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Sujet: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Sam 2 Juin - 15:47
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Mmm... » Clope à la main, debout au milieu de ma chambre en sous-vêtements, je fixe d’un air vide mon reflet dans le miroir, regardant à travers la glace mes armoires. Je ne sais pas quoi mettre. En fait, c’est généralement le problème quand on a trop de vêtements. Et puis surtout, je ne savais pas comment m’habiller, parce que je ne savais pas quoi faire. Ma cigarette se consume sans qu’elle n’atteigne mes lèvres une seule fois. Fumer dans les chambres est interdit, normalement. Comme si les interdictions m’avaient jamais empêché de faire quoi que ce soit. Je prends mon téléphone, lancé sur mon lit, et jette un coup d’œil à ma liste de contact, à la recherche de quelqu’un à aller embêter. Positivement, ou non, d’ailleurs. Aaron, Abby, Alice, Andréa... Austin ! Mon regard bleu s’éclaire soudainement, et mes lèvres s’élargissent en un sourire. Serai-ce un véritable sourire, de joie, jolie Prudence ? Je secoue la tête, et me regarde dans la glace. Let’s see Austin ! Je fais volteface, me dirigeant d’un pas décidé vers l’armoire de gauche. Je l’ouvre, d’un geste empressé, fouillant dans mes affaires. J’en sors un jean Guess, un t-shirt Chanel, et enfile le tout joyeusement, sifflotant le Prélude de Bach avec enthousiasme. Une paire de chaussettes plus tard, mes bottines Chanel, et des Rayban sur le nez, je sors de la confrérie Alpha Gamma, mon téléphone coincé entre mon oreille et mon épaule, fouillant dans mon sac à main tout en appelant un taxi. Je n’ai pas envie de conduire aujourd’hui. En fait, rares sont les fois où j’utilise ma Mini Cooper ! J’aime juste l’avoir sous les yeux en fait. Quand j’en aurais marre, je la changerai contre une autre. Que je ne conduirai sans doute pas non plus, ou bien... Trois, quatre fois ? Parfois, le soir dans ma chambre, quand je suis d’humeur nostalgique, je culpabilise, pensant à l’argent gâché en l’achetant, qui aurait pu être investi dans des associations, pour les enfants africains, ou les chats perdus, me relève, et vais faire un tour avec ma voiture. Chacun sa façon de cesser de culpabiliser hein. De toute façon, ça ne dure jamais longtemps, et ça ne m’arrive pas souvent. Le temps que j’arrive à l’entrée de l’université, le taxi m’attend. Je me plante devant la portière, qui me semble sale rien qu’à la regarder, bras croisés. Puisque je ne peux pas embêter le chauffeur en le faisant attendre, je vais bien trouver un autre moyen. Il me regarde, je lui lance un haussement de sourcil en bougeant doucement la tête, l’air de dire « HELLOOOOO ! », et le vois soupirer. Je retiens mon sourire, et le regarde sortir de la voiture, faire le tour, m’ouvrir la portière, et la refermer derrière moi avec violence, alors que je monte dans le taxi. Je souris de toutes mes dents en le suivant du regard refaire le tour de la voiture pour s’installer à la place du conducteur, passablement agacé par mon attitude. Bien, c’est juste ce que je voulais. Je lui lance l’adresse d’une voix distraite, jambes croisées, et laisse aller ma tête contre le dossier. Mes yeux bleus fixent le ciel à travers la fenêtre, le paysage, et je me laisse aller à mes pensées. Je pense, à tout, à rien, à mes cours, à Austin, aux prochains achats que je vais faire, aux derniers que je fais, à l’argent que j’ai dépensé, à mes parents, Monsieur et Madame Everson. Je pense que je devrais les appeler, puis je pense que je n’en ai pas envie, et le temps que j’achève mon duel mental (le choix s’est porté sur l’option « ne pas appeler ». Après tout, ils m’ont foutu en hôpital, psychiatrique qui plus est. Je ne leur dois rien. Je leur ferai passer un message en faisant chauffer ma carte bleue ce week-end), je suis arrivée là où je le souhaitais. Bamforth National Wildlife Refuge. Je ne comprends toujours pas ce que fait Austin là bas. Travailler ? Pourquoi travailler quand on a les moyens de ne pas le faire ? Voilà à quoi sert l’argent ! Et ce chapeau... J’en frissonne. Beurk. So anti-sex ! Je hausse les épaules. Les riches sont excentriques, regardez Lady Gaga et Karl Lagerfeld. Le taxi s’arrête, et le chauffeur m’annonce son prix. Je suis certaine qu’il vient d’y rajouter au moins cinq dollars, en guise de compensation pour le petit « tour » que je lui ai joué tout à l’heure. Je regarde le compteur, avec langueur. J’ouvre mon sac, en tire mon portefeuille, et sors un billet de cent dollars.
« Gardez la monnaie. »
Je vois son regard s’éclairer. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Début de l’opération « faisons passer un message aux parents » ? Par générosité ? ... Non, non, sûrement l’option un. Je ne sais pas, je m’en fiche, et je ne veux pas de ses remerciements. Tu es tombée sur le gros lot mon pote, that’s all. Je quitte le véhicule et claque la portière, remettant mon sac sur mon épaule, les poings sur les hanches. Je remonte mes lunettes dans mes cheveux, regardant à droite, à gauche. Bon, et je le trouve où Austin maintenant ? Je rabaisse les lunettes sur mon nez, et marche, droit devant moi. A ma droite, un jeune homme, boutonneux, au pantalon trop large pour lui, qu’il remonte sans cesse sur ses hanches décharnées malgré la ceinture.
« Toi ! » Il tourne la tête vers moi, comme effrayé par le ton de ma voix, et se met à me sourire comme un idiot en voyant mon visage d’ange. « Où est-ce que je peux trouver Austin ? »
Son sourire disparait. Quoi ? Tu pensais que je venais pour toi ? Poor Boy Il bégaye, m’indique la direction. Je hausse un sourcil derrière mes lunettes, et me contente d’un « Hm » pour mettre fin à cette conversation, et part dans la direction indiquée. Au loin, je le vois, l’aperçois, et je le regarde, les bras croisés sur ma poitrine.
« Je n’arriverai sans doute jamais à comprendre... Tu réalises un fantasme d’enfant à vouloir jouer aux cowboys et aux indiens ? Syndrome de Peter Pan ? Il faudrait vraiment que tu penses à le virer un jour... » lui lançai-je.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Sam 2 Juin - 20:17
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
« IIHAA! » Je saute sur le sol, refermant avec élan la portière de mon camion. Je souris aux montagnes à l’horizon, et récupère mon sac dans la boîte de mon véhicule. Une envolée de spatules attire mon attention sur la droite alors que j’emprunte le petit sentier de terre menant au chalet faisant office et de Bureau aux gardes Forestiers, et de bâtiment d’information pour les touristes. Je finis par atteindre ledit chalet et pousse la porte en sifflotant sous l’œil peu avenant d’un gosse aux palettes avant manquantes, gosse appartenant à un couple de Blonds. Je m’arrête alors que la porte de bois se referme derrière moi, j’observe Blond, Blonde et Mini-Blond : on les croirait tout droit sortie d’une publicité de SunLife…D’une revue de camping…C’est effrayant. Je secoue la tête pour me sortir cette image de l’esprit et me dirige derrière le comptoir en frissonnant. Pauvre gamin, condamné à finir pauvre homme au polo Lacoste qui se tape une partie de Golf au déjeuné et sa femme tous les Lundis et Jeudis soirs. Georgia, plus vieille que le parc lui-même, avait déplié une carte sur le comptoir et s’affairait à leur expliquer le plan de l’endroit. Je dépose mon sac dans un coin, enfile la chemise kaki identifiée de mon nom, puis me saisie de mon talkie-walkie avant de sortir par la porte de derrière, laissant Georgia avec le blond’s Clan. Moi, j’ai mieux à faire, comme m’enfoncer bien profondément dans la réserve.
* * *
Un déplacement de souche, une libération de famille écureuil et le retrait d’une bouteille de bière d’un marais plus tard, je me retrouve assis sur un billot de bois à retirer le bandage de l’aile d’un faucon rescapé la semaine dernière. La bête passe à deux doigts d’avaler mon auriculaire « Idiot…je suis en train de te sauver la vie » YO! Je plonge mon regard dans celui de l’oiseau en inclinant la tête sur le côté et en pinçant les lèvres, et il récidive! Je lève la main gantée de cuir sur laquelle il est perché dans les airs alors qu’il fait battre ses ailes. Je soupire « Je vais avoir besoin de ta collaboration Big F » Je rabats mon bras au niveau de mon torse « Je te retire ce sale truc et ensuite tu files rejoindre Madame F et vous fêtez ton retour, okay » Okay. Un croassement me répond, je prends ça pour un acquiescement, et avec ruse, bonté et charme, je parviens à le débarrasser de son bandage. Son aile était complètement rétablie. Test ultime. Je me lève, retire l’emprise qu’avaient mes doigts sur ses pattes et lève rapidement mon bras dans les airs. BOUM le faucon s’envole…Monte dans les airs, effectue un cercle là-haut avant de filer entre les conifères. Bon débarras, il avait un sale caractère ce connard là. Je retire mon gant de cuir qui me montait jusqu’au coude, puis ajuste mon chapeau lorsqu’une voix à la tonalité se situant quelque part entre l’agréable et le très désagréable s’élève entre les arbres. « Je n’arriverai sans doute jamais à comprendre... » Je me retourne. Réfléchis un peu chérie. « Tu réalises un fantasme d’enfant à vouloir jouer aux cowboys et aux indiens ? » Un énorme sourire s’affiche sur mon visage alors que je plisse le nez en inclinant un brin la tête : douce, charmante, délicate, tant de qualificatifs pour décrire Cléo « Syndrome de Peter Pan ? Il faudrait vraiment que tu penses à le virer un jour... » J’avance vers la jeune femme, qu’est-ce que répondrait un gosse de riche à ça? Je ne sais pas. « Divine Cléo. » Un truc dans le genre,je suppose. Je la dépasse, continuant mon chemin, devinant d’hors et déjà qu’elle allait m’emboiter le pas. « Attention, branche » Je me penche en guise d’illustration et hausse le ton pour qu’elle m’entende « Tu dois t’être trompé, le Mail, c’était à GAUCHE à la sortie! » À moins qu’elle se soit fringuée ainsi pour les couleuvres, les grenouilles, les crapeau? AH!! C’était donc ça. Elle cherchait son prince charmant! « Tu veux que je te montre la direction des marrais donc? » Elle ne saisirait probablement pas, mais MOI, ça m’amusait que de voir ses jolies joues de porcelaine s’empourprer sous l’agacement. « Et..PETER PAN! » Je l’avais crié, tel un gamin qui aurait finalement arrêté son choix sur le prochain jouet qui serait le sien. « Je ne comprends pas à qui tu t’identifies pour survivre…Arielle la petite sirène? Nicole Kidman dans une autre vie…La vedette de Easy A?... » Je lui jette un regard lourd de sens « MAIS… » Charmeur, je me poste devant elle, lève un brin le menton vers le haut « Faudrait vraiment que tu penses à virer le roux pour le marron un de ces jours » Sourire, clin d’œil, je pivote sur mes talons et reprends ma route, tournant à droite sur le sentier. Le parc avait investie dans des écuries, il y avait plusieurs années de cela, les derniers chevaux sauvages du Wyoming avaient été apprivoisés depuis longtemps…
P. Cleo Everson
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Sam 2 Juin - 21:43
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
J’observe le cowboy à la chemise kaki s’approcher de moi. Ô, comme je dois ensoleiller sa journée ! Apparition divine au milieu de la campagne profonde et inutile. Oui, ou la nature, comme vous préférez. Si c’est son rêve de se la jouer Into the Wild, retour aux sources… Le wilderness a toujours fasciné les auteurs américains, principalement ces héros nationaux qui ont donnés à la littérature américaine ses lettres de noblesse… Crèvecoeur, Whitman le poète, Cooper, Thoreau, Smith (oui, John, le capitaine)… Bref. On parlait de moi à la base, c’est plus intéressant que des arbres et des petites fleurs. Et de la boue. Et des animaux partout, des insectes qui grouillent, rampent… En gros : disgusting ! Ma chevelure rousse brillant sous le soleil, mes lunettes noires sur le nez… Magique, superbe… « Divine Cleo. » Et voilà, il vient de m’arracher à mes pensées ! J’étais occupée à me flatter figure toi ! Enfin… Tout n’était que pure vérité. Mais Divine, ça me convient aussi. Mon sourire s’élargit. Moi aussi je suis heureuse de te voir Austin. Enfin, autant qu’on peut être heureuse à fouler la terre « fraîche » et à tenter d’éviter les flaques d’eau et de boue. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que d’ici peu, mes pauvres bottines, si belles, si chères, n’auront plus le même aspect… Eh bien, tant pis ! Ce ne sera qu’un prétexte de plus pour aller dévaliser les boutiques potables de ce trou paumé… Ou d’utiliser ma voiture, enfin, pour aller en ville. La VRAIE ville, celle dans laquelle tu te promènes parmi les gens de même niveau socio-culturel que toi, aux boutiques luxueuses qui font baver d’envie celles qui se fringuent chez H&M. Paillettes, haute couture… Je déjeunerai d’un saumon sans gras que je renverrai en cuisine une fois, puis d’une part de tarte aux myrtilles, ou bien d’une glace, après avoir fait un « tour aux toilettes », bien sûr ! J’ai déjà dû le dire, mais acheter mes vêtements chez « Grosse-Vache-Land », c’est pas mon délire. Libre aux autres de vouloir faire du 2. Austin passe, sans même s’arrêter. QUOI ? Pas de baise main, pas de fougueuse déclaration d’amour ? Mince alors ! Il s’est levé du pied gauche ? Son chapeau est trop serré sur sa tête ? Non parce que je me ferai un plaisir d’y mettre le feu avec mon Dupont en or, et de le jeter quelque part au milieu de broussaille entre les arbres. Et, comme Néron, je regarderai Rome brûler. Le temps que j’imagine le parc en flamme, que j’entende résonner à mes oreilles le crépitement des flammes, le jeune homme s’est éloigné. Shit ! Je lui emboîte le pas. « Attention, branche. » Je relève les yeux, couine en la voyant à quelques centimètres de mon visage, et fait un bond en arrière. Mon talon s’enfonce dans la terre, et je peste. Fucking forêt ! « Tu dois t’être trompé, le Mall, c’était à GAUCHE à la sortie ! » Je fronce les sourcils. Dit tout de suite que tu ne voulais pas me voir, espèce d’abrutit sans cœur ! Je viens de dépenser 100 dollars pour toi et ton chapeau, un peu plus de considération ne seraient pas de refus. Hellooooooo, Cleo est là ! Je ne réponds rien, le suivant, tout simplement. Je n’aime pas le suivre. Je n’aime pas suivre les gens, je préfère qu’ils me suivent. C’est tout bête, mais je préfère avoir le contrôle, tout simplement. S’il ne s’arrête pas très vite, nous allons avoir un conflit d’intérêt, et j’ai beau être dépensière, je tiens à en avoir pour mon argent. That’s all ! « Tu veux que je te montre la direction des marais donc ? » Je pousse un soupir et fronce les sourcils, passablement agacée par son attitude. Mais de quoi il parle encore celui là ? Je ne veux même pas savoir à quoi il pense, son esprit doit être un b*rdel pas possible… Et pourquoi il marche si vite. Eh oh ! Je suis une fille, une fleur délicate, pas une athlète bodybuildée ! J’ai des jambes d’humaines parfaites, je ne tiens pas à avoir des mollets de cycliste, et je vais finir par m’essouffler si tu ne ralentis pas la cadence ! « Et… PETER PAN ! » Il s’arrête, enfin ! Dieu merci, un pas de plus, et j’aurais été jusqu’à me baisser pour ramasser une pierre et la lui lancer dessus. Idiot !
« Oui, Peter Pan, tu sais, le petit garçon qui ne veut pas grandir et qui croit aux fées. »
Un bel idiot en somme. Mais le syndrome de Peter Pan est une maladie, un truc en vrai, qui existe. Et à voir Austin jouer à l’apprenti Cowboy avec sa veste kaki, ses gants de caoutchouc à sa ceinture, son talkie-walkie (d’ailleurs vous saviez qu’en anglais ça se dit walkie-talkie ? … Pourquoi les français ont été le mettre dans l’autre sens ? … Mystère !), et surtout, surtout, son chapeau, on ne pouvait douter qu’il était atteint… Et bien atteint ! « Je ne comprends pas à qui tu t’identifies pour survivre… Arielle la petite sirène ? Nicole Kidman dans une autre vie… La vedette de Easy A ? » Je hausse les sourcils, et relève mes lunettes jusque dans ma crinière de feu, dont il vient allègrement de se moquer. Don’t mess with the redhead, body ! Je plante mon regard bleu dans le sien, alors que ses lèvres s’étirent en un sourire charmeur. Enfin, ça dépend de quel point de vu on se place. S’il pense que ça c’est charmeur, qu’il attende de voir le mien ! « MAIS… Faudrait vraiment que tu penses à virer le roux pour le marron un de ces jours. » Je fronce les sourcils, le fusillant du regard. OH EH ! Il sourit, fait son truc avec son œil (un clin d’œil, je sais, je sais !), et tourne les talons. Je fulmine. Je croise les bras sur ma poitrine, décidée à le planter là, en beauté. Je baisse les yeux, regarde mes bottines. De la poussière. Je peste. 100 dollars et une paire de bottines à mettre à la poubelle : non, hors de question que je fuis après m’être fait insulter. On ne critique pas la rousseur de Cleo, that’s all ! Je le suis, accélère, le dépasse, et me retourne, faisant voler dans ce même mouvement ladite chevelure, me plantant face à lui, mes jambes moulées dans mon Guess légèrement écartée. Moi aussi, je sais jouer au Cowboy ! Enfin, techniquement, Cowgirl.
