May Belle A. Hopkins
◗ MESSAGES : 41 ◗ POINTS : 0 ◗ DC : aucun. ◗ SITUATION : célibataire. ◗ ÂGE PERSONNAGE : vingt ans.
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| Sujet: just keep swimming ❀ MAY BELLE. Ven 3 Aoû - 13:31 | |
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may belle anastasia hopkins « I’m a damsel, I’m in distress, I can handle this. Have a nice day. »
Nom • Hopkins. Prénoms • May Belle, Anastasia. Date de naissance • le 8 février 1992 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Âge • 20 ans Confrérie • aucune. Études • médecine. Avatar • Nina Dobrev. Groupe • les Étudiants. | Bonbon préféré • les Jelly Belly. Voiture • aucune. Phobies • le noir complet, la famille des souris et rats, ainsi que les orages. Manies dont elle n'arrive pas à se débarrasser • pincer des lèvres lorsqu'elle est concentrée et sans arrêt chipoter à ses cheveux. Ce qui la fait craquer • les fraises au chocolat, la timidité, les beaux yeux, les animaux et le romantisme en dernière mesure. Film préféré • The Lovely Bones de Peter Jackson. Rêve d'avenir • d'abord réussir ses études, puis elle verra bien. |
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..IL ETAIT UNE FOIS.. ..IL Y A BIEN LONGTEMPS.. « C’est une fille ! » L’exclamation retentit. La joie se répandit dans cette chambre de maternité, en pleine ville. La maman, une louisianaise de vingt-sept ans déjà, demanda à prendre son enfant, son bébé. Son premier bébé... Il était le fruit de sa chair, et elle était déjà tombée en amour pour ce petit être aux paupières fermées. Dans quelques jours, elle pourrait admirer ses grands yeux, mais déjà, le minuscule poing s’était resserré sur un de ses doigts, s’y agrippant à peine. Ils étaient si fragiles à cet âge-là, si petits... En deux secondes, vous voici attendris. Jamais Brooke n’aurait imaginé avoir un tel instinct maternel. Non, jamais elle n’aurait imaginé avoir ce sourire stupide aux lèvres en berçant le nouveau-né. Elle, elle avait toujours été du genre je-m’en-foutiste, pas vraiment sérieuse, pas vraiment cultivée, pas vraiment amicale. Être née dans les cités lui paraissait encore aujourd’hui une bonne excuse pour une telle attitude. Enfant, adolescente, adulte, elle ne se souvenait pas avoir montré quelconque intérêt à la vie, à quelqu’un, à quelque chose. Ou alors pas aussi intensément, car il y avait tout de même John. John Hopkins, son mari depuis deux ans maintenant. Un homme charmant, il n’y avait aucun doute là-dessus, bien qu’un peu bourru. Ici, à La Nouvelle-Orléans, on le comparait à un fermier. Et c’était peu dire, puisque la famille Hopkins était native du Wyoming, cet état de l’ouest, cet état paumé... cet état de cowboys. John aurait pu en être un, si seulement ses parents n’avaient pas eu l’âme nomade et ne s’étaient donc pas exilés ici, en Louisiane, après plusieurs années en Floride. Le petit ranch Hopkins appartenait donc aujourd’hui entièrement aux grands-parents de John qui, lui, avait mené sa vie loin des chevaux, loin de ses racines, loin de son sang. Actuellement dans sa vingt-septième année, il allait bientôt devenir médecin à temps plein, ayant toujours brillé en cours. Brooke s’était souvent demandé pourquoi il l’avait choisie elle, et pas une autre. Elle se savait belle, mais pas au point qu’on la demande en mariage. Elle n’était ni riche, ni propriétaire d’une grande marque de cosmétiques, ni mannequin, ni rien d’important. Elle était juste elle, rien de plus. Peut-être était-ce un coup de foudre dans la rue... Peut-être. Pourtant, en ce huit février, un étrange sentiment l’envahissait, coulant doucement sous sa peau. Tout en continuant à bercer doucement sa petite fille, elle se prit à imaginer le futur. Elle imagina son couple, sa famille, sa fille. Elle imagina la vie, ici. Elle imagina ce qu’elle ne devait et n’aurait pas dû imaginer.
