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 Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »

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Austin Clark

Austin Clark


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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Juil - 22:55

Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 RadFEDF6
Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


La solitude c’est bien, ça te permet de réfléchir sans entendre les autres penser.... Tu peux ne pas penser également (un truc dont, apparemment, seuls les hommes connaissent le secret). Tu te recentres…Tu te mets au yoga...Qu’importe, en fait, on s’en fiche de ce que l’on fait lorsque seul…Ce qui est certain c’est que par moments nous avons tous besoin qu’on nous fichela paix ! Point Final. Et moi, lorsque je ne suis pas entouré de cons qui aiment bien me balancer des droites en plein visage, je suis avec moi, donc avec du merveilleux à l'exponentiel. « Schizophrène ou très croyant ? » Je souris après avoir laissé filtre un éclat de rire « Juste chanceux » BOUM. Jaloux, vous l’êtes, n’est-ce pas?

Mon attention se reporte maintenant sur la cheville blessée de la jeune femme, ma main remonte le long de la jambe de la jeune athlète en herbe lorsque cette dernière se permet de me plagier. Mais quel culot. Moi, chérie, je vais te répondre par contre. Et ce, pour la simple et bonne raison que je suis MIEUX que toi. Elle avait souligné à quel point elle me trouvait exceptionnel (hors normes) justement parce que je parle (soi-disant) trop…Je ne fais donc que lui offrir ce qu’elle demande : un homme bavard qui n’a rien d’autre à faire, de toute façon, que de salir un brin l’existence d’une riche jeune femme. (Peut-être bien que je comprends les choses de travers aussi…Peut-être bien). Première leçon Ô peuple si naïf, lorsqu’elle crie, c’est qu’elle est heureuse (je préfère voir les choses ainsi, sinon ça signifie qu’elle est sacrément malheureuse) « Tu prends tes rêves pour des réalités très cher ! » Je jette un coup d’œil au plafond : et bla bla bla. La seconde leçon est fort simple : il suffit de se tatouer la capitale du pays sur le cœur et BOUM on a quelque chose en commun avec la jeune femme. La troisième leçon augmente le niveau de difficulté, on doit être en moyens ( et oui...$$$...ce avec quoi je suis fâché....), sushis et possible sympathie au programme « Sympa-quoi ? » Elle doit être l’enfant d’un Clown pour être à ce point dotée d’un humour PHÉNOMÉNAL. L’avant dernière leçon a en son centre le terme pantin et la dernière le terme espoir…Et voilà, ne reste plus qu’à se faire financer et à envoyer le tout, tout chaud tout beau, sous les presses.

Ma main ayant quitté le corps de la jeune femme, mon regard s’est à nouveau glissé jusqu’à la cheville malmenée de la demoiselle. Je peux, en effet, imaginer que ce ne soit pas très agréable : cowboy, mais un cowboy avec quelques neurones fonctionnels et un sens de la douleur encore en bon état malgré tout. J’en viens même à éprouver, un bref instant, une sorte de compassion pour elle. « C’est pas toi qui m’a fait tomber, pourquoi tu t’excuses ? » Naïf, si naïf ai-je été. Ça m’apprendra à être HUMAIN en sa compagnie. Je devrais passer une heure dans le congélateur avant chacune de mes rencontres avec Everson, nous serions ainsi dans la même lignée d’esprit. Je m’esclaffe, cynique « Tu en es bien certaine? » Je soupire en secouant la tête de gauche à droite et ma langue vient claquer à quelques reprises contre mon palais. Désapprobateur, je lève les yeux et la regarde. « Tu sais que techniquement être désolé n’est pas synonyme de culpabilité…En fait… » Je m’arrête dans mon explication voyant le regard à la limite du démoniaque qu’elle me rend. Okay. Too Bad. « Je ne suis pas désolé…Mille pardon. » Je me rejouis de ton malheur en fait Divine Cleo. J’ai envie de chanter la joie procurée par ta souffrance sur tous les toits. C’est mieux maintenant? J’arque un sourcil en me mordant la lèvre inférieur dans un signe de désespérance maximale. Pauvre femme.

La voilà qui se renseigne sur mon propre état. WHAT. En fait, La vraie blessure se trouvait quelque part sous la masse de mèches rousses qui forment sa tignasse. La cheville n’était qu’un dommage collatéral. Parce que…Forcément, si l’idée de s’enquérir d’autrui lui passait par la tête, c’est que quelque chose cloche. Forcément. « Sans doute, sans doute ! Ô infirmière, où êtes-vous ! » Partie pleurer sous les roues d’une voiture…Ou partie se jeter devant une voiture…Si l’infirmière fuyait Cleo à mon arrivée, il y a peu de chances qu’on la revoit…Plus jamais elle n’oserait mettre les pieds ici…Si ça se trouvait, elle avait déjà quitté le Wyoming, direction : Canada. Là bas elle serait en paix, la douce créature qui me fait place n’irait jamais chasser le lion ou le caribou avec de pauvres petites êtres à la cervelle gelée et ankylosée. Le Canada est donc une terre certaine. Terre de rédemption et d’exil. Sinon, je vais bien. Je veux dire…Voilà que quelques broutilles…Je suis plus fort que ça…Je ne sens rien…Tout va bien…Je suis en parfait état. Qu’Obama m’envoi donc servir le pays sur le front! « Ca veut dire que… si je te griffe c’est okay ? » Quoi? Hein? J’arque un sourcil « Hen non… » Comment est-ce qu’elle était arrivée à cette conclusion? Je n’ai pas vraiment le temps de protester ni de me rendre compte de ce qui se produit, mais la jeune femme venait de réaliser sa menace : elle me griffait. Mes yeux plongés droits dans les siens un M E R D E en majuscules prend l’entière possession de mon esprit : quelle folle. « Je ne te savais du genre…Sado….Je m’adapte à tout » Han-han…j'aurais dû me douter, c,set bien connu que les rousses: Et BOUM. En fait, c’est que l’on découvre bon nombre de choses en cette mâtiné…Mâtiné peu banale. Un sourire un brin ludique avait pris place sur mon visage alors que je fixais avec quasi-stupeur la main de Lady Everson. J’incline la tête « C’est commun, ne t’en fais pas, les femmes ont habituellement du mal à résister à leur envie de me toucher, c’est hormonal. Je comprends » Austin Clark, homme compréhensif. « Quelqu’un est mort ? » Comme ça, du tact au tact, sans diplomatie, de façon brusque, froide à la limite de l’humanité. Je soupire très doucement. Un croisement de prunelles bleutées « Oui » Et la vérité. La voilà. Une vérité prononcée de façon similaire à la question. « Qu’est-ce qui s’est passé … La faute à qui si Cleo Everson n’a ni sentiments, ni frayeurs, ni aptitudes sociales?»
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P. Cleo Everson

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Juil - 23:57


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


Codage fait par .Jenaa



    Quand il est seul, il est avec la personne la plus merveilleuse qui soit ? … Je m’interroge : est-ce qu’il parle à dieu, ou à une seconde personne dans sa tête ? « Juste chanceux » J’arque un sourcil. Nous embarquons pour la schizophrénie ! Ça doit être sympa, ses soirées, en grande discussion avec lui-même ! Personnellement, je préfère m’allonger sur mon lit et lire quelques vers baudelairiens ou bien quelques vieux romans, mais si tel est son plaisir, je m’en voudrais de le lui ôter ! … ahah ! Je ris, je ris ! Je suis si peu crédible ! Un peu à la Aladeen dans The Dictator, lorsqu’il était censé prononcer son discours où il disait que la force nucléaire servirait à faire le bien autour de lui, apporter l’électricité, et tout et tout, et surtout pas à attaquer les Etats-Unis. Je ris, je ris. Moins, cependant, pour ma cheville souffrante et douloureuse, qui ne devrait cependant pas doubler de volume, grâce à la poche de glace qui est en train de me transformer en Mister Freeze, posée dessus. Autour plutôt. Punition pour avoir osé reprendre ses propres mots : une séance intensive de tripotage made in Far West : ça commence sur la cheville, ça remonte, ça remonte, langoureusement lentement, jusqu’au genou et… et ça s’arrête, non mais ! Il me prend pour qui ? Visiblement, un sujet d’étude, puisque le voilà en train d’énoncer les fameux cinq points qu’il faut savoir sur moi. Comme si je pouvais être résumée de manière aussi sommaire ! Comme si je n’étais qu’un banal être tout juste humain. Pathétique, mais divertissant, et pas totalement faux, par certains points. Mais je reste tout de même un brin amusée, par cette représentation qu’il a de moi. Austin, Austin, si tu savais… ça m’amuse, tout ça m’amuse à vrai dire, d’en savoir plus, de savoir tout ce qu’il ne sait pas, et de le regarder m’imaginer telle que je suis… sans avoir tous les éléments. Je m’amuse, et j’en joue. S’il veut me voir comme cette gamine pleine aux as, criant pour un rien, chéri, rien ne me fera plus plaisir que d’être, juste pour toi, cet odieux personnage. Que je suis, à vrai dire. Ça, et tellement plus.
    Sa compassion m’écoeure. Je n’aime pas la compassion, c’est bon pour les pauvres et les faibles : en d’autres termes, tout ce que je ne suis pas, et ce que je ne serai jamais plus. Mon regard se glace, venant faire concurrence à la poche autour de ma cheville, mon ton se fait plus froid, plus cassant, plus dur, plus mauvais, plus… plus tout. Pourquoi il s’excuse, l’autre idiot. Et il rit, pire encore ! « Tu en es bien certaine ? » Positivement. Tu n’étais pas sur le terrain au moment de ma chute. Tu ne t’es pas métamorphosée en haie mal positionnée, en camarade maladroite. Tu n’as pas chuté à mes côtés, me déconcentrant, tu ne fus pas la haie de travers, sur laquelle ma cheville a frappé, me précipitant vers le sol, emportée par mon élan. Tu ne fus pas la latte de bois qui refusa de céder lors de ma chute, ni la barre de fer de la haie sur laquelle ma cheville retomba, avant de se faire ensevelir par la seconde haie. « Tu sais que techniquement être désolé n’est pas synonyme de culpabilité… En fait… » J’hausse les sourcils. Ah bon ? Et depuis quand ?

    « … Tu sais quand même que « désolé » s’apparente à des excuses… Qui sont des choses que l’on dit lorsque l’on sait qu’on a commis une faute, et qu’on culpabilise de ladite faute ? »

    Voilà pourquoi je ne m’excuse jamais : je ne culpabilise jamais, car je ne fais que ce que j’ai envie de faire, me fichant pas mal du bien ou du mal que ça va apporter autour de moi : étrangement, d’ailleurs, c’est plus souvent du mal. Mais ça ne m’empêche pas de dormir sur mes deux oreilles, loin, très loin de là. « Je ne suis pas désolé… Mille pardon » Je lui lance un regard glacial. Je préfère ça. Don’t you dare care about me my dear… Je n’ai pas besoin de toi, et de tes regards sympa. La sympathie, c’est nul. Et pourtant, me voilà, m’enquérant de la santé du jeune homme. Pourquoi, comment. Aucune idée. Savoir s’il est mûre pour se faire cuisiner ? Petits oignons ou champignons, telle est la question ! Bien plus intéressante que : POURQUOI cette soudaine pseudo sollicitude envers le cowboy de pacotille ? Je me laisse tomber sur le lit, tignasse rousse rebondissant avec moi contre l’oreiller. Infirmière, Infirmière… Ou qu’il est le docteur Angelo…, comme disait la petite vieille dans ce film ridicule avec Jackie Chan, Le smocking, que j’ai dû me taper un jour que je rentrais d’Europe en avion. Le seul intérêt du film : Jennifer Love Hewitt : bonnasse. Bref. Je me redresse, observe le jeune homme, amusé. Son torse ayant subi les affronts de son poing, je peux bien y apporter ma marque non ? Ma… griffe. « Hen non… » Trop tard. Les yeux dans les yeux, d’abord, ma main s’est déjà approchée de son torse. Mon regard est happé ensuite par cette descente aux enfers, tel Don Juan descendant aux enfers sous la plume baudelairienne… Mes ongles, griffants sensuellement avec légèreté le torse du cowboy amputé de son chapeau. Je relève les yeux, souriant, amusée, taquine, joueuse. Il me regarde, comme abasourdi. « Je ne te savais du genre… Sado… Je m’adapte à tout » Pour toute réponse, j’hausse les sourcils, ne desserrant pas mes lèvres, enfonce mes ongles dans sa chair (sans réelle envie cannibale cependant), et le repousse du bout des doigts, laissant retomber ma main quelque part vers sa cuisse, ma jambe, et le lit. « C’est commun, ne t’en fais pas, les femmes ont habituellement du mal à résister à leur envie de me toucher, c’est hormonal. Je comprends » Je laisse filtrer un éclat de rire. Oh boy ! Si je voulais te… toucher, comme tu dis, il y a longtemps que, malgré ma cheville, tu te serais retrouvé plaqué sur ce lit et… touché… (libre à lui d’appeler ça comme il le veut !) Je ne suis pas une femme patiente, on a maintes et maintes fois pu le constater. Et je le vis… A la perfection. Je n’aime pas attendre, ce n’est pas un crime tout de même ! Pourquoi repousser l’échéance ? Je veux quelque chose, je tends la main, et je le prends. Voilà tout. Que ce soit une paire de chaussures, un nouveau sac à main, un livre, un tableau, ou bien un homme, ou une femme. Je n’ai pas le moindre scrupule à arracher les hommes des bras de leurs petites amies pour venir les embrasser fougueusement, collant mon bassin tout contre le leur, leur faisant clairement comprendre que je n’attends qu’une chose d’eux. Vous seriez surpris du nombre d’homme dans le lit desquels j’ai fini, grâce à cette méthode. Vous savez ce qu’on dit sur eux… L’homme est soumis à la légèreté d’une jupe. Je penche la tête sur le côté. Quelqu’un est mort ? Cruelle Cleo que voilà. Le ton froid et détaché me voudrait, s’il y avait dans cette pièce eu d’autres personnes qu’Austin et moi-même, des regards scandalisés. Quelle affreuse enfant que voilà ! Comment peut-elle parler de la mort avec tant d’indifférence ?! … La vérité est simple : mais ça ne vous regarde pas. « Oui. » Je le regarde. Longuement. Sans un mot.

    « Ah. »

    … Pause. Arrêt sur image. Dans mon esprit, c’est le branlebas de combat. Austin ne peut pas savoir. Moi je sais. Je viens de répondre « Ah ». Un putain de « Ah », un « Ah » tout con. Rien de plus. Juste « Ah ». Je n’ai pas souris, je n’ai pas demandé « Ah bon ? Qui ? ». J’ai juste dit « Ah ». Ce qui chez un être humain normal pourrait s’apparenter à un « Je suis désolée, je ne savais pas… ». Putain de Ah. Putain d’Austin. Je le déteste. Je n’aime pas les A, de toute façon, c’est une lettre laide, et je suis bien contente de n’en avoir aucune dans mon nom. Je pince mes lèvres. Rien de plus. « Qu’est-ce qui s’est passé … La faute à qui si Cleo Everson n’a ni sentiments, ni frayeurs, ni aptitudes sociales ? » Boum. Il est furieux. Boum. Le bruit de mon cœur. Boum. Il bat dans ma poitrine. Boum. C’est ma chance, de me ressaisir. De balayer ce Ah. De tirer profit de sa fureur, pour réveiller la Cleo qui n’aurait jamais dû dire Ah. Je lui lance un sourire amusé. Bien, Cleo, bien.

    « Ouh… Il mord ! » On avance, on progresse. « Graou. » Je joue, je me moque. Je suis mauvaise, comme je sais si bien l’être. « Ni sentiments… Ni frayeurs… Ni aptitudes sociales… Mmm, tu vas me faire rougir ! » Je joue, j’incarne. Morticia Adams. « Je dirais… le destin ? » La famille. « Je suis née comme ça, que veux-tu » L’abandon. « Une petite fée démoniaque s’est penchée sur mon berceau étant petite, me marquant d’un sceau maléfique. » Ma mère. Ma putain de mère.

    Je lui adresse un sourire resplendissant, et ramène cette main trop proche de sa cuisse vers moi, la déposant sur ma cuisse, à moi. Là où il ne s’est pas aventuré. Si j’étais un être capable d’amour et dotée de gentillesse, je l’aurais pris dans mes bras en lui disant que je comprenais sa douleur, et nous aurions discuté de nos blessures autour d’un thé brûlant. Mais je ne suis pas cet être pathétique, dieu merci. A la place, je joue avec le scratch de la poche de glace, comme une enfant qu’on vient de gronder, et qui a déjà tout oublié.

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Austin Clark

Austin Clark


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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Juil - 22:33

Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 RadFEDF6
Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


Elle s’est fait mal c’est triste, c’est dommage…J’en sais rien moi...C'est le genre de choses que l'on dit.... Non, en fait je sais que c’est NORMAL que de compatir, que de se soucier de son prochain et d’ensuite de partager son désarroi face au malheur dudit prochain DANS MON MONDE À MOI DU MOINS. Sa normalité à elle semble m’échapper…Des milles à la ronde des champs parmi lesquels j’ai grandis…Un monde stérile, blanc à l’odeur de javel…Probablement pas, mais je me plais à l’imaginer. Everson dans un asile. Everson dans une camisole de Force. Everson en train de crier à en défoncer les tympans des psychiatre.... Donc. J’imagine. Mais la réalité est tout autre, la réalité est que je dois tout lui apprendre à cette gamine! BON. Costume de pédagogue: check. Dire que l’on est désolé ne signifie pas nécessairement que l’on a quelque chose à se reprocher…HEY, je suis blanc comme neige moi. Un vrai enfant de chœur. J’essayais simplement d’être…Sympathique (ha-ha, faut croire qu’elle n’est pas la seule à avoir reçu un coup sur la tête, j'aurais dû le porter mon chapeau). « … Tu sais quand même que « désolé » s’apparente à des excuses…» NON, vraiment? Elle m’impressionne toujours plus…Toujours davantage…Chère Everson, répondant constamment à l’appel pour augmenter mon très maigre capital de connaissances. « Qui sont des choses que l’on dit lorsque l’on sait qu’on a commis une faute » Blanc et innocent est Austin Clark « et qu’on culpabilise de ladite faute ? » FOCUS petite, pas de faute, uniquement une conscience. Je secoue la tête de gauche à droite « Tu sais Cleo, qu’il s’agit là de l’UN seul des sens de l'expression » Sens que l’on a déformé au fait….J’incline la tête dans un geste exagéré et ouvre la bouche pour m’adresser à la jeune femme comme je me serais adressé à Ben, le gamin exubérant qui me fait office de petit cousin (le pauvre gosse, il est roux) « Le premier sens de désolé est …D’être attristé….Tu vois…Donc…accablé ou encore affligé, chagriné » confus, consterné, contrarié, déchiré, désespéré, éploré, navré, peiné, tourmenté, triste…On comprend l’idée ici, on comprend donc mon point. BOUM. Mais, de toute façon, qu’est-ce que je racontais ! Non seulement je perdais mon temps à lui faire une petite leçon de grammaire doublée d’une leçon de morale, mais en plus HEY je ne suis pas désolé, déchiré ou encore peiné par sa souffrance. Of course, not. Je m’en réjouis (sortez les tambours, lancez les feux d’artifices). C’est fabuleux que de la voir avoir mal : mon existence a enfin un sens : Cleo Everson, elle aussi, peut avoir mal. Tiens, donc. Fantastique.

Ai-je mal? Non. Okay, je te griffe. Non. Oui elle me griffe. J’aimerais vraiment que l’on m’explique la logique ici…Le calcul…Le comment en était-elle arrivé à un tel résultat? MERDE. AOUCH. Elle venait de planter ses griffes de tigresses dans mon torse avant de les retirer un sourire extrêmement étrange à la limite du crazy au visage…Si elle était nue, ça passerait encore…Elle ne l’est pas. J’arque simplement un sourcil vers elle espérant que mon regard suffise à lui faire comprendre ma pensée. Pensée qui, pour les intéressés, s’apparente à FUCKING CRAZY GIRL. Et là, sans crier gare, elle tombe finalement dans le mille. Quelqu’un était mort. Oui. Je ne sais pas ce qui en est des Clark de Chicago, mais oui, les Clark du Wyoming, les Clark du trou, de la campagne, de la nature, ils ont vu mourir. Et ils n’en parlent pas. Jamais. « Ah. » Je fronce les sourcils en secouant la tête, laissant échapper un éclat de rire sarcastique. Ah. Elle disait ça comme si je venais de lui apprendre que j’avais manqué l’autobus pour me rendre chez le barbier. Ah. Et toi, hein, c’est quoi l’histoire…T’avait-on échappé à la naissance pour que s’en suivent tant de séquelles sociales ou c’est simplement un genre que tu te donnes? « Ouh… Il mord ! » Je soupire et mes yeux font à nouveau un détour vers le plafond bas de la pièce. Et merde. C’est moi qui me fait des idées, ou c’est beaucoup plus amusant lorsque c’est moi qui les sors ces phrases-là? « Graou. » Peste. Et, c’est officiel, ces phrases, ces mauvais jeux de mots, ils ne sont drôles que lorsqu’ils franchissent la barrière de mes lèvres à moi. « Ni sentiments… Ni frayeurs… Ni aptitudes sociales… Mmm, tu vas me faire rougir ! » Fais donc, fais donc, que ton visage et tes cheveux ne fassent plus qu’un. « Je dirais… le destin ? » Je siffle et laisse le son résonner avant de reprendre sur un ton amer « Dis-donc, il t’a joué un sacré de mauvais tour celui » Pas de chance pour la rousse. « Je suis née comme ça, que veux-tu » Je ne veux rien…Quoique, peut-être « La paix » « Une petite fée démoniaque s’est penchée sur mon berceau étant petite, me marquant d’un sceau maléfique. » Ceci explique cela. Je reste silencieux pendant plusieurs minutes, de très longues minutes…À l’observer fanfaronner derrières son masque de femme que rien n’atteint. Elle torture l’attèle de sa cheville m’offrant le plus beau (faux) de ses sourires.