« Pour ton information, le kaki est une couleur de l’été 2010. Tu as donc deux ans de retard. Et ce n’est pas parce que Givenchy a fait UNE robe avec UNE touche de kaki mélangée à du rose pâle pour la collection printemps-été 2012 qu’il fait croire que ça va revenir à la mode. » Je lève mon index, histoire de dire : premièrement. « Ensuite : tu viens, en insultant ma couleur de cheveux, de me comparer à un POISSON. Certes, Ariel est une princesse, super riche, avec une superbe voix, mais elle n’en reste pas moins une sirène, c’est-à-dire mi-femme, mi-thon. » Je lève mon majeur. C’était le second point. « Troisièmement : tu m’as comparé à Nicole Kidman dans sa période rousse. En d’autres termes à une fille des bas quartiers parisiens sans le sous, qui se prostitue pour la survie du bordel qu’est le Moulin Rouge. Et je pourrais renchérir sur ce point en ajoutant également que le choix VOLONTAIRE de Easy A donne de moi une image de traînée plus approfondie encore. » Restent mon pouce et mon auriculaire. « Il n’aurait plus manqué que la comparaison avec Julia Roberts dans Pretty Woman, et nous avions à peu près tous les exemples de prostituées rousses méritant qu’on se penche dessus. Quoique je n’en jurerai pas pour Easy A. Et puis, il y a Gilda aussi. »
Je vais m’embrouiller toute seule. Je baisse les yeux, bats des cils, et relève vers le jeune homme un regard humide, où brillent des larmes.
« C’est donc ça l’image que tu as de moi ? » demandai-je d’une voix tremblante.
Un… Deux… Trois… Je relève la tête, la secoue pour chasser ces larmes de crocodile, et lui adresse un sourire.
« Viens, j’ai envie de sushi ! Je t’invite ! Je connais un restaurant japonnais en ville où ils sont presque aussi bon qu’à Tokyo ! » Je fais un pas vers la droite. « … Et l’offre est valable MAINTENANT »
En d’autres termes, zou, demi-tour, on s’en va de ce trou paumé. M’en fiche que tu sois censé « bosser ».
Dernière édition par P. Cleo Everson le Dim 1 Juil - 11:09, édité 1 fois
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Sam 2 Juin - 23:30
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
Voilà une petite devinette, une princesse et un Cowboy dans la forêt… La princesse critique le couvre chef de son acolyte…Que fait le Cowboy? EXACTEMENT’ il sort son arme et flingue la nana. Faute de calibre 13, je vais devoir me contenter de l’insulter à son tour. En attendant de trouver un sujet suffisamment vexant pour une jeune femme tout juste sortie des beaux quartiers, je jette moi choix sur peter pan, car les indiens, c’est moche. « Oui, Peter Pan, tu sais, le petit garçon qui ne veut pas grandir et qui croit aux fées. » La bouche en cul de poule je laisse échapper une interjection d’admiration « woooo » Quelle connaissance de la culture américaine que voilà. « T’as jamais écouté le film han-han? » Car ce film avait une morale, il nous laissait sur une note d’espoir : les gosses ont tout compris à la vie, les vieux, eux, ont oublié qu’ils avaient tout compris. Forcément, elle, elle était dans le second clan. Pauvre femme. Je baisse les yeux vers ses chaussures qu’est-ce que c’est que ce bordel? Je laisse échapper un éclat de rire, pauvre femme.
Alors que je continu ma route sur le sentier, m’amusant à imaginer la petite Cléo se débattre avec les ornières derrière moi, je trouve de quoi charger mon arme POW : sa rousseur. Touché, direct à la tête Cowboy, tu as défait l’ennemi. Je reprends donc mon chemin, apercevant bientôt les écuries se dessiner au détour du sentier. Quelques chevaux étaient sortis et quelques familles qui feraient d’excellente candidates pour la prochaine pub de SunLife, ou des bons du trésor du gouvernement, polluent le paysage. Soudainement BOUM, la vue m’est coupée par elle, soit Cléo. Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule et fait la moue, impressionné. Elle avait suivit la cadence…Devant moi, la riche et divine Everson perchée sur ses échasses avaient posé ses mains sur ses hanches : aille aille, je les aime bien lorsque enflammées…Qu’est-ce que c’est que ce Jeans? Il ne lui reste plus qu’à retirer son t-shirt et on se croirait en plein rodéo. « Pour ton information, le kaki est une couleur de l’été 2010. Tu as donc deux ans de retard. Et ce n’est pas parce que Givenchy a fait UNE robe avec UNE touche de kaki mélangée à du rose pâle pour la collection printemps-été 2012 qu’il fait croire que ça va revenir à la mode. » ET MERDE. Mon pouce et mon majeur viennent se frotter l’un à l’autre en un claquement sonore et mes lèvres prononcent un ZUT muet. Je n’étais pas habillé d’une couleur de l’année, l’une de mes préoccupations premières, évidemment. J’ouvre grand les yeux, honteux devant la réplique de Paris Hilton version améliorée. Son index se lève dans les airs, je croise les bras sur mon torse : il y avait donc une suite à ce charmant cours de Fashionista. « Ensuite : tu viens, en insultant ma couleur de cheveux, de me comparer à un POISSON. » Je refoule un rire qui prend naissance dans ma cage thoracique et passe une main sur mon visage. Je n’avais jamais dit qu’elle était un poisson, mais, maintenant qu’elle le souligne, les crapets soleil de mon enfance me reviennent bien en mémoire….« Certes, Arielle est une princesse, super riche, avec une superbe voix, mais elle n’en reste pas moins une sirène, c’est-à-dire mi-femme, mi-thon. » Merci pour le cours de Mythologie. Un autre doigt file rejoindre le premier, elle en a donc encore long à dire. Je soupire, tape du pied IMPATIENT. Y’en a qui doivent bosser Chérie pour avoir une vie, mais ça, elle ne le sait pas, et c’est beaucoup plus amusant ainsi. « Troisièmement : tu m’as comparé à Nicole Kidman dans sa période rousse. En d’autres termes à une fille des bas quartiers parisiens sans le sous, qui se prostitue pour la survie du bordel qu’est le Moulin Rouge. Et je pourrais renchérir sur ce point en ajoutant également que le choix VOLONTAIRE de Easy A donne de moi une image de traînée plus approfondie encore. » Mes yeux s’ouvrent davantage avant que je ne secoue la tête, retirant mon chapeau de sur ma tête et le calant sous mon bras. Décidément, niveau Culture cinématographique, elle ne donnait pas sa place…Le niveau d’insignifiance de ses propos toutefois avait atteint le point culminant du thermomètre. Je fais mine de bailler, mais un troisième doigt se lève…Parce que, il y a un point 4 hein? Je soupire, roule la nuque et écoute d’une oreille distraite sa (je l’espère) la conclusion. « Il n’aurait plus manqué que la comparaison avec Julia Roberts dans Pretty Woman, et nous avions à peu près tous les exemples de prostituées rousses méritant qu’on se penche dessus. Quoique je n’en jurerai pas pour Easy A. Et puis, il y a Gilda aussi. » Je souris, niais…me remémorant une scène en particulier dudit Film Culte avec la très cher (et Ô très laide) Julia Roberts. « Heumheum » Petite, tu t’emmêles, tu m’emmêles, va droit au but, attrape le taureau par les cornes. Ses prunelles bleues se lèvent vers moi…Ah non. Elle ne va pas me faire le coup de la tristesse encastrée dans ses yeux de petite rousse mignonne malgré tout. Et oui. « C’est donc ça l’image que tu as de moi ? » Je pointe mon chapeau dans sa direction et il vient frôle son ventre « Exactement! » Un immense sourire s’affiche sur mon visage. Petite, le cowboy en a vue d’autres, si tu veux manipuler quelqu’un, tente donc avec the Blond’s Clan derrière toi. « Viens, j’ai envie de sushi ! Je t’invite ! Je connais un restaurant japonnais en ville où ils sont presque aussi bon qu’à Tokyo ! » Les sushis c’est pour les meufs.
Je fais un pas vers l’avant, me retrouve à moins de deux centimètres d’elle, dépose mon chapeau sur sa tête « C’est tout? » Je la contourne, alors qu’elle se tasse sur le côté « … Et l’offre est valable MAINTENANT » Je m’arrête net, tourne la tête dans sa direction et prend une voix semblable à la sienne : aigu, nasillarde et autoritaire « Et l’offre est refusée, MAITENANT » J’éclate de rire…Ce rire refoulé avec peine dès le début de son monologue. Je me dirige vers l’entrée des écuries alors que Cléo reste plantée dans le sentier. Je me retourne « Hého, on suit! » Je retourne vers elle, lui empoigne le bras et la tire dans mon sillage. « La prochaine fois que tu auras en vie de faire un petit cours de Mode à quelqu’un, ne pense pas à moi » Le gosse aux palettes fantômes me passe entre les jambes et je l’insulte mentalement avant de pénétrer dans la structure de bois habitée par plusieurs belle bêtes « À moins que ce soit pour me faire un défiler…Victoria Secret de préférence » Je me dirige mécaniquement vers la troisième stalle ou une belle pouliche blanche m’accueille plein d’enthousiasme. Je caresse doucement sa croupe et jette un œil à la rousse, bel intrus en ces lieux. « Et, tu es beaucoup plus jolie que Julia…Sa bouche… » Je grimace en écartant les bras histoire de signifier que ladite bouche est énorme. BON, trêve de plaisanterie. J’écrase mes mains contre la porte de la stalle et m’adresse à miss Everson, l’avisant du bout de mon menton « Si tu avais voulu m’inviter à manger, il aurait fallu choisir quelque chose de plus satisfaisant…Un bon gros Hamburger…Un steak…En attendant, je vais t’apprendre à monter » Clin d’œil, sourire, une petite tape sur le haut de son crâne, soit sur mon chapeau, et j’ouvre la porte devant laquelle nous nous trouvons « Je te présente Murphy, murphy voici Cléo, fait pas attention, elle est un peu ronchonne, c’est son état normale » Avec Cléo, ronchonne était un euphémisme.
P. Cleo Everson
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Dim 3 Juin - 0:38
Austin & Cleo
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Codage fait par .Jenaa
« Woooo. T’as jamais écouté le film han-han ? » Je poussai un soupir. En plus de devoir sauver son look vestimentaire (qui laissait clairement à désirer… Pitié, des cowboy dans le Wyoming ! Bonjour le cliché ! Il aurait pu trouver plus original !), voilà que j’allais devoir en plus lui donner des leçons de vocabulaire.
« Les gens généralement n’écoutent pas de films. Ils les regardent… Sauf les aveugles. Et généralement, les aveugles ne s’intéressent pas trop au cinéma. »
Vous imaginez des aveugles aller voir les films de Charlie Chaplin ? … Ah, ah. Je ris intérieurement à cette idée. Bref, si, j’avais déjà vu Peter Pan. Il vivait parmi les indiens, les pirates (bonjour le mélange !). Je détestais ce film. A cause de Peter l’idiot, et à cause des enfants perdus. Disons que… des orphelins… C’était pas mon kiffe. Il avance, je le suis. Bah, oui, comme je l’ai déjà expliqué, j’en veux pour mon argent. Même s’il vient d’insulter la magnifique crinière rousse qui fait pâlir d’envie toutes ces blondes qui s’essayent à la coloration. Pauvres elles, jamais elles ne seront moi. Ni aucune rousse. Elles ne seront jamais que de pâles copies, fausses, insipides. Et le plus souvent, leur roux est moche. Que voulez-vous, rien ne remplacera jamais le naturel ! Il avance toujours, j’accélère. Hors de question qu’il s’échappe, hors de question qu’il s’en sorte. Je le dépasse, le force à s’arrêter. Bien ! Maintenant, nous allons pouvoir parler. Un. Deux. Trois. Il est temps que quelqu’un remette à sa place ce petit idiot au chapeau ridicule. Lucky him, j’allais jouer la fée bleue (puisque nous en sommes à parler Disney), bien plus sexy que la marraine de Cendrillon, une petite grosse ridicule, et ainsi, lui venir en aide. Sainte Cleo. Merveilleux surnom non ? « Heumheum » Quoi heumheum ? Non, pas heumheum, on dit merci Cleo, tu es merveilleuse, la plus géniale, magnifique, divine, puisqu’il semble aimer ce qualificatif. Pas heumheum. C’est que l’animal va finir par me vexer ! Et me vexer, c’est mal, très mal ! Mes yeux s’embuent de larmes, aussi fausses que la couleur de ces idiotes qui veulent ressembler aux déesses que nous, les rousses, sommes, et je lève vers lui mon visage à la lèvre tremblante. Ô Austin, pourquoi tant de haine ! Est-ce donc comme ça que tu me vois ? Une prostituée sans âme ? Son chapeau manque de m’agresser, j’ai un petit sursaut de surprise. TU-NE-ME-TOUCHE-PAS-AVEC-CETTE-CHOSE ! « Exactement ! » Mes fausses larmes disparaissent, et je le fusille du regard. Roh, il pourrait faire semblant d’y croire, pour une fois, non ? Je hausse les épaules, lui souris, et l’invite à déjeuner. Des sushis, n’est-ce pas le bonheur ? Du poisson, du riz, des algues, de la nourriture saine, préparée sous vos yeux. Et puis, le saké est délicieux. Et je me moque de ne pas avoir l’âge légal pour consommer de l’alcool aux Etats-Unis. Les Européens sont teeellement plus avancés que nous, maîtres du monde, sur ce point ! Austin avance. Quoi, il n’arrive déjà plus à contrôler ses pulsions, son envie dévorante ? Il ne va quand même pas me sauter dessus ici, pitié ! Je ne suis pas contre un peu de fantaisie, loin de là, mais ici… C’est comme dans une décharge : ça manque de classe, c’est rustique, grotesque, retour à l’âge de pierre ! Proche, très proche, trop proche. Je lui souris, d’un sourire magnifique dévoilant mes dents blanches aussi parfaites et jolies que moi (et dire que j’ai réussi à éviter l’appareil dentaire… Certaines personnes sont gâtées, que voulez-vous ! Il n’y a que mes deux incisives du bas qui sont légèrement, très légèrement avancés, donnant un air enfantin à mon sourire. Très utile lors de mes étapes de manipulation !). Sourire que je perds à l’instant précis où il vient déposer le chapeau qui a failli m’attaquer quelque instants auparavant, sur ma tête. Je me crispe, me raidis, ouvre mes grands yeux bleus. Je fulmine, j’enrage. Je vais hurler. « Et l’offre est refusée, MAINTENANT » Il rit. Je cri.
« AUSTIN CLARK ! TU M’ENLEVES CETTE ABOMINATION IMMEDIATEMENT !!! »
Je ne plaisante pas. S’il ne l’enlève pas, je vais finir par secouer la tête pour le faire tomber (hors de question que mes mains entrent en contact avec !), sortir mon briquet, et y foutre le feu ! Je ne suis pas une apprentie pyromane, mais une fervente défenseuse du bon goût. Et tout tribunal censé me donnera raison ! Alors qu’il l’enlève, s’il tient un tant soit peu à cette…chose… sur ma tête. Et à sa vie, aussi. Parce que pourrir la vie des gens, c’est ma spécialité. Je devrais d’ailleurs songer à le marquer sur mon CV. Mais pour le moment, j’ai d’autres préoccupations en tête, ou plutôt, pardonnez-moi ce jeu de mot (bien sûr que vous me le pardonnez ! Au contraire, vous le trouvez même excellent !), sur la tête. Il s’en va, le saligaud ! « Hého, on suit ! » Je ne bouge pas d’un poil, le fixant de mon regard bleu menaçant. ENLEVEMOICATOUTDESUITE ! semblent lui hurler mes yeux. Il s’approche, je respire à nouveau mais, au lieu d’arracher de ma pauvre tête qui n’avait rien demandé, l’infecte objet qui s’y trouve, il s’empare de mon bras, et me traîne derrière lui. « La prochaine fois que tu auras envie de faire un petit cours de Mode à quelqu’un, ne pense pas à moi » Le temps que j’hésite entre lui hurler dessus ou le frapper, ou bien les deux en même temps, une horrible petite chose blonde (un enfant) nous dépasse, manquant de nous faire tomber, et nous voici débarqués dans un endroit à l’odeur des plus nauséabondes. « A moins que ce soit pour me faire un défiler… Victoria’s Secret de préférence. » Je le fusille du regard.
« Tumenlevecetrucdematêtedanslasecondeoujetejurequejetetue ! » sifflai-je entre mes dents serrées.
Tenant toujours mon bras, il m’attire vers la stalle contenant un vulgaire canasson blanc, qui ne manque pas d’hennir et de souffler son haleine à vomir au visage du jeune homme, et au mien. Je fronce le nez, gémissant, tout en reculant la tête. Je ne l’avouerai jamais, mais cette jument me met mal à l’aise, très mal à l’aise. Please, on peut partir ? Austin me lâche pour venir tripoter la jument (… bon, on peut ajouter la zoophilie à la liste des choses à changer chez lui !), et je bats en retraite. « Et, tu es beaucoup plus jolie que Julia… sa bouche… » S’il croit qu’il va m’avoir avec un compliment.
« Je sais que je suis mieux qu’elle. Richard Gere n’as pas fait la fine bouche lui quand il devait lui rouler des pelles sur le piano. Mais ça ne change rien au fait que tu vas M’ENLEVER CE CHAPEAU RIDICULE ET SALE TOUT DE SUITE ! »
La jument hennit, je recule. Je l’aime pas elle ! « Si tu avais voulu m’inviter à manger, il aurait fallu choisir quelque chose de plus satisfaisant… Un bon gros Hamburger… Un steak… En attendant, je vais t’apprendre à monter. »
« HEIN ?! »
La jument semble m’imiter, je la fusille du regard. C’est ça ouais ! Moque-toi de moi ! Crétine va ! Tu vas finir chez le boucher si tu continues sur cette voie là !
« Si tu voulais un steak, fallait le dire tout de suite, je t’emmène dans le restaurant de ton choix, même si à la base c’est MON avis et envie qui compte, mais il est HORS DE QUESTION que j’approche ce… truc ! » dis-je en pointant la jument du doigt. JAMAIS !