Elle le savait. Elle l’avait toujours su, à vrai dire. Ce jour-là à l’église, elle avait dû prendre sur elle pour ne pas dire « non ». Elle avait alors gardé la tête haute, fait un maigre sourire un peu crispé, puis embrassé John devant la foule. Mais ce pressentiment s’était accroché à elle tout ce temps. Elle n’était pas faite pour telle vie. Elle n’était pas faite pour la vie de famille, pour un mari. Elle n’était pas faite pour tout cela et elle se sentait incapable d’essayer plus longtemps. L’inconnu était tellement effrayant... et elle était une lâche. Deux ans après la naissance de May Belle Anastasia, elle demanda le divorce. La procédure fut longue, et les deux ex-conjoints décidèrent malgré tout de rester en bons termes. Ou alors, ce fut ce qu’ils se dirent. Mais entre « dire » et « faire », il y avait une marge de différences... Alors que Brooke resta à La Nouvelle-Orléans, bénéficiant aussi de la garde de sa fille, John préféra repartir dans le Wyoming, dans le ranch familial, près de Laramie. À cause de son mariage brisé, il cessa d’être médecin afin de se consacrer à ses chevaux, considérant que ces animaux, eux, ne l’abandonneraient pas. Il coupa presque tout les ponts avec son ex-femme, et leur relation devint rapidement froide, au point que les seuls mots qu’ils s’échangeaient sur l’année étaient les dates de vacances de leur fille chez lui – deux semaines, tout au plus, chez son père ; Brooke prétendant que le climat de là-bas était si différent de la Louisiane que ça pouvait en être dangereux. Mais en toute vérité, elle avait peur que sa fille ne développe une complicité particulière avec son père, ainsi qu’une envie de voyager, de découvrir le monde. Elle ne voulait tout simplement pas perdre sa petite fille de cette façon, la gardant donc près d’elle comme une égoïste et mère surprotectrice. En dépit de leurs différences, May Belle et sa mère étaient très compères. C’était une relation solide, néanmoins basée sur rien de plus que le cordon ombilical invisible. Elles n’avaient pas grande chose en commun. Alors que Brooke se désintéressait de tout, passant presque toutes ses journées à fumer ou à regarder la télévision – parfois à fumer en regardant la télévision – sa fille, elle, touchait à tout. Des crayons de couleur dans la maison ? Elle allait dessiner sur les murs. Sa chambre s’était d’ailleurs transformée en zoo, des animaux multicolores, très difformes, de tous les côtés. Le vieux piano de John, toujours dans l’entrée ? Elle allait s’y asseoir et tapait sur le plus de touches possibles, faisant un vacarme infernal. Et il suffisait aussi que la porte de la maison soit ouverte pour qu’elle décide de partir explorer les rues, se prenant à son retour une bonne claque de sa mère : elles ne vivaient pas dans un quartier chic, ou bien fréquenté, et les rues de La Nouvelle-Orléans n’avaient jamais été très sûres. Mais la fillette n’en avait que faire. Elle voulait tout découvrir, tout connaître, posant un tas de questions à sa pauvre génitrice, totalement dépassée par la situation. Puissant instinct maternel oblige, elle ne s’énervait pourtant que rarement. Ensemble, elles riaient souvent... malgré tout. May Belle, toute enfant qu’elle était, adorait sa mère. N’était-elle pas la seule figure parentale qui lui restait ? Bien sûr, il y avait son père, mais sa relation avec lui était... différente. Lorsque sa mère lui annonçait qu’elle rejoindrait le Wyoming pour les vacances, May Belle n’était non pas heureuse de retrouver son père... mais heureuse de retrouver les chevaux. Les chevaux... C’était certes John qui lui avait appris et lui apprenait à monter, c’était certes lui qui lui faisait découvrir ce monde, mais elle le considérait alors plus comme un moniteur qu’un père. Au ranch, elle faisait en sorte de passer le plus de temps dehors, aux écuries, dans le jardin, dans les environs, car elle trouvait très déstabilisant de devoir résumer une année complète en à peine quinze soirs. John faisait pourtant tout pour gagner le cœur de sa fille, mais c’était dur : elle était une petite fille fougueuse, toujours en mouvement, assez impatiente et surtout susceptible et têtue, voire bornée... Un peu comme lui, en fait. Leurs personnalités étaient si proches pour le moment qu’elles n’étaient pas compatibles, contrairement avec Brooke. Lorsqu’elle était avec son père, elle avait besoin de prendre le dessus, n’y arrivant pourtant pas. Elle prenait chaque discussion comme un défi, parfois au point de se faire du mal toute seule. C’était pourquoi elle l’évitait, une fois à Laramie. À cheval, au moins, elle était calme... et elle s’amusait.