Je finis par hausser les épaules « Je suis vraiment désolé pour toi » Terme qu’elle semble tellement apprécié. « HonnêtementCleo » Je passe une main derrière ma nuque en observant la salle alors qu’en fait il n’y a pas la moindre chose à observer ici si ce n’est la cheville esquintée de la demoiselle ou bien sa chevelure qui sort de l’ordinaire. Je lui rejette un rapide coup d’œil, mais ne m’attarde pas, préférant regarder à l’extérieur, à travers la fenêtre. Je laisse ma main retomber contre ma cuisse « Parce que tu dois vraiment avoir souffert, on doit… » Je laisse échapper un éclat de rire à peine perceptible, cynique, puis reprends « Merde...que l’on doit t’avoir blessé pour que tu sois… » je lève la main dans sa direction, commence un geste, le suspens, puis l’abandonne, laissant à nouveau ma main retomber sur ma cuisse « Comme ça » Je l’avais dit dans un souffle. Je me tourne à nouveau vers elle, plonge mes prunelles claires dans son regard pétillant de malice, mais vraiment froid, au final. « Je n’imagine pas ce que tu as dû vivre » Mon ton était sec, froid, aussi cassant que le sien. Elle a réussit à donner la nausée au Cowboy...J'ai bien envie d'aller me glisser sous mes couvertures et dormi le reste de la journée.
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P. Cleo Everson

P. Cleo Everson


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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Juil - 23:32


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


Codage fait par .Jenaa


    Désolé. Pardon. Tout ça, c’est bon pour les faibles. Les gens qui n’arriveront jamais nulle part dans la vie. On ne s’excuse pas quand on est le meilleur. Ou, plutôt, LA meilleure, ici. On ne s’excuse pas quand on doit empiler les cadavres pour arriver au sommet. On ne s’excuse pas quand on doit blesser les gens pour accéder au TOP. Ainsi va la vie : on ne s’excuse pas, car les autres ne le feront pas. Les excuses, c’est bon pour les minables. Ceux qui sont en bas de la chaîne alimentaire sociale. Les gens qui prennent plaisir à se faire humilier et écraser par leurs patrons. Tous ces gens sans avenirs, sans rêve, conditionnés dans des petites boîtes. Metro boulot métro dodo. Leurs vies étriquées, à l’image de leurs cerveaux, me répugnent. Ils sont laids, ils sont sales, ils sont insignifiants. Ils ne brillent pas, ne brilleront jamais. Qui se souviendra d’eux ? Leurs enfants. C’est tout. Ils n’auront pas marqué l’humanité. Tout ça, pour un désolé. « Tu sais Cleo, qu’il s’agit là de l’UN seul des sens de l’expression » Je penche doucement la tête sur le côté. Ah oui ? je t’écoute, alors. Livre-moi ta science cowboy, je suis toute ouïe. Parle, éblouis-moi. « Le premier sens de désolé est… d’être attristé… Tu vois… donc… accablé ou encore affligé, chagriné » Je le regarde, les sourcils froncés, sourire moqueur aux lèvres. Je tente de conserver mon sérieux (ça fonctionne environ cinq secondes, voire six), et puis, éclate de rire. Oh, pitié ! Il est en train de s’enfoncer tout seul, de creuser sa tombe. Il fait le plongeon de la mort, non pas dans une piscine, mais dans les marécages boueux, où il s’enfonce, s’enfonce. De l’eau vaseuse jusqu’au coup, et ses petites mains qui crèvent la surface de l’eau, appelant à l’aide, à l’aide ! Il s’enfonce, tout seul, comme un grand. Aucune crédibilité.

    « Mais oui. Tu es désolé, attristé, accablé, affligé, chagriné, du fait que je me sois fait une entorse à la cheville ! »

    La prochaine fois, tais-toi. Quoique, tu viens encore de confirmer une chose que l’on sait déjà tous (parce que je vous le répète, constamment, inlassablement, pour qu’enfin, ça entre dans vos petites têtes) : j’ai. Toujours. Raison. Et lui tort, tort, tort ! J’aime ce sentiment de puissance. La puissance m’enivre. La puissance me fait perdre la tête : le pouvoir rend fou, c’est bien connu. Le pouvoir nous fait faire des choses absurdes. Le pouvoir me fait le griffer. Pourquoi, comment, je ne sais pas. C’est sexy… Graou ! Ce qui l’est moins, c’est l’idée de la mort. La mort, ça n’a rien de sexy. Un corps qui pourri dans un cercueil. Le temps, l’usure. Je me demande à quoi ressemblent les os paternels aujourd’hui. J’imagine que son costume noir, sa chemise blanche, sa cravate noire sont en lambeaux. Décomposés. Ses cheveux, bruns. Je pense à Bones. Me demande si ça ressemble à ça, le contenu du cercueil. Monsieur De Saint Pierre. Beloved Father and Husband. Mensonge ! Mensonge ! Il n’était pas beloved de cette garce. L’épitaphe n’est qu’un mensonge, une calomnie ! Rien que d’y penser, j’ai envie de me ruer à Washington, tournevis à la main, pour faire disparaître ces mots mensongers. Mensonge ! Mensonge ! Mais ce n’est pas la tombe que je connais qui importe, à l’instant présent. « Ah ». Il fronce les sourcils. S’ébroue. Ris. Sarcasme. Je sais le reconnaître quand je l’entends. S’il savait. S’il savait la douceur et la tendresse qu’il y a derrière ce « Ah ». La compassion. Ce « Ah » est une caresse. Une étreinte. Mes bras, que je passe autour de lui, et son corps, que je serre contre le mien. Ce « Ah », c’est un mot doux, gentil. Je comprends Mais il ne sait pas. Ne saura jamais. Et c’est tant mieux comme ça. Ça me convient ainsi. Qu’il ne sache pas. Ni maintenant, ni demain. Jamais. Qu’il s’imagine ce qu’il veut. Sois rude, brusque, brutal dans ses propos avec moi. Ce qu’il fait. Je souris. Tu griffes, Milord ! Je joue. A la pétasse sans sentiments. … Non, attendez ! Je ne joue pas ! C’est qui je suis ! Il y a dix-huit ans, je suis née. Et ils ont oublié un truc, lors de la procréation ! Une morale. Une éthique. Un cœur. Des sentiments. La compassion. Le destin, on va appeler ça ainsi ! « Dis-donc, il t’a joué un sacré de mauvais tour celui » Je souris de toutes mes dents. Non. Austin ne sera pas différent des autres. Je me repais de son ton amer, mauvais, de la haine que je vois dans ses yeux. Il me déteste, je le sais, je le sens, j’aime ça. Sifflement. Ton amer. Dé-li-cieux. Je souris, m’amuse. Et lui, il se tait, se complait dans le silence. Je l’ai vexé. Je suis contente. Ma journée n’est peut être pas si nulle, finalement ? « Je suis vraiment désolé pour toi » Je lève les yeux au ciel, avec un soupir, surjoué.

    « Faut-il ENCORE qu’on ai cette conversation ? »

    Qu’il arrête de s’excuser, homme faible ! « Honnêtement Cleo » Quoi ? Parce qu’avant, ce n’était pas honnête, sincère ? Mon dieu ! Mon monde s’écroule ! Je vais pleurer, je le sens ! Vois tu perler ces larmes, aux coins de mes yeux ? Tu sens, comme la terre gronde, tremble, et s’ouvre sous mes pieds, me plongeant au fin fond d’un abîme de ténèbres, ou je vais errer, seule, avec mes pensées, et cette idée, certitude, qui résonnera dans ma tête : il n’était pas honnête ! Moi qui pensait que nous devions tout nous dire, jamais nous mentir ! Sa main glisse contre sa nuque, il me regarde, à peine, préférant contempler la fenêtre, l’extérieur. Je comprends, je comprends ! A trop me regarder, il ne pourra plus contenir son désir, et s’il me saute dessus, ici, pour m’arracher mes vêtements, on risque de nous surprendre (pas que ça me gêne), et il pourrait me faire mal à la cheville pendant l’acte ! « Parce que tu dois vraiment avoir souffert, on doit… » Un son, faible, étrange, s’échappe d’entre ses lèvres, tandis que je lui souris toujours, attendant la suite, moqueuse, victorieuse. « Merde… Que l’on doit t’avoir blessé pour que tu sois… » Un geste, vague, de sa main. Mon sourire vacille. Mes yeux brillent de rester ouvert sans que j’ai battu des paupières une seule fois (vraiment ?). Je me ressaisis, mentalement, renforçant l’éclat de mon sourire. Luttant. Tu ne vacilleras point. « Comme ça. » Je bats des paupières, inclinant la tête. Sourire toujours accroché à mes lèvres. Une victoire de Cleo, une. Victoire contre quoi ? Contre qui ? Contre les souvenirs. Sous ce sourire, se cachent des cris. Des hurlements, des insultes. Oh, pas envers moi. Moi je dormais. Du moins, j’étais supposée dormir. Monsieur et Madame De Saint Pierre avaient juste oubliés que les murs ne sont pas des cloches de verre qui les coupaient du monde. Elle, qui criait sur lui. Elle, ma déesse, qui hurlait sur mon héros. Ce héros, piteux, débraillé. Je le voyais, ivre, son nœud papillon défait, son costume froissé. Elle, furieuse. Elle hurlait. Il hurlait. Se disputaient. Se haïssaient, se crachaient toute leur haine au visage. Elle. Qui m’a regardé. Un autre jour. Elle a à peine effleuré ma joue, touchant du bout des doigts une boucle de mes cheveux, en guise de caresse. « Je reviens, je vais chercher du lait. Ne bouge pas, quand je reviens, je t’amène à l’école ». Quand mon père est rentré, je n’avais pas bougé. Non. Personne ne m’avait blessé. « Je n’imagine pas ce que tu as dû vivre » Mon sourire se fait plus « doux » (un masque, un jeu, FAUX ! MENSONGE, MENSONGE), et je me penche légèrement en avant, lui faisant signe de mon index de s’approcher. Son ton si vil me donne la nausée. J’ai envie de pleurer, de hurler, le frapper et fondre en larme. Je souris, à la place.

    « Puisque tu insistes… Je vais tout te dire ! »

    Le volume de ma voix se fait plus faible, comme si je m’apprêtais à lui révéler l’un des secrets de l’existence. Je me suis rapprochée de lui, sur un air de comploteuse, sur le point d’exposer à ses camarades braqueurs sont super plan. Je suis penchée en avant, le regard, droit dans les yeux. Mi-sérieuse, mi-amusée. Semblant, à vrai dire, sur le point d’exploser de rire.

    « Quand j’étais petite, un jour, je jouais à chat avec ma mère » Je me retiens de vomir. « Et j’ai glissé quand elle a voulu m’attraper, et je suis tombée sur le sol, et je me suis ouvert la lèvre et écorchée les genoux. »

    C’est faux, bien entendu. Jamais ma mère n’aurait joué avec moi, elle était bien trop occupée. A chat, pire encore ! Elle ne voulait pas que je cours, trop dangereux. Mais, puisqu’il pensait que j’avais été « blessée »… voilà de quoi alimenter ses fantasmes. Je me redresse, laissant échapper deux petits éclats de rire, et lui sourit à nouveau, passant une main dans mes cheveux, croisant les bras derrière ma tête, m’étirant en poussant un petit gémissement d’aise, et me laisse retomber sur le lit. A l’horizontale, je perds mon sourire, tandis que mon regard bleu se fixe au plafond. Je crois que j’ai envie qu’il parte maintenant. J’ai envie d’être seule. Toute seule. Sans vraiment l’être, bien sûr, mais juste… sans personne dans la même pièce. Je ne veux pas qu’il voit cet éclat de faiblesse dans mon regard. Les faibles sont à exterminer ! Eradiquer, de la surface de la terre.


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Austin Clark

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juil - 20:25

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Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


« Mais oui. Tu es désolé, attristé, accablé, affligé, chagriné, du fait que je me sois fait une entorse à la cheville ! » C’est exaspérant. Elle est exaspérante. Que dire de son attitude…Attendez, je réfléchis, je pense, ah ou, c'est ça: son attitude est carrément et très clairement exaspérante. Et, GOSH, je suis passablement convaincu que la dedans, dans sa tête, ça jubile, la rencontre du chocolat et de beurre d'arachide. « La compassion, ça t’es inconnu hein? C’est bon je note » Sujet clos. Une chose de plus à ajouter dans le guide de comment survivre à Everson (livre rebaptisé à l’instant).

Mon affirmation se voit bien vite confirmée lorsqu’elle réussit à me faire avouer que ma haine des cimetières et des tombes est finalement non pas reliée à une mauvaise blague d’un gamin en manque d’amour et d’attention, mais bien à la mort en elle-même, à la perte d’un être cher…De quelqu’un qui est sensé être là pour nous voir grandir…Pour nous aider à grandir. Quelqu’un vers qui l’on va lorsque rien ne va plus…Et dieu seul sait à quel point que souvent tout part en vrille...Quelqu’un qui maintenant n’est plus et qui a laissé un vide que jamais personne ni quoi que ce soit ne pourra remplir. Quelqu’un qui en partant, nous laisse un fichu de trou béant en plein centre du cœur, trou que l’on tente, dans les premiers temps, de combler avec tout ce que l’on trouve : le rire d’un enfant dans la rue, L’amour de ceux qui restent, de ceux qui sont encore là, Le soleil sur notre peau, Le passé, Les souvenirs…Mais finalement, on se rend bien vite compte que le vide ne pourra jamais être comblé. Il est là pour resté et rien ni personne ne peux changer quelque chose à ce sombre fait. Fatalité. Quelqu’un un jour a dit qu’il y a quatre certitudes à la vie : tu nais, tu vas souffrir, tu vas être aimé et tu vas mourir. À quand la mort pour le Cowboy guys?? Finalement, l’astuce c’est simplement d’apprendre à vivre avec le trou…Le contourner, l’affronter, bref, construire autour…Une sale entreprise que mêmes les pires rats de ce monde ne devraient jamais avoir à vivre si vous voulez mon très honorable avis. Cette reconstruction plus souffrante qu’une chirurgie, je l’avais vécu, en fait je la vivais toujours, et elle, tout ce qu’elle trouvait à dire c’est AH. C’est à peine croyable…Quoique peu surprenant...D’ailleurs pourquoi avait-elle cherché à savoir? Si c’était pour me balancer un AH., elle aurait très bien pu me demander qu’elle est ma couleur préférée: rouge. AH. Ou encore s’enquérir de mon chiffre chanceux: 12. AH….De l’endroit où j’ai partagé mon premier baiser: la grande roue AH.

Touché, inconfortable, peut-être bien exaspéré également, mon regard est perdu quelque part au delà de la fenêtre…Il n’en faut jamais beaucoup pour que les souvenirs reviennent nous hanter. Et lorsqu'ils reviennent tel un flot submergeant, un raz de marée intrépide, il n'y a rien que l'on puisse faire. Un visage trop blême, des paroles absurdes prononcées par nos proches, le dernier je t’aime…Le brouillard qui nous enveloppe sur le moment. Incapable de penser, incapable de réfléchir, incapable d’éprouver autre chose que la souffrance qui submerge tout notre être. Tous nous énerve, personne ne nous aide, on veut être seul, on veut la revoir, cette personne... Je tourne momentanément la tête vers Cleo. Je soupire. Lady Everson devait en fait être Martyre Everson, car pour être ainsi dépourvu d’humanité, je n’ose même pas imaginer ce qu’elle avait dû vivre. J’en suis désolé « Faut-il ENCORE qu’on ai cette conversation ? » Ai-je mentionné le terme exaspérant? Souffrances, blessures, on les additionne, on ajoute un peu de levure et on obtient ça, Elle. Elle se penche très légèrement vers moi, m’invite à me rapprocher de son index. Je reste immobile, me contente de la regarder. « Puisque tu insistes… Je vais tout te dire ! » Je n’insiste pas, je constate. « Quand j’étais petite, un jour, je jouais à chat avec ma mère… Et j’ai glissé quand elle a voulu m’attraper, et je suis tombée sur le sol, et je me suis ouvert la lèvre et écorchée les genoux.» L’image d’un clown en train d’enfanter me revient très tristement à l'esprit alors que la jeune femme s’allonge me laissant à mes sombres souvenirs. j'en ai marre. Début de journée carrément nulle. Je me lève sans un mot et me dirige vers la porte…Elle était…Trop…Je remplis mes poumons d’air ralentissant une fois que je suis à deux pas du couloir…BOUM. Ça, c’était mon poing déjà malmené qui venait de s’abattre un peur trop durement contre le mur de briques. SEIGNEUR! Je vide mes poumons, puis fais demi-tour et reviens ainsi vers le lit occupé par l’espèce de coquille maléfique à la substance très douteuse (aka Cleo). Je me penche vers elle, mon visage à moins de trois centimètres du sien « Je n’en avale pas un mot…Je n’y crois aucunement Cleo à tes airs supérieurs, à ton regard indifférent et à ton cœur de pierre » Je l'avais presque chuchoté, tout juste murmuré. La main appuyée contre l’oreiller sur lequel reposait sa tête, je m’éloigne de quelques centimètres arquant un sourcil et secouant presque imperceptiblement la tête de gauche à droite. Mes sourcils se froncent, mon air est neutre, peut-être un brin attristé « Peut-être bien que ton manège, il fonctionne avec les gens habituellement » C’est que les gens sont vraiment cons dans les grandes villes à ce qu’on raconte… « Moi, je ne marche pas » Je me recule pour finalement me redresser complètement, au-dessus d’elle, à côté du lit, je laisse échapper un long soupir balayant l’espace devant moi d’un grand geste du bras « Je refuse de croire que tu te fous de tout juste parce que... mais Hey » j’ouvre grand les bras de part et d’autre de mon corps en signe de résignation « T’inquiète, je laisse tomber, je te laisse t’amuser des malheurs des autres » Je tends la main vers mon lait, le coince sous mon bras « Seule »
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juil - 21:29


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


Codage fait par .Jenaa


    Austin n’apprendra donc jamais rien ? Pauvre être stupide, incapable. Même pas capable d’assimiler quelque chose que je lui ai dit il y a moins de cinq minutes, même pas capable de s’en souvenir ! Un surnom tout désigné pointe le bout de son nez dans mon esprit : Austin the goldfish. Vous savez quoi ? C’est qu’en plus, ça lui va à ra-vir ! Je le regarde, penche la tête sur le côté, tout sourire. Masque. De pierre, de porcelaine. Il est désolé de ce qui a pu m’arriver, qui justifie mon attitude d’aujourd’hui. Mais chéri, rien, strictement rien ne m’est arrivé : je suis née dans le luxe, j’ai été traitée comme une princesse, et par conséquent, je suis devenue une de ces gamines affreuses, pourries gâtées, que tout le monde déteste, qui détestent tout le monde. Rien de plus, rien de moins. Lie. Sur le ton de la confidence, je me penche en avant. Lui reste immobile. Quand je vous dis que son éducation est à refaire ! Voilà le résultat, quand on se prend pour un je n’sais quoi… baroudeur, esprit libre, rebelle des bacs à sables. On en oublie les bonnes manières. Quand je me penche pour te révéler un secret, et te fais signe, du bout du doigt, d’approcher, tu dois te pencher aussi. Quand bien même la haine te submerge. On ne t’as jamais appris ça ? … Être chanceux. Je revois ces soirées mondaines dans mon salon, que j’espionnais entre deux barreaux de bois riche de mon escalier. Ma mère, qui virevoltait, majestueuse, entre les invités, souriant à tout le monde, ayant un mot gentil pour tout le monde. Elle riait, serrait des femmes dans ses bras, complimentait ces mêmes femmes sur leurs vêtements. Puis, elle levait la tête vers l’escalier, et me voyait. Elle ne me grondait pas non, elle posait ses mains sur ses hanches, tout sourire, faussement fâchée. « Voilà une vilaine petite fille ! » Mais elle tendait la main, et je descendais l’escalier, pour venir la prendre. Elle m’emmenait voir mon père, qui me prenait dans ses bras, me faisait tournoyer, et déposait un baiser sur mon front en m’appelant princesse. Je disais bonne nuit, les invités s’extasiaient devant cette adorable enfant que j’étais, je leur souriais, et ma mère me raccompagnait jusqu’à ma chambre. Je me souviens, qu’un soir, je m’étais enthousiasmée sur tous les amis qu’elle pouvait avoir. Assise au bord de mon lit, comme tous les soirs, elle m’avait regardé, avec un grand sérieux (elle ne me regardait jamais autrement lorsque nous étions seules), et m’avait dit que la plupart des femmes en bas étaient des gens qu’elle n’aimait pas. Je lui avais demandé, avec toute l’innocence de mes quatre ans, pourquoi elle les invitait dans ce cas. Elle m’avait dit que c’était ce que les gens de notre monde faisait, puis elle m’avait prise dans ses bras. Every time I smile at you across a room or we run into each other at a luncheon or I welcome you into my home, let that smile be a reminder of just how much I despise you… and that every time I hug you, the warmth you feel is my hatred burning through… Elle m’avait sourit. Ce que je n’avais pas compris à ce moment, c’est que ce n’était pas vrai uniquement pour ces gens dans notre salon. Cette phrase était restée gravée profondément dans mon esprit. Je ne pouvais pas m’en défaire, elle était écrite en lettre d’or, en lettre de sang. Et j’avais agis de même, de même que ma déesse. Toutes ces personnes que je serrais dans mes bras en rêvant de les étouffer. Tous ces gens que je complimentais sur leurs tenues en rêvant de brûler leurs vêtements. Notre monde est ainsi fait, Austin. Si tu n’as pas compris ça, si malgré la haine que tu ressens pour moi, qui s’échappe par tous les pores de ta peau, tu ne te penches pas : tu as loupé quelque chose. Tu te rebelles, prônant l’honnêteté totale, peut-être. Naïf, naïf que tu es. Un doux rêveur. Je me suis penchée, pas lui. Je lui raconte cette petite histoire, du chat et de la souris. Dans le jeu, c’était moi la souris. Toujours. A la merci du chat. Du chat qui ne la pourchassait pas pourtant dans la vraie vie. Mais faisons comme si. Je ris, me laisse tomber sur le lit, le cœur gros. Va-t’en. Il se lève, et s’en va. Je le suis s’échapper, l’enviant. Moi aussi, je veux pouvoir partir. Mais je reste. Mon regard bleu se pose au plafond, alors que du bout du doigt, j’effleure la petite cicatrice que j’ai sur ma main droite. Peu visible, aujourd’hui, qui part du bas de mon pouce, longue de trois centimètres et demi tout a plus, vers l’intérieur de mon poignet. Souvenirs, souvenirs… On pourrait entendre une mouche voler. Sauf qu’il n’y a aucune mouche qui vole à vrai dire. La seule chose que j’entends, ce sont les pas d’Austin qui s’éloignent dans le couloir. Je ferme les yeux, me laissant bercer par cette mélodie, de plus en plus lointaine, de plus en plus… vive ! Je rouvre les yeux, fronce les sourcils, me redresse. Il est tombé ? Amusée par l’idée, je me laisse retomber sur le lit, tourne la tête vers la fenêtre, imaginant la chute magistrale à laquelle je n’ai pas pu assister. En mon fort intérieur, je me doute bien qu’Austin n’est pas si maladroit. C’est juste plus amusant de l’imaginer ainsi. Pas empressés résonnent à mes oreilles, je tourne la tête. Déjà de retour ?

    « Je savais bien que tu ne pouvais pas vivre sans moi. »

    Eclat de rire, cynique, si cynique et mesquin. Il n’écoute pas, traverse la pièce jusqu’à moi, mon lit, et se penche au-dessus de moi. Je sens son souffle chaud sur ma figure, et reste parfaite impassible. Oui ? Que puis-je faire pour toi ? semble demander mon regard. « Je n’en avale pas un mot… » … Bon, d’accord, je l’avoue ! Je ne jouais pas à chat, mais à cache-cache ! Voilà, content ? Bouh, vilaine menteuse que je suis ! « Je n’y crois aucunement Cleo à tes airs supérieurs, à ton regard indifférent et à ton cœur de pierre » Je souris. Sa voix, tendre caresse (AHAH je ris !), est bien basse. Sa main enfonce mon oreiller. Il est près, tout près de moi. Je me contente de lui sourire.