Mais le Cowboy ne semble pas l’entendre de cette oreille, puisqu’il vient écraser l’affreux couvrechef sur ma délicate tête. Je gémis, une fois encore, en sentant l’objet venir couvrir une plus grande partie de ma tête. Aaaaah, s’il ne m’ôte pas ce truc assez vite, je n’aurais pas assez d’une bouteille entière de shampoing pour débarrasser ma tignasse de la saleté de l’objet ! Et il est hors de question que je rase mes cheveux. La porte de la stalle s’ouvre, et je reste plantée à regarder le canasson. Il me regarde, enfin elle, je la regarde, et ainsi de suite. Non. Je ne t’approcherai pas. Je ne monterai pas sur ton dos. Même pas en rêve ! Je sais que ce serai un honneur pour toi, mais jamais de la vie vous ne me verrez sur le dos d’un cheval. … Que tu dis Prudence, que tu dis… « Je te présente Murphy, Murphy voici Cleo, fait pas attention, elle est un peu ronchonne, c’est son était normale. » Si mes yeux étaient des révolvers…
« Je suis PAS ronchonne ! Et même si, n’importe qui de NORMAL le serait s’il se retrouvait affublé d’un couvrechef sale et ridicule, traîné de force dans une écurie à la puanteur presque palpable, et se retrouvait présenté à une bestiole appelée MURPHY ! Et est-ce que tu te rends seulement compte que tu parles à un CHEVAL ? »
Comme s’il comprenait ou allait te répondre ! Demeuré !
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Dim 3 Juin - 21:38
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
« Les gens généralement n’écoutent pas de films. Ils les regardent… Sauf les aveugles. Et généralement, les aveugles ne s’intéressent pas trop au cinéma. » Ô pitié…Elle avait saisis, j’avais saisis, le pic bois avait saisis…Nous avions tous compris où je voulais en venir. J’hausse simplement les sourcils à deux reprises laissant échapper un éclat de rire, cynique. C’est que la vie doit être bien triste dans sa petite tête de Miss Perfection. HÉHO, si tu étais parfaite, jolie cœur, tu ne serais pas rousse…Et, quelle cruauté que de discriminer les aveugles.
Notre périple en forêt nous mène bientôt à destination, du moins à ma destination : j’étais de garde aux écuries pour les deux prochaines heures, histoire de m’assurer qu’aucun gosse du Blond’s Clan ne se retrouve accidentellement piétiné par un cheval. Voilà qui serait trop malheureux. Sauf que la seule personne en Amérique qui n’ait jamais visionné Peter Pan décide de me mettre des bâtons dans les roues. Je me mérite ainsi un cours de rattrapage 101 sur la mode vestimentaire des deux dernières années. Note à moi-même : me vêtir de Kaki à chaque fois qu’il adonnera que je la vois. S’en suit une petite tirade sur les créatures mythiques ensorceleuses de pêcheurs et pirates. Et là voilà qui ponctue avec mon sujet préféré : la prostitution. S’en était terminé? La prochaine fois qu’elle sera en plein syndrome prémenstruel, ce serait fort apprécié qu’elle évite mon environnement. Je dépose mon chapeau sur sa tête, refuse les sushis, AU PAS. « AUSTIN CLARK ! TU M’ENLEVES CETTE ABOMINATION IMMEDIATEMENT !!! » Je tourne la tête vers Cléo. La différence entre une gamine au centre du rayon de jouets qui tape du pied, pleure, geint, crie, pour obtenir la nouvelle figurine qui change de couleur de cheveux et Lady Everson? Simplement aucune. Je reviens vers la jeune femme et l’entraîne dans mon sillage, ne prenant pas la peine de lui explique le ROMANTIQUE de mon geste. Le chapeau est au cowboy ce qu’est la veste greffé au footballeur. Donc, oui, c’était un HONNEUR. « Tumenlevecetrucdematêtedanslasecondeoujetejurequejetetue ! » Me tuer? Je plonge mon regard bleu dans le sien tout aussi bleu : comment comptait-elle s’y prendre? Elle allait me massacrer à coup de Louis Vuitton? « J’ai peur… » Mes dents du haut était venu mordre ma lèvre inférieure : un homme complètement apeuré. Nous arrivons devant Murphy, ce qui me permets d’ignorer quelques secondes la reine des pestes-immatures-criardes. Les chevaux ont beaucoup plus d’humanité que la grande majorité des hommes : eux, ils se fichent de savoir combien de bill de 100$ tu as dans ton portefeuille (aucune, la réponse).
Roberts, elle est laide, je précise, je ne voudrais pas que l’on pense, dans le coin, que j’ai de mauvais goûts en matière de femme : j’ai d’excellents goûts, que de belles femmes n’ont passées dans ma vie. « Je sais que je suis mieux qu’elle. Richard Gere n’as pas fait la fine bouche lui quand il devait lui rouler des pelles sur le piano. Mais ça ne change rien au fait que tu vas M’ENLEVER CE CHAPEAU RIDICULE ET SALE TOUT DE SUITE ! » Le naseau de Murphy fourré dans ma main, j’arque un sourcil vers Lady Everson « Tu veux bien arrêter de crier, s’il te plait, tu vas effrayer et les gosses et les chevaux » Les enfants, je m’en balance. Mais les chevaux, eux, ils n’ont rien demandé. « Je ne sais pas ce que tu fais avec tes chapeaux, Cléo, mais le mien est propre. » Je lui jette un coup d’œil faussement dégouté par son manque d’hygiène avant de lui annoncer qu’elle allait avoir la chance de Monter aujourd’hui. Tant qu’à être coincé dans le coin, autant rendre le tout amusant, voir divertissant. « HEIN ?! » Je la regarde, moqueur. « Monté, sur le cheval…Comme dans MONTÉ À CHEVAL! HIHAAAAA » Je donne un coup de talon contre le sol poussiéreux en guise d’illustration. Elle ne semble pas apprécier. « Si tu voulais un steak, fallait le dire tout de suite, je t’emmène dans le restaurant de ton choix, même si à la base c’est MON avis et envie qui compte, mais il est HORS DE QUESTION que j’approche ce… truc ! » Reine du moi-moi-moi, Everson est si magnifique lorsque ses yeux sortent presque de leur orbite et que ses joues s’empourprent…Je la laisse terminer son discours du ME MYSELF & I en n’amenant qu’une seule précision « Ce truc, c’est un CHE-VAL ».
Je m’affaire à ouvrir la stalle dans l’idée ultime de faire sortir Murphy, tiens Murph’ au fait, voici Cléo la princesse au sale caractère, ne la mord pas, je t’en prie, ou je vais en avoir pour le reste de ma vie à m’excuser. « Je suis PAS ronchonne ! Et même si, n’importe qui de NORMAL le serait s’il se retrouvait affublé d’un couvrechef sale et ridicule, traîné de force dans une écurie à la puanteur presque palpable, et se retrouvait présenté à une bestiole appelée MURPHY ! Et est-ce que tu te rends seulement compte que tu parles à un CHEVAL ? » OKAY. Je relâche la bride du cheval que je tenais entre les doigts et avance vers la personne au caractère le plus exécrable de tout le Wyoming. Je la saisie par les hanches et la hisse sur la stalle voisine (vide) de manière à ce que son visage soit à la hauteur du mien. « RESPIRE » Je récupère mon chapeau, le remets en place sur ma tête « Ce sont tes chaussures qui sont ridicules » Je baisse les yeux vers les pieds de la jeune femme se balançant dans le vide, ridicules et sales. « Puis, je réitère…Je ne sais pas ce que tu fais avec ta tête, mais de mon côté, je suis plutôt Clean» Clin d’œil, sourire. « Et oui, je lui parle. Car, pour l’instant, ce cheval est beaucoup plus civilisé que toi » À quelques centimètres d’elle, je termine en apposant mon index sur sa cage thoracique. BOUM. Je laisse Everson à la contemplation de son reflet imaginaire et rejoint Murphy que je sors de la stalle. « Tu es libre de t’en aller…Au fait qu’est-ce que tu es venu faire d’en le coin…Une soudaine envie de renouer avec la nature Han-han?? »
P. Cleo Everson
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We are lonesome animals. We spend all our life trying to be less lonesome.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Lun 4 Juin - 14:29
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
Aussi droite que lorqu’assise au piano durant de longues heures à écouter un psychopathe russe me donner des ordres (il était le seul à n’avoir pas fui… C’est qu’on se demanderait presque pourquoi !) et jurer énormément, approvisionnant ainsi mon vocabulaire, je ne bouge ni ne moufte, alors que je sens l’affreux chapeau de cowboy sur ma tête. Je n’ose même pas imaginer à quoi je dois ressembler : je ne veux pas risquer la crise cardiaque. Darling, le chapeau de cowboy, c’était à la mode dans le Texas du Far Ouest. PAS sur ma tête au vingt et unième siècle ! Je fixe Austin, lui hurlant presque d’enlever, enlever ce chapeau ridicule de ma pauvre petite tête rousse. Il ne s’exécute pas. What’s wrong with you dude ?! Il veut me voir exploser et le frapper avec ledit chapeau jusqu’à ce que mort s’en suive ! Je menace, il sourit. Ses yeux bleus (plutôt sympathiques…) viennent se perdre dans les méandres de l’océan des miens (beaucoup plus beaux), et je le fusille du regard. « J’ai peur… » Mes yeux glissent vers sa lèvre au moment où ses lèvres viennent la mordiller. Mouvement sexy, mais ce n’est pas ça qui me fera oublier l’abomination que j’ai sur le sommet de mon crâne parfait. Il en faut plus pour me déconcentrer, et Austin est loin d’y parvenir. Je crie, je peste, tempête, mais rien n’y fait : il n’obéit pas. Mal dressé cet animal ! C’est lui qui devrait se prendre des coups de cravache sur les flancs, pas l’espèce de truc blanchâtre qui ne ressemble à rien. « Tu veux bien arrêter de crier, s’il te plaît, tu vas effrayer les gosses et les chevaux. » Je croise les bras sur ma poitrine.
« Il ne me plaît pas. »
Le volume de ma voix à cependant légèrement baissé, de quelques décibelles. Il n’en reste pas moins que je fulmine, et que je vais avoir mal à la tête à force de loucher sur le truc posé sur mes cheveux. Enlève le, enlève le, enlève le ! NOW ! « Je ne sais pas ce que tu fais avec tes chapeaux, Cleo, mais le mien est propre. » Je lui offre un « Ah. Ah. » des plus cyniques et malpoli. Je ne fais rien avec mes chapeaux, pour la simple et bonne raison que je ne porte pas de chapeau. Pourquoi venir couvrir une tête aussi délicate et superbe que la mienne, pourquoi chercher à cacher une masse capillaire aussi flamboyante que la mienne ? C’est comme posséder un Picasso et ne pas l’exposer chez soi, mais le laisser pourrir au grenier : ridicule et inutile. La richesse n’est richesse que si elle est exposée. Et mes cheveux sont, quelque part, une richesse. Elément clef de mon moi, ce qui fait qui je suis, l’ADN qui m’est propre. Bref, je ne vais pas me lancer dans un cours de biologie, on se doute déjà que je suis excellente dans cette matière, comme dans tout ce que je fais.
« C’est un chapeau de cowboy. » Ça devrait être suffisant non ? Mais s’il lui en faut plus encore… « Plein de poussière qui plus est. »
Tenant à la propreté de mes cheveux, il est donc vivement conseillé qu’il l’enlève. TOUT DE SUITE. Au lieu d’essayer d’avoir des idées. Ça ne lui réussit pas du tout, il devrait songer à arrêter. Franchement ? Vous me voyez sur le dos d’une bestiole, à me la jouer Cowgirl du Far Ouest en plein Gold Rush ? « HIHA » direction la Californie et tout ce qui va avec ? Plutôt mourir ! « Monter, sur le cheval… Comme dans MONTER A CHEVAL ! HIHAAAA » Je fais un bond, en arrière, pour éviter le nuage de poussière. Pas la peine de me rappeler que mes bottines noires sont couvertes d’une fine particule de poussière terreuse ! Je ne monterai PAS à cheval ! Entre le toi dans ta petite tête une bonne fois pour toute ! « Ce truc, c’est un CHE-VAL. » Je le regarde, de la tête aux pieds, puis des pieds à la tête. NON ! Dis j’te jure ! Mince, j’étais persuadée que c’était une grenouille ! C’est qu’il me prend pour une idiote le cowboy à la noix ! Et de toute façon, cheval ou âne, Murphy ou pas Murphy, je n’approcherai de cette chose pour rien au monde. Il n’y a que les chevaux de bois sur lesquels je sois jamais montée, et j’avais quatre ans. De Saint Pierre père tenait la petite fille rieuse que j’étais, et De Saint Pierre mère prenait des photos en faisant « coucou » pour me faire rire. Y repenser me donne envie de vomir. La nausée monte et je vomis, non pas le contenu de mon estomac, vide de toute façon, mais un flot de parole. Avec plus de force et de rancœur que je ne l’aurais sans doute voulu. C’est pas ma faute, c’est les souvenirs qui viennent me hanter. Austin lâche la bête, vient vers moi. Enfin, il redevient raisonnable, nous allons pouvoir nous éclipser main dans la main, aller courir dans les champs s’il le souhaite, mais ailleurs, pas ici, dans un endroit où l’air est respirable, et pas uniquement en se bouchant le nez et inspirant par la bouche. Il m’attrape par les hanches, je pousse un cri de surprise cette fois (encore un cri…), et m’accroche à ses bras (musclés) pour ne pas tomber, refusant de le lâcher lorsqu’il m’installe sur la stalle voisine. Non, non, je ne veux pas tomber, je ne veux pas, je ne veux pas atterrir dans le foin sale ! Je lui lance un regard, à moitié énervé, à moitié désespéré. L’air de dire : ne me lâche pas ! Mes pieds battent dans le vide, je les fixe, je le fixe, et je tente de conserver mon équilibre. Il vient récupérer son chapeau, et mes doigts s’enfoncent dans sa peau alors que je me sens tanguer dangereusement. JE T’AI DIT DE NE PAS ME LACHER IMBECILE ! « RESPIRE » Je le regarde, un brin étonné. Bah alors ? Je croyais que crier ça faisait peur aux enfants et aux chevaux. Calme toi mon grand voyons. « Ce sont tes chaussures qui sont ridicules. » J’ouvre la bouche, éberluée. EH OH ! De la part d’un mec qui porte un chapeau de cowboy et une chemise kaki, je n’ai pas de conseils à recevoir ! Mes bottines sont très belles, et elles valent plus cher que l’ensemble de sa tenue ! ET TOC ! « Puis, je réitère… Je ne sais pas ce que tu fais avec ta tête, mais de mon côté, je suis plutôt Clean » On aura vu plus clean qu’un type qui s’amuse à soulever des nuages de poussière pour le fun de crier HIHA en même temps. Clichéééééééé mon cher, cliché. « Et oui, je lui parle. Car, pour l’instant, ce cheval est beaucoup plus civilisé que toi. » Mes yeux s’écarquillent légèrement. Quand je parlais de zoophilie, j’avais peut être raison après tout ! Préférer un cheval à… à… A MOI ? … Non, impossible, tout bonnement impossible. Mais le mal est fait, je suis vexé. Je lui lance un regard noir sans un mot, comme à chaque fois que la vexation (si si !) s’empare de moi. Sa seconde main me lâche, et je viens enfoncer mes doigts dans le bois de la stalle pour ne pas tomber, écartant légèrement les jambes en venant coller mes talons contre le bois, afin de ne pas venir m’écrouler, en avant, ou en arrière, le nez dans la poussière et la saleté. Le pervers qu’il est vient placer son doigt entre mes seins, et me donne une légère impulsion. Je tangue, prie, et ne tombe pas. Dieu merci ! « Tu es libre de t’en aller… » Je sens ma gorge se serrer. Non pas de tristesse, mais de rancœur. Dit le tout de suite que tu ne veux pas me voir ! Tu aurais même dû commencer par ça, ça m’aurait évité de perdre mon temps à te suivre et à ruiner mes chaussures ! Tu aurais même dû me dire que tu ne voulais pas me voir AVANT que je n’en ai l’envie. Oui, je sais, c’est pas possible, mais il n’avait qu’à trouver un moyen. Je le fusille du regard. Vexée, vexée, vexée. « Au fait qu’est-ce que tu es venue faire dans le coin… Une soudaine envie de renouer avec la nature Han-han ?? » Je le regarde, je regarde « Murphy ». Ils me dégoutent tous les deux. Je saute à terre avec agilité, passe mes mains sur mes fesses pour les essuyer, just in case, et lui lance, sans même un regard.
« Qu’est-ce que ça peut te foutre ? »
Je tourne les talons. Exactement. Qu’est-ce que ça peut bien lui faire ce que je fais ici, puisqu’il ne veut pas me voir ? En quoi ma vie peut-elle l’intéresse, hum, dîtes moi ? Je sors des écuries, m’éloigne de quelques pas, et fouille rageusement dans mon sac, à la recherche de mon briquet et de mon paquet de cigarette. Je ne fume pas, rarement, après l’amour le plus souvent. Je ne sais pas pourquoi, c’est une habitude que j’ai prise. Une vieille légende que j’ai entendue, un jour. De Saint Pierre faisait pareil. Je porte la cigarette à mes lèvres, actionne le briquet à deux reprises avant qu’une flamme n’en sorte, venant griller le bout de ce qui va me retirer six minutes de vie. La cigarette glissée entre mon majeur et mon index, je la porte à mes lèvres, aspire, conserve, souffle. Mon bras libre entoure mon ventre, ma main posée sur les côtes opposée. Derrière moi, le bruit des sabots. Je ne me retourne même pas.
« Je savais pas quoi faire, j’ai pris mon téléphone, j’ai vu ton nom, et j’ai eu envie de te voir. »
J’inspire pour la seconde fois, conserve la fumée quelques instants, et la recrache en rejetant doucement la tête en arrière. Je jette la cigarette à mes pieds, l’écrase du bout des bottines visiblement si « ridicule ». Envie de le voir, oui. C’est tout. J’aurais mieux fait de m’en passer.
