ans
CITATION :
We are lonesome animals. We spend all our life trying to be less lonesome.

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club/sport: Lecture / Athlétisme
filière/métier: L1 Politique à la rentrée
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MessageSujet: Siley || « L’humain est faible, l’humain est stupide, l’humain est manipulable. »   Siley || « L’humain est faible, l’humain est stupide, l’humain est manipulable. » Icon_minitimeSam 30 Juin - 19:14


Siley & Cleo
« L’humain est faible, l’humain est stupide, l’humain est manipulable. »


Codage fait par .Jenaa


    Je jette un coup d’œil à la montre Cartier à mon poignet, appuyée impatiemment contre la portière de ma Mini Cooper. D’un geste impatient de la main, je viens effleurer le tissu de ma nouvelle robe Lanvin, que j’ai directement commandé sur le site du créateur, n’en pouvant plus de désespérer, pleurer, chaque fois que l’envie de shopping me prenait. Le seul problème avec les commandes en ligne, c’est que… on perd le goût du shopping. On ne peut plus flâner que virtuellement entre les rayons, on caresse les étoffes riches de nos souris d’ordinateur, et on s’enivre uniquement de notre parfum, non plus des effluves de la boutique. Je pousse un soupir à fendre l’âme d’une pierre, si tenté qu’elles en aient une (ce qui n’est pas le cas). Fuck My Life comme diraient les imbéciles accros à ce site. Mon regard bleu s’abaisse une seconde fois vers mon poignet délicat emprisonné entre l’acier et les métaux précieux. Il est en retard. Il devrait déjà être là depuis cinq minutes au moins. Voire dix. Ça dépend de son rythme. Je me penche légèrement en avant, histoire d’apercevoir le bout du sentier de jogging. Enfin, la route quoi. Personne, encore. J’arque un sourcil, et reprend ma position appuyée contre ma voiture. Le capot est ouvert, le moteur exposé aux rayons matinaux du soleil. Les clefs sont dans le contact, et j’ai jeté ma veste sur le siège arrière, estimant qu’il faisait assez chaud comme ça. J’attends. Mais qui ? Et pourquoi ? … Oui, telle est bien la question. La vérité, c’est que j’attends quelqu’un que je ne connais pas. Enfin. Qui NE me connait pas. Mais, ça ne saurait tarder… L’objet de ce désir soudain à un nom, un visage, et un dossier scolaire plutôt bien chargé. J’ai découvert son existence par le plus grand des hasards, et j’ai été allumer un cierge à l’Eglise. C’était un signe, j’en suis sûre. Siley. McKeenan. Un nom exotique pour une frimousse sexy. Beau gosse le Siley. Je l’avoue, je l’avoue, j’en ai arqué un sourcil lorsque j’ai vu sa photo. Miam. A croquer. J’en viens presque à me demander comment cette gourde de Théa a bien pu sortir avec un type comme ça. Elle sait faire des trucs que les autres nanas de son quartier ne savait pas faire ? Aucune idée. Je m’en fous complètement à vrai dire. Mais là est le véritable cœur du problème. Théa. A son souvenir, à l’évocation mentale de son nom, mon regard bleu se durcit. Bitch. Un obstacle à éradiquer pour mon bien être. Une tête blonde, un sourire niais, des manières de gamines, des troubles psychologiques prononcés… Et un passé. Surtout ça… Un passé qui me répugne. Me donne envie de vomir. Un passé qui déclenche des sueurs froides chez moi, m’empêche de dormir convenablement dans mes draps hors de prix, me fait me tourner et me retourner dans mon lit, me réveille en pleine nuit. Un mot. Adoption. Une myriade d’insulte vient voler dans mon esprit, noms d’oiseaux tous plus exotiques et vicieux les uns que les autres à l’encontre de la jeune femme. Je la hais. Si nous avions été au Moyen-Âge, je l’aurais fait accuser de sorcellerie (oui, malgré ma crinière rousse, j’ai le don de faire des foules stupides ce que je veux), et je l’aurais regardé brûler, flamber sur la place principale de la ville, du village. Si nous avions été à la Renaissance, je l’aurais bousculé, et l’aurait provoqué en duel pour laver cet affront. Le choix des armes aurait été simple : pistolet. BAM. Une balle en pleine tête, et la voilà qui s’écroulait, tandis que s’écoulait son sang. Mais nous sommes au vingt et unième siècle, et malheureusement, on ne peut plus dénoncer les gens d’être des sorciers, et les duels sont considérés comme des meurtres, des assassinats. Et je n’ai nulle envie d’atterrir en prison. Nous avons rangé nos armes, et sortis de nouvelles : les mots. Les actes, aussi. Ma tâche est simple. Le plus discrètement possible, je m’attèle à faire de sa vie un enfer, pour la faire quitter cet endroit, et n’avoir plus sous les yeux cet être sale et répugnant. Orpheline. Le mot me fait frissonner. Me donne la nausée. Sale. Ca lui colle à la peau. L’étiquette est collée sur son front chaque fois que mon regard se pose sur elle, marqué au fer rouge. Comme les prostituées, les femmes infidèles et la fleur de lys dont on les marquait au fer rouge. La chair qui brûle, le hurlement de douleur. Sensation bien peu agréable, j’imagine aisément.
    Je secoue ma tête rousse, alors que mon regard vient s’égarer sur les aiguilles de ma montre hors de prix, pour la troisième fois. Tout est calculé. Tout est prêt. Il ne manque plus que l’intéressé. Une semaine que je l’étudie. Discrètement, bien entendu. Je me dis que j’aurais dû devenir détective privé. Une semaine que j’ai noté son habitude pour son jogging matinal. Et il est en retard. Je n’aime pas les gens en retard. Les gens doivent être PONCTUELS. Seule moi peut me donner l’autorisation d’être en retard, car j’aime voir leurs mines déconfites, désespérées, agacées d’avoir attendu, de longues dizaines de minutes. Non, je ne fais jamais les choses à moitié. Je fais un petit tour sur moi-même, alors que mes ballerines Repetto, lacées et assorties à ma robe, crissent sur le sol. Du béton, du goudron, une vraie route. Pas un de ces stupides sentier de terre battue, où la poussière est maîtresse. Je pousse un soupir, et passe sur l’avant de ma voiture, regardant le moteur d’un air… désespéré. La vérité, c’est que je l’ai saboté moi-même. Ma grande entreprise mérite bien le sacrifice d’une pauvre Mini Cooper. Ca me donnera l’occasion de m’acheter une nouvelle voiture, une autre occasion de dépenser de l’argent, de manière toujours aussi frivole. Et surtout, ça me donnera une occasion de le rencontrer. LUI. Je jette un coup d’œil discret au bout du parcours, alors que je commence sérieusement à m’impatienter, et un sourire victorieux se dessine sur les lèvres. Vive comme l’éclair, je saisis ma bouteille d’eau, recule d’un bond pour ne pas risquer de salir ma robe par la fumée, et en verse quelques gouttes dans le radiateur (c’est bien comme ça qu’on dit ? J’n’en sais rien, je m’en fiche !). La vapeur se crée, et je l’observe un instant, presque fascinée. Cinq… Quatre… Trois…

    « Oh, bon sang, non, non, c’est pas possible !! » je m’exclame, et passant ma main dans mes cheveux, l’air dépitée, fatiguée de vivre, au bord de la crise de nerfs, presque au bord des larmes.

    Je viens donner du bout de mes Repetto un coup de pied dans la voiture, et pousse un glapissement, reculant en boittant presque. Fuck ! Il n’était nullement prévu que je manque de me blesser ! Il me faudra être plus prudente à l’avenir…

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