    « Arrête de voir le bien partout. »

    Je sais que c’est dur à accepter, et pourtant. Telle est la vérité, pure vérité : il existe, sur cette terre, des êtres qui sont blancs comme neige. Je sais, on nous tanne depuis que nous sommes tout petits que ça n’existe pas, et pourtant, j’en connaissais. Au moins une personne. La plupart des gens sont gris : ça ne veut pas dire qu’ils ne sont ni bons ni mauvais. Il y a les gris clairs, qui sont bons la plupart du temps, et capable du mauvais. Les gris foncés, qui se rapprochent plus de la dernière catégorie. Les noirs. Les gens comme moi : juste des êtres mauvais. Les gens mauvais existent, Austin, j’en suis la preuve vivante. Ces gens-là aiment juste voir les autres souffrir. Peu importe la raison. Peu importe la justification. Arrêtez de nous chercher des excuses, arrêtez de chercher des excuses ! Nous sommes justes mauvais. On ne veut pas d’excuses. Austin se recule légèrement, arquant un sourcil, fronçant les sourcils. Drôle d’expression sur son visage. Il est malade ? Pitié, va vomir ailleurs ! Il me regarde, je lui souris. Mauvaise. « Peut-être bien que ton manège, il fonctionne avec les gens habituellement. Moi, je ne marche pas » Il recule encore, se redresse, et j’en fais de même, assise à nouveau sur le matelas.

    « Ne te fais pas d’illusions sur moi Austin. Tu seras déçu. »

    Ne m’imagine pas différemment de la face que je présente au monde. Je suis celle que je semble être. Mauvaise, mesquine. Se souciant peu de blesser les gens, au contraire même. Toujours à chercher LA chose qui fait mal. Chercher les faiblesses de l’autre, pour s’en servir. Afficher sa supériorité sans arrêt. Je suis cette fille là, j’ai signé un pacte pour être cette fille là. Il soupire. Soupire donc, ça ne changera rien. « Je refuse de croire que tu te fous de tout juste parce que… mais Hey » Le voilà imitant l’albatros. Ses ailes de géant l’empêchent de marcher… « T’inquiète, je laisse tomber, je te laisse t’amuser des malheurs des autres. Seule. » Je le regarde, et lui sourit. Sous ma peau, mon sang s’est glacé. C’est comme une douche froide. En plein hiver. Je le déteste. Déteste d’avoir mis le doigt sur la seule faille de ma carapace. Mais, chéri, here’s the thing. J’ai des années d’entraînement derrière moi. Et ce sourire vacillant que j’aborde, il est le signe de ma victoire. A quel prix, ça, je m’en moque. Je ne me suis jamais souciée des prix, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Il est le signe de ma victoire, rempart inviolable qui ne te fera jamais savoir que là est mon talon d’Achille. Car, ce n’est pas qu’une légende : nous en avons tous un. Quoi qu’on dise, quoiqu’on fasse. On a tous une chose qui nous terrifie. Les pires personnes sur cette terre sont ceux qui sont capables d’affronter cette chose. Je ne fais pas parti de ces gens-là.

    « Tu sais quoi ? C’est moi qui part. »

    D’un geste vif, j’arrache la poche de glace, la laissant choir sur le lit. Je pose mes deux pieds à terre, me mords avec violence l’intérieur de la joue, et fais deux pas sur le côté, me penchant pour ramasser mes baskets aussi noires que mon short.

    « Tu peux bien croire ce que tu veux. C’est ton problème. Abandonner tout ce que tu veux. C’est ton problème aussi. »

    Abandon, abandon. Mon esprit hurle ce mot dans mon esprit et, me raccrochant au bord du lit, je tente deux pas supplémentaires en direction de la porte de sortie. Ma cheville me fait tellement mal que j’en aurais les larmes aux yeux, si je n’avais pas le cœur bouillant de rage. Effort surhumain fournit, je dépasse Austin.

    « Et tu sais quoi ? » Je fais volte face. « J’en ai strictement rien à foutre ! Tu es loin d’être le premier, et tu ne seras pas le dernier ! »

    Sur ces mots délicats, délicieux, prononcées de ma voix tremblante de colère, je me tourne à nouveau, fais un pas de plus. « Aille... » Ça, ça vient de s’échapper d’entre mes lèvres. Fuck


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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Juil - 22:25

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« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


J’avais quitté la pièce, j’étais sur la bonne voie...Je l'avais été, de très brèves secondes… La journée était fichue, la seule chose logique à faire était d’aller me recoucher et me relever demain, lorsque les prochains 24 heures se seraient écoulées sans que je n’aie à y participer. MAIS NON, mon cerveau déraille, pour cause d’absence de caféine ou autre chose, allez savoir. Je tourne les talons alors que j’arrivais pourtant si près du but et je retourne dans cette horrible infirmerie où se trouve le plus froid des spécimens de la race humaine. « Je savais bien que tu ne pouvais pas vivre sans moi. » Je m’esclaffe, en fait ma vie se portait très bien avant que tu n’y entre et viennes tacher de déterrer des choses qui étaient depuis très longtemps enfouies Cleo, très bien. Merde qu’elles y étaient bien, ces choses, elles étaient très confortables dans l’oublie et dans le déni, mais non, il avait évidemment fallut qu’elle vienne foutre le bordel, c’était apparemment là l’un de ses dons, l’une de ses occupations. Je me retrouve près du lit, près de Cleo : allez, laissons tomber les masques, je ne marche pas, je n’achète pas, je n’en crois pas un mot. Derrière ce masque glacial, derrière cette attitude de peste professionnelle, il devait forcément y avoir un passé, un passé douloureux. Les gens avalent peut-être les conneries qu’elle leur balance, les faux semblant…Personnellement, je sais que tout ceci, tout ce qu’elle tente d’être, de démontrer, est faux : un sacré tissu de mensonges qu’elle entretient avec grand talent, mais…Qui ne marche pas. « Arrête de voir le bien partout. » Elle était carrément impossible. Je me redresse : continue Cleo, continu. C’est trop pour être vrai. Personne n’est simplement aussi amer, cruel et froid…Impossible. Elle s’était redressé sur le lit « Ne te fais pas d’illusions sur moi Austin. Tu seras déçu. » Je m’esclaffe à nouveau, cynique, fixant le plafond. « De nous deux, c’est toi qui te fais le plus d’Illusions »Elle vit dans un autre monde...Sans contact avec la réalité... Je me recule, finalement décidé à quitter cette infirmerie et son occupante pour de bon. Qu’elle fasse ce qu’elle veule, après tout, ça ne me concerne aucunement. Si elle a envie de prendre tous les individus qui peuplent cette planète pour des pauvres cons sans cervelle : soit. De mon côté, je vais me contenter de savoir que tout ceci, elle, son attitude, ses propres…Que c’est un amas de conneries qu’elle sert aux gens pour se protéger. Se protéger de quoi, excellente question, mais je m’en fous, ça ne me regarde pas. Qu’elle vive sa vie, je vais vivre la mienne. C’est ainsi que je me saisie de mon lait prêt à rejoindre le confort de mon lit. Je pars. « Tu sais quoi ? C’est moi qui part. » QUOI. Je soupire, lève à nouveau les bras de part et d’autre de mon corps « Pas besoin très chère, j’ai déjà dit que je m’en allais… » Il faut toujours qu’elle ait le dernier mot? C’est exaspérant. Malheureusement pour ma personne, elle joint le geste à la parole sous mon air mi-ahuri mi-exaspéré. « Merde, enfin, Cleo » Ça lui arrive, par moments, de faire les choses comme les autres? Elle était vraiment décidée à me pourrir l’existence? Elle n’irait pas bien loin avec l’état de sa cheville..Et, contrairement à d’autres personnes, je possède une conscience, donc si elle s’affale de tout son long sur le sol, je vais devoir la relever, ce qui va encore plus m’emmerder…. « Tu peux bien croire ce que tu veux. C’est ton problème. Abandonner tout ce que tu veux. C’est ton problème aussi. » Mon problème, ma vie, merci, je sais. Mais qu’est-ce qu’elle fout encore? Merde. Elle est debout. Je soupire et secoue la tête comme si j’avais à faire à un enfant de 2 ans qui ne comprend rien à la vie, rien aux mots. Elle passe à mes côtés et je la suis DUBITATIF du coin de l’œil. « Et tu sais quoi ? » Je suppose que non, je suis qu’un pauvre idiot du fond du Wyoming, lance-donc que je devienne un brin plus érudit. « J’en ai strictement rien à foutre ! Tu es loin d’être le premier, et tu ne seras pas le dernier ! » Je m’esclaffe, toujours amer « Oui, tu as clairement l’air de quelqu’un qui n’en a rien à faire… » J’avais touché une corde sensible. Chacun son tour. Mon aussi, je pars, donc, qu’elle passe l’embrasure de la porte que je puisse m’en aller dans la direction opposée de celle qu’elle choisira. « Aille... » Je lève les yeux vers le plafond et la rejoins en deux enjambés sincèrement remonté « Non, mais ça ne va pas !!!? » Non, du tout : rien ne va chez cette jeune femme « Je sais que tu éprouves une grande jouissance à voir les autres souffrir et à les embêter MAIS HEY’ il n’y a rien de bien qui va ressortir du fait que tu te blesses davantage afin que...Je m'emporte encore plus OKAY » J’inspire profondément, regarde ailleurs, laisse échappe un rire sarcastique et replante mon regard dans celui de la jeune femme. « Tu vas allez où comme ça? Sérieusement, parce que je vais te remettre mes grandes et solennelles Félicitation si tu te rends au bout du couloir » Je soupire, pauvre femme, elle est clairement dérangée. Je glisse un bras derrière le dos de la calamité qui m’avait rendu de très mauvaise humeur, mais elle recule, du moins essaie « HEY, je ne vais pas te violer, mais bien t’aider…Et en ce moment, j’ai surtout très envie de te fracasser le crâne et de te cacher dans le congélateur du quatrième étage ou bien de te balancer dans un berne à ordures, donc, je te serais plutôt reconnaissant de me faciliter la tâche, car ma vie est vraiment pénible, car oui, moi j’ai une conscience, j’éprouve de la compassion et si je te laisse filer seule, je vais m’en vouloir, je vais me repasser la scène dans mon esprit et je vais me demander ce qui t’es arrivé. » Mon regard dardé directement dans le sien, je respire avant de reprendre plus calmement « Donc, tu es gentille, tu me laisses t’aider que je sois débarrassé et que je puisse dormir la nuit. » Je retends mon bras vers la jeune femme …
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Juil - 10:54


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


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    Il me surplombe, me regarde, fixement, sans détourner le regard un seul instant. Ainsi positionnés, je me sens petite. Je n’aime pas me sentir petite. Je le regarde, souriant. Pauvre Austin. Convaincu (à raison…) que tout ça, tout ce que je suis, c’est uniquement à cause d’un pseudo (vrai) passé soi-disant douloureux (dévastant). Mais je ne veux pas d’excuses. Pas d’explications rationnelles. Je me fiche de savoir ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Le fait est qu’aujourd’hui, je suis juste Cleo Everson, abominable peste, qui se délecte du malheur des autres. Sans cœur, sans sentiments, comme il le dit si bien. C’est tout ce qui compte, ce qui importe. Je ne fais pas semblant d’être cette personne. Je suis cette personne. C’est tout ce qui compte, et s’il continue à se faire des illusions stupides, du genre « Si je mets le doigt sur la raison de son comportement, après elle redeviendra la gentille Cleo qu’elle a été un jour », il va être déçu, ô terriblement déçu. Il n’y a pas d’autres Cleo. Il n’y a qu’une Cleo. Et elle te sourit avec la furieuse envie de te giffler. « De nous deux, c’est toi qui te fais le plus d’illusions » Je lève les yeux au ciel. Au moins, moi, je ne crois pas que sous tes airs de cowboy débile, tu sois autre chose qu’un gosse de riche qui s’habille en cowboy et est débile. (Si tu savais Cleo, si tu savais…) Ses bras s’ouvrent, se referment, et il frappe. Bon, juste. Douloureusement. Ma mâchoire se crispe l’espace d’une seconde, et je sens que j’étouffe. Il faut que je parte, la première. Je pars toujours la première. C’est le seul moyen d’éviter ce sentiment d’abandon, qui vous ronge, vous bouffe de l’intérieur. Une fois. Deux fois. Trois fois. Par trois fois, j’avais été salement, lâchement abandonné, sans avoir rien demandé. Sans l’avoir provoqué. Sans avoir été la première à partir. Et jamais, ô grand jamais, je ne laisserai à Austin ce privilège. Hors de question. Jamais. Même si ma cheville me fait un mal de chien. C’est moi qui part. Understand ? « Pas besoin très chère, j’ai déjà dit que je m’en allais… » Je m’en fiche, complètement, comme des ossements de Lucie retrouvés. J’ai décidé que je partais, je pars. C’est tout, c’est comme ça, il faut t’y habituer, j’ai raison, le dernier mot, tout ce que tu veux. On fait les choses à ma manière. Je lui ai déjà laissé trop de moue, à ce Heith Ledger des temps modernes ! J’arrache la poche de glace (douloureuse action), me lève (douloureusement douloureuse action), récupère mes baskets que je conserve entre mes mains, et m’éloigne (les aiguilles que tu sens s’enfoncer dans ta cheville et cette impression qu’on frappe dessus à coup de marteau c’est dans ta tête, répète Cleo, les aiguilles que tu sens s’enfoncer dans ta cheville et cette impression qu’on frappe dessus à coup de marteau c’est dans ta tête !). « Merde, enfin, Cleo » Merde toi-même ! Crois ce que tu veux, abandonne ce que tu veux, je m’en fiche, je m’en moque, je m’en fous. Le dépasser, première victoire du mental sur une cheville qui hurle sa douleur. Je la sens, partout, sous ma peau, remonter jusqu’à ma colonne vertébrale. M’en fiche. Je suis plus forte, ma volonté est d’acier. « Oui, tu as clairement l’air de quelqu’un qui n’en a rien à faire… » Non. Non. Non, non, NON ! Hors de question ! Il n’a pas le droit, pas le droit de faire ça, pas le droit de penser, ne serai-ce qu’une seconde, qu’il approche de ma faille. Jamais. Personne ne met le doigt sur cette fragilité, personne ne touche à ce point, personne ne s’en approche jamais. Parce que personne ne veut s’en approcher. Les animaux blessés sont les plus dangereux, tout le monde le sait. Qu’il tente, seulement, de fouiller, et peu importe le « Ah », peu importe tout et n’importe quoi, je le réduis en cendre sur le moment. Le massacre, le pousse au suicide, le pousse d’un pont, peu importe. Il ne se relèvera pas. Je lui souris. My hatred burning through… Royale, je tourne la tête. Tête haute, sourire aux lèvres. Dans le style « rien ne m’atteint », je suis passée pro il y a des années. Sauf que, cette saleté de cheville décide enfin de faire parler d’elle, malgré les efforts déployés pour la faire taire. Aille. « Non, mais ça ne va pas !!!? » Je tourne la tête vers le jeune homme qui a rejoint mes côtés, sourcil haussé. Quoi ?! Il ne va pas me dire qu’il se soucie de moi ! « Je sais que tu éprouves une grande jouissance à voir les autres souffrir et à les embêter MAIS HEY’ il n’y a rien de bien qui va ressortir du fait que tu te blesses davantage afin que… je m’emporte encore plus OKAY » Cette fois, c’est un air clairement surpris qui se dessine sur mon visage de peste. J’arque un sourcil.

    « Que… tu t’emportes encore plus ? »

    En quoi le fait que je me fasse mal serait une raison pour qu’il s’énerve ? C’est ma vie, ma cheville, ma douleur, tout ça, ça ne regarde que moi. Chose qui ne prend pas du tout sens à mes yeux. Sans doute à cause de mon manque de compassion, pas vrai ? Mais non. Je ne vois pas, toujours pas, même en tentant de réfléchir comme un être doué de… compassion, eurk !, ce qui justifierai cet… emportement.

    « Le monde ne tourne pas autour de toi Austin Clark ! »

    Il inspire, tourne la tête, ris, mauvais, et je secoue la mienne, exaspérée, tentant un pas de plus. Je me mords l’intérieur de la joue. Mal. Ça fait mal. Mal. J’ai mal. « Tu vas aller où comme ça ? Sérieusement, parce que je vais te remettre mes grandes et solennelles Félicitation si tu te rends au bout du couloir » Je le fusille du regard, avant de laisser échapper un éclat de rire full of cynisme.

    « Je ne vis que pour tes félicitations ! »

    Histoire de joindre le geste à la parole, ma main appuyée sur le rebord du lit sur lequel Austin avait élu domicile il y a quelques minutes, j’avance, encore, l’ignorant royalement, tentant de ne pas prendre appui plus d’une demi seconde sur ma cheville souffrante. Soudain, je sens son bras, au niveau de mon dos. Ca me fait comme une décharge électrique, et je viens battre l’air juste sous son nez de ma basket noire, menaçante, reculant, toujours en équilibre sur un pied. Ne. Me. Touche. Pas. Voilà ce que semble hurler mes yeux bleus glaciaux. « HEY, je ne vais pas te violer, mais bien t’aider… » Et c’est censé être mieux ?

    « Je n’ai pas besoin d’aide ! » je siffle entre mes dents.

    « Et en ce moment, j’ai surtout très envie de te fracasser le crâne et de te cacher dans le congélateur du quatrième étage ou bien de te balancer dans une benne à ordure, donc, je te serais plutôt reconnaissant de me faciliter la tâche, car ma vie est vraiment pénible, car oui, moi j’ai une conscience, j’éprouve de la compassion et si je te laisse filer seule, je vais m’en vouloir, je vais me repasser la scène dans mon esprit et je vais me demander ce qui t’es arrivé. » Mes yeux dans les siens (ou est-ce les siens dans les miens ?), je le regarde, non plus surprise, ou prête à l’assassiner à coup de basket s’il ne me laisse pas tranquille, je suis cette fois franchement amusée. Bon sang, ça a l’air mortellement nul d’avoir une conscience ! Se sentir obligé de m’apporter son « aide » (eurk !), alors qu’il a juste envie de m’assassiner ? Non, même moi qui peut me montrer la reine des hypocrites avec les gens de mon monde (paroles divines gravées en lettres d’or et de sang dans mon esprit, rappelez vous), je crois, je sais même, que j’en serai incapable. En fait, ça a vraiment l’air nul d’être Austin ! « Donc, tu es gentille, tu me laisses t’aider que je sois débarrassé et que je puisse dormir la nuit. » Son bras se tends vers moi, et je le regarde, comme s’il s’agissait d’un mutan ayant pour ambition de venir envahir notre belle (laide) planète qu’est la Terre.

    « Je ne suis pas gentille, tu l’as dit toi-même, je suis dénuée de sentiments, de compassion, et de tout plein d’autres trucs encore. » Sourire resplendissant, voilà que je viens frapper le bras tendu vers moi du bout de ma chaussure. « Je t’enverrai un sms en arrivant pour te signaler que je suis toujours vivante, puisque ça semble tellement te tenir à cœur ! » Mais en attendant, je n’ai toujours pas fait un pas, ni dans une direction, ni dans l’autre. La vérité, c’est que j’attends que la douleur s’atténue avant de reprendre ma tentative de fuite. « C’est que ce serait presque mignon, cette sollicitude touchante sous cette haine grondante que je vois dans ton regard. » J’incline la tête sur le côté, sourire charmant et charmeur aux lèvres. « Je vais décliner ton offre. Je crois que je préfère encore ramper jusqu’à ma chambre. » La douleur semble moins intense, je tente un pas (juste un, deux, ça fait trop mal) vers la sortie. « Et tu sais, tu devrais aller faire soigner ça là… ta… compassion. » Mon tour d’écarter les bras. « Regarde, moi, je n’en ai pas, et je le vis à merveille ! »

    Vrai, vrai, encore vrai ! Il devrait franchement penser à une opération chirurgicale, ou bien des séances chez le psy, que sais-je… Ça ne lui apportera que des mauvaises choses. Après tout, c’est bien lui qui voulait m’aider malgré le fait qu’il avait envie de me fracasser la tête, non ?

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Juil - 15:06

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Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


Quelle folle, non mais sérieusement, elle était parvenue à me mettre hors de moi. Pourtant, les Clark sont connus pour conserver leur sang froid. Vipère que voilà. Si elle était un tant soit peu comme tout le monde (ce dont je doute), elle m’aurait laissé foutre le camp, mais NON, madame désirait me torturer davantage (Staline peut aller se rhabiller), je devais l’observer nous faire un remake des tortures en Syrie…« Que… tu t’emportes encore plus ? » Heu oui. C’est ce que j’ai dit, je m’en souviens toujours, je ne suis pas sot, pas besoin de le répéter, l'ère du perroquet est révolueé Je soupire. « Le monde ne tourne pas autour de toi Austin Clark ! » Non, vraiment? « Tu veux plutôt dire que le monde ne tourne pas autour de TOI » Pourquoi est-ce qu'elle voit toujours les choses dans le sens contraire de la réalité? ANYWAY, elle n’avait qu’à me laisser m’en retourner au confort de mon sommeil en restant couchée dans ce lit en attendant que quelqu’un vienne lui apporter des béquilles : simple comme bonjour. Cynique, je suis à l’apogée du cynisme possiblement atteignable par l’être humain. Les effets d’un contact prolongé avec Everson. Pire que l’uranium. OKAY, que ça soit clair, si elle menait réellement son entreprise de fuite à terme…Elle se rendrait peut-être (comme dans très hypothétiquement) jusqu’à la porte de sortie…Et ensuite? Rien, le néant, la fin de son monde…Bref. « Je ne vis que pour tes félicitations ! » Je soupire pour la je ne sais plus trop combientième de fois en regardant l’horrible plafond et ses tâches d’humidité ici et là. « Ma vie trouve finalement son sens, après tant d’années…Je viens finalement de trouver quelque chose à quoi me rattacher…Toi qui ne vis que pour moi » Si un snipper avait présentement décidé de se cacher sous le lit et BAM de tirer sa balle exactement entre les deux yeux d’Everson, je me retrouverais…Sanctifié. Malheureusement, ou heureusement, rien de tel ne se produit. Je tente plutôt de lui donner un coup de main, échec lamentable. « Je n’ai pas besoin d’aide ! » Je soupire, et oui encore « Bien sur que non. Mais ta cheville si » COME ON.