Dernière édition par P. Cleo Everson le Dim 1 Juil - 11:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Mar 5 Juin - 2:59
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
Apprendre à monter à Cléo Everson ou subir l’ablation de ses dents de sagesse : douleur similaire, expérience d’un agréable comparable. Si elle continuait de s’époumoner ainsi, j’allais clairement me retrouver avec la tête aussi enflée que le jour où je mes ai fait retirer, ces fameuses dents (ma sagesse es partie avec le lot, ce jour là) « Il ne me plaît pas. » Heuhein? MILLE PARDON. Le cheval ne lui plait pas. CESSONS TOUTE ACTIVITÉ. Murphy ne lui plaisait pas. Les femmes, ne sont-elles pas supposées aimer les belles Juments blanches, immaculée, rêvant de teindre certaines mèches de leur crinière en rose, turquoise…? Je pose mon regard sur la Jument (aka Murphy) et sur la pouliche (aka Cléo) avant de répondre à sa plainte avec franchise « Tu ne lui plais pas non plus ». Voilà qui était réglé : kif-kif.
La voilà qui continue sa tirade sur mon chapeau, j’allais officiellement dire adieu à la romance, plus jamais je ne tenterai un geste de galanterie naïve à son égard. Tant pis. Des centaines de femmes dans cet État qu’est le Wyoming rêvent que j’appose qu’un quart de seconde CE chapeau sur le haut de leur coiffe…On sait d’ailleurs tous ce qui arrive APRÈS le dépôt du chapeau…Heum-Heum. « C’est un chapeau de cowboy. » ZUT, et moi qui ai toujours cru qu’il s’agissait d’un chapeau melon. Je n’étais donc pas un sosie de Chaplin. « Plein de poussière qui plus est. » BAH OUI. C’était évident, plein de poussière. Je lui jette un coup d’œil, sceptique : COMMENT EST-CE QU’ELLE VOULAIT QU’UN CHAPEAU DEVIENNE SALLE. Ça se porte sur la tête, à l’abri. Pauvre femme. Il y a de ces idées étranges dans son esprit à celle là.
En une tentative irréfléchie pour la calmer, je me retrouve à la hisser sur la stalle voisine, et elle, elle se retrouve accrochée à moi comme le serait le verre de terre à l’hameçon. J’arque un sourcil à la fois amusé et désespéré par son absence total du sens de l’aventure : petite, si tu me lâche et qu’il advenait très hypothétiquement (peu plausible) que tu ne tombes…Tu accuserais une chute, de…OUF, au moins un demi mètre. Bonjour les grandes blessures : l’orgueil foulé et un ongle cassé. Une fois le paramètre sécurisé, elle me rend ma liberté et je prends appuis de l’autre côté du corridor : honnêtement, elle était venue de son propre chef, pour une raison qui m’échappe, d’ailleurs….Bah, elle repartait d’elle-même quand elle voulait…Je n’avais, en excellent hôte de la nature, que tenter de rendre son séjour parmi nous plus agréable, voir valable. Il faut me pardonner mon altruisme débordant…Il faut également avouer que l’image de la petite rousse juchée sur Murphy parcourant les prés au galop en criant (m’ordonnant) de la faire descendre a quelque chose de…Jouissif? La grande athlète Everson venait de sauter sur le sol : rien de brisé. Je suis impressionné « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Je ris « Je ne sais pas…C’est toi qui est venu ME déranger sur MON lieu de travail, chérie » Un magnifique sourire d’une hypocrisie qui ferait rougir d’envie Nicole Ritchie apparait sur mon visage. Je n’ai malheureusement pas le temps d’approfondir la question avec la reine des pestes, puisqu’elle quitte l’écurie après avoir fait voler la poussière et fait piaffer quelques bêtes. Je m’esclaffe, seul, devant une famille constitué de 4 enfants. Pauvres Vieux, ils n’ont pas été dégouté après un? Je rejoins Murphy , pauvre petite, sa stalle était toujours ouverte laissant planer l’espoir d’une éventuelle sortie. « Et bien, on dirait que ça va être entre toi et moi Murhy » Et peut-être éventuellement quelques gamins impressionnables du Blond’s Clan. Je la saisie par la bride et lui caresse doucement le cou en claquant ma langue contre mon palais. Je décroche une selle du mur et l’installe avec attention sur le dos de ma camarade. Je m’assure que tout est bien fixé, puis m’affaire à quitter l’endroit. La jument (beaucoup plus docile que la pouliche) me suit et nous finissons par sortir des écuries (endroit NAUSÉABONDE selon Cléo). Mon regard est aussitôt attiré par la silhouette élancée me faisant dos à la sortie. Silhouette surmontée d’une tête rousse…Elle fumait. « Tiens tiens » Surprise! Elle n’avait pas encore fuit à toute vitesse se réconforter parmi les boutiques du Ma(LL)???…La sortie à gauche. Je fais la moue, impressionné. « Je savais pas quoi faire, j’ai pris mon téléphone, j’ai vu ton nom, et j’ai eu envie de te voir. » Elle ne s’était pas retournée, comme si elle m’offrait cette explication dans un élan de charité. Je m’esclaffe. « Donc…Si j’ai bien compris. Avoir été nommé Zachary à la naissance m’aurait épargné cette scène? » À la vue de sa patience légendaire, elle aurait trouvé quelqu’un à embêter avant d’atteindre la lettre E de son répertoire. Je plisse le nez et fronce les sourcils avant d’ajouter, cynique « Mon père avait bien dit à ma mère qu’Austin, c’était un mauvais choix » Je fais claquer à trois reprises ma langue contre mon palais, désapprobateur, puis fais deux pas, avec le cheval, pour rejoindre la petite princesse des hauts quartiers. Elle venait de jeter sa cigarette sur le sol, désinvolte et maussade. Mes sourcils se rejoignent dans le bas de mon front « Tu devrais arrêter ça. C’est dégeulasse. Tu pollues…Tu vas terminer ridée et jaunie » Et sa sent terriblement mauvais, et que dire de l’haleine. Elle avait pensé aux gens qui devaient l’embrasser? Clairement répugnant.
Mes épaules montent un peu dans les airs alors que j’entrouvre les lèvres en fronçant les sourcils « Puisque tu es là… » Elle avait quand même daigné se déplacer pour me voir, moi (faut la comprendre, on en redemande généralement) « Reste » Grande logique digne d’un Clark (un Clark paumé, pas un Clark plein aux as). Je colle mon visage à celui de Murphy en lui faisant les yeux doux (je dois avoir l’air d’un bel attardé) « Hein Murphy, tu veux qu’elle reste?... » Je souris, charmeur, plutôt convaincu par le fait que mon geste va l’avoir hautement agacé. Quel doux plaisir que de la mettre en rogne. « À moins…Bien sur…Que tu n’aies peur… » J’hoche doucement la tête de haut en bas, complaisant « Je comprendrais…Qu’une fille comme toi… » Presque divine…(ha-ha) « N’aies pas le sens de l’aventure…et craigne une jument…Aussi effrayante que Murphy…Myrphy…brrrrrr, même le nom est inquiétant, MURPHY MURPHY MURPHY…À en frémir des heures durant »
P. Cleo Everson
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Mar 5 Juin - 14:09
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Tu ne lui plais pas non plus » Je lève les yeux au ciel. Nan mais il est bête ou il le fait exprès ? Je ne parlais pas du cheval ! Ce truc, c’est évident qu’il ne me plaît pas, il n’y a pas à discuter. Nan, j’ai répondu s’il ne me plaisait pas, parce qu’il a dit « s’il te plaît ». Réfléchissez juste à cette banale expression que nous utilisons tous les jours (parlez pour vous…) : s’il, te, plaît. Et bien non. Il ne me plaît pas. Malheureusement, Austin n’aura pas le droit à ma superbe explication : je ne suis pas son prof, et je n’ai pas envie d’utiliser ma salive pour rien. Elle est tellement mieux dans ma bouche. Ou bien servant à lui expliquer POURQUOI son chapeau est nul, moche, et inutile. J’espère, l’espace d’un instant, en le voyant s’approcher de moi, que la raison a repris possession de son corps, qu’à nouveau, il fera preuve d’intelligence, s’il en a jamais été capable, mais surtout, qu’il va enfin obéir. Mais non. Austin n’aurait pas été Austin s’il ne s’était plié à mes désirs. Je lui pardonne, généralement. Pourquoi ? Je ne sais pas : entre gosses habitués à avoir tout ce que l’on a toujours voulu, s’il se mettait à plier, ce ne serait plus amusant ! Car, oui, c’est amusant. Mais, donc, je disais, avant que de ne disserter sur nos similitudes (ô combien moins nombreuses que je ne le pense…), qu’il s’approche de moi, unfortunatly pas pour débarasser mes cheveux délicats de cet objet encombrant, mais pour venir m’attraper par les hanches (et me faire valser tout contre lui, tourne, tourne, tourne, tou… hum, je m’égare !), et m’installer, avec bien peu de douceur (RUSTRE !) sur la stalle voisine. Reflexe : je m’agrippe à ses bras, me refusant à tomber. Je le regarde, furieuse et légèrement apeurée, à l’idée que de ne m’écrouler à terre. C’est que je pourrais me faire mal, tout de même, quand on y pense. Il me regarde, un sourcil arqué, se foutant de moi. Je sens une bouffée de colère m’envahir, mes yeux lancent des éclairs, et je saute à terre (chute calculée, danger évalué au risque un –une mauvaise réception est toujours possible, même chez moi). Vexée, vexante, je l’interroge, de façon retorique. Autrement dit : c’est une question sans être une question, je n’ai que faire de sa réponse, s’il croit malin de répondre, je n’écouterai même pas. Forcément, Austin joue au malin, et je saisis des bribes de mots alors que je m’éloigne. Je n’écoute pas, je m’en fous. Comme lui, quoi. J’y repenserai à deux fois avant de songer à l’honorer à nouveau de ma présence. Je souffle, le chaud et le froid, le froid et le chaud, passe du rire aux larmes, du sourire à la moue boudeuse. Que voulez-vous, je suis ainsi faites. La stabilité et la routine m’effraient, je vis, futile, à cent, deux cents à l’heure. Je parle, je m’esclaffe, je bouillonne d’idées, d’envies, bien trop souvent réduites à néant par des abrutis tel que lui. J’ai envie de retourner dormir. Ou d’une clope. Je tourne les talons, je m’éloigne, laissant le cowboy à sa puanteur, et sa si douce amie Murphy. Dehors, je fouille, dans mon sac, à la recherche de mon paquet de Lucky Strike. Je ne fume qu’elles. La vérité, c’est que je ne les aime même pas. Je n’aime pas, le goût, je n’aime pas, c’est tout. Mais je fume. Je pourrais, vous expliquer pourquoi. Mais je n’en ai pas envie. « Tiens tiens » Sa voix me donne envie de le frapper. J’ouvre la bouche, voulant lui crier de se casser et de me foutre la paix. A la place de ça, je lui dis. Pourquoi je suis venue. Raison stupide soit dit en passant. Il rit. J’ai encore plus envie de le frapper. « Donc… Si j’ai bien compris. Avoir été nommé Zachary à la naissance m’aurait épargné cette scène ? » Je tire sur ma Lucky. Voilà, tu as tout compris. Je vais changer ton nom dans mon répertoire, tu seras nommé Einstein. « Mon père avait bien dit à ma mère qu’Austin, c’était un mauvais choix. » Je recrache la fumée.
« Elle aurait dû l’écouter. Austin, c’est moche. »
Je tire une seconde fois sur ma cigarette, la langue du jeune homme au prénom pas moche venant claquer contre son palais à trois reprise, accompagnant mon mouvement. Des bruits de sabots. Roh, fous moi la paix et va t’occuper de ton âne ! Je regarde un instant la lueur rougeoyante de ma cigarette se consumant entre mes doigts fin, lueur désespérée qui veut briller une dernière fois. Non. Je ne t’y autorise pas. Je la jette à terre, l’écrase du talon, brisant à jamais ses rêves de gloires et de lumière. Je suis un assassin, briseuse de rêve. « Tu devrais arrêter ça. C’est dégueulasse. » Je tourne la tête vers lui, mon regard bleu venant frapper le sien.
« Pourquoi ? T’as l’intention de m’embrasser ? »
Un éclat de rire, cristallin, s’échappe de ma gorge, avant que de ne venir mourir à peine mes lèvres frôlées. « Tu pollues… » Je jette un coup d’œil sur le sol. C’est pas une malheureuse clope qui va faire de cette réserve une zone toxique, mais s’il insiste. Mes jambes se plient, et je me retrouvent soudainement accroupie. Entre mon pouce et mon index, je saisis la cigarette à la tête écrasée, à peine fumée, et viens la glisser dans le poche de la chemise kaki hideuse (le kaki c’est si laid…) du beau jeune homme. « Tu vas terminer ridée et jaunie. » Je hausse un sourcil, sceptique. Oui, bien sûr, avec un trou dans la gorge et un masque à oxygène sur ledit trou, à souffrir corps et âme dans un lit d’hôpital, avant que de ne mourir dans d’atroces souffrances. Mon regard se voile l’espace d’un instant, alors que j’imagine cette scène, cette souffrance. J’ai l’impression que des milliers d’épées me traversent le corps .Je plonge la main dans mon sac, attrape du bout des doigts mon paquet de chewing-gum à la menthe fraiche, en enfourne un dans ma bouche, mord dedans.
« Pas grave, mes amis mettront des lys sur ma tombe. »
Ô, son cerveau étriqué ne fera sans doute pas le rapprochement, mais je me comprends, et c’est la seule chose qui importe vraiment. J’en suis même triste pour lui : pauvre être humain. Heureusement qu’il est riche, sinon, il serait d’une banalité effarante et d’un ennui mortel. Je remets le paquet de cigarette plein dans mon sac, fait de même avec mon Dupont. Bien, ma cigarette est fumée, je vais aller vaquer à ma vie. Adieu, amour. « Puisque tu es là… » Non, je ne suis plus là, je suis partie. Seul reste mon corps, qui n’a pas suivi le rythme de mon esprit. « Reste. » Brutal est le retour à la réalité. Mes yeux bleus reviennent se poser sur son visage. Je hausse un sourcil, surprise. Ah oui ? Une moue dégoûtée s’empare bien malheureusement de mon visage rapidement, en voyant le jeune homme à deux doigts de venir rouler une pelle à la jument. Eww ! « Hein Murphy, tu veux qu’elle reste ?... » J’ai envie de vomir. Encore.
« Je croyais que Murphy ne m’appréciait pas. Et vu votre… … complicité, mieux vaut pour ma santé mentale que je vous laisse entre vous. »
Je fais un pas vers l’avant, le dépassant. Adieu, adieu. A jamais. « A moins… Bien sur… que tu n’aies peur… » Je me stoppe, directement. Non non, ne commence pas à aller sur ce terrain là avec moi.
« Chéri, la manipulation c’est mon domaine. »
J’en connais toutes les ficelles, la moindre intonation, la moindre octave, décibels, le moindre regard, haussement de sourcil. On ne trompe pas une trompeuse. Je sais, pertinemment, ce qu’il est en train de faire. Et ça ne marchera pas. « Je comprendrais… Qu’une fille comme toi… N’aie pas le sens de l’aventure… et craigne une jument… Aussi effrayante que Murphy. Murphy… brrrr, même le nom est inquiétant, MURPHY MURPHY MURPHY… A en frémir des heures durant. » Je fais volteface.
« Inquiétant n’est pas le mot que j’aurais choisi. Tu vois, j’aurais plus dit ridicule. Laisse-moi devenir : c’est toi qui a choisi ? »
Un pas, vers le jeune homme. J’approche, doucement, féline. Qui a peur de qui ? Certainement pas moi, certainement pas de ce truc. Ne sous-estime pas la Princesse Prada mon chou. L’admettre me rend malade et est généralement la raison de mes cuites magistrales, mais je pense avoir vu plus coriace et vécut plus « aventureux » qu’un vulgaire canasson. Mais ça, ça, tu ne le sauras pas. Ni toi, ni personne. Je m’appelle Cleo Everson, et c’est tout ce que toi et tes semblables ont besoin de savoir. Le reste, ça ne vous concerne pas. Une bulle, faîte avec le chewing-gum, explose à quelques centimètres des lèvres du jeune homme.
« Et il risque de me falloir plus qu’un simple nom pour me faire frissonner des heures durant. »
Je hausse les sourcils. Surtout un nom aussi ridicule que Murphy. Pitié ! La bestiole devrait presque aller porter plainte auprès de la ASPCA. L’American Society for the Prevention of Cruelty to Animals. Pour ceux qui ne seraient pas au courant…
Dernière édition par P. Cleo Everson le Dim 1 Juil - 11:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Jeu 7 Juin - 17:44
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
Quel magnifique travail qu’est le mien : profiter de la nature, de la tranquillité, du plein air tout en se ressourçant…Utopique. « Elle aurait dû l’écouter. Austin, c’est moche. » BOUM tableau éclaté, détruit sombrement, par un petit élément perturbateur : Cléo Everson chaussées de bottes empruntées à Barbie. Je lève les bras dans les airs complètement démunis. « Maintenant, je dois vivre avec » Et elle, elle devra vivre avec la peur au ventre alors que la fumée rongera ses poumons pour n’en faire que de piètres bout de charbons consommés dont plus personne ne voudra, surtout pas son corps. À ajouter à cela, la destruction d’un écosystème. Le résidu de sa dégoutante cigarette se retrouve sur le sol : elle devrait songer à arrêter. Son visage de porcelaine (ironie frappante lorsqu’on a été initié à sa personnalité) se lève vers moi et son regard azur se plonge dans le mien « Pourquoi ? T’as l’intention de m’embrasser ? » Sérieux, je ne détourne pas le regard et plisse un brin les paupières alors que son rire s’élève « Plus maintenant » Je fais claquer mes doigts en signe de GRANDE tristesse, pauvre femme, elle venait de perdre la plus belle occasion de sa vie.