Elle s’amusait parfois plus qu’à La Nouvelle-Orléans. Lorsqu’elle commença à grandir, lorsqu’elle commença à changer, à son entrée dans l’adolescence, ou la préadolescence peu importe, ce sentiment d’ennui devint plus important. À la maison, elle passait son temps à écrire, dessiner des choses, faire quelques exercices de gymnastique, danser sur ses CDs... mais cela ne lui suffit plus. Cherchant ses limites, les disputes avec sa mère devinrent, en plus, plus fréquentes. Leur complicité était toujours là, et Brooke savait très bien ce que les hormones faisaient aux gens, mais ce n’était plus la même chose : c’était beaucoup plus simple lorsque sa fille n’était qu’enfant. C’était même plus simple lorsqu’elle était bambin. Elle ne savait plus quoi faire pour calmer cette adolescente pleine de feu. Elle ne sut pas non plus quoi faire lorsqu’elle commença à sortir, et le seul règlement qu’elle réussit à instaurer fut l’heure à laquelle May Belle devait être à la maison. Quelque fois, puis plus régulièrement, la jeune fille ne rentrait plus chez elle après les cours. Elle restait dans les rues, allait chez une copine, chez des copains aussi. Elle avait besoin de liberté, de divertissement, mais sa vision du divertissement différait grandement de celle de ses camarades de classe, et de certains jeunes gens plus âgés qu’elle. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne plongea pas dans la délinquance, ni la débauche. Sa mère, qui avait longtemps été aux prises des drogues, l’avait mis en garde plus tôt, et May Belle, malgré ses envies de découverte, ne se laissa pas avoir par la tentation. La seule chose qu’elle fuma vraiment fut du tabac, et cela ne se produisit qu’une ou deux fois. Lorsque ses potes sortaient leur matos, comme ils disaient, elle s’arrangeait pour refuser puis pour partir. Et cela même quand c’était Rafael qui lui proposait ne fut-ce qu’un joint... Rafael. Elle le connaissait depuis le bac à sable, et tout de suite, il lui avait tapé dans l’œil. Il était beau, avec ses cheveux noirs en bataille, ses yeux sombres, sa peau mate, son côté ténébreux en fait. Du moins, elle, elle le trouvait beau. Mais ils étaient juste potes, pas amis, et elle faisait tout pour se rapprocher de lui, totalement sous son charme. Elle ne savait pas s’il savait qu’il lui plaisait, bien que quelque fois, pour obtenir quoi que ce soit, il usait d’arguments efficaces. Aujourd’hui, elle n’osait toujours pas lui avouer ce qu’elle ressentait, ayant trop peur de se faire rejeter. En toute honnêteté, il faisait souvent remarquer qu’elle était bizarre, différente. Elle savait qu’elle n’était pas assez dévergondée, pas assez droguée, pas assez débauchée, pas assez. Mais elle refusait catégoriquement de devenir quelqu’un qu’elle n’était pas. Elle refusait de changer pour plaire aux autres. Comme s’ils étaient plus malins, à fumer plusieurs joints par jour et à parfois apporter de l’alcool à leurs petites réunions. Elle n’avait pas besoin de ça pour s’amuser, elle. Malgré tout, elle restait avec eux, car ils étaient les personnes avec qui elle s’entendait le mieux en ville, et aussi parce qu’elle ne voulait pas rester chez elle avec sa mère. De même, si elle se baladait seule, elle ne donnait pas cher de sa peau... Elle commençait sérieusement à détester La Nouvelle-Orléans. Ou seulement le quartier dans lequel elle vivait... Elle ne savait pas trop.
Un an plus tard, fin août, le vent tourna et souffla en sa défaveur. La tempête avait déjà atteint le sud-est de la Floride, plongeant plus de deux millions de foyers dans le noir, et faisant sept morts déjà, avant de finalement repartir vers le Mexique, pour menacer à nouveau les côtes des USA. May Belle avait ce pressentiment horrible, cet instinct de survie qui se réveillait en elle, ce besoin de fuir... mais sa mère ne voulait rien entendre. Malgré tout ce qu’ils disaient à la télévision, à la radio et même dans les journaux, Brooke s’en moquait. Et pourtant, l’évacuation de La Nouvelle-Orléans commença, la ville étant plus menacée que jamais par la tempête, qui se rapprochait avec une vigueur redoublée. Jamais un soir, cette semaine-là, la jeune fille ne dormit tranquille. Elle se réveillait la nuit, observait par la fenêtre, guettait les vents et la pluie. Elle dormait même avec la radio allumée, ne perdant pas une miette des nouvelles, et apprenant par ailleurs que le Mississippi avait débordé et inonder plusieurs villes sous plusieurs mètres d’eau. Et même si les conditions chez elle s’amélioraient, elle avait toujours cette envie de partir d’ici, se demandant pourquoi sa mère tenait tant à rester. Ce ne fut que lorsque le réseau d’eau potable fut déclaré impropre à la consommation qu’elle et sa fille décidèrent de réagir. Mais c’était trop tard. May Belle, depuis, pensa souvent au sacrifice de sa mère qui l’avait aidée à sortir de la voiture, prise dans la boue, et qui s’était finalement fait emportée par les flots qui avaient pris d’assaut la ville suite à la rupture d’une digue. Impuissante, l’adolescente était montée sur le toit du bâtiment, regardant la voiture traverser les rues et disparaître sous les mètres d’eau. Lorsque Katrina disparut pour de bon, lorsque les routes furent rouvertes, John fut le premier à rejoindre la Louisiane pour récupérer sa fille, bloquée pour l’instant dans un camp de réfugiés, ou de survivants peu importe, à Houston, au Texas. Les vingt heures de trajet jusqu’à Laramie furent longues, et silencieuses. Lorsque John présenta ses condoléances à sa fille, elle ne répondit rien, se contentant de fixer le paysage défilant derrière la vitre, revoyant sans cesse les vents violents, les vagues, l’eau s’engouffrant partout. Revoyant la sottise de sa mère qui avait refusé d’évacuer lorsqu’il en était encore temps. Revoyant la disparition subite, brusque et cruelle de sa mère. Sa mère, sa mère qu’elle adorait, sa mère dont elle s’était éloignée en quelques années, sa mère à qui elle n’avait jamais pu dire à quel point elle comptait pour elle. Sa mère, tuée, par ce stupide ouragan.