Un sifflement inquiétant passe entre mes dents. La situation est très simple : elle est blessée, je suis humain, elle est énervée, elle risque très probablement de se blesser encore davantage et je suis là. Donc, je n’ai pas plus envie qu’elle de me la coltiner davantage. GOSH, non. Rappelons qu’elle vient de rouvrir des plaies que j’aurais bien aimé laissées cicatrisées seules dans leur coin jusqu’à la fin de mes jours, ajoutons à cela qu’elle venait également de m’énerver à L’EXTRÊME. Donc, NON HÉHO, je n’ai pas envie de l’aider. Je ne suis pas mère térèsa ou Ghandi, j’aimerais bien qu’elle se retrouve dans un Slum de Calcutta pour la peine…Le fait est que, si je la laisse se casser la jambe et le cou, je vais mal me sentir. C’est un truc de gars du pays, d’ami des animaux…Je ne sais pas. Mais, c’est bien présent. Tout ce que je demande, c’est sa coopération. « Je ne suis pas gentille, tu l’as dit toi-même, je suis dénuée de sentiments, de compassion, et de tout plein d’autres trucs encore. » En effet je l’ai dit, et je le pense. Cul de sac. Elle sourit à en rendre jaloux tous les publicistes des compagnies de dentifrices de ce monde et tape violemment sur mes doigts. Je soupire : mais quelle enfant! « Je t’enverrai un sms en arrivant pour te signaler que je suis toujours vivante, puisque ça semble tellement te tenir à cœur ! » Okay. Je m’éloigne et lui laisse le cadre de la porte : tu es libre comme l’air Cleo Everson, file file, vole de tes petites ailes de papillon « Donc, ce soir Minuit, je devrais recevoir ce fameux texto » Car c’est seulement à cette heure qu’elle parviendrait à se rendre chez elle vu les millimètres qu’elle parcoure tous les dix minutes. « C’est que ce serait presque mignon, cette sollicitude touchante sous cette haine grondante que je vois dans ton regard. » Quelle plaie. « C’est que ce serait presque mignon, cette indépendance touchante sous cette froideur évidente que je vois dans ton regard » Presque. « Je vais décliner ton offre. Je crois que je préfère encore ramper jusqu’à ma chambre. » J'aimerais bien l'y voir, tiens. Je me suis reculé, je lui ai laissé le champ libre : va! « Les frontières de ton imagination ne sont que les seules limites petit escargot, va » Elle était carrément l’être le plus borné qui ne m’ai été donné de rencontrer au cours de mes 24 dernières années d’existence. Je te regarde Cleo, va y montre moi à quel point tu es capable de franchir cette porte sans broncher sous la douleur qui te vrille la cheville…« Et tu sais, tu devrais aller faire soigner ça là… ta… compassion. » Blablabla « J’y songerai, lorsque le système de santé gratuite sera finalement instauré pour tous » Quelle PLAIE. « Regarde, moi, je n’en ai pas, et je le vis à merveille ! » POurqui ai-je présentement envie d'éclater de rire à m'en fracturer les côtes? J’arque un sourcil, la regarde de haut en bas l’air de dire : vraiment? « Mouais » Je la vois, ô oui, j’ai vu et…Disons simplement qu'à merveille n’est pas exactement l'expression que j’aurais employé.

Elle avait fait UN PAS…Un seule diable pas…OKAY, je n’ai pas la vie devant moi. Je veux ma caféine, je veux mon lit, je veux une douche, je veux rencontrer Morphée, je veux rêver à Demi Moore…Je veux foutre le camp de cette infirmerie à la con. Je fais un pas vers elle, l’empêche de me frapper et la neutralise dans le temps de dire CLEO YOU’RE A CRAZY WOMAN. SALM, je la soulève…C’est qu’elle est elle plus légère que mes neveux « En route »
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Juil - 16:16


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    Un jour Austin Clark est né. Tout le monde s’en fiche. Voilà, c’est dit : désolé, chéri, le monde ne tourne pas autour de ton nombril, aussi diablement sexy puisse-t-il être ! « Tu veux plutôt dire que le monde ne tourne pas autour de TOI » Je soupire, lève les yeux au ciel : c’est dingue cette façon qu’il a de toujours mal interpréter mes paroles ! En quoi peut-il avoir compris : le monde ne tourne pas autour de moi, Cleo Everson, quand j’ai dit, mot pour mot « Le monde ne tourne pas autour de toi Austin Clark ! » C’est à n’y rien comprendre. Il a oublié de se laver les oreilles ce matin ? C’est sans doute ça. Ou bien les vilaines séquelles d’une chute de cheval et d’un piétinement par Muffin (Murphy, who cares ?!). Ou simplement qu’il est… stupide ? Je penche pour un mix des trois. Et ne prend pas la peine de répondre, ma salive est précieuse, hors de question que je vienne la gâcher pour lui ! Je fixe la porte, faisant mentalement le calcul du nombre douloureux de foulées qu’il va me falloir parcourir avant de l’atteindre. Trop visiblement. Mais plus Austin se moque et se persuade de mon échec, plus mon besoin de lui prouver le contraire, de lui prouver que j’en suis capable, grandit en moi. Tu vas voir, espèce de cowboy à la noix ! Sourire hypocrite : ses félicitations sont un lointain rêve d’enfant qu’enfin je vais pouvoir réaliser ! Merveilleux, n’est-il pas ? « Ma vie trouve finalement son sens, après tant d’années… Je viens finalement de trouver quelque chose à quoi me rattacher… Toi qui ne vis que pour moi » Je pose ma main délicatement sur son biceps, et lui sourit doucement.

    « C’est une explosion dans ta poitrine, comme pour le quatre juillet ! Des feux d’artifices incessants, ta gorge qui s’assèche, ton envie de tomber à genou et de crier ta joie ! Tu comprends enfin pourquoi tu es venu au monde, tous les évènements passés te semblent fades et sans saveurs, en comparaison de ce que tu vis à l’instant présent… je sais… je sais… je fais souvent cet effet là ! »

    Je ris, tourne la tête, et le laisse planté là. Escapade difficile et dangereuse, tentative d’accession à la porte. Seule. Moi, et moi seule. Victoire personnelle. Toutes les victoires, les vraies victoires, le sont, de toute façon. Partager la coupe, c’est pas pour moi. A vrai dire, le partage, en soit, ce n’est pas pour moi. Le don, d’accord. Aux bonnes œuvres, aux ventes de charités, aux soirées de gala ! Vous savez, toutes ces conneries qu’on sort aux riches : « Mieux vaut un portefeuille vide qu’un esprit vide », pour les pousser à dépenser ! C’est à cause de ça que je suis repartie d’une vente aux enchères à Hollywood avec le vélo d’E.T, pour quelques milliers, ou étais-ce millions, de dollar. Je ne sais même pas ce que mes parents en ont fait. We’re saving the planet ! Très important, de sauver la planète. Bah, oui ! Où irais-je passer mes vacances après ? Chez le voisin ? Non. Bref. J’en étais où ? Le partage, le don… ah, voilà : le partage, ce n’est pas pour moi. Je dois y arriver, et d’ailleurs je VAIS y arriver, seule. Pas besoin de son aide. « Bien sur que non. Mais ta cheville si » Je lève les yeux au ciel (ou plutôt au plafond en carton).

    « Jusqu’à preuve du contraire, ma cheville et moi formons encore une seule et même personne. Donc, n’ayant pas besoin de toi, elle non plus. »

    We are done here ! Et qu’il imite une cocote minute, une bouilloire indiquant que l’eau pour le thé est prête autant qu’il veut, ça ne changera rien à ma décision finale. Va-t’en, puisque de toute façon, tu n’attendais que ça. Que ta pseudo sollicitude, ton intérêt simulé, ta compassion d’opérette ne t’empêche pas de dormir, va, ne t’en fait pas, je survivrai ! Tu auras même droit à un signe de vie de ma part, tiens, je suis d’humeur géné… génér… non, bon, je ne peux pas, ce serait un mensonge de finir la phrase ! « Donc, ce soir Minuit, je devrais recevoir ce fameux texto » Ah, ah ah ! Il est so funny le petit Clark !

    « Si je ne suis pas occupée à faire autre chose, tout à fait ! »

    Grand sourire, et hop, on tente de faire un pas de plus. Ou pas. Je vais peut-être juste sagement attendre que la douleur disparaisse. Si seulement on pouvait faire ça avec tout… Toutes les douleurs… Rester immobile pendant dix minutes, et attendre qu’elles s’échappent de votre corps, de votre système nerveux, de votre cerveau, de votre cœur, de partout. Le bonheur intégral. Mais non. Malheureusement. Heureusement ? « C’est que ce serait presque mignon, cette indépendance touchante sous cette froideur évident que je vois dans ton regard » Je le détourne, justement, ce fameux regard. Tu ne vois rien dans mes yeux, si ce n’est le bleu, le noir et le blanc. Les yeux ne sont pas les fenêtres de l’âme, n’en déplaise à Georges Rodenbach. Je n’ai pas d’âme, j’ai vendu la mienne au diable il y a des années pour une paire de Louboutin et un sac Chanel. 21 grammes de moins sur la balance. « Les frontières de ton imagination ne sont que les seules limites petit escargot, va » J’arque un sourcil. Frontière de mon imagination hein ? Donc, si par exemple, j’image que soudainement, sa ceinture se défait et que son jean glisse sur ses hanches… Mm ? J’ai bien l’image en tête (joli le boxer au passage !), mais non, rien sous mes yeux. Dommage. Et je tente de gagner du temps (cheville, repos, repos, temps. Vous avez suivi le schéma ?), en prodiguant quelques bons conseils, comme l’ablation de la compassion, comme certains se font ôter l’appendice. « J’y songerai, lorsque le système de santé gratuite sera finalement instauré pour tous. » Mes sourcils se froncent.

    « Pourquoi ? »

    C’est quoi cette remarque de… pauvre ? Je le regarde, étrangement, durant une demi-seconde. Attendant, je ne sais pas, une justification valable. Depuis quand avons-nous besoin d’attendre la gratuité pour obtenir ce que nous voulons ?

    « De toute façon, ça ne fera jamais, et tant mieux. »

    Les démocrates et leurs idées de communistes ! Leur seul but, c’est de dépouiller les riches, de les détrousser de leurs richesses, pour donner aux pauvres. Ça se prend pour Robin des Bois, à l’échelle nationale, et presque internationale, d’ailleurs. Une plaie. La seule chose qu’ils fassent de bien, c’est le soutien à l’avortement. Les Républicains, chers Républicains, sont trop étroits d’esprit. Ils ne voient pas assez large. Mais au moins, eux, ils respectent les traditions monétaires. Les riches sont riches, tant mieux, les pauvres sont pauvres bien fait tant pis ! Bref. On en était à parler de moi. Je sais que la politique est un sujet pa-ssio-nant, mas je préfère parler de moi, là tout de suite. De ma façon de vivre à merveille le fait que je sois dénuée de compassion. « Mouais. » Il ne semble pas convaincu ! Pourtant, regarde, cher cowboy : je ne suis pas obligée de me coltiner des gens que je n’aime pas, de perdre mon temps à aider les autres, et la culpabilité est un sentiment qui m’est étranger (ou presque… mais là n’est pas la question) : pas de compassion, pas de soucis ! C’est comme l’appendice : on l’enlève : pas de risque de choper l’appendicite !
    J’avance. Un pas, un petit pas. Un petit pas pour Cleo Everson… Trois pas de géants pour Austin Clark. Sans m’avoir laissé le temps de dire « Supercalifragilisticexpialidocious », il s’est saisi de moi, et BOUM, je me retrouve soulevée de terre ! « En route »

    « REPOSE MOI TOUT DE SUITE !!!! »

    Prévisible ! Ma main s’agite deux secondes dans le vide, tenter de le frapper sans doute, mais la peur de m’écraser à terre (et de ruiner ma cheville plus encore, et par la même occasion, toutes mes chances de trophée de course) se fait plus forte. Soulevée, dans les bras d’Austin, je finis par passer une main résolue autour de sa nuque, histoire de me maintenir. Je darde mes yeux bleus sur son visage trop proche.

    « Il va falloir sérieusement que tu arrêtes ça. Je sais pas, si t’as un complexe du chevalier, trouve toi une gourde qui a envie d’être portée comme une princesse, de se faire secourir des griffes d’un méchant dragon, fait lui deux trois clins d’œil et saute la ! Faut que tu arrêtes de faire ça avec MOI ! »

    Et par « ça », j’entends bien entendu me porter. Pas me secourir des griffes d’un méchant dragon (ça n’existe pas), me faire deux trois clins d’œil et me sauter. Ses pas résonnent dans le couloir, les miens pas. Devant, une porte. Je plisse les yeux et fronce les sourcils, instinctivement, me préparant à crier pour quand ma cheville cognera contre le battant. Ma cheville ne cogne pas contre le battant. Woh. Il a fait attention ! Surprenant !

    « C’est… à droite… hein. »

    J’indique du bout du doigt la direction, prenant désormais soin à regarder. Devant moi. Tiens, oui, c’est joli devant !

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Austin Clark

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Juil - 18:17

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Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


« C’est une explosion dans ta poitrine » Non, c’est sa tête qui explose dans mon imagination. « comme pour le quatre juillet ! » Ce qui a de bien avec le 4 juillet, ce sont les filles qui se baladent à moitié nu avec le drapeau du pays peint sur leur poitrine, c’est tout. « Des feux d’artifices incessants » C’est fabuleux, je peux faire un arrêt sur image et regarder sa tête exploser autant de fois que je le désire « ta gorge qui s’assèche » à force de lui avoir trop crié dessus « ton envie de tomber à genou et de crier ta joie ! » Lapsus : mon désespoir, envie de crier mon désespoir « Tu comprends enfin pourquoi tu es venu au monde » naitre, aimer, souffrir…Je l’ai déjà souligné « tous les évènements passés te semblent fades et sans saveurs, en comparaison de ce que tu vis à l’instant présent… je sais… je sais… je fais souvent cet effet là ! » « Exactement, je n’aurais pu dire mieux » Et toi, tu ne peux toujours pas t’empêcher de me toucher, sa main est posée sur mon magnifique Biceps : encore. COME ON, tu n’as, Lady Everson, qu’à me laisser t’aider et Amen, toi et moi serons rapidement ramenés à nos merveilleuses existences loin l’un de l’autre : le paradis. « Jusqu’à preuve du contraire, ma cheville et moi formons encore une seule et même personne. Donc, n’ayant pas besoin de toi, elle non plus. » Échec. « Ça peut s’arranger » S’il ne lui faut que cela, je prends la scie à plâtre dans l’armoire et BOUM sa cheville et elle ne feront maintenant plus que deux…

Pas d’aide, pas de soucis, elle seule à commémorer Terry Fox. J’attendrai sagement, entre une douche, un café, une sieste et un bon repas son SMS énonciateur de la fin de sa quête. Qui sait, avec un peu de chance, la souffrance la fera devenir un être meilleur…Ha-ha. « Si je ne suis pas occupée à faire autre chose, tout à fait ! » Les détails du plafond n’ont maintenant plus aucun secret pour mes prunelles azur.

Avant de commencer son périple de commémoration, elle tient absolument à me recommander une intervention chirurgicale : mais quel charmant personnage que voilà. Je n’ai pas d’assurance, donc, on repassera…« Pourquoi ? » MERDE, je suppose que les Clark de Chicago, eux, ont d’excellente assurances « Parce que » Je souris et lui offre un clin d’œil, espérant qu’elle soit suffisamment exaspérée pour ne rient relever d’autre. Je n’ai point envie d’entamer une longue explication sur le tissu de mensonge que j’avais brodé autour de mon chapeau depuis notre première rencontre. Je suis fatigué. Faudrait peut-être que j'arrête simplement de parler...Histoire de ne pas trahir mon secret...« De toute façon, ça ne fera jamais, et tant mieux. » Je laisse échapper un éclat de rire : suis-je surpris? Je secoue la tête de gauche à droite…Évidemment, il est GÉNIAL que la moitié de notre population se retrouve à devoir se faire saisir sa maison s’il advient que la vie est suffisamment chiante pour les affubler d’une satané de cancer. C’est parfait, bel équilibre. Les riches sont plus riches, les pauvres plus pauvres. God Bless America.

C’est bien beau tout ça, mais moi, j’en ai marre, je veux Demie Moore (sans Ashton), la seule façon d’y arriver avant le prochain levé de soleil est de prendre le taureau par les cornes. J’entends par taureau, Cleo et par cornes, son corps. Je la soulève comme l’on soulève son sac d’épicerie, évidemment sa première réaction n’est pas d’acclamer mon geste à grand coup d’ovation. Non. « REPOSE MOI TOUT DE SUITE !!!! » Je soupire lui soufflant de façon totalement délibérée dans le visage par la même occasion. Profite de la vue et tais-toi! Elle qui aime tant me toucher, elle a mon torse collé à son corps: be happy. Elle passe sa main autour de mon cou, je souris : sage fille. « Il va falloir sérieusement que tu arrêtes ça. Je sais pas, si t’as un complexe du chevalier, trouve toi une gourde qui a envie d’être portée comme une princesse, de se faire secourir des griffes d’un méchant dragon, fait lui deux trois clins d’œil et saute la ! Faut que tu arrêtes de faire ça avec MOI ! » Cette fois, j’éclate tout bonnement de rire en me mettant en marche « Si je voulais jouer au preux chevalier, crois-moi, tu serais la dernière personne sur ma liste de cobaye » Je le jure sur la tête de grand-père Clark. « Ce n’est pas ma faute si TU nous mets dans ce genre de situation. » Nous parvenons à la porte de sortie. Je me retourne, la pousse de mon valeureux et très beau dos (nu) en gardant les yeux fixés sur la cheville de la jeune femme…Manquerait plus qu’elle me mette ses avocats de Washington aux basques pour atteinte à son intégrité corporelle ou une autre connerie du genre…« C’est… à droite… hein. » Je sais encore où je vais. J’habite ici depuis toujours HÉHÉ…Ah, c’est vrai, ça elle ne le sait pas. Je prends donc la droite si gentiment et humblement indiquée par la jeune femme. Nous devons offrir l’un de ses tableaux…Je suis partiellement nu et passablement amoché et elle, elle est sans chaussure ma veste sur le dos…Magnifique, ne manque plus qu’une chanson de Bruno Mars en fond sonore et on se croirait dans une série télévisée américaine, One tree Hill ou quelque chose comme ça.

Par chance le chemin des grecs n’est pas trop loin et j’y habite également donc techniquement ce n’est pas un détour ni un retardement à mon tête à tête avec Demi. Elle sent bon. J’arque un sourcil et lui jette un coup d’œil sans broncher. Ce devait être son shampoing…Son dédorant? OKAY Je secoue la tête QU’IMPORTE. Un pied devant l’autre et ainsi de suite, nous (je) parvenons finalement devant la si joyeuse sororité de la demoiselle. Il faut croire qu’il fallait absolument que chacune de nos rencontres s’y terminent…De façon étrange et brutale. Je grimpe l’escalier menant à la porte ayant plutôt hâte de la déposer quelque part, elle n’est pas lourde, mais mettez un petit poids dans le creux de vote main, vous verrez, à un moment ou un autre il va vous …Énerver. « Tu m’aides? » Oui parce que je peux me tenir très longtemps devant la porte en clamant mentalement Ô Césame ouvre toi sans que rien ne se produise je le crains bien.
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Juil - 23:09


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


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    « Exactement, je n’aurais pu dire mieux » Bien sûr que non. Comment même aurais-tu pu penser cela ne serais-ce qu’une seconde ? C’est normal que tu ne puisses pas dire mieux que moi… voyons… Je vais finir par me vexer si tu continues sur cette voie, Clark Kent ! Nan, sérieux, vous ne trouvez pas un certain air de ressemblance avec ce pseudo Superman porteur de collant, trop lisse ? … Moi si. Outre le torse musclé ! D’ailleurs, je me demande à quoi il ressemblerait, le cowboy, en costume de Superman ! Surement à rien. En même temps, le costume ne va à personne ! J’attends vraiment de voir ce que ça va donner sur le très sexy Henry Cavill, mais honnêtement… j’en doute. Fortement. Très fortement. Personne ne peut être sexy en portant un slip par-dessus son collant. Déjà… Un slip ! Plus personne ne porte de slip ! Et puis, sérieux, c’est quoi ces couleurs ? On a comprit patriotisme, fier d’être Américain, blabla… Ouais, bon, pour ça, on a Captain Amercia quoi ! Superman reste un extraterrestre, ne l’oublions pas ! … Musclé… certes… Mais aux chevilles emprisonnées dans des collants bleu… D’ailleurs, en parlant de cheville, la mienne se passera de l’aide d’Austin. Oui, puisque jusqu’à preuve du contraire, elle est rattachée au reste de mon corps, je suis encore libre d’en disposer comme je l’entends. « Ça peut s’arranger » J’arque un sourcil, une moue écœurée sur le visage. Beurk ! Non, sérieux, faut qu’il arrête les films d’horreur, ça ne lui réussit pas, ce petit air à la Jigsaw (SPECIALE DEDICACE AU KEKE DES PLAGES !). Il range sa scie, sa tronçonneuse, que sais-je encore. On ne découpe pas les dames en morceau, on ne lui a jamais appris ça, entre : « comment nouer ses lacets » et « je mets ma main devant la bouche pour tousser et/ou bailler » ? Mais de quelle planète il vient lui ? (collant bleus, collants bleus !) En tout cas, je commence sérieusement à me poser la question. Entre ça, et sa remarque comme quoi il pensera à son opération le jour où les soins seront gratuits aux Etats-Unis… Ce type est à vrai dire de plus en plus étrange. Pourquoi ? « Parce que » Il sourit, me lance un clin d’œil, et je le regarde, sourcil haussé, suspicieuse… L’espace d’une seconde, la douleur que me procure ma cheville blessée me fait bien vite tourner la tête, et me fais me pencher vers des problèmes plus préoccupants qu’une remarque lancée en l’air : c’était sans doute sa façon de dire « JAMAIS » !, comme lorsque l’une des filles du pensionnat lançait « Bien sûr que je le ferai ! Le jour où je porterai un t-shirt ORANGE ! » Sa façon personnelle à elle de dire non. Gageons que c’était la façon d’Austin de me signaler qu’il ne s’abaisserait jamais à une telle chose (regrettable, il en aurait bien besoin), et laissons tomber ça. De toute façon, il y a des chances pour que cette réforme du président Démocrate n’aboutisse jamais. Du moins, je l’espère. Sénat, Sénat, reprenez les armes, rendez-nous ce qui nous reviens de droit ! Rendez-nous nos… EH ! Oh ! Mais qu’est-ce qui lui prend, à celui-là ? Je crie, peste, tente de le frapper, alors que je me sens soudainement soulevée de terre, un de ses bras étant venu se nicher sous mes cuisses (PERVERS, vire tes sales pattes de là !), l’autre dans mon dos. Sa seule réaction, totalement puérile (hum…), est de me souffler au visage. Instinctivement, je fronce le nez.

    « Ew, bon sang, t’as jamais entendu parler du dentifrice ?! »

    Tout pour lui faire savoir que je suis bien, bien mécontente de la situation présente. Dire que je suis certaine qu’il y aurait des petites dindes qui se pâmeraient pour être à ma place ! Je me demande vraiment ce qu’elles peuvent trouver de « chou », « sexy », « romantique » à se faire trimbaler et balloter dans tous les sens par un mec à moitié à poil, qui passe les trois quart de son temps avec un chapeau de cowboy sur la tête ! Il a vu trop d’épisode de Merlin, ça y est, Arthur lui est monté à la tête, le voilà qui se prend pour Bradley James ! « Si je voulais jouer au preuv chevalier, crois-moi, tu serais la dernière personne sur ma liste de cobaye » Han-han. Super fun !