Sache, divine Cléo, que non seulement tu pollues notre humble planète, mais qu’en plus, tu te détruis, t’enlaidis jour après jour...Qui voudra d’elle lorsque laide et détruite par l’ennemi NICOTINE? Avec son salle caractère…Je mets un 20$ sur Fidèle Castro, c’est tout. Il semble que la fibre écolo en elle se réveille, puisqu’elle se penche pour récupérer son cadavre de cigarette. Génial, poubelle sur votre droite jeune femme. Non. Poubelle devant elle. Moi. Ma poche. Je ne tique pas, l’observe en arquant un sourcil. Drôle de femme. Je me contente donc de murmurer un bref « Merci » Esprit tortué que voilà « Pas grave, mes amis mettront des lys sur ma tombe. » Mes traits se figent alors que mon regard se voile. Un rire cynique s’échappe finalement de ma gorge « Tu es hilarante » Ma mâchoire se serre alors que mon regard se fixe ailleurs que sur la bouille de cette petite pollueuse égoïste. Je parlais de jaunissement, et elle, au lieu de penser à de la vieille tapisserie ou a un blanchiment de dents, elle avait pensé à la mort…Elle était décidé à me pourrir ma journée, même inconsciemment. Je m’attarde sur le Blond’s Clan en train de nourrir un poney, avec l’envie de lui cracher que le Cancer c’est chiant pour tout le monde et non seulement pour ELLE. Mourir c’est facile, vivre avec la mort et voir mourir, ça, c’est difficile. J’inspire, souris, oublie, puis reviens déposer mon regard sur la future cancéreuse « Il y a quelque chose qui cloche dans ton scénario, jolie cœur…Des amis? » Vengeance personnelle, puérile, mais depuis son arrivée sur ce sentier boueux infesté par couleuvres et insectes, tout n’avait été que puérilité.
Oublier, un don chez moi. Je lui propose tout banalement de rester. Après tout, elle était là, j’étais là…Le cheval était là…Le blond’s Clan me donnait envie de me brûler vif davantage après chaque seconde qui passait, alors : HIHAAA. Autant profiter du fait d’être là pour s’amuser un peu. Qui serait le premier de nous deux à vomir : elle ou moi? À voir la mine qu’elle tire présentement alors que Murphy et moi la supplions de nous honorer plus longuement de sa présence me fait pencher vers l’option ELLE. « Je croyais que Murphy ne m’appréciait pas. Et vu votre… … complicité, mieux vaut pour ma santé mentale que je vous laisse entre vous. » Je fronce les sourcils, déposant ma main droite contre mon cœur « J'aurais pourtant cru que nôtre relation à toi et moi…Était inégalable… » Murphy allait remporter le combat, par désistement. Elle était effrayée? Dépourvue de courage? Il fallait comprendre, les femmes de notre monde hautain et douillet ne montent qu’en Amazone à l’occasion de BBQ organisés par le compte Machin Bidule et sa femme la Comtesse Bidule Machine. « Chéri, la manipulation c’est mon domaine. » Ah oui? Moqueur, mon sourire s’élargit dévoilant ma dentition parfaite alors que je m’étais retourné pour l’apercevoir s’arrêter dans sa fuite « Tu en as le monopole? » Évidemment « J’aurais du deviner » Il faut comprendre, cette belle pouliche blanche nous rappelle tous les sombres navets d’horreur de notre adolescence…C’est à en donner la chair de poule. La tête rousse et le corps qui y est rattaché se retourne vivement, ce qui ne fait qu’augmenter la dimension de mon sourire. « Inquiétant n’est pas le mot que j’aurais choisi. Tu vois, j’aurais plus dit ridicule. Laisse-moi devenir : c’est toi qui a choisi ? » J’aurais adoré dire OUI pour voir la satisfaction s’emparer de ses traits, mais non. Je n’étais ici que depuis très peu et cette pouliche avait été baptisée bien longtemps avant que Larami ne voit son capital humain augmenté par ma présence. Everson, douce créature maléfique, s’avance vers moi, son chewing gomme éclate à deux millimètres de mes lèvres alors que mes prunelles s’attardent sur sa bouche. « Et il risque de me falloir plus qu’un simple nom pour me faire frissonner des heures durant. » ÔOO, je vois. Je dépose ma main non détentrice de la bride du cheval sur sa hanche en me penchant pour murmurer à son oreille « Mmm…Dommage, je sais exactement ce qui aurait pu y parvenir » La faire frissonner « Mais malheureusement, on ne peut pas y procéder » L’arôme artificiel de menthe n’allait rien changer au vestige de sa fourberie qui encrasse présentement la poche avant de ma chemise. Pauvre femme, décidément, ce n’était pas son jour de chance.
La main toujours posée sur sa hanche un éclair de malice apparait brièvement dans mon regard avant que je lâche quelques secondes la bride pour la soulever TRÈS facilement comme on écarte une brindille de notre chemin. Je la hisse sur le cheval (terrible Murphy) Alors qu’elle s’agite dans tous les sens « STOP » Elle allait finir par SE blesser « Tu vas faire mal au cheval ». Elle se retrouve donc assise en AMAZONE sur la selle en dardant ses prunelles vers moi. Je souris « HIHAAA! » J’appuis sur le rebord de mon chapeau pour la saluer et pointe une main dans sa direction « Tu dois passer ta jambe de l’autre côté. » Je contourne l’animal pour rejoindre l’autre côté du cheval et donne trois légères petite tape sur la selle « Allez, donne ta jambe » Je lève un regard pressant vers elle « Pour une fois dans ta vie Cléo, arrête de penser…Qui est-ce que tu veux qui te regarde ici » Le blond’s Clan? J’hoche la tête très lentement et m’adresse à elle sous le ton de la confidence « Je crois que ta réputation est à l’abris … » Heureux d'être parvenu à mes fins (de façon déloyale, mais à mes fins quand même) je m'étire pour poser ma main sur sa cuisse de l'autre côté « Donne moi ta jambe...»
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Jeu 7 Juin - 20:16
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Maintenant, je dois vivre avec. » Je me contente d’un « hum », sourire ironique accroché à mes lèvres aux commissures relevées. Pauvre lui. Je le plaindrai bien mais… comment vous dire… J’ai mieux à faire. Bien mieux. Et puis, disserter sur un nom ne m’intéresse pas. Il s’appelle Austin. Pas de chance. Moi c’est Cleo. Sans accent je vous prie. C’est bien plus joli. Enfin, Cleo, Cleo… C’est compliqué. Je n’ai pas envie d’entrer dans les détails. Ni maintenant. Ni jamais sans doute d’ailleurs. That’s all. Avouez que vous aimeriez en savoir plus hein… Too bad ! Mon visage aux (faux ?) airs d’ange se tourne vers le sien. Mon regard parcourt un instant les contours de son visage, sa mâchoire masculinement carrée, avant que de ne revenir plonger l’océan dans l’océan. Avait-il l’intention de m’embrasser ? « Plus maintenant » Mon sourcil droit se soulève légèrement, la commissure gauche de ma lèvre venant se plisser quelques peu. Je ris. Intérieurement. Il est drôle, si drôle, le petit Austin. Enfin. Petit… tout est relatif. Plus vieux, plus grand. Mais bref, je me comprends comme toujours, et c’est tout ce qui importe. Quel bien triste destin que celui de la race humaine : condamnée à ne pas pouvoir partager le fin fond de mes si précieuses et intéressantes pensées. Parfois, je les plains. En fait, non. Je les plains sans cesse. Autant que je puisse plaindre quelqu’un, ce fait n’étant pas mon activité favorite, loin de là. Ils n’ont pas de chance, je le constate, c’est tout. Comme le jeune homme qui ne percutera sans doute jamais pourquoi le mot « tombe » s’échappe d’entre mes lèvres délicates. Des lys. C’est beau. C’est royal. Symbol justement de cette monarchie perdue et abandonnée. Sur l’épaule des femmes, marquée au fer rouge, cette fleur était aussi le symbole de la femme infidèle, la catin, la prostituée. Mais avant tout, elle reste une majestueuse et virginale fleur blanche. Les roses ne sont que des mauvaises herbes à ses côtés. C’est si… banal. Le visage d’Austin perd sa superbe, et je savoure. Un instant…. Une seconde, deux secondes, trois secondes… Et il rit. Cynique, mauvais. Je fronce les sourcils. What is wrong with him ?, telle est la question qui résonne dans mon esprit. « Tu es hilarante. » Tu es un menteur. Est-ce que j’en fais toute une histoire ? Non. Je ne sais pourquoi… par soucis de bienséance (quelle blague !), je ne fais pas de remarque quant à son soudain revirement de situation. Il serait sans doute plus exact de dire que je conserve cette réaction dans un coin de ma mémoire, rangé dans le dossier « Austin », catégorie : « éléments à approfondir ». Je lui ferai cracher le morceau, tôt ou tard. Il ne fallait pas piquer ma curiosité darling. « Il y a quelque chose qui cloche dans ton scénario, jolie cœur… Des amis ? » Je souris, le regard dans le vague. Continue, continue à te montrer insolent, à te « venger » de la sorte, comme un gamin capricieux, ça ne fait que me conforter dans l’idée qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond sous ce chapeau de cowboy.
« Tu as tout à fait raison, » dis-je en claquant des doigts de façon aussi agaçante que lui le faisait. « J’aurai dû dire mes admirateurs. » achevai-je, d’une voix qui se voulait futile.
Retour à la frivolité mon cher. Après tout, les cours n’ont pas commencés, je profite de mes dernières vacances, et puis… Hello la fac. On pourrait profiter en allant déjeuner par exemple ? D’un steak s’il n’y a que ça pour te faire plaisir. D’un truc léger pour moi. Il ne s’agirait pas de prendre du poids. Sauf que le jeune homme ne semble pas avoir la même opinion que moi de la frivolité. Venant d’un homme portant un chapeau de cowboy, je dois cependant avouer que je suis bien loin d’être surprise. Il va finir par devenir inintéressant à force d’être trop prévisible ! Murphy, lui, et moi. Un joyeux tandem n’est-ce pas ? … Sauf qu’il n’en est pas question. Ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Et puis, de toute façon, le cheval ne m’apprécie pas, et je n’ai pas envie de tenir la chandelle lors de cette balade en amoureux. « J’aurais pourtant cru que notre relation à toi et moi… était inégalable. » Je frappe de ma main sur ma cuisse, un air de désespoir sur le visage.
« Et pourtant, tu m’as repoussé le premier, ô mon aimé ! »
Eww. Je hausse les sourcils, légèrement… dégoutée par mes propres mots. Pitié ! Le dégoulinage de sentiments, les mots doux, tout ça c’est… Tellement ridicule ! Mon bébé, mon ange, ma princesse, mon amour… N’avez-vous donc aucune fierté ? Visiblement, non. Pauvre de vous. Êtres si imparfait… Si manipulables… En parlant de ça, d’ailleurs, il serait bien qu’Austin ne s’essaye pas à cet art sur moi. Sauf s’il veut se casser les dents. Chéri, la manipulation, c’est MON art. Contente-toi de curer les sabots de ton cheval et de ramasser le crottin à la fourche, et on n’en parle plus. « Tu en as le monopole ? » Parfaitement. « J’aurais dû le deviner. » Je te pardonne. Ce qui ne m’empêche pas de faire volte face alors qu’il se met à se moquer clairement de moi. M’accusant non seulement d’avoir peur d’un cheval mais également du nom absolument stupido-ridicule dudit cheval. La bulle explose tout près de ses lèvres. Sa main vient se poser doucement sur ma hanche, mon bassin avançant légèrement vers le sien alors qu’il se penche en avant, venant me glisser ces quelques mots à l’oreille. « Mmm… Dommage, je sais exactement ce qui aurait pu y parvenir » Qu’on quitte cet endroit, cet état, cette région, pour aller faire du shopping à New-York ? Chh, coquin, n’en dit pas plus ! Je pourrais choquer ces affreuses adorables petites têtes blondes. « Mais malheureusement, on ne peut pas y procéder » Ô désespoir, voilà que sous mes yeux meurtries s’évanouissent les boutiques de la cinquième avenue. Cruel destin que celui des habitants (contraints et forcés pour ma part) du Wyoming. Il va me faire pleurer. Le goujat. Ah, il parlait d’un baiser ? Oh, si ce n’est que ça, qu’il descende de son petit nuage : ce n’est sans nul doute pas ça qui me fera grimper au rideau non plus. Rêveur… C’est cute. Ce qui l’est moins en revanche, c’est cet abominable tour qu’il me joue. Sa seconde main vient se poser sur ma seconde hanche et, sans même que je n’ai le temps d’énoncer la déclinaison de « rosa » en latin, me voilà assise en amazone sur le dos de la bestiole blanche. Je cri, je balance mes pieds, cherchant à le frapper.
« FAIS MOI DESCENDRE TOUT DE SUITE YOU BLOODY FOOL SINON JE TE JURE QUE TU POURRAS DIRE ADIEU A TES DENTS !! »
Et par la même occasion, aux steaks. Le seul que tu seras à même de manger sera le steak de Murphy passé au mixer. « STOP » S’il croit que c’est ça qui va me faire arrêter… Il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’… où je pense. Ma main s’enroule autour de la bride tandis que j’appuie l’autre sur l’arrière de la selle. Pour ne pas tomber. Juste au cas où. « Tu vas faire mal au cheval. »
« Ne me tente pas ! » sifflai-je entre mes dents serrées.
J’émis une sorte de petit feulement de tigre, comme chaque fois que j’étais énervée et stressée par une situation (les deux en même temps). « HIHAAA ! » FAISMOIDESCENDRETOUTDESUITEAULIEUDECRIERHIHAAACOMMEUNIDIOT ! Je l’assassinai littéralement du regard alors qu’il venait m’offrir un mouvement de chapeau digne des films les plus romantico-dépressifs possibles et imaginables. « Tu dois passer ta jambe de l’autre côté. »
« Ou sinon je peux descendre ! »
Et je préférais mille fois, dix mille fois, la seconde option. On se demande bien pourquoi hein ! Je le suivis des yeux (désespérée ? Paniquée ? énervée ?) alors qu’il m’abandonnait à mon triste sort pour… simplement passer de l’autre côté du cheval, profitant ainsi de la merveilleuse vision qu’était mon dos. « Allez, donne ta jambe »
« Non. »
Catégorique et sec. La princesse a parlé : maintenant, tu me fais descendre. Tout de suite. C’est que quand on y pense, un cheval, c’est vachement plus haut qu’une stalle. Je tournais la tête doucement en arrière, mes yeux bleus lançant des éclairs… Si un regard pouvait tuer… « Pour une fois dans ta vie Cleo, arrête de penser… Qui est-ce que tu veux qui te regarde ici. » Mais il ne s’agissait même pas de ça ! Je n’aimais PAS les chevaux, un point c’est TOUT ! « Je crois que ta réputation est à l’abri… » C’est ça ! Moque-toi de moi en plus ! Idiot !!! Un second léger feulement s’échappa de ma gorge, alors que je baissais les yeux vers ma main serrant la bride. Vision interrompue par la main d’Austin, qui vient se poser sur ma cuisse. Arrête de me tripoter sale pervers ! « Donne moi ta jambe… » Je secoue la tête. Non. Il insiste. Non. Non. Et toujours non. Il insiste.
« Putain* ! » *en français
Les insultes passent toujours mieux lorsque prononcées dans une autre langue, ne trouvez-vous pas ? D’un geste contrôlé digne des sauteuses de haies (bien que je préfère la course de vitesse), je me penche en arrière, lâche la bride pour saisir le bras d’Austin, et passe ma jambe de l’autre côté de la jument.
« Content ? » demandai-je sans grande délicatesse.
J’avalais lâché son bras à la seconde où j’avais été stabilisé, venant joindre mes deux mains au niveau de la selle, le dos très droit. Résidus de tentative de maltraitance psychologie par cet Espion qui venait du froid. Mon psychopathe de prof de piano russe en d’autres termes.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Ven 8 Juin - 16:13
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
« Tu as tout à fait raison » Et oui. L’âge, la sagesse, le fait de ne pas être pourris et aveuglé par l’argent, ça nous permet de voir la réalité véritable. Là voilà qui se là joue Austin-Le-Sage en claquant des doigts, étais-je son nouvel idole? « J’aurai dû dire mes admirateurs. » Je ris en secouant la tête de gauche à droite, tant de prétention, ce n’était même plus amusant. Le plus triste dans l’histoire c’est qu’elle y croit. Pauvre femme.