Il fallut du temps. Beaucoup de temps. Non seulement pour se remettre de l’ouragan, mais aussi pour s’habituer à vivre en permanence chez son père, dans le Wyoming. Elle prétendait que tout allait bien, qu’elle allait bien. Elle souriait, car c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour faire taire les autres et leur pitié. Elle n’avait pas besoin de pitié, pas besoin de vœux de condoléances, ou de quoi que ce soit. Elle ne voulait pas qu’on la voit telle qu’elle était intérieurement : seule, brisée, en deuil. La relation avec son paternel en resta au même point : distante. À l’école, elle s’efforçait de suivre les autres, de rire à leurs blagues. Autant dire qu’elle jouait la comédie avec plus ou moins de succès, même si certains n’étaient pas dupes, certains qu’elle contredisait à tout bout de champ par des « Je vais bien ! » lancés au détour d’un couloir. Cette période-là, son journal intime devint son meilleur ami. Mais ce sont les chevaux qui l’ont sauvée. Les chevaux, sa passion, ses animaux favoris, ses meilleurs amis. Il n’y avait que les citadins et les imbéciles pour dire que « parler à un canasson », c’était stupide. Par chance, elle ne rencontra que peu de personnes de ce genre, et de toute façon, elle se moquait bien de ce qu’ils pouvaient penser d’elle. Elle, elle savait que cette thérapie était la meilleure. Elle partait alors se promener dans les montagnes, galopait dès que ça lui chantait. C’était sa drogue, et sa bouée de sauvetage. Mine de rien, l’ambiance de cet état aride lui faisait un peu plus de bien au fil des mois, au fil des années. De toute façon, elle était bien obligée de s’y habituer, puisqu’elle vivait ici en permanence désormais, dans le minuscule ranch des Hopkins, tenu par son père et quelques employés. Tous des cowboys... Elle avait d’ailleurs sa petite réputation. Celle de la fille têtue, enflammée, dynamique, qui était pourtant là dès qu’on la demandait, malgré sa fougue et son envie de liberté... On se plaisait à dire qu’elle était la fille de son père, et elle apprit à considérer cela comme un compliment. À tel point qu’elle voulut continuer ce que son père avait achevé : des études de médecine. Elle avait toujours aimé les sciences, et elle savait qu’elle avait les capacités de faire d’aussi longues études. Elle avait beau être impatiente, au fond, elle était aussi particulièrement passionnée, et battante. Elle n’abandonnait que difficilement, sa fierté aidant les choses. Et la médecine, ce n’était pas uniquement parce qu’elle voulait ressembler à son père, qui était devenu son idole en peu de temps depuis la mort de sa mère, non, May Belle aimait aider les autres. Elle voulait sauver les gens. Comme si un peu de sang allait la faire reculer devant ses objectifs... Comme si les évènements récents allaient l’empêcher de rentrer à l’université du Wyoming. Bien sûr qu’elle avait entendu parler de ce qui s’y était passé, bien sûr que c’était légèrement effrayant, bien sûr qu’elle avait un temps pensé ne pas y retourner. Mais les frais d’inscription étaient payés, et elle n’avait guère le choix. Elle aurait pu aller dans une autre école, certes, mais celle-ci était la plus proche d’accès. Les meurtres, suicides, ou elle ne savait pas vraiment que croire, n’allaient pas l’arrêter. Et puis, elle avait toujours eu un penchant pour les mystères... | |
Ton prénom ou surnom • Elodie, ou Elo/Elow'. Ton âge • 15 ans et toutes mes dents o/ Que penses-tu du forum ? • Ah, s'il ne me plaisait pas, je ne serais pas là. (a) T'es arrivée là comment ? • par la publicité sur Bazzart. Crédits • alors là... Tumblr et Livejournal, il me semble. Un dernier mot Jean-Pierre ? • pas de CB ? o_o Oh, j'aime vos smileys. :3 CODES BY RAINBOWSMILE |
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