    « Encore heureux ! Toi tu es officiellement inscrit au VERSO de la liste des hommes que j’veux voir jouer au chevalier avec moi. » Je marque une pause. « Après Taylor Lautner. » Je grimace. Ew. Comment les gens peuvent le trouver sexy il… a … rien ! Aucun charme, une voix pourrie, des abdos en carton, et un rôle pourri. « Et Pattinson »

    La remarque qui veut tout dire : HELLOOOOW ! Casting pourri. Film pourri. Il n’y a bien que Kellan Lutz, Peter Facinelli, Cam Gigandet et Xavier Samuels pour sauver un tant soit peu le film. Et encore… Et encore… Mon dieu, dire que je les avais regardé, par dépit, un jour à l’hôpital où rien d’autre ne passait… Marwin s’était fait sacrément remonter les bretelles le lendemain, pour avoir déserté son poste, me condamnant à des heures de « je t’aime, oh mon vampire, oh ta peau brille au soleil, oh Jacob que tu es chaud, oh je t’aime mais comme un frère, oh je t’embrasse, oh j’ai des sentiments pour toi, mais Edward est celui que j’aime ! »… Bon sang, mais TUEZ MOI L’AUTEUR ! Et puis sérieux. Des vampires qui brillent ? … Quand j’étais gosse, les vampires, c’était Dracula de Bram Stocker, et ils se jetaient sur vous pour vous sucer le sang, cramaient au soleil, dormait dans des cercueils, et on pouvait les éloigner avec de l’ail. En parlant de vampire au torse brillant… Je jetais un coup d’œil au torse d’Austin. Ouf. Il était. Normal. Juste. Un peu reluisant. Sale. Egratigné. Musclé. Moche. Hum. « Ce n’est pas ma faute si TU nous mets dans ce genre de situation. » Je poussais un « Rah ! » d’exaspération.

    « Bien sûr ! C’est ma faute ! Ma vie allait bien, très bien, avant que je ne te rencontre j’te signale. »

    Et que je ne débarque dans le Wyoming. Bon… Okay… pas tant que ça. Mais c’était toujours mieux que… ici. J’indiquais la droite à mon porteur personnel, regardant un peu partout, beaucoup droit devant moi, mais pas vers lui. Pas envie de croiser son air de… de… de fouine ! Je préfère me focaliser encore sur ses pas, mes chaussures qui se balancent doucement dans le vide, que je retiens par les lacets. Un pas. Un autre. Oh, encore un autre ! Et voilà qu’à force de les enchaîner (les pas), nous arrivons devant la maison des Alpha Gamma. Chez moi quoi. Parmi les DIRTY WILD AND RICH GIRLS. Bien que pour certaines ce soit DIRTY STUPID AND RICH GIRLS. Pour ne pas dire la majorité d’entre elle. Pourquoi argent devrait-il rimer avec stupidité et conversations stérile, bon sang ! Pas une pour me donner la valeur exacte de Pi (3.14159265). Des boulets en puissance. Je fixe la porte quelques secondes, avant de tourner la tête vers Austin. Bon, alors, tu bouges ?! Je croyais que tu rêvais de te débarrasser de moi. « Tu m’aides ? » J’arque un sourcil, le dévisage, le regarde, puis la porte, puis lui, puis la porte.

    « Non… »

    Comme s’il s’agissait d’une évidence. Bien sûr qu’il s’agit d’une évidence ! Il croit vraiment que je vais tendre le bras pour ouvrir la poRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRTE !!!!!!!!! Mon cœur à bondit dans ma poitrine alors que pendant l’espace d’une seconde, je me suis sentie tomber, alors qu’Austin venait d’écarter légèrement les bras, me faisant glisser. Je m’agrippe à la nuque, une lueur de panique dans le regard, le souffle court, le cœur battant la chamade. Le cri que j’ai poussé résonne encore dans mes oreilles !

    « Mais t’es complètement malade ma parole !! »

    BAM ! Ça, c’est ma chaussure qu’il se prend dans la figure ! Je tourne la poignée, la porte s’ouvre, et je passe une main (la libre, celle qui n’est pas agrippée au cou du jeune homme, qui vient d’ouvrir la porte) sur mon visage, en soufflant, avant de la glisser jusqu’à ma nuque, puis mon cou, la laissant aller jusqu’à ma poitrine où je sens mon cœur bondir sous mes doigts. Ce type est un grand malade. Un grand, grand, grand malade.

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Juil - 15:27

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Sac d’épicerie, Cleo, même chose : on soulève, on déplace, et on se débarrasse « Ew, bon sang, t’as jamais entendu parler du dentifrice ?! » Pour toute réponse, je lui souffle à nouveau dans le visage, puéril, enfantin, tel un gosse mal élevé. Je m’assume tout à fait dans le rôle. Quoique celui du chevalier servant est un rôle également très attrayant. Mon but dans la vie c’est de retirer ma cape à chaque fois que je croise une dame pour la lui foutre sur une marre d’eau histoire qu’elle ne salisse pas ses Jimmy Cho, évidemment, voilà là ma plus grande aspiration. Ne t’inquiète pas Ô divine (et sexy) Cleo, ce n’est pas de gaité de cœur que je m’amuse à assouvir mon complexe de virilité et d’homme sauveur de pauvres vierges effarouchées à chaque fois que l’on se croise. Si je voulais jouer les chevaliers, je choisirais autrui, comme, par exemple, une belle blonde avec rien dans le crâne. « Encore heureux ! Toi tu es officiellement inscrit au VERSO de la liste des hommes que j’veux voir jouer au chevalier avec moi. » J’arque un sourcil, sincèrement touché…J’étais sur la liste ! Au verso…MAIS sur la liste quand même. « Après Taylor Lautner. » Quoi…Non…HÉHO, impossible, le loup ne peut pas aller avant moi…Ce n'est qu'un pauvre KID .« Et Pattinson » Le laideron? L’homme au nez croche, au teint blafard, au sourire de racaille? « Je ne te savais pas si dépourvu de goûts » Des goûts et des couleurs on ne discute pas…Elle est rousse, et je ne juge pas.

Puis, secouez-vous un peu…C’était de sa faute à elle après tout, si je me devais de toujours endosse le rôle de l’homme au bras musclés…Et, je ne peux rien faire contre mes bras qui sont EN EFFET musclés…ils sont attachés sur mon corps comme ma tête…Je dois vivre avec. « Bien sûr ! C’est ma faute ! Ma vie allait bien, très bien, avant que je ne te rencontre j’te signale. » Et la mienne donc. « Voilà un sentiment qui est fortement partagé » Nous voilà un point commun. Il y a quelques semaines tout justes, je n’étais qu’un pauvre gaillard revenu chez lui après une longue absence, un pauvre gars de la cambrousse qui vivait sa vie sans tracas, sans ambition particulière…Maintenant j’étais le très riche fils d’un très riche homme. D’ailleurs, je me demande encore comment elle peut réellement le croire. Elle m’a bien regardé, un instant? En fait, il est plutôt très certain qu’elle m’ait déjà regardé, ce que je veux dire c'est m'a-t-elle réellement regardé?…Je suis sortie de mes pensées plutôt chaotiques et un brin insensées par mon arrivée devant le bâtiment de la sororité à laquelle appartient la très fragile (haha) jeune femme qui a la chance de séjourner dans mes bras depuis une quinzaine de minutes. Je grimpe l’escalier et BOUM nous arrivons à destination, la porte, elle et moi sur le perron, voilà le tableau à lequel peut assister le voisin d’en face en train de tondre la pelouse. Le fait est que pour que notre calvaire mutuel prenne finalement fin et pour que nous puissions retourner à nos très palpitantes vies, j’aurais besoin qu’elle tourne la poignée. « Non… » Comment ça non? Je soupire, grogne « Évidemment » Okay, si c’est ainsi, je vais me débrouiller seul, comme un grand homme….OU je vais lui faire vivre une petite tout minime frayeur afin d’arriver à mes fins…. Je la lâche une demi-seconde dans l’idée de lui faire changer d’idée…Peut-être qu’avec un peu de pression elle allait se décider à tourner la poignée pour nous faire entrer dans le monde moderne d’Alice au Pays des merveilles. J’ai tôt fait d’avoir retrouvé mon emprise autour du corps de la jeune femme. Mine de rien, je ne voulais pas la tuer, uniquement l’énerver…Après tout elle avait effectué une chute de quoi? Deux centimètres vers le bas…Peut-être trois…Cinq…Peut-être une dizaine. Mais tout est bien qui finit bien. « Mais t’es complètement malade ma parole !! » Je soupire « Et toi complètement paresseuse » SLAM « HEY » MERDE C’est sa chaussure que je viens de me prendre en plein visage! « J’ai déjà reçu suffisamment de coups pour aujourd’hui ! S’il te plait » PESTE. La peste dirige finalement (suffisait d’un peu de persuasion) sa main vers la porte et Ô miracle de cambrousse, elle tourne la poignée, ainsi, la porte s’ouvre, peut-être n’y a-t-il pas de lapin à l’horizon, mais l’heure de la salvation aura certainement tôt fait de sonner. Je referme la porte d’un coup de pied alors que la rousse se …Tâte? « Qu’est-ce que tu fiches encore? » Elle se touchait? Elle fait de l‘hyperventilation ?

Maintenant, que faire? Si il s’agissait bien d’un sac d’épicerie, je me dirigerais vers la cuisine, la balancerait sur le comptoir ou dans le réfrigérateur…Mais, je ne crois pas qu’elle entrerait dans le réfrigérateur…Le salon? Je fais un pas vers l’avant, passe la tête dans l’embrasure menant à ce qui me semble être une salle commune. DES DIZAINES DE FILLES. Je recule rapidement d’un pas. Mauvaise idée. Mon menton se lève vers l’escalier menant à l’étage : les chambres! J’allais la déposer sur son lit et filer ! Excellent plan CowBoy. Sans lui laisser le temps de protester ou de me faire mention de ses désirs, je nous fais grimper jusqu’à l’étage…Si ce n’est pas mignon, leur nom sont inscrits sur leur porte…On devrait penser à intégrer ce genre de système, avec un peu de chance je ne retrouverais plus Derek saoul fricoter avec Lindsey ente mes draps alors que la fête bat son plein au ré de chaussé. Je note. Après avoir noté, je découvre le pseudonyme de la reine des rousses sur une porte : jack pot. La porte est entrouverte « Je pense que tu t’es fais dévaliser! » Je la pousse du bout de mon pied, en fait tout semble en état. J’hausserais bien les épaules, mais elles sont prises en otage. Ainsi, je pénètre dans la chambre et BOUM la laisse tomber, carrément, contre le matelas. Je frappe mes mains BASTA, puis pivote dans l’idée de foutre le camp…MAIS…La compassion fait son grand retour, elle avait raison, je devrais songer à me faire soigner. « Tu as besoin de quelque chose avant que je m’en aille? » J’avais arqué un sourcil et quasiment grimacé en prononçant les mots…

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Juil - 17:46


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    Il souffle, encore, le crétin ! Je fronce le nez, les sourcils. Ew ! Répugnant ! Vraiment, il devrait songer à l’investissement dans les pastilles à la menthe, au lieu de dépenser des sommes folles à acheter des poids et des altères : ça ne marche pas, la gonflette ! (D’accord, d’accord, je suis mauvaise joueuse…) Peut-être que quand il ressemblera à quelque chose, il passera devant Taylor Lautner et Robert Pattinson. Peut-être. « Je ne te savais pas si dépourvue de goûts » Je le regarde, et laisse filtrer un mince éclat de rire. Dude ! Je n’ai pas de mauvais goûts, juste pas de chance, la preuve, regarde, je te fréquente : malchance. Et pour son information, le verso de la feuille contient la liste des pires preux chevalier possibles et imaginables. Oh, tiens, il est là ! En même temps… Chevalier ou Cowboy, il faut choisir ! Le heaume, ou le chapeau ! L’épée, ou le lasso ! Il faut faire des choix, on ne peut pas tout avoir dans la vie ! Enfin… Si, on peut, quand on s’appelle Everson ou Clark. Mais pas pour tout. Par exemple si à Halloween j’hésite entre me déguiser en fée et en sorcière, je n’enfile pas un nez crochu et une robe blanche et rose toute mignonne en mettant un chapeau noir sur ma tête. Là, c’est pareil. FOCUS ! (j’ai promis que ce ne serait plus que par rp !! ^^) Bon sang ! Ma vie était vraiment meilleure avant qu’il ne débarque avec ses grosses bottes de cowboy boueuses pour venir tenter d’y mettre la pagaille ! Par exemple, je n’étais jamais montée sur le dos d’un cheval, autre qu’en bois, et je le vivais à merveille. Et s’il n’avait pas décidé de venir m’embêter, il ne serait pas en train de me porter et de me tripoter les cuisses par la même occasion, et je le vivais très bien ! « Voilà un sentiment qui est fortement partagé » Je soupire. A mon tour.

    « Voilà qui nous fait un point commun de plus. A croire que nous nous ressemblons plus qu’il n’y parait à première vue. Ca doit être merveilleux pour toi ! »

    Découvrir que nous avons autre chose en commun que l’air que nous respirons tous deux ! Notre compte en banque par exemple. Nos voyages aussi. Et maintenant, ça : un profond dédain pour l’entrée de l’autre dans notre vie. Et l’endroit où nous habitons. Enfin, pas très loin l’un de l’autre. Moi, les Alpha Gamma. Les reines de cette fac. Lui, les je-ne-sais-pas-quoi-Bêta. Je suis sûre qu’il y a Bêta, quelque part. Bref. Chez les grecs. Cinq points en commun, c’est merveilleux ! Pour lui, je veux dire. Et puisque nous en sommes à parler de nos demeures respectives, me voici devant la mienne. La porte fermée des Alpha Gamma. Qu’il me demande d’ouvrir. Euh… Non ? Il grogne. Je vais finir par croire qu’il tient plus du grizzli que du singe s’il continue dans cette voie… « Evidemment » Je lui lance un sourire resplendissant, l’espace d’un millième de seconde. Juste avant de voir ma vie défiler devant mes yeux (longue… longue vie… Trop longue pour de simples dix-huit ans… De Saint Pierre. Maman. Papa. Orphelinat. Cooper. James. Williams. O ’Daniel. Everson. Nolan. Carrie. Pensionnat. Riley. Riley. Mackenzie. Riley. Hôpital. Riley. Gidéon. Wyoming.). Il m’a lâché, le con ! Il m’a laissé tomber ! Mes pupilles sont dilatées, mon cœur battant dans ma poitrine. Je le déteste ! Je le hais ! Crétin ! Malade ! « Et toi complètement paresseuse » Mais moi au moins, je ne risque pas de tuer quelqu’un avec de la paresse ! Et d’abord, je ne suis pas paresseuse, je suis debout aux aurores tous les jours pour aller courir, entretenir mon corps mince et svelte, mon cœur battant, ma forme physique, et garder la tête en athlétisme. Je le frappe de ma chaussure. Crétin, crétin ! « HEY » Hey toi-même, abrutit !! « J’ai déjà reçu suffisamment de coups pour aujourd’hui ! S’il te plait » Je le frappe à nouveau.

    « Il ne me plait pas ! »

    Je vous rappelle que j’ai failli mourir, HELLOW ! J’ouvre la porte, et glisse une main nerveuse sur ma nuque, mon coup, jusqu’à mon cœur qui bats fortement. « Qu’est-ce que tu fiches encore ? » Je suis son regard : ses yeux, vers ma main, vers… Je viens abattre ladite main sur sa joue.

    « T’as fini d’me reluquer oui ! »

    Entre ses regards lubriques dans l’infirmerie (si, si, sur mes jambes, mes cuisses, je les ai vu !), et maintenant ça ! A croire que le Wyoming lui monte à la tête ! Wyoming, état de l’absurde. Vous saviez que selon la loi, il était interdit aux couples de faire l’amour à l’intérieur du congélateur à viande d’un magasin ? … ça fait peur ! Les gens sont fous. La porte est ouverte. Eh oh, toi qui voulait à tout prix que je l’ouvre, tu pourrais penser à rentrer maintenant ! Sa veste glisse un peu sur mon épaule, et je la rajuste, alors qu’il pénètre à l’intérieur de la maison. Il se dirige vers le salon, et à peine y a-t-il fait un pas qu’une vingtaine d’yeux (bah oui, une dizaine de filles, ça fait une vingtaine de yeux !) se tournent vers nous. Il recule, comme appeuré. Il sait que ça ne mord pas, une fille ? (enfin, ça peut, si tel est son plaisir lors de l’acte sexuel ! Que voulez-vous, on ne contrôle pas toujours nos pulsions ! C’est rude, vif, passionné, c’est comme un combat incessant sous les draps. Les ongles, les dents. Les marques de griffure et de morsure. Ça arrive !) Il finit par s’engager dans l’escalier (à croire qu’il n’est pas si stupide), et je le regarde faire, le laisse deviner. Tout seul, comme un grand, allez hop, devine ! Lorsqu’il s’arrête devant ma porte légèrement entrebâillée, je me dis tout de même qu’il n’a pas beaucoup de mérite. « Cleo Everson » est inscrit sur la porte. Sachant qu’il n’y avait que moi ainsi nommée à l’université, il avait une chance sur… une, de me trouver. Oh,, félicitations ! Quel homme ! « Je pense que tu t’es fait dévaliser ! » Je le regarde avec un sourire.

    « Elles n’oseraient pas. »

    Sandy (je crois qu’elle s’appelle Sandy) se souvient encore de mes cris quand elle a pénétré dans ma chambre sans me demander mon autorisation. Depuis, elles évitent de se pointer, à l’improviste, sans y avoir été invité. La porte s’ouvre (impulsion donnée par le pied de Monseigneur Clark !), et le voilà pénétrant dans mon antre. Opportunité donnée à vrai dire à peu de gens. Généralement, c’est moi qui me glisse entre les draps des autres, parce que je ne supporte pas de passer la nuit avec quelqu’un. Je veux dire, m’endormir après l’acte, aux côtés de l’autre. Mon regard glisse sur la bibliothèque face à mon lit, aux étagères pleines. De livre, bien sûr. La porte de la salle de bain fermée, mes deux armoires collées d’unes à l’autre. Mes chaussures, rangées dans un coin (ou plutôt une partie de mes chaussures), mon bureau, sur lequel est posé mon Macbook en veille, un bouquin à côté. Ma fenêtre aux volets tirés, entrouverte, par laquelle filtre un léger courant d’air. Propre, rangée. Pas de photos. Pas de… décoration. Un lys, dans un soliflor, sur le bureau. C’est tout. Une chambre froide. Parce que ce n’est pas ma chambre, juste une pièce dans laquelle je suis contrainte de vivre. On n’amène pas ses photos, à l’hôtel. Sous mon bureau, une boite en carton. Que je n’ai pas ouverte. Et qu’à vrai dire, je ne veux pas ouvrir. Voilà. Bienvenue dans ma chambre.

    « AILLE ! »

    Il me laisse tomber sans la moindre délicatesse sur mon lit, et je le fusille du regard, me redressant. Crétin ! Je l’ai déjà dit peut-être ? Ses mains viennent s’entrechoquer, et j’arque un sourcil. Eh bien, qu’attend-tu ? Va-t’en puisque tu ne rêves qu’à ça ! « Tu as besoin de quelque chose avant que je m’en aille ? » L’expression douloureuse de son visage me fait rire. Han, ça lui coute de me demander ça ! Mes yeux bleus se mettent à pétiller de malice…

    « Mmm, à vrai dire, oui. J’ai besoin d’un massage, du dos, d’un grand verre d’eau, d’une poche de glace pour ma cheville, d’un cupcake à la violette. Et d’un sauveur plus crédible. »

    Dernière remarque prononcée sourcil arquée, moqueuse. Je m’étire, pousse un gémissement, et laisse retomber ma tête contre mon oreiller.

    « Ça ira… » finis-je par souffler d’une voix distraite.

    Je survivrai, ne t’en fais pas va !

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Austin Clark

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeLun 16 Juil - 14:34

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Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


Nos vies à tous allaient très bien, elles suivaient leur chemin, tout bonnement et très paisiblement, jusqu’à ce fameux jour de tempête…Il y a dix huit ans de cela…Le jour où naquit Cleo Everson.[ Début d’un court métrage d’horreur en noir et blanc…Un homme à la scie mécanique sort d'une petite maison abandonnée couvert de sang, tous les habitants du village sont mort, sauf une personne....Cleo Everson] « Voilà qui nous fait un point commun de plus. A croire que nous nous ressemblons plus qu’il n’y parait à première vue. Ca doit être merveilleux pour toi ! » Je souris le moins sincèrement qu’il m’est possible de le faire et plisse un brin les paupières « Merveilleux » Je l’avais murmuré d’une douce voix pleine de ressentie (ou pas)

C’est ainsi, suite à une petite promenade matinale sur le campus que je me retrouve à effrayer tout innocemment et rempli de bonnes intentions la jeune femme. Elle me frappe, je grogne, elle recommence, j’ai envie de lui faire avaler sa chaussure. « Il ne me plait pas ! » Je sais, je sais bien, je n'ai pas parlé de Sushis ou bien de Barcelone, donc forcément, ça ne lui plaisait pas. La question est: qu’est-ce que j’attends, merde, pour la laisser tomber sur le porche et foutre le camp? Vivement qu'ils la pratiquent cette ablation de compassion, pensez-vous qu’ils me feraient la conscience à prix réduit, un deux pour un spécialement pour l’occasion ...Peut-être que si je me faisais passer pour un Clark de Chicago?

D’abord, qu’est-ce qu’elle fait encore, elle, à ainsi se caresser? Elle pourrait au moins attendre que je sois partie! SLAM, voilà que l’étampe de sa main sur ma joue vient rejoindre les autres décorations de mon visage (je suis prêt pour Halloween). Il était tout spécialement en beauté, aujourd’hui, mon visage. « T’as fini d’me reluquer oui ! » Cette fois je serre la mâchoire très très très fortement. « J’espère que tu chéries très fortement le fait d’être une femme en ce moment Cleo » Peste, si aumoins je l'avais reluqué, ça aurait valu la peine. Après avoir aperçu la moitié des femmes du campus toutes réunies dans une seule et même pièce, je finis pas opter pour l’option : enfermer Everson à double tour dans sa chambre. C’est donc ainsi que je découvre la porte de la demoiselle entrebâillée, Ô VOLEUR ? « Elles n’oseraient pas. » Elles étaient donc plutôt brillantes ces filles, contrairement à ce que l'on pourrait croire.