Alors qu’elle désire me quitter afin que Murphy et moi puissions profiter de notre relation fusionnelle, je lui révèle mon cœur brisé, meurtris par notre promesse de futur commun bafoué avec tant de désinvolture. Comment pouvait-elle me faire une pareille horreur, délibérément? La main de la jeune femme vient s’abattre sur l’une de ses cuisses en signe de désespoir « Et pourtant, tu m’as repoussé le premier, ô mon aimé ! » Mes traits se crispent sous la douleur alors que je retire mon chapeau pour le déposer sur mon torse « Il faut me pardonner dans ce cas… » Un peu plus et je me mettais à genoux, mais les prunelles inquisitrices du Blond’s Clan au complet, à quelques mètres de nous, ont tôt fait de me faire changer d’idée. Je m’esclaffe, cynique, jette un coup d’œil au ciel bleu clair, amusé, puis repose le chapeau si haut en estime chez Everson sur ma tête. La déclaration sera pour une autre fois…Une fois très éloigné temporellement parlant…Quelque part entre le Jamais et le Néant
Mon étonnante agilité doublée d’une intelligence certaine bien que contesté par plusieurs individus me permet de mettre en place un subterfuge assez impressionnant. La petite chose rousse se retrouve bientôt juchée sur la grosse bête blanche pour mon plus grand plaisir. La manipulation était peut-être son domaine à Elle, mais Moi, j’avais la chance d’avoir la force de la nature de mon côté. Où l’intelligence ne nous permet pas d’arriver à nos fins, nos muscles le peuvent. « FAIS MOI DESCENDRE TOUT DE SUITE YOU BLOODY FOOL SINON JE TE JURE QUE TU POURRAS DIRE ADIEU A TES DENTS !! » Je m’esclaffe en la relâchant, me reculant pour l’admirer sur le cheval. Ils vont si bien ensemble. Le ying et le Yang, l’ange et le démon. La conscience et la perdition… « J’aimerais bien voir ça, tiens. » BOUM, Everson qui tente d’abattre ses petits poings contre mes dents. Intéressante image. Image irréaliste. Ce qui serait fortement intéressant, en ce moment même, c’est qu’elle cesse de gigoter dans tous les sens, car si elle tombait, j’allais être tenu responsable des dommages collatéraux, et il ne faut pas oublier que je n’ai ni argent ni grand avocat dans la famille pour me prêter mains fortes en cas de poursuite…Donc, ON NE BOUGE plus Lady, cheval tu pourrais blesser. « Ne me tente pas ! » Cruel personnage. Mon sourire moqueur ne parvient étrangement pas à quitter mes lèvres alors que je lui explique tel le pédagogue que je ne suis pas qu’elle doit passe sa jambe de l’autre côté, idéalement. « Ou sinon je peux descendre ! » Je fronce les sourcils faisant semblant de peser le pour et le contre de sa proposition et finis par plisser un brin le nez en penchant ma tête vers la droite et vers la gauche en un mouvement sinueux. « Non … » Je frappe mes deux mains l’une contre l’autre en un claquement sonore, puis contourne le cheval : sa jambe : plus vite que ça. « Non. » Mon regard a une grande tendance à aller se promener dans les airs aujourd’hui « Oui. » C’est simple. Même le gosse blond aux dents manquantes aurait tout saisie à ma requête. « Putain ! » Elle avait lu la biographie de Charles De Gaule le Week-end Dernier? Impressionnant. Elle passe finalement sa jambe de l’autre côté : sage femme. « Content ? » Je souris, charmeur « Je viens d’atteindre le Nirvana, chérie » Je me saisie de son pied que je glisse dans l’étrier, puis contourne à nouveau Murphy pour en faire de même avec son second pied, car, elle en avait bel et bien deux, elle n’était point manchot. Une fois cela fait, je me positionne devant le cheval et donc, devant elle. « Serre bien les jambes » Clin d’œil « Je sais que tu es habituée de les ouvrir…mais… » Les paumes levées vers le ciel j’hausse les épaules, impuissant. « Il va falloir faire une petite exception cette fois » Quel Gentleman, caractère hérité des Clark. Je m’étire à nouveau le bras, pour désentortiller la bride à laquelle se tenait la jeune femme à l’image d’un naufragé à une bouée. Je la récupère donc cette pauvre bridé quasi détruite après avoir passé entre les mains d’Everson (comme n’importe qui/quoi au fait) « On va rejoindre l’enclos, accroche toi bien au pommeau, je vais le faire galoper… » Son regard. Des millions de dollars il vaut, au minimum. Quelle jouissance! « Je rigole » Et pas qu’un peu. Dos à elle, je m’amuse comme un gosse au bac à sable, il est malheureux qu’elle ne puisse pas apercevoir mon magnifique sourire. La bride entre mes doigts, j’avance donc doucement jusqu’à l’enclos, enclos que le préposé aux écuries m’ouvre. Ce dernier se permet d’ailleurs de lancer un coup d’œil intrigué à l’étrange créature m’accompagnant (Cleo, pas Murphy) « Elle est malade…Son plus grand rêve était de pouvoir un jour monter… » L’employé de la réserve murmure un ÔOO en hochant la tête de haut en bas après avoir refermé la barrière derrière nous. Je lève la tête vers ladite enfant malade « HIHA… » Si elle pouvait me tuer que d’un seul regard, elle le ferait. Je devine déjà la foudre qui allait s’abattre sur ma personne le jour où elle devrait descendre de l’animal…Une fois au centre de l’enclos presque vide, deux poneys et un Poulin de deux mois, je tends la bride à Lady Everson « Prête? »
P. Cleo Everson
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We are lonesome animals. We spend all our life trying to be less lonesome.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Ven 8 Juin - 17:10
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Il faut me pardonner dans ce cas… » Je lui jette un regard empreint de dédain. Le pardon, ce n’est pas dans mes habitudes. Le pardon, c’est pour les faibles. Et je ne suis pas faible. Pardonner, c’est considérer qu’une faute n’était pas si importante, considérer que l’impact qu’elle a eu sur nous n’était pas important, que la douleur, la déception, n’était pas importantes. Or, elles le sont, importantes. Pardonner, c’est autoriser à recommencer. Les secondes chances, c’est pour les minables et les loosers. Les gens dont je ne veux pas dans mon entourage. Avec moi, pas de seconde chance, une, une seule. Montre-toi sous ton vrai visage. Je verrais ce que j’en fais. Mais pardonner, c’est pas pour moi. Blesse moi, ment moi, déçois moi, abandonne moi… Et tu es hors de ma vie. Point à la ligne. Heureusement pour lui qu’il plaisantait, j’aurais tourné les talons depuis belle lurette dans le cas contraire. Et… Peut-être d’ailleurs que j’aurais dû les tourner, ces talons ! Ça m’aurait évité de me retrouver perchée sur le dos de cet affreux canasson. Je hurle, cri, trépigne. Je taperai bien du pied, mais les miens se balancent dans le vide, à une distance bien trop grande à mon goût. FAIS MOI DESCENDRE. Sinon, c’est tes dents qui en payeront le prix. « J’aimerais bien voir ça, tiens. » Ô mais il n’y avait qu’à demander ! Mon poing s’agite, cherchant à atteindre son visage, mes jambes font de même, visant son torse et ses bras. Le cheval, tel n’était pas mon idée ni mon intention… Mais qu’il ne commence pas à me donner des idées, je pourrais être tentée. Et qu’il cesse de sourire comme un idiot, il ne faut qu’augmenter mon agacement. Mais, peut-être est-ce donc ça qu’il chercher au fond ? A me voir bouillir de colère, mes joues de porcelaines rougies sous le coup de l’émotion ? Mes yeux bleus plissés de colère, lançant des éclairs ? « Non… » C’est donc bien ce qu’il cherche ! Il frappe ses mains l’une contre l’autre, et l’espace d’un instant, mon cœur s’arrête de battre, persuadée qu’il s’agit du signal pour faire démarrer le truc sur lequel je suis assise. Mais non. C’est juste sa façon de me dire qu’il faut que je lui obéisse. Alors là ! Il peut toujours rêver pour que je me plie à son fantasme ! Si son rêve c’est de voir une rousse chevauchant gaiement dans une réserve, il n’a qu’à regarder Xéna la Rousse en espérant prier pour tomber sur un épisode où elle monte à cheval. Il doit bien y en avoir un, après tout c’est une guerrière. Je comprends qu’il préfère que ce soit moi, mais l’imagination est faite pour ça. La vraie vie, c’est fait pour réaliser MES désirs. Non. Non. Oui. Non. Oui. Gros mot. Cleo Everson a fini par céder devant Austin Clark. Les jeux sont faits, rien ne va plus. Mon regard l’assassine. Heureux votre altesse ? « Je viens d’atteindre le Nirvana, chérie. » Je me penche légèrement en avant, observant son entrejambe.
« Ça ne se voit pas. »
D’une main experte (on se demande pourquoi…), il vient faire glisser mon pied dans l’étrier, faisant de même avec le second. J’ai bien compris et intégré le principe des étriers, les chevaux de bois en sont dotés, histoire de nous faire croire, enfants insouciants et crédules, que nous montons de véritables chevaux. Le tout n’est qu’une farce grotesque bien sur. Nous tournons, tournons, emportés par une musique qui vous fait battre le sang aux tempes, nos petites mains agrippées à la barre, alors que le morceau de bois sculpté et peint monte et descend, tourne… monte et descend… « Serre bien les jambes. Je sais que tu es habituée de les ouvrir… mais… Il va falloir faire une petite exception cette fois. » Si je n’avais pas si peur de tomber et de me rompre le cou, je me serai penchée en avant, lâchant la selle, pour le frapper. Quitte à toucher son chapeau ridicule. A la place de ça, je me contente de le fusiller du regard. Une fois encore.
« Je ne savais pas que ma vie sexuelle t’intéressait à ce point ! Je t’aurais bien invité à en faire partit vois-tu, mais on entend de drôles de choses plutôt sympa sur ton compte à ce sujet… Et vu ce que ça donne dans ton pantalon quand tu atteins le Nirvana… »
Je lance mon pied légèrement en avant, effleurant sa cuisse (le but premier étant un coup de pied dans ladite partie dont j’étais en train de parler), manquant de perdre mon étrier. Je profite qu’il ne regarde pas, trop occupé à s’occuper de la bride que je tenais entre mes doigts, pour serrer les jambes. Je ne voudrais pas lui donner la satisfaction d’exécuter ses ordres sous son nez, en plus, ni d’avoir l’air de leur accorder le moindre crédit. Mais la triste, bien triste vérité est qu’il en sait plus sur les chevaux que moi. Et par conséquent sur la posture à adopter pour éviter de tomber et de se blesser. Et donc qu’il est dans mon intérêt d’appliquer ces conseils. Maudit Clark ! Maudit téléphone ! Pourquoi diable a-t-il fallut que j’ai envie de le voir ? « On va rejoindre l’enclos, accroche toi bien au pommeau, je vais le faire galoper… » Mon cœur cesse de battre dans ma poitrine, durant une seconde, une longue seconde qui me semble une éternité. Mes yeux bleus s’ouvrent, rond comme des soucoupes, ma mâchoire se décroche, et j’en perds ma voix. « Que… Quoi ? » articulent mes lèvres sans qu’aucun son n’en sorte cependant. « Je rigole. »
« C’est pas drôle du tout. » sifflai-je entre mes dents.
Mes mains s’accrochent désespérément au pommeau , et je ferme les yeux, sentant le cheval se mettre en marche sous moi. C’est une sensation bizarre. Je resserre encore un peu plus les jambes, les yeux fermés, les jointures de mes doigts devenant blanche à force de serrer avec toute la force dont je dispose. Je me sens balloter, de droite à gauche, de gauche à droite, le bruit des sabots résonne, et je suis presque certaine d’entendre les ricanements de victoire et de joie malsaine du jeune homme devant moi. Un nabot se charge de nous ouvrir alors que nous approchons de l’enclos. Sentant le cheval s’arrêter j’ouvre les yeux, et sens son regard fixé sur moi. Je le regarde avec tant de colère qu’il semble se ratatiner sur place. Au moins un qui a peur de moi. « Elle est malade… » Je me crispe, tournant la tête instantanément vers Austin. LA FERME ! Je vais bien parfaitement bien rien ne cloche chez moi, je ne suis PAS MALADE ! J’avale ma salive, et reporte mon attention sur le lointain. Je ne suis pas malade… Je n’ai rien… Je vais bien… Des mots, qui n’avaient servis à rien, quand mes « parents » m’avaient envoyés à l’hôpital. Huit mois. A convaincre des médecins et des psys que j’allais bien. A manger, tellement que j’en avais la nausée, à me nourrir, à prendre du poids, à répondre à des questions, à voir des psys et d’autres… Je ne suis pas malade. Je n’ai même pas remarqué que le cheval à avancer. C’est le « HIHA… » d’Austin qui me ramène à la réalité.
« Je ne suis pas malade. » dis-je d’une voix tremblante de colère.
« Prête ? » demande-t-il en me tendant la bride. Je le regarde, regarde la bride, et fait non de la tête. Non, je ne suis pas prête, et je n’ai pas envie de l’être. Je veux juste descendre. Mais, les yeux d’Austin sont clairs à ce sujet (et clairs tout court d’ailleurs) : je ne descendrais pas de ce cheval avant que de n’avoir exécuté son fantasme, c’est-à-dire galoper gaiement à dos de Murphy. Je lui arrache la bride des mains sans même un regard, serrant les dents. Bien. Puisque je n’ai pas le choix, autant s’en débarrasser au plus vite.
« Je te préviens… Si je tombe… Si cette bestiole me fait tomber, si elle rue… Je te ferai virer. Et ensuite, je ferai de ta vie un enfer. »
Et je ne suis pas certain qu’il ait vraiment envie de voir ce dont je suis capable...
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Sam 9 Juin - 23:08
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
Les indous de ce monde me jalouseraiens tout à présent, car moi, je venais d’atteindre le but ultime de ma vie, mon âme allait enfin cesser d’errer ici et là dans d’abjectes corps humains…Cleo, cette douce créature satanique venait de me mener tout droit au Nirvana, et ce seulement en acceptant de faire passer sa jambe, non pas par-dessus moi, mais bien par-dessus le cheval. Certains n’ont besoin que de très peu afin d’être heureux, d’autres de Prada et de Caviar. « Ça ne se voit pas. » Elle l’avait dit le regard fixé sur mon entrejambe. Attaquer ma virilité était une mode, un astuce fashion dernier cri, dernièrement très répandue dans le coin. « Ouuuh ça devient drôlement 16 ans et plus ici, tu devrais aller te coucher » Petite boutade, à cet âge là, on rêve du 21…Ce jour Ultime où les États-Unis d’Amérique s’ouvriront grands, magnifiques, prestigieux et entiers devant nous. La vérité est tout autre.
Pour rester dans le même registre, commandement numéro un de cette petite leçon improvisée : les jambes on les referme contre le cheval et on oublie la souplesse de gymnaste « Je ne savais pas que ma vie sexuelle t’intéressait à ce point ! » Ma bouche s’avance à prononcer un « ouuuuuu » emprunté à un pré pubère venant d’apercevoir Demi Moore foutre sa langue dans la bouche d’Ashton « Mmm…Évidemment qu’elle m’intéresse...Que dire, elle me PASSIONNE » Je hausse les sourcils de façon très significative alors qu’elle renchérit de plus belle « Je t’aurais bien invité à en faire partit vois-tu, mais on entend de drôles de choses plutôt sympa sur ton compte à ce sujet… » Y’a d’horrible rumeurs complètement erronées et saugrenues qui circulent dans ce village… Je secoue simplement la tête, attristé que cette pauvre jeune femme naïve et prude, vive ainsi dans la désinformation des plus totale…Son monde, sa réalité n’était que tissus de mensonges. À commencer par ma soi-disant richesse, au passage. « C’est que tu ne fréquentes pas les bonnes personnes » C’est ce qui arrive lorsque l’on fréquente des gens qui n’ont d’yeux que pour leur portefeuille…Un énorme mur opaque se hisse, indomptable, entre LEUR réalité et LA réalité « Et vu ce que ça donne dans ton pantalon quand tu atteins le Nirvana… » Je m’esclaffe, j’étais en train de recevoir un cours sur la sexualité de la part d’une gamine imbue de sa personne qui est effrayée à l’idée de monter sur un cheval, qui est obnubilé par les zéros après le quatre dans mon compte bancaire et qui, de surcroit, est rousse…BAM, ma vie était un réel bordel aujourd’hui. Et, deux, le nombre de zéros suivant le quatre dans mon compte…Et oui, 400$ était ce à quoi se résultait ma fortune. Ou 200 paquets de chewing gum à la menthe…Ou encore une paire de bottines à l’apparence douteuse….Encore mieux : un mois de loyer pour Harry Pother et sa penderie…Donc, je disais 400$ « Le Nirvana, Everson, ce n’est pas physique…c’est moral, la paix interne…Tu ne dois pas connaître » Forcément, je la vois mal rencontrer un moine tibétain et aller boire le thé avec ce dernier…Quoique…Tibet…Bouddhisme…Qu’importe! Mes pensées s’évaporent alors que je suis l’horrible victime d’une attaque crapuleuse (digne du génocide Rwandais) : le bout de la très laide bottine de la jeune femme vient…Effleurer, frôler, entrer en un très faible contact avec ma cuisse…Qu’on avise le Président : la guerre au clan Roux-Gindé-Ririchissime allait être déclarée, on venait d’éliminer le plus grand soldat de tout le pays. Impassible, je me saisis de la bride qui avait faillit perdre la vie entre les mains d’Everson. Soyons sérieux.
Une petite blague un peu précipitée (mais surtout précoce) sur le galop imminent de Murphy m’attire les foudres de cette Cleo. « C’est pas drôle du tout. » Ah bon? J’arque un sourcil « Si ce l’est, beaucoup même » Si facile que de se laisser prendre par l’hilarité lorsque nous avons les deux pieds sur terre, parmi le sable et la rocaille. Nous, Rousse, cheval et grand gaillard rejoignons rapidement petit gars préposé à l’ouverture de l’enclos (et aux écuries). Une seconde petite blague (dans le simple et très noble but de détendre l’atmosphère) franchit la barrière de mes lèvres. Résultat : le gamin est mal à l’aise, la rousse a (encore) envie de me tuer et moi, je ris. « Je ne suis pas malade. » Je me retourne vers elle alors que je fais immobiliser le cheval au centre de l’enclos : était-ce de l’émotion que j’avais entendu/deviner dans le timbre de sa voix? « Si tu l’es » Peut-être pas physiquement parlant « Il est évident que ça ne tourne pas rond juste là... » Mon index s’était levé à la hauteur de ma tête et s’était mis (seul, sans mon commandement) à faire un geste circulaire dans le vide. « Mais de toute façon, qui est saint de nos jours, dis-moi? » Personne, clairement. Sauf peut-être Papi Clark, à ses heures.
Trêve de plaisanterie, cessons la discussion : je suis un homme d’action. Lista/ready/prête? « Je te préviens… Si je tombe… Si cette bestiole me fait tomber, si elle rue… Je te ferai virer. Et ensuite, je ferai de ta vie un enfer. » Je ne m’en serais jamais douté….JAMAIS. Voilà une personne qui s’emporte facilement ET pour peu…Ne montons par sur nos grands chevaux…Blague à part… « Je trouverais bien un autre boulot » Je lui tends la bride, souriant « Et l’enfer… » J’arque un sourcil en inclinant la tête sur la côté « J’y suis déjà » Clin d’œil, sourire charmeur. Je fais quelques pas de reculons en tapant, encore une fois, dans mes mains, heureux que l’on passe finalement à l’action. « Tiens la bride fermement entre tes doigts » Step One. « Ne lui laisse pas trop de lousse » Step Two. Ne manquerait plus que Murphy s’adonne à la course pour mon simple plaisir et sa simple haine, à elle. « Et lorsque tu es prête…Seulement lorsque tu es prête…Tu lui donnes un léger…Et j’entends par léger PETIT…Non fort…Minuscule…Peu imposant… Coup de talon, bref de pied… sur le flanc » Step three.