Le paquet se retrouve sur le lit et je me retrouve finalement libéré de ma corvée « AILLE ! » J’arque un sourcil et baisse le menton vers la demoiselle « Aille? » HÉHO elle venait de me dévisager, elle pouvait le ravaler son aille. Sur la pas de la porte, à deux doigts de la rédemption, je me retourne douloureusement, très douloureusement, vers la jeune femme et m’enquiers de ses derniers besoins avant que je nous laisse tous les deux vivre nos vies sans l’horrible présence de l’autre. Le changement dans ses yeux n’augure rien de bon. J’aurais du me taire. « Mmm, à vrai dire, oui. J’ai besoin d’un massage, du dos, d’un grand verre d’eau, d’une poche de glace pour ma cheville, d’un cupcake à la violette. Et d’un sauveur plus crédible. » Et moi, je désire une svelte et séduisante suédoise nue, dans ma chambre à mon retour, d'une bouteille de gin, d'un sérum de l’oublie, d'une pizza toute garnie et d'une victime avec un peu plus de gratitude. Bref, ça m’apprendra. « Bye » Je soupire et franchis finalement et très solennellement le seuil de la porte « Ça ira… »…Je cesse ma course, puis fais la moue. Un pas vers l’avant, un pas de reculons, un pied hésitant en suspens dans les airs, la tête qui dodeline de gauche à droite. Je fronce les sourcils, grimace, plisse le nez. La dernière fois où j’avais autant hésité, je devais avoir 11 ans, embrasser ou ne pas embrasser la petite Kim du cours de Gym, telle avait été la question qui avait hanté mon esprit de longues semaines. Je l’avais embrassé la petite Kimmy, une seule fois, et ça m’avait suffit, ça n'avait pas été le coup du siècle. Et BOUM, un soupire à m’en fendre l’âme et à rendre jaloux d’envie tous les martyres de cette planète s’extrait de ma poitrine alors que je fais demi tour. Je me retrouve donc, hohé CowBoy, à appuyer mon épaule contre le cadre de porte à examiner la jeune femme allongée sur son lit… « Mmph » Ou l'art de dire, un jour elle viendra à bout de moi. Sa faute, à elle, si je me retrouve toujours à jouer les chimpanzés héros en sa compagnie. J’avance dans la pièce regarde, examine, mais il n’y a pas grand-chose, beaucoup de chaussures « Ce doit être plutôt dégoutant un Cupcake à la violette…Ça existe vraiment? » J’avais arqué un sourcil de campagnard dubitatif vers elle. Je me dirige vers le lit, et m’y assoit en souriant de façon très charmante. « Je ne peux pas partir » Je me laisse tomber sur le dos et admire le plafond (activité pour laquelle je me suis découvert une récente passion). Je dirige l'une de mes mains dans sa direction « Tu as ma veste » Je souris davantage, réprimant un rire. Je tourne la tête, toujours allongé, et souris devant l'image qui venait de renaître dans mon esprit. L'image très alléchante d'Everson Juchée sur Murphy en train de s'emballer au centre de l'enclos. Je me raccroche à cette image, très fortement « Si un très séduisant Génie pénétrait dans la pièce et t’octroyait un vœux, lequel de tes précédents souhaits exhausserais-tu » Une seule action. 20 minutes dans le pire des scénarios. Rien de plus, rien de moins. Ensuite c’est Morphée, gin & Me. Puis, avec un peu de chance, je trouverai le moyen de l'embêter,moi aussi, un peu, histoire de me venger des coups physiques et moraux que je me suis pris.
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeLun 16 Juil - 18:35


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


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    Ma main, claque, sur sa joue. Tourne les yeux, perv ! Sa mâchoire qui se contracte, la pression de ses doigts qui change contre les cuisses, c’est délectable, délicieux. Expression virile d’une colère intense. Or-ga-smique. J’aime voir cette lueur meurtrière briller dans son regard. C’est puissant. « J’espère que tu chéries très fortement le fait d’être une femme en ce moment Cleo » Je souffle délicatement sur une mèche rousse qui me retombe sur l’œil, et bats de mes longs cils noirs, levant mon regard bleu vers lui. Mes lèvres se meuvent en un sourire amusé aux tendances charmeuses, et je me contente d’un haussement de sourcil mutin. Everyday of my life my dear. C’est ça qui est encore meilleur. Pouvoir le frapper, sans que lui ne rende les coups. Comme quoi, le chapeau de cowboy n’a pas totalement altéré son cerveau : il se souvient que dans l’Illinois, dans le Nord de notre beau pays, le peuple des gens civilisés (oui car le Wyoming ne compte pas pour moi comme un Etat du Nord, mais un Etat dans le même genre que le Texas), on ne frappe pas les femmes. Pas de cowboy alcoolique qui attends à la maison qu’on lui serve son dîner. Quoique, se faire servir son dîner, c’est bien. Moi j’adorais quand Carmen m’apportait le mien au lit. Une tasse de thé fumant et une assiette avec mes fruits préférés (rouges et des bois, les seuls et unique). Ce n’est pas ici que ça arriverai. Ici, ces gourdes sont tout juste capable de lancer la machine à café sans faire exploser la maison. Et encore, parfois, j’estime qu’il est préférable de me mettre aux abris quand certaines approchent de la cuisine. De toute façon, mes « consoeurs » sont connes et ne servent à rien. Au moins, elles ont retenues qu’il ne valait mieux pas pour elle qu’elles entrent à nouveau dans ma chambre, sous peine de mort lente, dans de lentes et atroces souffrances. La porte entrebâillée s’ouvre plus grand, Austin pénètre dans ma chambre, et me laisse tomber vivement sur mon lit. Je pousse un cri. Surjoué, très surjoué, mais l’idée est là. Goujat ! « Aille ? » Je le regarde, sourcil haussé. Effectivement, « Aille », c’est ce que je viens de dire. Tu vois, c’est ce qu’on dit, quand on a mal, qu’on souffre. Ou du moins, qu’on veut signaler à l’autre son manque de délicatesse ou d’attention. Et je le regarde, partir, s’échapper. Fuis, petit papillon, vole, loin de moi, de ma chambre, à tire d’aile… Tire-toi ouais. Mais non, le voilà qui hésite (à me quitter, je peux comprendre…), se retourne, me regarde, parle, comme si chaque mot lui arrachait la bouche. La compassion… C’est laid. Pauvre de lui. Condamné à me demander si je souhaite quelque chose, quand il a envie de me cracher sa haine au visage. Je valide ce que j’ai dit : je suis bien heureuse d’en être dénuée ! Un éclair rieur passe dans mon regard, et je laisse mes pensées s’échapper en flot inconstant de mes lèvres. Je ne réfléchis pas, dis ce qu’il me passe par la tête. Massage, eau, glace, cupcake. Sauveur un tant soit peu crédible. Je ris doucement. Imaginant un homme, grand, beau, fort, sourire Colgate. Le torse de Gosling. La tête de bébé d’Irons, les yeux de Gyllenhaal, le charme de Ledger… Un regard, intense, posé sur moi. Mmm. Un sauveur. Presque aussi délectable qu’un cupcakes. « Bye » Je n’écoute pas, n’ai même pas entendu, perdue quelque part, là haut, dans mon esprit, entre mes pensée, étouffée sous mes désirs. Retour à la réalité. Ça ira, va. Je ne le regarde pas, ne regarde pas dans sa direction, l’imagine déjà parti. Je fixe le plafond, lasse. Le plancher craque. Toujours là ? Je tourne la tête, pour le voir, hésitant à nouveau. Avant, arrière. Hésitation. Sa tête, qui se dodeline, comme celle d’un enfant. Lutte, à l’intérieur de son esprit, j’en suis certaine. J’en souris. C’est qu’il serait presque attendrissant. Ou gerbant. Je n’sais pas, je n’ai pas arrêté mon choix encore. Il soupire. Encore, toujours. A croire qu’il ne sait faire que ça. Et il se tourne vers moi. Nos regards se rencontre, je hausse mes sourcils, interrogative, venant dégager mon visage de cette mèche rousse qui retombe devant mon œil. « Mmph » Voilà qui ne répond pas à ma presque question. Une presque réponse pour une presque question. Il s’avance vers moi, je sens son regard violant mon intimité. Glisser sur mes armoires, mes chaussures, ma bibliothèque, mon bureau, mes fenêtres. Impersonnelle, telle est ma chambre. Je le sais, je l’assume. On ne décore pas une chambre d’hôtel. Et non. Pas de poster de Justin Bieber sur les murs. « Ce doit être plutôt dégoûtant un cupcake à la violette… Ça existe vraiment ? » J’arque un sourcil.

    « Bien sûr que ça existe vraiment. Et c’est bon. Beaucoup plus fin et raffiné que les cupcakes à la rose par exemple. »

    Le secret est dans la pâte au thé. Délicat, royal, noble. Délicieux, en d’autres termes. Je lève les yeux vers mon plafond. En même temps, ce n’est pas comme si je pouvais attendre d’un type qui mange des steaks saignants et de la junk food de comprendre. Le bord de mon lit s’enfonce alors qu’il s’assoit dessus. Instinctivement, je recule mes jambes nues. Mes baskets traînent, pèle mêle, au pied de mon lit. « Je ne peux pas partir » C’est un regard un brin surpris que je pose sur lui à cet instant. A bon ? Pourquoi ? Encore cette compassion à la noix qui te ronge ? Regarde, je vais bien tout va bien, je suis allongée sur mon lit. Si tu insistes, je peux même t’envoyer un sms, bien que tu sois juste face à moi, pour te dire que je suis bien arrivée dans ma chambre. Idiot. J’ai bien fait de reculer mes jambes, le voilà désormais allongé sur le dos sur mon lit. Ou est-ce ce geste qu’il a pris pour une invitation ?... Sa main jaillit de nulle part, pointant quelque chose derrière moi. « Tu as ma veste » Je souris. Quelle excuse. Je viens en resserrer les pans contre moi, et finis même par passer mes bras dans les manches. Est-ce que je ne veux pas le voir partir, ou tout simplement que je souhaite l’embêter jusqu’au bout ?... Penchons pour l’hypothèse numéro deux, si vraisemblable ! Je penche un brin la tête sur le côté, afin d’apercevoir son visage. « Si un très séduisant Génie pénétrait dans la pièce et t’octroyait un vœux, lequel de tes précédents souhaits exhausserais-tu » J’arque une fois encore un de mes sourcils, fronçant le second. C’est quoi cette question idiote ?

    « Si un génie pénétrait dans la pièce, la seule et unique chose que je lui demanderai ce serait de… »

    Je me stoppe en plein élan. De rentrer chez moi, voilà ce que je voulais dire. Et puis, je me souviens, de ce chez moi. Lui, elle. Qui m’ont éloignés, volontairement. Une maison où il ne fait pas bon vivre. Une chambre trop grande, trop pleine. Pleine de souvenirs. De remonter le temps. Voilà ce que je voudrais. Remonter jusqu’à il y a quelques mois. Remonter jusqu’à il y a deux ans. Remonter jusqu’à il y a douze ans. Remonter jusqu’à il y a 19 ans. Avant que ma tête rousse ne pointe le bout de son nez. Juste remonter. Je me rends compte que je regardais toujours Austin, ou plutôt « a travers » Austin, perdue dans mes pensées, ombre vague étant passée devant mes yeux, et secoue doucement la tête. Je soupire, laisse échapper un sourire, un rire. Simulé.

    « Un massage. » Je me redresse, retire la veste du jeune homme, et la lui lance. « Mais les génies, ça n’existe pas ! »

    Et les Génies sexy, encore moins ! Je retire l’élastique à mon poignet, le pose sur la table de nuit à ma droite, et me laisse retomber sur mon oreiller. Il n’y a vraiment que Disney et les contes pour nous faire croire à ces histoires de lampe magique qu’on frotte pour qu’un bonhomme bleu en sorte ! Dans la vraie vie, c’est les CARTES bleues qui exercent le rôle de ces êtres pseudo surnaturels.
    Pourquoi il est toujours là, lui ?

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Austin Clark

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Juil - 17:37

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« Bien sûr que ça existe vraiment. Et c’est bon. Beaucoup plus fin et raffiné que les cupcakes à la rose par exemple. » Je tourne la tête dans sa direction, arque un sourcil, et puis souris, amusé. J’avais clairement manqué quelque chose en naissant Clark du Wyoming et non Clark de Chicago. « À la rose…Oui…. évidemment » Qu’est-il advenu des classiques Chocolat & Vanille? Je souris doucement, violettes, rose, voilà qui pour moi sont des fleurs, et les fleurs, on retrouve cela (dans le monde très particulier d’Austin Clark du Wyoming) dans les champs ou dans les vases…Ou encore, si on désire être un peu plus exotique, chez les fleuristes…Et si on se sent l’âme d’un artiste, dans les cheveux d’une Hawaïenne, mais pas dans la nourriture. Bref, les riches sont excentriques, donc, maintenant, les fleurs seraient également dans les pâtisseries. Je le note quelque part entre le Ski dans l’ouest canadien et les meilleurs sushis sont au japon. Je me retrouve, à la suite d’un bref examen des lieux, à me laisser tomber à l’image d’un gamin épris du désir de vengeance sur le lit de la jeune femme. Je ne pouvais pas partir, non pas parce que m’attend une armé de tueurs à gage à l’extérieur, mais bien pour la très simple raison qu’elle a quelque chose qui m’appartient. Maintenant allongé sur le lit, je lui annonce qu’elle a MA veste. LA veste du Montana, que je devrais penser à bruler tiens...Comme tout le reste de ma fourniture de mon ancienne université, ça m’éviterait des ennuis de ce genre…Je devrais tout ramener au ranch le Week-End prochain, tiens. Je fronce les sourcils, ou pas. Everson est en train de te faire un lavage de cerveau Cowboy, secoue toi un peu HIHA. En parlant du loup (la veste, pour ceux qui n’auraient pas tout suivi), elle venait de l’enfiler convenablement après un port de près d’une heure sur les épaules…Elle venait même de la resserrer contre elle. Et bien, on aura tout vu…Quoique…Je souris…Elle voulait assurément garder ma magnifique odeur près d’elle…Classique! Mais souviens toi, elle est probablement porteuse du VIH cette veste Divine Cleo. Et de beaucoup de mensonges.

Me voilà à lui énoncer la parabole du Génie, en fait, c’était une façon détournée d’accepter de faire une chose pour elle avant de partir… Une petite action, un peu d’aide, tout ça uniquement pour me donner bonne conscience. Mine de rien, je suis un pauvre égoïste qui ne pense qu’à sont propre état de santé mentale. D’ailleurs, à voir la mine qui affuble présentement son visage, je suppose qu’elle n’a rien compris à mon étonnant tour d’esprit. Je suppose que c’est ce qui arrive lorsqu’on a subit l’ablation de la compassion en très bas âge, on oublie que les autres, la plupart des êtres vivants, eux, en sont toujours affublés « Si un génie pénétrait dans la pièce, la seule et unique chose que je lui demanderai ce serait de… » Elle laisse sa phrase en suspens plusieurs secondes. Intrigué, curieux ou à l’affut du moindre détail qui pourrait me permettre de lui remettre sur le nez son indiscrétion, ses coups et sa gifle, je me redresse sur le lit, les jambes dans le vide…Silence…« De…? » À nouveau et toujours, silence. Elle finit par secouer la tête, elle revenait de loin…De où? J’aimerais bien savoir. Je ne démords pas du fait qu’elle doit avoir un sacré passé pour agir comme elle agit. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, être plus froide que la neige en Sibérie, je suis persuadé que ce n’est qu’une façade qui cache un passé noir. Malheureusement pour l’humanité, lorsque je me mets quelque chose en tête, je n’en démords que très rarement. « Un massage. » Hein, oui, quoi! OH, le massage. Je me redresse un peu plus sur le lit, les épaules droites, le menton relevé, le torse bombé « Mmm » Je frotte mes paumes de mains ensemble, me préparant donc à jouer les génies modernes et sexy (quoique le caractère sexy est déjà présent, je le souligne). Bon, honnêtement, j’aurais préféré qu’elle choisisse le sac de glace ou bien le cupcakes, mais…La vie n'est que très rarement plaisante.

BOUM, ça, c’était moi qui venais de me recevoir le VIH (la veste) en plein visage. « Mais les génies, ça n’existe pas ! » Je grimace, laisse glisser la veste jusqu’à mes genoux, puis SOUPIRE en levant les yeux vers le plafond. « Merci de la précision, je croyais pourtant que… han-han » Décidément, c’était une habitude chez elle de me prendre pour un pauvre taré qui raconte n’importe quoi. 18 ans, et déjà si confiante. C’est effrayant. J’éclate finalement de rire en me levant et en écartant les bras le long de mon corps : il est là ton génie chérie, préférable à celui d’Aladin si vous voulez mon humble avis « Mais, moi, je suis là! » Magie, magie. Je souris, charmeur et lui offre un clin d’œil…Ça allait être…Amusant. Soudainement, la colère avait laissé place à un amusement profond. Je n’avais pas oublié, et peut-être bien que si je pouvais lui coincé un nerf ou deux, je le ferais…Mais, l’idée d’offrir un massage à la sexy, mais ô combien exubérante Cleo Everson a clairement quelque chose d’hilarant. « Allez tourne toi….Up » Je lui tapote la hanche l’air de dire plus vite que ça jeune femme, puis grimpe à nouveau sur le matelas. « Je n’ai pas la journée, aller » Je soupire en camouflant du revers de ma main un sourire moqueur. Un peu de sérieux, les massages c’est sérieux. Je fronce les sourcils, incline la tête, fait mine d’évaluer la situation alors qu’elle ne s’est toujours pas retournée de façon à ce que son ventre soit contre le matelas « Je ne vais pas te violer, uniquement t’AIDER » (bis) « Détends-toi, et retourne toi! » Au fait, j’espère qu’elle sait à quel point elle est chanceuse de gouter aux mains magiques d’Austin Clark du Wyoming. En fait, je ne doute pas une seule seconde qu’elle s’en fiche…Elle est probablement même un brin dégoutée à l’idée : toujours à inverser les choses la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Juil - 18:31


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


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    Et voilà. Parler nourriture m’a donné faim. Enfin, faim. Façon de parler. Je n’ai jamais réellement faim. Mais je n’ai mangé que quelques fruits et bu un thé ce matin. Et le souvenir délicat des cupcakes des Georgetown Cupcake et de Baked and Wired me rend nostalgique. J’ai faim, pour une fois, et je crois que quand il se sera éclipsé de ma chambre, enfin, vaquer à ses occupations sans doute pas le moins du monde intéressant, j’appellerai une de mes « sœurs » en lui ordonnant de m’apporter des céréales, un bol, du lait et une cuillère. « A la rose… oui… évidemment » Bien sûr évidemment ! A la rose, aux carottes, à la fraise, au citron, à la menthe… J’ai besoin de continuer ? La liste est si longue. Et je n’ai ni l’envie… ni l’envie, tout simplement, c’est bien suffisant, de faire ladite liste à un type qui de toute façon, n’en a rien à faire. Ce n’est pas dans ce trou paumé qu’il pourra en trouver et de toute façon, vu sa tête, je doute que ce soit son désir premier. Non, à vrai dire, son but pour l’heure actuelle semble être de récupérer sa veste. Que je passe confortablement autour de moi, m’enfonçant dedans (littéralement… Elle est trois fois trop large pour moi !), avec une expression de béatitude totalement simulé. Montana… Mais où il a été chercher ça, franchement ! C’est comme sa pseudo idée du Génie. Si un génie pénétrait dans la pièce, sexy ou laid, crois-moi, je lui sauterai dessus malgré ma cheville douloureuse, pour l’attacher à la chaise de mon bureau avec mes ceintures Burberry et Guess, et il ne s’en sortirait pas vivant avant d’avoir exaucé tous mes vœux. Commençant par le rétablissement immédiat de ma cheville. Le retour à Washington. Et puis d’autres, bien d’autres. Mes pensées vont trop vites pour mes mots. Et à vrai dire, elles sont bien trop intimes pour que mes cordes vocales permettent leur envolée. Trop de chose que je souhaiterai, une seule qui résonne dans mon esprit : Oublier. N’être jamais née. Que mon père n’ai pas fait de mauvaise affaire. Que ma mère ne soit jamais partie. Trop de choses, trop de désirs, trop d’envie, de regrets. Je secoue la tête. Je ne regrette rien, les regrets, c’est bon pour les moins que rien. « De… ? » Sa voix m’arrache de mes pensées. Brusque retour sur terre, à la réalité. Une chute brutale de plusieurs étages. Une claque : c’est lui, cette fois, qui m’en a mis une : mentale. Mes cheveux roux viennent se mouvoir légèrement, alors que je secoue la tête. Stop aux pensées. Retour à la futilité. Je sens un pincement, au creux de mes reins, séquelle de la chute rude et douloureuse, et n’hésite pas une seconde. Le massage. Que la glace redevienne eau, et que l’eau reste dans la cuisine. Les cupcakes à la violette n’existent pas dans cette région du monde, il ne reste plus que cette alternative. Mes yeux scrutent le plafond blanc de plâtre. « Mmm » Mon lit s’enfonce, je reporte mon attention sur lui, redressé. Près à partir, visiblement. Je retire ma veste, enfin, sa veste, la lui lance. Tient. Plus rien ne te retient ici. Plus d’attache, plus rien. Tu es libre de partir, va ! Je me sens comme Harry Potter piégeant Lucius Malfoy pour libérer Dobby de l’esclavage des elfes de maison. La chaussette, glissée entre les pages du livre. Pauvre Lucius ! Plus de serviteur ! Plus de génie ! Tout ça, c’est dans ta tête. Comme quoi, j’ai raison : il est bien atteint du syndrome de Peter Pan, cet idiot qui joue au cowboy ! « Merci de la précision, je croyais pourtant que… han-han » Je secoue la tête, de gauche à droite, en signe de négation. Pauvre Austin ! La fin d’un mythe ! J’attendrais demain pour lui annoncer que le Père Noël est une invention de Coca-Cola. Et il rit. Attends que j’t’explique que la Petite Souris (aussi connue sous le nom de Fée des Dents), c’est tes parents qui glissent une pièce sous ton oreiller en échange de ta dent de lait, on va voir si tu ris encore ! Briser tes illusions, une par une. Voilà une tâche à laquelle je m’attèlerai avec joie. Il se lève, joue à l’albatros. Je pense à mon exemplaire des Fleurs du Mal de Baudelaire, posé sur l’étagère. Spleen et Idéal. Deuxième partie du recueil. « Mais, moi, je suis là ! » C’est à mon tour de le regarder, longuement, avant que de n’éclater de rire. Son sourire et son clin d’œil me laisse de marbre. Allez tourne toi… up » J’arque un sourcil.

    « Tu as déjà oublié ce que je t’ai dit sur les ordres ? »

    Austin the goldfish. Le surnom de plus en plus véridique ! Sa main se glisse jusqu’à ma hanche. Tap. Tap. Voilà que ne me rassure pas le moins du monde sur ses intentions. Moi ? Me retourner ? Après ses regards lubriques, sa main qui remontait jusqu’à mon genou le long de ma jambe, le tripotage de mes cuisses ? Me prend-il pour une idiote ? Je n’ai pas la journée, aller » Je fronce mes sourcils, absolument pas d’accord avec ce qu’il s’apprête à faire. Mais déjà, mon matelas s’enfonce à nouveau, alors qu’il monte sur mon lit. « Je ne vais pas te violer, uniquement t’AIDER » Je soupire, passe une main dans mes cheveux, redressée un brin, appuyée sur mon coude.

    « Et visiblement, tu as également oublié ce que je t’ai dit sur l’aide… Goldfish ! »

    « Détends-toi, et retourne toi ! » L’ordre claque, les décibels s’envolent, et je le regarde, suspecte. Je me redresse (trop près de lui), recule, le tout en faisant attention à ma cheville toujours douloureuse, et me laisse tomber sur mes genoux. Je ne dis rien, me contentant d’un regard qui en dit long. Me retourner, pas de problème. Me détendre, ça risque d’être plus difficile. Je viens poser les mains de part et d’autre de mon oreiller, et m’allonge sur le ventre, virant ledit oreiller (qui s’envole, s’envole, pour atterrir au pied de mon armoire numéro deux), croise les bras, et dépose ma tête entre. J’inspire doucement, calmement. Allez, c’est bon, tout va bien se passer. Au pire, quoi… Je passerai cinq minutes catastrophique, me retournerai pour lui dire qu’il est le masseur le plus nul que le monde ai porté, lui donnerai un coup de genoux là où je pense (oui parce que vu qu’il va sans nul doute devoir passer ses genoux de part et d’autre de moi, je serai pile au bon endroit), et ce sera fait. Voilà. Je vais lui laisser le bénéfice du doute pendant cinq minutes. Je sens le matelas s’enfoncer, encore, encore, encore, alors qu’il bouge au-dessus de moi, et ne réagis pas, les muscles de mon dos tendus et contractés. Il a à peine le temps d’effleurer mon t-shirt que je redresse ma tête.

    « Ça va pas l’faire ! »

    Je m’avance légèrement, me redresse sur mes coudes, puis sur mes genoux, me penche pour attraper un crayon à papier qui traîne sur ma table de nuit, le lâche sur le lit, juste sous mes yeux. Mes doigts viennent s’agripper à mon t-shirt, et en un geste, je le retire, le laissant tomber au pied de mon lit. Mon ventre plat se contracte, alors que je fais subir le même traitement à la brassière de sport que je porte au-dessus de mon soutien-gorge. Oui, parce qu’avant que mes seins ne se développent, la brassière suffisait. Ensuite je me suis essayé aux soutien-gorge, et croyez bien qu’avoir les seins qui rebondissent tout à long de la course, c’est peu agréable, et douloureux. Solution trouvée : un soutien-gorge, et une brassière par-dessus ! Hop, hop, merveilleux. Je viens récupérer le crayon, et l’entortille dans mes cheveux, jusqu’à ce que l’espèce de chignon improvisé tienne. Je n’ai pas soufflé mot, tout au long de l’opération. Mes mains se posent à nouveau sur le matelas, et je tourne légèrement la tête sur le côté, sans le regarder directement.

    « Mais ne va pas t’imaginer des choses ! »

    Je me laisse à nouveau tomber sur le ventre. Vous avez déjà essayé les massages avec votre t-shirt, vous ? Parce que moi oui. Une fois. Et c’était pas du tout agréable ! Et encore, il a de la chance (à vrai dire… ou pas justement !), je n’ai pas dégrafé mon soutien-gorge. Voilà qui relèvera de son appréciation personnelle, et renforcera mon opinion sur lui, quelle que soit son action. Mes bras se croisent à nouveau, mon ventre est contracté, et je pose ma joue contre ma main, la tête tournée vers le mur blanc et nu. J’inspire. J’expire. J’attends.

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeMer 18 Juil - 17:51

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« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»


« Tu as déjà oublié ce que je t’ai dit sur les ordres ? »
heum, oui un peu comme tout ce qu’elle dit d’ailleurs. Ça s’appelle l’ignorance (au moyen de défense), du moins, ici, dans notre État de pauvres rejets de l’Amérique, nous appelons cela ainsi, on peut aussi employer le terme indifférence (ou survivance). Bref, je lui donne des « ordres » si l’envie m’en prend. Et ce n’était pas vraiment un ordre, plutôt une recommandation, légère nuance. « Je suis plutôt lent à la détente, mille pardons ». Ironie, tu es si bonne avec moi, Ô ironie. Je souris sournoisement avant de prendre place sur le lit. Petite, si tu veux que ton souhait se réalise, il va falloir augmenter la cadence, je n’ai pas la journée, et l’envie de m’exécuter ne perdura certainement pas très longtemps (je lui donne 15 minutes à cette envie). Saisie ta chance en plein vol où tu t’écraseras lamentablement en pleine forêt amazonienne sans parachute, sans vivres, sans radio, vouée à vivre avec les aborigènes (arrêtez tout quelques secondes, et imaginez le tableau...). Elle me regarde comme si je venais de lui proposer une partie de jambes en l’air: elle, un panda et moi…Je soupire : je veux simplement t’offrir un peu d’aide, accepte là et on n’en reparle plus. « Et visiblement, tu as également oublié ce que je t’ai dit sur l’aide… Goldfish ! » Je soupire, qu’elle se détende nom d’un lasso, j’ai rarement vu un être plus sur la défensive qu’elle…C’est que ses griffes sont en permanence sorties prêtes à éventrer tout pauvre innocent qui aurait le malheur de passer par là. « Toutes les paroles que tu prononces sont gravées à jamais dans ma mémoire, évidemment…Je me languis d’en ajouter de nouvelle à mon mur entièrement réservé à ton culte » Offrandes, prières et jasmin au rendez-vous. HÉHO, sors un peu de ta bulle Everson. J’arque un sourcil, puis souris : poisson rouge elle-même d’ailleurs, elle en a même la couleur.

Elle finit par se retourner, sur son ventre. Amusé, je passe mes jambes de part et d’autre de son corps, me questionnant : elle allait conserver ses vêtements…Je fais la moue, je devine d’hors et déjà que c’est plutôt une mauvaise idée que de la questionner à ce sujet, massage avec vêtements ce sera donc. Une nouvelle expérience à ajouter à mon palmarès, quelque part entre ma visite chez nos voisins du nord et mon parcours en terre Illinoises. « Ça va pas l’faire ! » What? J’avais à peine, et quand je dis à peine, je dis une milliseconde, effleuré son t-shirt que déjà elle montait sur ses grands chevaux (quoique non, c’est vrai, les chevaux, ce n’est pas son truc…) Je soupire me laissant tomber sur mes talons et l’observe carrément amusé cette fois « Raconte-moi tout, tu as finalement découvert ta vocation, tu vas vouer ton âme à dieu et éviter tout contact charnel avec le sexe masculin? » La soutane lui irait à merveille.

C’est sous mes yeux de cowboy ahuris que la jeune femme retirer son t-shirt…Elle voulait que l’on aille directement pour la partie de jambes en l’air? Malheureusement, je n’ai pas de panda sous la main, je vais devoir décliner l’offre : too bad. Elle retire également son soutient gorge pour faire apparaître un autre soutien-gorge…C’est ce qu’on appelle du soutient. J’arque un sourcil, la regardant s’activer sans broncher. Elle finit par se saisir d’un crayon?...Permettez-moi d’être dubitatif…Qu’est-ce qu’elle va faire avec ce crayon…Navré, mais des images plutôt non chastes se dessinent dans mon esprit…Un crayon…Un Strip Tease….Je me permet d’ailleurs de laisser mes prunelles glisser le long de son dos…De son ventre, ce n’est pas exactement désagréable, si ce n’était de la mine torturée de son visage, elle serait sexy. Finalement, son crayon trouve son utilité en la tignasse de la jeune femme, un autre truc de femme, je suppose. « Mais ne va pas t’imaginer des choses ! » Je m’esclaffe, darling, c’est toi qui vient de te déshabiller devant moi, certainement que des idées me passent par l’esprit. Je suis fait de ce bois-là han-han. Bref, je penserais à la remercier un de ces jours pour la représentation…ou pas, c’était MÉRITÉ après tout. « Tu as oublié un truc » Moqueur, je passe un doigt dans l’élastique de son short et l’étire avant de le lâcher en un claquement sonore. Je ris, puis repasse finalement mes genoux de part et d’autre de sa silhouette maintenant allongée pour de bon, je l'espère, contre le matelas.... J’y pense, pas de déconnage, elle est plutôt en excellente position pour me faire devenir adepte de la petite pilule bleue : ne pas la faire enrager, noté.

J’observe l’attache de sa lingerie quelques secondes, hésite, me résigne : manquerait plus qu’elle interprète mal mon geste : pilule bleue, il faut se rappeler. Lets go. Je frotte mes paumes de mains l’une contre l’autre me retenant de faire craquer mes doigts, puis je les plonge en directions du cou de la jeune femme. Je lui masse d’abord doucement la base de la nuque, remonte un peu, descend le long de ses épaules, puis remonte à nouveau vers la nuque…Elle est tendue, vraiment tendue. Je retiens un rire moqueur avant de me pencher vers le creux de sa nuque pour murmurer « En principe, tu es sensée te détendre… » Je me redresse appuyant mes pouces à la base de sa nuque, massant circulairement. « Les chevaux des carrousels dans les foires sont moins raides que toi… » Vous avez ces trucs débiles que les gosses adores. Ils grimpe sur les sculptures aux couleurs flamboyantes et ça tourne tourne et tourne sous les regards trop fiers de Papa et Maman qui ont finalement trouvé un astuce pour s’éloigner de leur marmaille quelques minutes. Comparaison étrange, mais, il est encore tôt. Mes mains descendent un peu dans le haut de son dos, elle est toujours tendue : COME ON! J’essaie ici, Everson…Dans les deux sens, faut que ça aille dans les deux sens, qui plus est, ce n’est pas elle qui s’est prise plus de coups en une heure qu’un pushing bag n’en prend en une journée
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeMer 18 Juil - 23:29


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    « Je suis plutôt lent à la détente, mille pardons » J’hausse les sourcils, soupire. Oui, lent, j’avais remarqué ça. Les défauts s’accumulaient, la liste devenant longue, si longue, bien plus longue que celle de ses qualités. A vrai dire, cette liste-ci était plutôt… Vide. Mentalement, je comparais les deux. Riche. Physiquement intelligent… hum… plutôt bien, bien intelligent physiquement parlant, oui… Hum… Et à vrai dire… Voilà tout ! Je n’avais rien trouvé d’autre à y ajouter. Il n’avait pas de goût (il porte un chapeau de COWBOY, hello !). N’était pas galant. Etait chiant. Casse-pied, vraiment, beaucoup. Bizarre : il aimait le Wyoming par exemple… Rageant. Et tellement d’autres. Une liste qui ne cessait de s’allonger, au fur et à mesure que je passais du temps en sa compagnie. Voilà qui n’était pas bon pour lui. Pas du tout. « Toutes les paroles que tu prononces sont gravées à jamais dans ma mémoire, évidemment… Je me languis d’en ajouter de nouvelles à mon mur entièrement réservé à ton culte » La commissure de mes lèvres se soulève et je souris, amusée, à cette idée des plus plaisantes ! Un mur (pourquoi UNIQUEMENT un mur ?...) entièrement dédié à… moi ! J’imagine le tableau, en son centre. Une photo de moi, bien sûr. Des bougies, un tapis de prière. Mes mots, mes phrases percutantes, qu’il écrit au fur et à mesure, en petit sur le mur, pour être certain d’avoir assez de place pour tout noter, ne rien perdre de moi. Sa chambre doit être sublime, je n’en doute pas. S’il tient à ce que je vienne la sanctifier de sa présence un jour où l’autre, qu’il le fasse savoir ! Je suis toujours à la disposition de mes fidèles… Ou pas, d’ailleurs. C’est donc forte de cette idée de vénération suprême que je finis par m’allonger sur le ventre. Je pose mon front contre le dos de ma main, inspire calmement, et expire, pour me calmer. Je sens ses jambes venir se positionner de part et d’autre de mes hanches, et me dis que si l’une de mes « sœurs » entrait dans la pièce à cet instant précis, elle risquerait de se faire des idées. Heureusement qu’elles ont compris qu’il valait mieux éviter d’agir de la sorte si elles tiennent à leurs vies. Les idées, c’est surfait. Elles sont mieux lorsqu’elles n’en ont pas, ce qui veut dire 99% du temps. D’ailleurs, puisque nous en sommes à parler d’idée, il y en a une qui vient de traverser mon esprit, alors que les doigts d’Austin ont effleurés mon t-shirt. Je me redresse, il recule. « Raconte-moi tout, tu as finalement découvert ta vocation, tu vas vouer ton âme à dieu et éviter tout contact charnel avec le sexe masculin ? » Je tourne la tête vers lui, hausse un sourcil, et laisse échapper un sourire mutin.

    « Mon âme est bonne pour l’enfer… »

    Tu sais bien ce que le barbu dit quant aux contacts charnels entre personnes du même sexe… Moi, dans un couvent, je n’aurais d’autres occupations que d’aller détourner ces jeunes vierges effarouchées du chemin idiot choisi. Ça pourrait être amusant. Mais l’image de la sauveuse (car il s’agit bien d’un sauvetage !) ne me tente pas. J’n’ai pas que ça à faire de mes journées, je préfère bronzer sur une plage aux Caraïbes. Plus… exotique. Mes doigts s’emparent de mon t-shirt. Plus de t-shirt. La brassière de sport subit le même sort, et puis, ne reste plus que la lingerie… fine, sur moi. Je m’allonge à nouveau, après avoir dégagé ma nuque en formant un chignon à l’aide d’un crayon à papier, et pose délicatement ma joue contre le dos de ma main. « Tu as oublié un truc » Je laisse échapper un bref sourire. Voilà, je m’en doutais. Je m’attends à sentir ses doigts dans mon dos, pour dégrafer mon soutien-gorge, mais voilà qu’à la place, ses doigts viennent effleurer mes reins, se glissant sous l’élastique de mon short. Je redresse la tête, la tourne vers lui. EH OH ! Il fait quoi là ! J’ai pas signé pour ça ! Pas de tripotage, je t’ai prévenu (mentalement) ! Suffit que je me retourne, et mon genou viendra caresser tes bijoux de famille. L’élastique vient claquer contre mes reins, et je fronce les sourcils, me retenant pour ne pas lui taper dessus. Masse d’abord, ensuite, je frapperai. Il rit, et j’enfouis à nouveau ma tête au creux de mes bras. Je ferme les yeux, et l’entends venir frotter ses mains, l’une contre l’autre. Quelques secondes plus tard, ses doigts sont sur ma nuque. Je me raidis (c’est plus fort que moi), et subit, douloureusement, un massage qui ne peut en être un. Vous avez déjà tenté de masser un paquet de nerf ? C’est loin d’être facile, et agréable, pour l’un ou l’autre d’ailleurs. Ses doigts remontent doucement, jusqu’à la racine de mes cheveux, le haut de mon cou. Je me mords l’intérieur de la joue. C’est qu’il me ferait presque mal. Lentement, il laisse glisser ses mains jusqu’à mes épaules, et mon ventre se contracte. « En principe, tu es sensée te détendre… » Sa voix, qui murmure à mon oreille, ses lèvres près de ma nuque. La contraction se fait plus forte.

    « Je suis au courant ! » je laisse siffler dans un murmure.

    J’inspire, doucement. Se détendre… Se détendre… « Les chevaux des carrousels dans les foires sont moins raides que toi… » Je refoule un nom d’oiseau qui traverse mon esprit.Je me cambre légèrement, et soulève mes fesses, pour venir effleurer… Ce qui se trouve au dessus. Vous avez besoin d’un dessin.

    « Ça en fait au moins un. »

    Un rire filtre, et puis, je fais un effort. Vraiment. Mais ça, je ne lui dirai pas ! Hors de question, non mais oh ! Il se croirait trop important par la suite, s’il savait que j’essaie, pour lui. A vrai dire, c’est plus pour moi que pour lui ! Pour ne pas avoir l’impression d’être un morceau de viande qui passe entre les mains d’un boucher. Je suis fragile, je suis délicate ! Je suis en porcelaine, mon cher ! Ne vois-tu pas ma peau diaphane, ne sens-tu point la douceur sous tes doigts qui roulent sur ma nuque… mes épaules… le haut de mon dos. Je sens, contre le matelas, mon ventre sur le point de se contracter et… déconnecte mon cerveau. Comme on débrancherait un ordinateur fixe, coupant l’alimentation. Je coupe mon cerveau, coupe mes pensées. Le seul moyen de me mettre sur off, et au final, de profiter d’un massage. C’est comme un affaissement. Mon corps, s’affaisse. Ses doigt se trouvent soudain, à mon ressentit, empreint d’une grande douceur, et en même temps d’une vigueur non déplaisante. Ils passent la barrière de mon soutien-gorge, glissent le long de ma colonne vertébrale. Il appuie, masse. Je me surprends à laisser mes lèvres s’étirer en un sourire de bien-être. Mouvements circulaires. Ses mains, qui dévient légèrement, appuyant contre ma peau, à des intervalles réguliers. Ses doigts qui quittent la ligne droite de ma colonne vertébral pour venir jusqu’à mes côtes. Je laisse échapper malgré moi un gémissement alors qu’il s’attaque à une côte douloureuse (quand on chute, généralement, on se fait mal), et je me mords l’intérieur de la joue. Hell ! Mes paupières se font plus lourdes, et je me surprends à apprécier le contact des doigts d’Austin contre ma peau. Il se débrouille bien… Finalement, je ne l’arrêterai pas au bout de cinq minutes… Il peut continuer… A sa guise… Je pourrai presque m’endormir, sous son massage. Je tressaille lorsqu’il effleure le creux de mes reins. Non. Pas touche. Pas ici. Je remue légèrement sous lui. Reviens, reviens à ma nuque. Ma nuque a besoin d’un massage.

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil - 14:23

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Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»

À peine n’ai je mis mes pouvoirs de génie en branle qu’elle met fin à ma magie en se redressant. Fichue petite sorcière qui s’adonne à la magie noire…Comment te contrer? C’était bien la première fois qu’une femme m’interrompait si rapidement…Ou bien, m’interrompait tout simplement en fait. J’arque un sourcil, suspicieux, peut-être que finalement, le problème, c’était qu’elle était plus Gay qu’Hétéro. Donc, techniquement, le problème ne vient pas de moi, mais bien d’ELLE. Elle est décidément, réellement problématique cette rousse. Parce que HÉHO, sans ça, on ne refuse tout simplement pas un massage d’Austin Clark (de Chicago ou du Wyoming, don’t care). Je médite mentalement la question quelques secondes… À moins qu’elle ne ce soit récemment découverte une vocation cléricale et que le seule mariage qui l’intéresse soit celui avec Dieu. Fort Plausible. Ou pas. Son âme était soudainement plus pure? Elle ne saboterait plus jamais de cave à vin? Ne chercherait plus à soutirer des informations douloureuses aux gens? Ne prendrait plus les gens de haut? Subirait une opération pour se faire mettre une compassion artificielle? « Mon âme est bonne pour l’enfer… » Non, rien de tout cela. Ô surprise. En fait, il faut croire qu’aujourd’hui la jeune femme est en mode HOMME, puisque les vêtements partent dans tous les sens sous mon œil appréciateur. Un mince sourire moqueur prend place entre les traits de mon visage : c’était tout ? Elle pouvait continuer, qu’elle ne s’arrête pas pour moi : j’étais très à l’aise avec le fait qu’elle désire se mettre à l’aise heum-heum…Je suis ainsi fait, si près des gens, de leurs besoins, de leurs envies…Si compréhensif. C’est la vie de Cowboy qui nous amène à un tel état d’esprit….« Tu y es probablement déjà…Vue tes bouffée de chaleur? » Je souris un brin joueur avant d’étouffer un éclat de rire. Les mains déposées sur mes cuisse je l’observe s’attaquer à sa chevelure rousse en silence…. Elle ne voulait pas que je me fasse d’idées? C’était raté. Malheureusement, la nature masculine à l’étonnante tendance de se faire un tas de scénarios lorsqu’une jolie jeune femme se dévêtit complètement ou partiellement devant eux. Au fait, jeune fille, tu as oublié quelque chose. CLAC, voilà que mon index venait de très gentiment faire claquer son short. Je me mérite d’ailleurs un regard fort avenant de la jeune femme suite à mon action. Okay, j’ai compris, j’enclenche le mode sérieux…À l’instant…Maintenant…Là…Dans quelques secondes?

Je commence à masser la peau au niveau de son cou et ensuite de ses épaules, mais la vérité est que j’aurais probablement beaucoup plus de facilité avec une pâte à pizza avariée. Elle est tendue comme une corde à linge, et mine de rien, le tout me rend la tâche plutôt difficile. Je devine que ce ne doit pas être très agréable pour la jeune femme non plus. Je soupire, me penche : faudrait y mette du tiens Ô divine Cleo, ou tu risques simplement de t’en sortir avec un torticolis…Dans le pire des cas, ce sera ma vengeance personnelle (j’ai encore la gifle et le lancé du soulier sur le cœur) « Je suis au courant ! » Je laisse filtrer un éclat de rie ironique « On ne dirait pas » Les chevaux des carrousels, ces sales bestioles fantasques sont plus souples que cette peste des temps modernes. Raide, Raide, raide. Carrousel, corde à linge, planche de surf, escalope de veau…RAIDE. « Ça en fait au moins un. » Son fessier était venue effleurer mon entre jambe. Je secoue imperceptiblement la tête, la gratifie d’une grimace qu’elle ne peut apercevoir avant de me laisser tomber de tout mon poids sur elle. « Tu disais? » Je serre la mâchoire réitérant ma mimique de gosse insulté, puis me redresse lui laissant à nouveau sa liberté « Un jour, si tu es gentille, je te laisserai tester scientifiquement ton hypothèse…Tu pourras constater son caractère erroné » Je m’esclaffe, puis reprend mon massage, résistant à l’envie de lui tordre le cou. On ne leur apprenait pas, à ces gosses de riche, que dans la société normale, celle des pauvres et de la majorité, il était plutôt mal vu que d’attaquer la virilité des hommes? Clairement pas. Ce serait à ajouter entre la grammaire et les additions. Anyway…Qu’importe, des dizaines de filles et mon moi-même savons ce qui en est réellement de ce côté-là…Qu’elle vive dans la désinformation des plus totales si ça lui chante! Un mensonge de plus, un mensonge de moins, voilà qui n’allait pas la tuer.