P. Cleo Everson
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Dim 10 Juin - 0:30
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Ouuuh ça devient drôlement 16 ans et plus ici, tu devrais aller te coucher. » Oh, chéri, si tu savais… Du haut de mes dix-huit ans, j’en sais bien assez, peut-être même –certainement d’ailleurs- plus que toi. J’ai découvert le somptueux poème Baudelairien trop tard pour suivre son conseil malheureusement… Hyppolite, cher cœur, que dis-tu de ces choses ? Comprends-tu maintenant qu’il ne faut pas offrir l’holocauste sacré de tes premières roses aux souffles violents qui pourraient les flétrir ? Mes pensées voguent vers ce poème, maintes et maintes fois lu, relu. Puis, je reviens sur terre. L’heure n’est pas à la poésie française, l’heure n’est pas à la littérature, mais à la moquerie. « Ouuuuu » Tu es ridicule, est-ce que tu le savais ? « Mmm… Evidemment qu’elle m’intéresse… Que dire, elle me PASSIONNE » Je hausse un sourcil. Et bien pour une déclaration… Si ce n’est pas mignon ! So what ? Il compte le nombre de fois où je couche avec Théo (on appelle ça une B.A… Bonne Action… Vous savez, comme les galas de charité et tout… Sauf que les miens se font en lingerie Victoria’s Secret et compagnie) ? Il tient la liste de tous ces hommes et de toutes ces femmes qui ont attisés ma curiosité et ont cédé à mon charme ? Comme je le comprends ! Et comme il doit être triste, seul le soir, dans sa chambre, à rêver du jour où il pourra ajouter son nom sur la liste qu’il tient de mes partenaires sexuels. « C’est que tu ne fréquentes pas les bonnes personnes » Un rire s’échappe d’entre mes lèvres. Oui, malgré le fait que je sois perchée sur un canasson, je trouve encore le moyen de rire de sa bêtise.
« Je ne fréquente que les bonnes personnes… »
Beautiful and rich en d’autres mots. Des gens comme moi. Des gens de mon monde, de mon univers. A une ou deux exceptions près, mais ça ne compte pas comme des fréquentations. Et les gens dont je tente de pourrir la vie non plus. Dans ce cercle de fréquentation à la fois si fermé et si privé… je ne peux réellement compter que Gabrielle, la princesse portuguaise qui a troqué son Dior contre des couches –ce que je suis incapable de comprendre… Comment peut-elle aimer ce… cette… chose qui braille bave pue et dors à longueur de journée ?-, Mamzell Rhodes, et encore, c’est plus parce que nous faisons partis de la même sororité, parce qu’elle a tendance à me porter sur les nerfs la blonde « oh non je suis triste je suis super riche et c’est trop d’pressiiiiion ! »… Et Austin. Chiant. Excentrique (pour ne pas dire autre chose…). Riche. Ça compense le reste ! Vu qu’il semble en avoir besoin… Si c’est CA qu’il appelle le Nirvana dans son pantalon… Je me demande bien ce qu’il appelle Hiroshima ! « Le Nirvana, Everson, ce n’est pas physique… c’est moral, la paix interne… Tu ne dois pas connaître » Je laisse échapper un rire cynique. La paix, mais qu’est-ce que la paix ? Nous sommes une civilisation qui sait faire la guerre, mais qui ne sait plus faire la paix, comme l’a si bien dit Guglielmo Ferrero (non pas comme les roches, Rustres !) La paix. Peuh ! Intérieure qui plus est.. Peuh et re peuh ! Idée stupide promulgué par des gens qui voudraient nous apprendre comment mieux vivre. Je suis en « paix » quand je fais les boutiques, quand je sors, quand je me venge. Et si je disais ça à voix haute, qui considèrerait ça comme une paix intérieure ? Personne. Idées à la noix. Mensonges et inventions pour faire croire aux gens que leur vie est imparfaite, et qu’ils doivent l’améliorer. Bienvenue dans le monde du capitalisme. Si, si. C’est tout à fait ça. Notre dieu le capitaliste, sur l’autel de qui j’apporte ma contribution à son règne, en dépensant tout ce que je peux. « Si ce l’est, beaucoup même » crois malin de rajouter le jeune homme. Non. Et si tu le penses, ne serai-ce qu’un instant, pour de vrai, mon cher ton humour est à refaire, revoir, réinitialiser. Je ne sais pas, porte plainte, demande le remboursement, échange le contre un peu plus de matière grise mais, pour l’amour de dieu, il va falloir t’en débarrasser ! Et il arrive à séduire des êtres humains féminins ? … Avec son chapeau et ses blagues ? … Il vise les aveugles sourdes ou quoi ? Il va les chercher sur un lit d’hôpital, à l’article de la mort. Ça doit être ça, là, je ne vois pas d’autres solution. Ou alors il enlève sa [strike]totalement affreuse[/i] chemise kaki, leur laissant entrevoir son torse nu et huilé –je suis sûre qu’il l’huile ! Songer ça doit m’avoir porté malheur (à croire que c’est possible…), puisque le voilà, songeant une fois encore qu’il doit être très très drôle alors qu’il ne l’est pas le moins du monde, annonçant à son collègue que je suis malade, afin qu’il me laisse souffrir le martyre sur le dos de cette bestiole. Le timbre de ma voix est modifié par la colère, alors que je lui fais savoir que je ne suis pas malade. Il serait bien que les gens arrêtent de penser cela. « Si tu l’es. Il est évident que ça ne tourne pas rond juste là… » Je me mords l’intérieur de la joue avec violence tandis que mon regard bleu se durcit. C’est décidé, je supprime son nom de mon téléphone dès que j’ai posé pied à terre, et je le raye de ma vie ; je ne le revois jamais. Il en sera très heureux (j’en mettrai ma main à couper ! Vu comment il m’a accueilli…), et je m’en porterai mieux : tout le monde y gagne. « Mais de toute façon, qui est saint de nos jours, dis-moi ? »
« Moi. »
Clair, catégorique, sans appel. C’est ainsi, un point c’est tout, je suis parfaite, je suis une sainte. Je prie, je crois en Dieu. Théoriquement. Je ne sais pas, je ne me suis jamais posé la question. J’ai fait ma première communion. J’ai mangé le corps du Christ et j’ai bu son sang. Je me suis confessée, une fois. Sur les genoux de ma… de De Saint Pierre mère, tenue par cette femme aussi rousse que moi, j’avais déposé un billet de 20 dollars pour la quête, lorsque j’avais quatre ans. Le reste n’était qu’un amas confus de pensées, d’opinion, et de désillusions. D’espoirs d’enfants, espoirs brisés. Revenir à la réalité. Maintenant. « Je trouverais bien un autre boulot »
« Tu pourras toujours te faire engager comme gogo danseur, ou quelque chose approchant… T’as déjà le chapeau. »
Certaines femmes (et hommes aussi) pensent que le chapeau de cowboy c’est sexy. Des gens de la campagne, que dis-je, du fin fond du trou du… du monde… Mais nous sommes dans le Wyoming. En plein dedans. « Et l’enfer… j’y suis déjà » Je regarde à droite, à gauche.
« En effet… » grimaçai-je.
Ne me prenez pas pour une idiote, j’ai parfaitement compris ce qu’il voulait vraiment dire par son « j’y suis déjà ». Je sais que ma présence lui tape sur les nerfs. Peut-être que c’est pour ça d’ailleurs que je viens ! Que je suis venue. Il cligne de l’œil (il devrait songer à consulter un médecin, ou faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard et que ça ne devienne un TOC…) et me sourit, visiblement charmeur. Ce qui ne me fait absolument pas oublier que je suis assise sur un cheval. Par sa faute. Entièrement sa faute. Il recule, frappe dans ses mains, et je dois déployer tout mon art pour conserver mon sang-froid. « Tiens la bride fermement entre tes doigts » Crétin ! C’est ce que je fais depuis tout à l’heure, j’en ai mal tellement je la serre justement ! « Ne lui laisse pas trop de lousse » Je n’ai aucune idée de ce que ça peut bien signifier, mais je n’imagine que trop bien. Et je n’en avais pas non plus l’intention. Moi aussi j’ai regardé Grand Galop quand j’étais petite ! « Et lorsque tu es prête… Seulement lorsque tu es prête… Tu lui donnes un léger… Et j’entends par léger PETIT… Non fort… Peu imposant… Coup de talon, bref de pied… sur le flanc » Je tourne la tête vers lui.
« Tu as fini de me donner des ordres oui ! Si on te traite comme un moins que rien ici c’est pas ma faute, pas la peine de passer ta frustration sur des innocents ! »
Je l’agressais parce que j’étais nerveuse. J’étais nerveuse à cause de cheval. J’étais sur ce cheval à cause de lui. C’était donc une agression verbale parfaitement justifié. Je prends une courte inspiration, ferme les yeux, serre plus encore la bride entre mes mains, mes cuisses de part et d’autre du cheval, et rouvre d’abord un œil. La jument n’avance pas. Je fais bouger mes mains sur la bride, lui laissant moins de mou. La bête bouge la tête. Je me raidis, ouvrant grands mes yeux, cessant de respirer, attendant qu’elle se calme. Je reste un moment, un long moment, à réfléchir. Réellement réfléchir à la situation. Je laisse retomber mes mains et tourne la tête vers le jeune homme, ouvrant la bouche au moment où le talon de ma bottine vient effleurer le flanc de la jument.
« C’est vraiment ridi… WOOH ! »
Prenant visiblement ça pour un signal de départ, le canasson a osé se mettre en marche. Sabot sabot sabot sabot. Je serre la bride de toutes mes forces, m’y raccrochant comme on se raccrocherai à un radeau de sauvetage en pleine tempête. Je vais mourir je vais mourir je vais mourir je vais mourir je vais mourir je vais mourir je vais mourir !!
« OKAY OKAY c’est bon, je suis montée, COMMENT on arrête ce… truc maintenant ? »
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Lun 11 Juin - 16:42
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
« Je ne fréquente que les bonnes personnes… » Au risque de d’être sanctionné pour outrage au parlement Everson, je me permets d’en douter. En fait, elle ne fréquente clairement pas les bonnes personnes. Une minute avec elle suffit amplement pour constater ses lacunes relationnelles. Chérie, Ghandi, Martin Luther King, mère Thérèsa sont de bonne personnes. En revanche, Beyonce, P. Daddy et George W. Bush sont les raisons de la perdition de l’empire Américian. Just saying. S’en suis une Petite frayeur, de mauvaises blagues et un bavardage fort pertinent avec le gars des écuries, puis je me retrouve au centre de l’enclos admiré par une multitude de famille venues des quatre coins du Wyoming (à maximum 2 heures de route d’ici). La tête rousse juchée sur la belle bête blanche tente de me convaincre du caractère saint de son esprit…Sans grand succès. MAIS, de toute façon, tout le monde est CRAZY de nos jours. Les hommes vont au bronzage, utilisent des recourbes cils, les femmes se mettent au culturisme, les gamines se vêtissent à l’image des grandes dames que l’on voyait dans les bordels il y a un siècle de cela, les petits gars deviennent Douche Bags avant leur puberté. Qui est saint? Clairement, personne. « Moi. » Évidemment. Sauf, petite, je viens exactement de dire le contraire. Suis donc un peu « C’est ton dernier argument? » Dernier et seul, rappelons-le. J’arque un sourcil, m’éloignant de quelques pas « Parce que... Je suis convaincu, là….» Aucunement.
Imposante et ô combien effrayante sur ce cheval, elle me menace. Elle détruirait ma vie (quelle vie?), me ferait renvoyer de ce boulot (évidemment seul employeur de tout le Wyomig) et transformerait ce qui resterait en antre satanique (pire que maintenant? J’en doute). « Tu pourras toujours te faire engager comme gogo danseur, ou quelque chose approchant… T’as déjà le chapeau. » Je m’esclaffe, puis fais mine de réfléchir à la proposition. Une moue appréciatrice s’affiche sur mon visage « Avec les pourboires, ça doit plutôt bien payer…. » Je l’entends déjà me dire que je n’ai pas besoin de cet argent…« Quoique…Je ne pourrais probablement plus me promener à découvert dans les rues….On en redemanderait… » Dure destin qu’est le mien. Je soupire, nous allions devoir oublier cette idée. Next. L'Enfer…Certains disent que le Paradis c’est sur terre…Et bien, j’ajouterais à cela que l’enfer est à Larami. « En effet… » Serait-ce un aveu…Ou un sous-entendu évident quant à l’activité fort passionnante qu’elle en train de pratiquer grâce à ma grande générosité ? Ses traits qui venaient tout juste de se décomposer me feraient pencher vers la seconde option. Mais en éternel optimiste, je préfère conserver ma première explication « Tu avoues donc enfin ta parenté avec satan…» WOW. Une main devant ma bouche et une autre sur ma poitrine je recule d’un pas faisant semblant de tomber à la renverse, avant de laisser échapper un éclat de rire. Elle était agacée. Ô combien agacée.
Allez, UP. On commence, je claque des mains, annonçant le départ officiel du cours 101 d’équitation pour les nulles rousses et méprisantes. Ma grande éloquence et moi lui expliquons ainsi comment procéder…« Tu as fini de me donner des ordres oui ! Si on te traite comme un moins que rien ici c’est pas ma faute, pas la peine de passer ta frustration sur des innocents ! » OKAY. « Mille pardons…. » Je lève les bras dans les airs lui indiquant ainsi que je me retire. Afin d’en ajouter à mon geste, je quitte le centre de l’enclos, me dirigeant vers la barrière de l’enclos en élevant la voix afin qu’elle m’entende « Et on me traite très bien, je t’ai déjà dit que les animaux sont davantage civilisés que toi… » Leur compagnie à eux, à tout le moins, ne me donne pas de mal de crâne…QUELLE PLAIE !!! Je saute agilement sur la clôture et y prends place, gardant mes deux paumes appuyées sur le bois de chaque côté de mon corps. Elle voulait apprendre par la méthode essaies erreur? Qu’il en soit ainsi! Je pointe le bout de mon menton vers elle sous les airs mi ahuris, mi amusés de nos visiteurs « Va-y, seule… je te regarde » L’instructeur se retire! La scène est toute à toi, divine Cleo. « C’est vraiment ridi… WOOH ! » Un rire fait soulever ma poitrine alors que Murphy lève un sabot, un autre…Et deux encore. Un immense sourire au visage, je la regarde procéder loin…EN RETRAIT. « OKAY OKAY c’est bon, je suis montée, COMMENT on arrête ce… truc maintenant ? » Pardon? Elle me parle?...Non, moi, je cesse de lui donner des ordre... Je crains de ne pas pouvoir l’aider…Je ne faisais que procéder à sa requête…Le garçon des écuries me rejoint, de l’autre côté de la clôture et y grimpe « Malade hein? » Je tourne la tête vers le gamin alors que Cleo s’égosille au centre du terrain, d’un sérieux sarcastique j’incline la tête « Phase terminale d’une horrible méprisance…Généralisée » ll s’esclaffe, je l’imite, puis reporte mon attention sur Everson au cas où Murphy aurait décidé de la dévorer. Non, elle était bien là, entière, vivante et exécrable sur le cheval…Les yeux sortant presque de leur orbites… Elle avait demandé à savoir comment arrêter notre cher et tendre ami Murphy qui venait de parcourir AU MOINS trois mètres à une vitesse s’approximant à un très impressionnant 0.02 Kilomètre à l’heure « Quoi?...Han…Je te laisse le trouver seule, je suis désolé, mais on vient tout juste de revoir mon mandat…Plus d’ordres, ni de commandements…Plus d’enseignement, je ne suis qu'un pauvre figurant devant cet apprentissage pratique… » Je lui dévoile l’entièreté de ma dentition avant d’abaisser mon chapeau en direction « Mais ne t’inquiète surtout pas…s’il arrivait que tu doives tomber, j’irai chercher la trousse de premier soins et notre ami ici s’assurera que le cheval ne te piétine pas!!! HIHAAAA » J’avais déposé ma main sur l’épaule de mon camarade en hochant la tête avec vivacité…Ça lui apprendra à croire pouvoir tout faire seule HA-HA…
P. Cleo Everson
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We are lonesome animals. We spend all our life trying to be less lonesome.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Mar 12 Juin - 16:13
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« C’est ton dernier argument ? » Sache mon cher que je n’ai pas besoin d’argument. J’ai raison, un point c’est tout. Je ne sais plus qui a dit cette phrase –ou une phrase similaire -mais… « Celui qui croit n’a pas besoin de preuves, et pour celui qui ne croit pas, rien n’est une preuve ». Austin en est l’exemple parfait : il ne croit pas, donc rien ne sera jamais une preuve assez frappante. Pauvre lui. Il est dans l’erreur et le déni ! Je pourrais tenter de le remettre sur le droit chemin… Sauf que je suis, par sa faute, sur le dos d’un fucking canasson. Alors il peut toujours courir ! « Parce que… Je suis convaincu, là… » Je hausse un sourcil. Est-ce qu’il sait que quand on ment, on va en enfer ? Non parce que là, il est en train d’y réserver sa place ! J’espère qu’il aime la chaleur, la saleté, les coups de fouets, les hurlements, et tout ce qui va avec. Il devrait regarder Constantine, ça lui donnerai un aperçu de ce qui l’attend s’il continue. « Avec les pourboires, ça doit plutôt bien payer… » Des pourboires ? Encore faudrait-il qu’il en obtienne… Et puis… Pourquoi aurait-il besoin de pourboire de toute façon ? Je le regarde, haussant un sourcil. Fait-il partit de ces jeunes pleins de dettes de jeux que les parents renient ? Je le regarde, des pieds à la tête. Nan, il n’a pas le look de l’accro au poker, aux courses de voiture (dans le Wyoming ? HUM !)… A vrai dire, il n’a le look de rien vraiment. Un idiot vêtu en cowboy à la limite. Je hausse les épaules, faisant fi de sa déclaration. Bien peu intéressante à vrai dire. « Quoique… Je ne pourrais probablement plus me promener à découvert dans les tues… On en redemanderait… »
« Pourquoi tu as l’habitude de te balader nu ? » Quelle vision, quelle image atroce… Mes lèvres s’étirent en un sourire moquer. « En redemander… Je veux bien reconnaître que certaines femmes mûres peuvent être VRAIMENT en manque mais… Enfin, quand même ! »
Ah. Ah. Quoi, méchante moi ? Jamais. Je lui souris, avant d’acquièrer à sa remarque. Pas que les gens en redemanderaient, jamais, loin de là. Au fait qu’il est déjà bien en enfer. Regardez à droite, à gauche, devant, derrière… C’est… la nature ? Eww ! « Tu avoues donc enfin ta parenté avec Satan… » Je laisse échapper un soupir bruant, signe de l’état avancé de mon agacement, autre façon de lui faire savoir qu’il ne raconte vraiment que des choses débiles. Ça ne le soule pas, justement, par moment, de passer sa vie à dire des âneries, des trucs futiles et stupide ? Et de faire des trucs stupides. Comme frapper dans ses mains et commencer à me donner des ordres. Chose peu appréciable. « Mille pardons… » Non. C’pas assez, je n’accepte pas tes excuses. Peut-être si tu rampes devant moi quand je serai descendue de ce truc. Et encore. « Et on me traite très bien, je t’ai déjà dit que les animaux sont davantage civilisés que toi… » Je tourne la tête vers lui.