Elle finit par se détendre AMEN. Mes mains longent sa nuque, ses épaules, puis descendent le long de sa colonne en appuyant fermement, mais avec douceur. Au bout d’un certain moment je crois même entendre un…gémissement de bien être? Je souris et le note dans un espace de mon esprit bien précis : contentement personnel lorsque mon chemin recroisera le sien et qu’elle s’affairera à me tourmenter (un talent à elle, à ce qu’on raconte). Le silence règne donc dans la pièce alors que le génie (moi pour ceux qui n’auraient pas tout suivis) s’exécute. Je laisse mes prunelles s’attarder sur le creux de sa nuque, la courbe de ses épaules, la chute de ses riens. J’étire mes lèvres en une moue…Sceptique (appréciatrice)…Elle était sexy, mine de rien, cette gamine froide et excentrique…Il y avait quelque chose de séduisant chez elle malgré tout le reste (sa personnalité). J’hausse les épaules, pour moi-même, allez savoir, c’est peut-être sa bisexualité qui la rend ainsi : fantasme masculin, deux fille…Han-han, on connait la suite, classique suite. Ça doit être ça, elle incarne un simple fantasme…Et le fantasme a tôt fait de s’évaporer à chaque fois qu’elle ouvre la bouche ou bien qu’elle darde son regard assimilable à une douche froide sur moi. Je souris. Elle était divertissante, je veux dire, elle avait le mérite d’être…En constant mouvement. Mouvement, disons les choses ainsi. Je le sens bouger sous mes doigts alors que mes mains étaient dans le bas de son dos. Message reçu 5 sur 5, jolie cœur. Je remonte doucement, en effleurant très volontaire sa colonne vertébrale, puis m’en retourne à sa nuque. « Je savais bien que tu pouvais le faire, on n’est pas mieux maintenant, Divine Cleo, détendue? »

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil - 18:55


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


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    Mon âme est pure. Je suis un ange, une petite fille parfaite, un modèle de droiture et de bonté. Voilà ce que je ne pourrais jamais dire de moi. Jamais plus, si tenté que ça ai été, un jour, vrai. Ce dont je doute, affreusement. Mon âme est une âme damnée. Vendue au diable contre une poignée de dollar et des draps en coton égyptien, contre quelques robes Versace et Louboutin. Mon âme, je l’ai perdu. Abîmée au fil des jours, des mois, des années. Je l’esquinte, mon âme, et j’adore ça. Je n’en ai pas besoin, de toute façon, j’ai mon argent. L’âme n’est qu’une futilité de pauvres pratiquants, vouant un culte à un être prétendument supérieur. Des bobards, qu’on raconte aux enfants pour leur faire peur. Des idiots. Je n’en veux pas, de toute façon, de mon âme. Les flammes de l’enfer m’attirent bien plus que les nuages paradisiaques. On doit se faire chier, au paradis, à écouter des concerts de harpe. Je préfère l’enfer. Au moins, il fait chaud, et on est certain de ne jamais s’y ennuyer. « Tu y es probablement déjà… Vue tes bouffée de chaleur ? » Il se croit drôle, très drôle… Mais laisse moi te dire une chose, « Clark, Austin Clark » : drôle, tu ne l’es pas du tout, même pas un peu, un mini peu.

    « C’est toi qui me donne chaud voyons ! » raillai-je, ironique à souhait.

    Pitié ! Il se rinçait déjà l’œil gratuitement, qu’il cesse avec ses remarques stupides, ça nous fera des vacances à tous. Enfin, surtout à moi. Et étant donné que c’est le plus important… Quant à toi, si tu tiens au bien être de ton entrejambe, je te conseille de retirer tes doigts de mon short, et de plutôt t’atteler à la tâche de massage que tu t’es infligé tout seul. T’as voulu jouer au génie ? Parfait, maintenant, tu assumes comme un grand garçon. Hop, hop, j’attends… Et suis déçue du résultat. Manque évident de délicatesse, je me crispe à chacun des contacts de ses doigts. Il en grince des dents, je suis acerbe. Je sais que je suis censée me détendre, je ne suis pas stupide, ceci n’est pas mon premier massage. « On ne dirait pas » Je ne pipe pas mot, cherchant à me détendre. Sauf que ce n’est pas forcément évident, quand un imbécile d’apprenti cowboy vous annonce que des chevaux de bois, vulgaires bouts de bois peinturlurés, sont plus souples que vous. Raide, raide, Cleo Everson est raide. Quelque chose d’étranger au jeune homme, visiblement ! C’est du moins ce que je laisse sous-entendre, alors que mes fesses viennent effleurer son entrejambe. Et au lieu de se sentir flatté de ce contact, le voilà qui soudain, se laisse tomber de tout son poids sur moi.

    [color=lightcoral] « Han ! » ai le souffle coupé. Il est lourd ! Et c’est moi qui suis étrange ? Il devrait plutôt être en train de penser à des chats écrasés pour calmer ses ardeurs, au lieu de chercher à m’écraser ! Obèse ! [color=#6AAAA3] « Tu disais ? » Je disais que tu n’as jamais été raide de ta vie. Et je le redirais à voix haute, si ma poitrine n’était pas comprimée contre mon lit, mon souffle court, et coupé. Lève-toi, lève toi, tu vas me faire mal, me casser quelque chose, AILLE ! Je fais un geste de la main, l’air de dire : dégage ! et il finit par se redresser, me rendant ma liberté. Je me cambre, inspire, expire. « Un jour, si tu es gentille, je te laisserai tester scientifiquement ton hypothèse… Tu pourras constater son caractère éronné » Je laisse échapper un éclat de rire, avant de lui lancer un regard écoeuré.

    « Je m’en passerai ! »

    Dude, il faudrait me PAYER pour que j’aille vérifier cette hypothèse. Ou bien que j’ai pas mal bu. Ou les deux. Il rit, visiblement ravi de sa blague (si c’était bien une blague…), et recommence à me masser. Je ferme les yeux, inspire, expire, et finit par me détendre. Ses mains glissent sur la peau de mon dos, m’arrachant par moment des sourires et même un soupir agréable, et me faisant grimacer lorsqu’il effleure mes côtes douloureuses. Je me laisse aller à la douceur et fermeté du massage, les yeux fermés, sentant que je m’enfonce de plus en plus dans mon lit. Ma tête en devient lourde, et dodeline légèrement, alors que je me mords les lèvres avidement. Mm… Il pourrait continuer toute la journée et toute la nuit si ça lui chante. Mais pas au creux de mes reins. Nan, là, c’est une zone interdite. Ses mains n’ont que le temps de l’effleurer que je réagis déjà, et il remonte bien vite vers ma nuque, effleurant longuement ma colonne vertébrale, heurtant l’attache de mon soutien-gorge qui vibre sous ses doigts. « Je savais bien que tu pouvais le faire, on n’est pas mieux maintenant, Divine Cleo, détendue ? » Je pousse un gémissement.

    « Non, non, tais-toi, chhhhh… J’étais en train d’imaginer être massée par Bradley Cooper… Et il était en boxer… Et c’était vraiment génial… Arrête de tout gâcher, contente toi de masser ! »

    Non, mais vraiment, incroyable ! Pour qui il se prenait ! On n’interrompt pas un fantasme Bradley Cooper ! Je replonge doucement ma tête entre mes bras, et attends. Attends, un instant. Deux instants. Trois instants. Je finis par relever la tête. Il fait quoi là ? Pourquoi il s’arrête en si bon chemin. Je tourne la tête, le regardant, par-dessus mon épaule.

    « Quoi, tu boudes parce que je ne fantasme pas sur toi ? »

    Je pousse un soupir, me tortille, bouge dans tous les sens, et fini par me laisser retomber sur le dos, bras croisés sur ma poitrine, histoire de tenter de préserver le mystère (ahah)… mon intimité ? (ahahaha !)… Bref, qu’il ne se rince pas l’œil sur mes seins rebondis enfermés dans un push up rouge bordé de dentelle noire. J’arque un sourcil, le regarde. Non, sérieusement, il est vexé, le pauvre lapin ? Je viens taper contre l’intérieur de sa cuisse de mon genou (un avertissement), lui lance un sourire un brin mutin, et me retourne, me replaçant sur le ventre, bras croisés sous mon menton. Quelques mèches s’échappent de mon chignon, venant chatouiller le creux de ma nuque. Et j’attends, me languis, en manque du contact de ses mains. Allez, zou ! On se remet en selle ! Et c’est moi la gamine capricieuse après ? C’est lui l’génie, l’esclave… Il a choisi ça tout seul, maintenant, il va jusqu’au bout, et puis c’est tout !

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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Juil - 22:48

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Austin & Everson
« QUOI DE PLUS COMPLET QUE LE SILENCE»

« C’est toi qui me donne chaud voyons ! » Ça je le sais, c’est elle qui ne le sait pas. Si naïve derrière les boucles rousses qui encadrent son visage d’ange (apparence trompeuse), elle n’a toujours pas saisis l’effet que mon corps de Dieu a sur elle. Évidemment. Qu’importe, un jour elle comprendra…Que les hommes sont de loin préférables aux femmes, du moins pour les femmes, car l’inverse serait plutôt vrai pour les hommes. Car enfin, les femmes c’est ce qui a de mieux, jamais je ne voudrais d’un homme…BREF. Elle comprendra également que je suis un homme et que je suis séduisant et que je lui donne chaud… Je souris simplement et hausse à deux reprises les sourcils en un geste un brin puéril. Elle avait proposé, j’avais acheté.

Peut-être sait-elle qu’en général, lorsque l’on a l’incroyable chance et grande opportunité de se voir offrir un massage par un être incroyablement séduisant, on est sensé se détendre, pour d’abord faciliter la tâches au masseur et pour ensuite pouvoir en profiter comme il se le doit. Peut-être le sait-elle, mais elle n’agit pas en conséquence, je suis persuadé qu’il me serait plus aisé de masser un hérisson. Elle en profite, évidemment puisqu’il s’agit de son second passe temps favori tout de suite après le fait d’être sauver par Austin, pour attaquer ma virilité. En guise de vengeance personnelle, je me laisse tomber sur elle : prend ça pauvre gamine. « Han ! » Je lui pardonne, techniquement, elle est encore jeune, petite fleur fragile qui ne connait rien de la vie et pas grand chose au sexe, au vrai sexe. Si tu es sage, un jour, petite Everson, je t’enseignerai. « Je m’en passerai ! » Elle gigote, se plaint, geint, et je la libère (trop charmant et bien élevé le Clark du Wyoming, n’est-ce pas). Qu’elle attaque ma virilité s’il lui chante, lorsqu’on passe son temps à fricoter avec des gens du même sexe, on perd la notion de réalité. Qu’elle s’en passe, et qu’elle y perde donc!

Je soupire et en revient à ma besogne de génie initiale souhaitant vivement en terminer…Quoique, sa peau est plutôt agréable au touché, et j’ai déjà vu corps plus horrible. En fait, en même temps que mes mains glissent, appuient, dansent, caressent sa peau, mon regard en fait pareillement, se laissant surprendre par les courbes de son corps. Je glisse mes dents sur ma lèvre inférieure en inclinant un brin la tête sur le côté l’air de dire : pas mal. Si ça se trouvait, je serais même heureux de jouer les pédagogues auprès de la jeune fleur…Si seulement elle avait été muette, là, elle aurait été parfaite. Malheureusement, le don de la parole lui retirait 90% de son charme. Au moins, à présent, elle était détendue. Ses muscles s’étaient relâchés sous la pression de mes mains et mon massage s’était rapidement avéré plus aisé, et probablement plus agréable pour elle. Je crois même avoir entendu un gémissement de contentement. J’avais bien dit que se détendre lui ferait le plus grand bien, j’étais prêt à parier qu’elle passait même un bon moment après tout. « Non, non, tais-toi, chhhhh… » Je soupire « Ne me donne pas d’ordres » Je l’avais dis d’une voix fluette sensé imiter la sienne « J’étais en train d’imaginer être massée par Bradley Cooper… » J’arque un sourcil « Ce vieillard? » Jeune femme, tu as un corps flambant neuf et très bien entretenu devant toi, admire, ne rêve pas de vieillard…Les femmes, les vieux de la vieille, décidément elle a des goûts plutôt étrange…. « Et il était en boxer… » Je souris moqueur, si ce n’est que ça, je peux très facilement retirer mon pantalon…. «Et c’était vraiment génial… » En fait, ce qui est génial, ce sont mes mains à moi qui se baladent sur ton corps, il ne faut pas confondre divine créature maléfique « Arrête de tout gâcher, contente toi de masser ! » Je souris davantage « Je ne t’ai pas déjà dit de cesser de me donner des ordres… » Imitation Everson prise deux. Je retire mes mains, les croise dans mon dos me contentent de laisser mes prunelles balayer son dos, sa colonne, ses fesses rebondies…S’il y en avait qu’un seul de nous deux qui pouvait se payer du bon temps, ce serait moi et Basta. HIHA : la force du Cowboy. La jeune femme se tord la nuque dans l’apparent désir de ressembler à une contorsionniste, ses prunelles se posent sur moi. Je la regarde l’air de dire : quoi? que puis-je faire pour vous aider très chère? « Quoi, tu boudes parce que je ne fantasme pas sur toi ? » Je souris et laisse échapper un éclat de rire cynique « En fait, je suis triste » Terriblement triste « Pour toi » Pour elle « Tu as décidément les hormones déréglées » Austin Clark ou Viellard Cooper. Le choix me semble plutôt ÉVIDENT. Elle se retourne et j’ai d’ailleurs la chance d’assister à une imitation d’une chenille plutôt réussis. Elle m’examine, carrément, en croisant ses bras sur sa poitrine (malheureusement). Je l’observe, non pas vexé…Quoique peut-être un peu. Ainsi, son genoux vient frôler (encore) mon entre jambe, le tout en guise d’avertissement, je le devine. Elle devrait arrêter de tenter de me violer, ou je vais porter plainte (ou pas). Je souris sincèrement amusé. Il est plutôt dommage qu’elle cache sa jolie lingerie…Elle se retourne à nouveau sur le ventre, s’attendant très probablement à ce que je reprenne mon manège. Ô darling, je tiens ma vengeance, je la tiens dans le creux de ma main. Je me recule et saute sur le sol avant de me pencher tout près de l’oreille de la jeune femme « Je dois y aller, j’espère que tu as apprécié » Je me redresse, m’emparant de ma veste et me dirige pour de bon vers le cadre de la porte « Attention à ta cheville, tâche de quémande l’aide de l’une de tes esclave pour la glace » Je sors dans le couloir avant de repasser la tête par l’entrebâillement de la porte « Dix minutes à tous les intervalles de 20 minutes…Et…Au fait, joli le soutif » Je souris charmeur et lui offre un clin d’œil avant de filer vers la sortie. Morphée, café, dormir, paix…Amen.
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MessageSujet: Re: Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »   Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? » - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Juil - 20:20


Austin & Cleo
« Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »


Codage fait par .Jenaa



    Austin est un boulet. Sérieusement ! Entre son corps, qui m’écrase, me tombe lourdement sur le dos… M’étouffe, manque de me tuer… Et puis, quand enfin, il parvient à me masser correctement (nous ne nous attarderons pas sur le fait qu’en réalité, c’est moi qui ne parvenait pas à me détendre… Sa faute, la sienne, à lui, entièrement, voilà, point !), le voilà rompant tout le charme de cet instant… J’allais dire magique, mais… non. Juste bien. Il masse bien. C’est bien. C’est déjà beaucoup. Bref, non, il ne peut pas se contenter de me masser, en silence, comme un gentil petit garçon (Peter Pan, n’oubliez pas Peter Pan !), il faut qu’il vienne… Tout gâcher. Avec sa voix. Imbécile ! Ne voyais-tu pas (bah… Vu que je suis allongée sur le ventre… non !) mes yeux fermés, le sourire sur mes lèvres, signe que je ne pensais… pas à toi ? A vrai dire, mes pensées vagabondaient, un peu partout, dans les limbes. Mon cerveau était perdu dans la brume Londonienne (souvenirs, souvenirs), et moi, j’étais là, sans être là, appréciant le massage comme un être primaire, aux besoins et désirs primaires, si facile à satisfaire. Pensant aux abdos de Ryan Reynolds. Aux yeux de Jake Gyllenhal. Au charme de Bradley Cooper (un homme, parfait, comme il en faudrait des centaines !). Bref, je suis ailleurs, à Washington tiens, dans ma chambre, avec Bradley. Ou pas, à vrai dire, pas dans ma chambre. Ma chambre est un sanctuaire. Peu de gens y ont pénétré. Peu de gens y ont passés la nuit. A vrai dire, deux personnes. C’était bien, bien suffisant. BREF. Parler de moi, je sais, c’est génial, vous ne rêvez que de ça, mais le but premier de cette argumentation était de révéler au monde les talents de JE CASSE TOUT d’Austin. Je ne suis pas contente. Pas du tout. Et lui dis de se taire (la meilleure chose à faire, crois moi !) « Ne me donne pas d’ordres » Je laisse échapper un éclat de rire, au cynisme à peine caché… Pour ne pas dire « pas du tout caché ». Il se croit drôle, à tenter de m’imiter (mal, en plus… Cette petite voix ne lui va pas du tout, ôte toute virilité en lui !) J’hausse un sourcil, les yeux toujours fermés, ma tête entre mes bras, toujours. Décide de partager, avec lui, mes pensées intimes… Wouh, le chanceux ! Voilà que… je lui avoue rêver à Bradley Cooper. Ah. Ah. On aura connu plus intime, pas vrai ? Mais la vérité, c’est que c’est… tout. Le plus « intime » que je peux révéler. Que je révèlerai jamais. Je suis faite de ce bois là. Le bois du silence. Les gens n’ont pas à savoir, pas besoin de savoir. Et à vrai dire, les gens ne veulent pas savoir. Ce ne sont pas des blagues, hein. Les gens s’en foutent. Ils prennent ce qu’ils ont sous les yeux, si tenté que ce qu’on a à leur présenter est assez intéressant. Ils bouffent, avalent, absorbent, les yeux exorbités. En redemande, encore et toujours. Et ne cherchent pas à creuser. La plupart des gens, du moins. La majorité d’eux. Inintéressants. A gerber. Je les déteste. Je déteste les gens, je déteste leur stupidité, et en même temps, elle m’arrange. Je n’ai pas besoin de toujours tout dissimuler, puisque personne ne s’enquière de « plus ». Ils gobent ce que je leur montre, et ils en sont contents, les idiots. « Ce vieillard ? » Hein, que, quoi ? Ah, oui, Bradley Cooper. Hein, non, il n’est pas vieux, il est SEXY ! … Jaloux, va ! Jaloux de ses abdos, de son charme, de… lui ! Du fait qu’il occupe mes pensées à cet instant, et pas toi ! Jaloux, jaloux va ! Je le vois, dans tes yeux… L’entends dans ta voix, plutôt ! Bradley… Si sexy… En boxer… En train de me masser… Le pied, intégral, vraiment ! Je lui fais même part du fait que ce rêve... Ces pensées, ce songe, était des plus génial. Et il se vexe, s’offusque, comme un enfant, un bébé ! Voilà que ces mains ont cessé toute activité sur mon dos. Il ne masse plus, ses doigts ne caressent plus ma peau, n’effleurent plus mes côtes, ne glissent plus le long de ma colonne vertébrale. Il boude, Austin. Comme un enfant, capricieux. Comme les enfants que les gens comme lui, comme moi, comme nous sommes, à faire la gueule dès qu’on nous dit non. Non, ça ne fait pas parti de notre vocabulaire. Ou plutôt, on ne l’entends jamais, ne doit jamais l’entendre, dans la bouche des autres. Please me, I’m rich ! Cesse donc, idiot, et masse moi ! « Je ne t’ai pas déjà dit de cesser de me donner des ordres… » Et moi, je reste sur mon idée qu’il ne fera jamais carrière dans l’imitation ! Ca ne me ressemble absolument pas, idiot va ! Pas du tout, même pas un peu, même pas un mini, mini peu ! Banal perroquet, voilà ce qu’il est ! Et de mauvaise qualité, en plus ! Idiot…
    J’attends, un instant, une seconde, une longue, longue seconde, et puis une deuxième, et finalement une troisième. Je sais qu’il me regarde, je sens son regard qui glisse dans mon dos, ce chatouillis au creux de ma nuque. Pervers ! Je me soulève légèrement, tourne la tête, vers lui, cherchant le contact de son regard. Regarde moi… Regarde moi… Quoi ? Tu es vexé, oh, pauvre bébé ? « En fait, je suis triste » Oui, ça je m’en doute, tu dois être… Tellement déçu, que je préfère un « vieillard » à ton corps gonflé par des séances sans fin de musculation dans une salle de sport obscure de Chicago. « Pour toi » Mmm, à vrai dire, non. Le fait que je ne t’imagine pas en boxer en train de me masser, c’est à vrai dire plutôt… bénéfique, au contraire ! J’évite les cauchemars ! Ahah… « Tu as décidément les hormones déréglées » Je laisse échapper un éclat de rire. Chéri, mes hormones se portent à merveilles ! Je finis par me retourner sur le dos, me tortillant entre ses cuisses (Mmm… Miam ! Pour lui !), avant de venir croiser les bras sur ma poitrine (il a eu assez de mon dos pour se rincer l’œil !). Sérieusement, mes yeux bleus viennent plonger dans les siens, tandis que sur mes lèvres, le sérieux est rompu par mon sourire mutin. Mon genou effleure l’intérieur de sa cuisse, non loin de l’entrejambe, comme un mince rappel. Obéis, obéis, si tu tiens à ta virilité… Quoique, ça ne sera sans doute pas une SI grosse perte… Ahah ! Et me voilà, de retour sur le dos, attendant qu’il veuille bien se donner la peine de continuer son massage, de le reprendre là où il s’était arrêté. Viens, viens, je suis en manque de la caresse de tes doigts sur mon dos. Façon de parler…
    Mais voilà que, non, à la place, il décide de se la jouer bastard jusqu’au bout. Mon lit s’enfonce, et soudain, il a disparu. Je ne sens plus ses jambes près de mes cuisses. Son ombre au dessus de moi. A la place, ses lèvres, s’approchent de mon oreille, doucement, jusqu’à venir y murmurer « Je dois y aller, j’espère que tu as apprécié » HEIN ? Quoi, quoi, non non non, je ne l’ai pas autorisé à partir, à arrêter, juste quand je commençais réellement à en profiter ! Je me redresse sur mes coudes, tourne la tête vers lui, son dos, veste à la main, qui s’éloigne. « Attention à ta cheville » Crève. « Tâche de quémander l’aide de l’une de tes esclaves pour la glace » Mais… Mais… C’est toi mon esclave, non ? Génie de la lampe, esclave… Du pareil au même ! Il sort de ma chambre. Il est sorti !Outrée, mes lèvres s’entrouvrent, alors que je me laisse tomber sur mes fesses, les mains appuyées sur mon lit, derrière mon dos. Mais…Mais…Mais… Revoilà sa tête. Ni le temps, ni l’idée, de cacher ma poitrine. « Dix minutes à tous les intervalles de 20 minutes… » DE QUOI JE ME MELE ?! « Et… Au fait, joli le soutif » Mes lèvres s’entrouvrent, formant un petit « o », choqué, surpris, et je baisses les yeux sur ma poitrine, relevant la tête pour ne plus voir que la porte, et personne derrière, près du cadre, du seuil, de l’entrebaillement. Je croise les bras sur ma poitrine, une moue boudeuse sur le visage. Comme une enfant, capricieuse, à qui on n’a jamais dit non, à qui on ne dit jamais non. Connard.

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Austin || « Tiens, puisque j'ai rien à faire... Si je te faisais parler ? »

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