« Ah. Ah. Ah. Bah qu’est-ce que t’attends pour aller vivre avec eux ? »
« Vas-y, seule…… je te regarde » Je respire, me concentre, cherchant à bien faire (je fais toujours bien voyons !). Non, vraiment, c’était totalement stupide et ridic… Sauf que je n’eus pas le temps de finir ma phrase que déjà, cette jument débile s’était mise en marche… Me faisant, forcément… sursauter. Crier. Et finir par m’époumoner que s’en était assez ! C’est bon, j’étais montée, il avait pu en profiter, se moquer de moi, il était temps que cela cesse. Mes doigts serrent la bride avec force, et je serre les dents, une lueur de panique dans le regard. « Quoi ? … Han… Je te laisse le trouver seule, je suis désolé, mais on vient tout juste de revoir mon mandat… » Je glapis, mais ne tourne pas la tête (trop peur de ce qui pourrrait arriver si je tournais la tête ne serais-ce qu’une seconde). QUOI ? Non, non, non, jamais de la vie. Il reste là, il s’approche, il fait son truc avec Muphin, Murphy, qu’est-ce que j’en sais, et qu’est-ce que je m’en fiche, et il me sort de là, me fait descendre, que je puisse le frapper et rentrer chez moi. « Plus d’ordres, ni de commandements… Plus d’enseignement, je ne suis qu’un pauvre figurant devant cet apprentissage pratique… » Si je n’étais pas sur ce fichu canasson, il n’aurait plus de dents. Il se moque de moi, c’est dingue. « Mais ne t’inquiète surtout pas… » BIEN SUR QUE JE M’INQUIETE ! Je pourrais tomber, mourir, me rompre le coup, me faire écraser, piétiner par la jument. « S’il arrivait que tu doives tomber, j’irai chercher la trousse de premier soins et notre ami ici s’assurera que le cheval ne te piétine pas !!! HHAAAA »
« HEIN ?! »
Que… Quoi ? Non mais moi je plaisantais quand je parlais de me faire piétiner par le cheval… OHMYGOD OHMYGOD je vais me faire tuer… je vais mourir… écrasée par un cheval, piétinée, morte ! … Non, non, hors de question, je ne veux pas mourir !
« AUSTIN ! JE PLAISANTE PAS ! FAIS MOI DESCENDRE TOUT DE SUITE ! »
Il rit, l’imbécile, il se moque de moi ! Il veut ma mort, qu’il l’avoue ! Mon cœur s’emballe dans ma poitrine, ma respiration s’accélère, et je suis tétanisée. Pas assez pour rester silencieuse, malheureusement. Ma gorge se serre.
« Austin… Je suis sérieuse… Très… très… sérieuse… Arrête ce cheval ! Tout de suite ! »
Mon cœur va exploser. Pourquoi est-ce qu’il ne vient pas me sortir de là ? Pourquoi il reste comme un imbécile sur sa barrière en bois débile, avec son collègue débile ? WHY THE HELL ?
« ET TU PEUX PAS ARRETER DE BOUGER TOI ESPECE DE CANASSON DEBILE ?!! STOP ! »
… Je sais. Je viens de parler à un cheval, comme s’il pouvait me comprendre, ce qui n’était pas le cas. Quoique… Sabot. Sabot. Sa… Stop. Le cheval s’immobilise. Est-ce un miracle ? Ou alors ce truc débile a compris qu’il risquait sa vie à ne pas m’obéir. Une bouffée de fierté s’empare de moi, et je respire à nouveau. Je ne vais peut-être pas mourir finalement.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Dim 17 Juin - 21:58
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
Aujourd’hui, c’était l’heure de la réorientation de carrière. Une nouvelle avenue s’offrait à moi selon les bon dires de Lady Everson ici présente, montée sur Murphy. Danseur je serai. Vous savez ce que l’on dit : il faut exploiter son plein potentiel et connaître (admettre) ses atouts. Quoique, un petit hic nait de cette idée ma foi excellente. Les assauts dont je serai évidemment la pauvre victime suite à la popularisation de mon entrée au bar à danseur de Larami. « Pourquoi tu as l’habitude de te balader nu ? » Non., mais on m’arrachait certes mes vêtements ensuite. Plus de vêtements…Je serais embarqué pour exhibitionnisme. La catastrophe. « En redemander… Je veux bien reconnaître que certaines femmes mûres peuvent être VRAIMENT en manque mais… Enfin, quand même ! » J’arque un sourcil vers la jeune femme, future athlète de Polo. Certaines personnes sont prêtes à tout, comme raconter d’évidents mensonges d’une grande absurdité. « Divine Femme, la pluie de tes insultes n’atteint pas le parapluie de mon indifférence ». J’hausse simplement les épaules, bien conscient de ma valeur. Moi.
Satan est son proche parent, excuses elle se mérite et je réitère le savoir vivre ÉVIDENT des animaux comparé à ses manières à elle. Just Saying…Mais il n’y a jamais un cheval qui n’a enfouis les résidus de sa nicotine dans ma chemise… « Ah. Ah. Ah. Bah qu’est-ce que t’attends pour aller vivre avec eux ? » Je souris « C’est déjà le cas…J’habite dans une confrérie, je te rappelle » Chimpanzés à profusion.
La vie ce n’est pas très compliquée. Du moins, c’est ce que m’a appris Grand-père Clark assez tôt. Pour être un Don Juan, il faut connaître quelques notions de bases…Quelques secrets infaillibles. First, lorsqu’une femme demande, on doit donner. Ne pas discuter tel est le secret d’une longue vie en santé pour l’homme. J’avais assimilé bien assez tôt cette petite Golden Rule d’interprétation féminine. Pas d’ordres, pas d’aides. Okay. Je me retire et lui donne DIRECTEMENT ce qu’elle désire. Il a fort à parier qu’elle me reviendra avant que quinze minutes ne s’écoulent au cadran de ma montre. Les femmes, elles sont ainsi : de constante indécises, des girouettes des désirs. C’est ainsi qu’assis sur la clôture de bois délimitant l’enclos, je la regarde, cette tête rousse intrépide, faire ses premiers pas dans le monde de l’équitation seule comme une grande. Mon camarade roi des écuries et moi-même sommes choyés, aux premières loges des voltes faces caractéristique de la FEMME. Ai-je bien entendu? Elle me demandait comment arrête ce canasson de Murphy? Je crois que c’est bien ce qu’elle venait de faire…Léger inconvénient, elle m’avait clairement fait comprendre son profond désir de me voir retirer de cette entreprise. Aucune inquiétude à avoir. Le dude des écuries allait s’assurer que Murphy ne la réduise pas en charpie. Perfect. Tout roule ma poule. « HEIN ?! » j’arque un sourcil, m’avançant un brin vers l’avant en me tenant toujours fermement contre le vieux bois de la barrière « QUOI??, tu as dis quelque chose? » Je m’esclaffe, amusé, en tapant dans le dos du gamin assis à mes côtés « Quel ravissant spectacle n’est-ce pas » Inquiet au sujet de mon imminente mort le gaillard se contente d’un hochement de tête regardant alternativement Cleo et ma personne. « AUSTIN ! JE PLAISANTE PAS ! FAIS MOI DESCENDRE TOUT DE SUITE ! » Un immense sourire s’affiche sur mon visage alors que je tourne la tête vers l’autre employé des lieux. Je tape contre mes cuisses en criant suffisamment fort pour que m’entendre Lady Everson d’où elle se trouve « OUUH, j’aime quand elles me donnent des ordres » Le caractère chez une femme est plaisant…En fait , chez toute femme autre que CETTE femme. Il y a CARACTÈRE et CARACTÈRE « Austin… Je suis sérieuse… Très… très… sérieuse… Arrête ce cheval ! Tout de suite ! » C’est ça. Règle seconde pour conserver son statut de Don Juan. Les femmes sont toujours sérieuses, synonyme de Jamais. Tout ce qu’elles disent relève d’une importance capitale…Mais en fait…Aille. Rarement elles ne prononcent des paroles d’une réelle pertinence. Secret tiré tout droit des tartes à la citrouille de Mami Clark. Je saute sur le sols, tranquillement, ne me pressant guère, puis prend la peine d’essuyer la poussière sur mon jeans avant d’avancer dans l’enclos alors que l’autre s’égosille toujours. « ET TU PEUX PAS ARRETER DE BOUGER TOI ESPECE DE CANASSON DEBILE ?!! STOP ! » Nous sommes maintenant deux réduits à l’incroyable imbécilité que de discuter avec les chevaux…BOUM. Ledit animal responsable de tous les incroyables malheurs et péripéties de la journée de cette charmante Everson cesse son incroyable avancée vers l’autre côté de l’enclos sous mon œil amusé. Je réprime une profonde et très grande hilarité avant de m’avancer jusqu’à la hauteur du cheval et par le fait même de la demoiselle.
Je me racle la gorge, levant les yeux vers Cleo. « Tu disais quoi…Déjà…Au sujet de l’aide…Non, pardon, des ordres? » Heum-Heum. Je caresse la tête de Murphy « Toujours en vie ma vieille, et tes tympans, ils se portent comment? » Petit, tout petit, minime coup d’œil LOURD en reproche vers Miss j’ai du pognon plein les poches et c’est tout ce qui importe. « Alors, j’ai cru comprendre que tu voulais descendre? » Je tends une main dans la direction de la jeune femme avant de la retirer brusquement « Attends, non… » Je croise mes bras dans mon dos dardant mon regard azur dans le sien « Tu ne veux plus de mon aide… » Je me recule de quelques pas, et reste en retrait « Mais je dois te féliciter…le cheval a fait…Ouf, au moins 5 pas…Mais quelle Indiana Jones des temps modernes que voilà…ouuuu » Mon visage s’était métamorphosé en une moue sexy « Je suis encore une fois extrêmement impressionné » Je fais un pas vers l’avant et hausse le menton dans sa direction « Tu voulais descendre…ou?...Parce que je te trouve vraiment très bien juchée la…Les joues cramoisie…Le regard noir…Ça te va à ravir…Un contraste éclatant avec la blancheur de la bête. »
P. Cleo Everson
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Dim 17 Juin - 23:03
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Divine Femme, la pluie de tes insultes n’atteint pas le parapluie de mon indifférence. » Je peste, feule, mais rien n’y fait. Ce grand dadais, cet imbécile, ce VIEUX (car il est vieux par rapport à moi… Mais si nous en venions à parler de maturité, ahah, laissez-moi rire !), se moque de moi, clairement, pensant sans doute le faire de façon discrète et distinguée : mais c’est me prendre pour plus bête que je ne suis… (et je suis loin de l’être FYI –ce qui signifie For Your Information, pour ceux qui ne sauraient pas…) Il faudrait être totalement STUPIDE pour ne pas comprendre qu’il est mentalement mort de rire. Imbécile ! Tu vas voir quand je vais descendre de cette bestiole, tu riras moins ! Ses épaules se soulèvent (il va falloir qu’il cesse ça, ça le fait ressembler à une poule… Cot ! Cot ! Cot !... Ridicule !), tandis qu’il me rappelle qu’il vit déjà en pleine nature… « C’est déjà le cas… j’habite dans une confrérie, je te rappelle » Je hausse un sourcil. Oui, et alors ? Moi aussi. Et je ne me considère ni comme un singe ni comme une poule pour autant, loin de là. S’il se met à confondre société et vie sauvage, bah il est pas sorti de l’auberge le pauvre ! Mais, pire encore que se moquer de moi, voilà qu’il me laisse, m’abandonne à mon sort, seule face à, sur la bête. WOH ! Pourquoi il fait ça, qu’est-ce qui a bien pu lui passer par la tête pour qu’il fasse une telle chose ? Et alors que je trouve tout ça de plus en plus idiot, le cheval se met en marche, sans mon consentement. Ultrasensible ces trucs, ça démarre au quart de tour ! Malheureusement, si monter à cheval est le rêve de bon nombre de gens (et je me demande bien pourquoi), tel n’est pas mon cas. Loin de là, à vrai dire. Je n’aime pas les chevaux, je n’aime pas les animaux, ça braille, ça s’ébroue, c’est sale. Ça ne sert à rien. Comme les bébés, comme les enfants. Enfin, quoique, là, de nous deux (la bête et moi-même), c’est moi qui m’égosille le plus. A juste titre, toute fois, tournant ma colère (et ma panique, bien que je ne l’avouerai jamais !) vers le jeune homme. POURQUOI a-t-il voulu m’apprendre à monter aussi ? Je me portais merveilleusement avant de savoir, et je me serais portée à merveille toute ma vie sans cette expérience des plus déplaisantes. Jamais je n’aurais dû venir le voir ! Fichus désirs ! « QUOI ??, tu as dit quelque chose ? » Oui, que je vais te tuer, t’arracher les cheveux, te crever les yeux, te faire bouffer ton chapeau… Que sais-je encore, je trouverais bien le moment venu ! FAIS MOI DESCENDRE ! La phrase est pourtant simple et claire, même un enfant de trois ans, même un autiste la comprendrait ! Alors pourquoi, pourquoi diable pas lui ? « OUUH, j’aime quand elles me donnent des ordres » Je sens mon cœur s’emballer dans ma poitrine alors que Murphy fait un pas de plus. Non non, pas à cause de ce qu’Austin vient de dire, loin de là, bien au contraire. Je me liquéfie, un frisson glacé parcourt ma colonne vertébrale : je suis en train d’avoir peur. Je sens la panique me gagner, et bientôt, je vais me fermer les yeux et me mettre à prier mentalement, concentrant toutes mes forces pour ne pas me mettre à pleurer. Car, oui, je ne pleure jamais, sauf quand je panique. Ce qui ne m’arrive jamais (bon, okay, presque jamais), puisque je fais toujours en sorte d’être maîtresse de mes émotions. Ma gorge est nouée, mon cœur bondit dans ma poitrine, mes lèvres entrouvertes aspirent l’air à intervalle parfaitement irrégulier. Et cette peur, elle passe dans l’ultime engueulade, adressée non plus à Austin, qui s’est enfin mis en mouvement, finalement décidé à me prêter main forte, me porte secours, mais à la jument. STOP. Et, oh, miracle, la voilà qui obéit. Une bouffée de fierté m’enserre la gorge, et je semble pouvoir respirer à nouveau. Toujours juchée sur le dos du canasson, j’ai au moins la satisfaction de l’avoir arrêté. Je suis sauvée ! … ou presque. Austin s’avance, s’arrête, à la hauteur du cheval. « Tu disais quoi… déjà… au sujet de l’aide… non, pardon, des ordres ? » Je le fusille du regard, les dents serrées. C’est ça, c’est ça, fait le malin ! Crétin ! Je relâche doucement la bride, tandis que les battements de mon cœur semblent reprendre un rythme plus ou moins normal. Passable, tout du moins. Mes doigts se détendent, douloureux d’avoir trop serrés la lanière de cuir. « Toujours en vie ma vieille, et tes tympans, ils se portent comment ? » Je lève les yeux au ciel, en soupirant fortement. Il a plus de considération pour ce cheval que pour moi, c’est affligeant et navrant à la fois. Et vexant, aussi. Non mais oh ! C’est un cheval ! Je suis un être HUMAIN. Non ? Bah non visiblement…
« Tu peux t’en prendre qu’à toi-même. Et puis c’est bon, c’est un animal ! Y va s’en remettre ! »
Si on se focalisait sur ce qui est VRAIMENT important ici ? Moi, par exemple. « Alors, j’ai cru comprendre que tu voulais descendre ? » NON ! Tu crois ?! Mince, ça alors, mais comment tu as deviné ? Tu lis dans les pensées ? Tu as le don de double vue ? … Ou alors c’est juste que tu as pensé à te décrasser les oreilles ce matin et que par conséquent, tu m’as entendu me casser la voix en hurlant que je voulais que tu me fasses descendre ? Si j’ai une extinction de voix, je te facture le médecin, et tout ce qui va avec, j’te préviens ! Mentalement, certes. Utilise tes superpouvoirs cowboy ! Il tend la main vers moi, je lâche la bride, ne la tenant donc plus qu’à une main, tendant ma main vers lui, également. Sauf que voilà qu’il me fait le coup du « Non en fait j’ai pas envie ». Je me retrouve donc connement statufiée, la main dans le vide, le fixant, mes joues s’empourprant sous le coup de la colère. Je bous, il me fait bouillir, et je suis sûre qu’il aime ça ! « Attends, non… Tu ne veux plus de mon aide… » SI ! Aide moi, maintenant, tout de suite, sinon je te crucifie, et la tête en bas. C’est un ordre ! « Mais je dois te féliciter… le cheval a fait… ouf, au moins 5 pas… Mais quelle Indiana Jones des temps modernes que voilà… ouuu » Je déglutis, me retenant pour ne pas l’insulter, lui balancer le flot de noms d’oiseau le qualifiant qui me vient en tête. Ne pas risquer de le vexer et de l’offusquer… attendre d’avoir posé pied à terre avant ça ! « Je suis encore une fois extrêmement impressionné » Ouais, ouais, rigole ! Et arrête de faire cette tête ! … C’est presque sexy, et j’ai la rage contre toi. Syndrome de Stendhal, ça te dit quelque chose ? Vu mes palpitations cardiaques, tu risquerais d’en subir les conséquences. « Tu voulais descendre… ou ? … Parce que je te trouve vraiment très bien juchée la… Les joues cramoisies… Le regard noir… Ca te va à ravir… Un contraste éclatant avec la blancheur de la bête. » Je serre le poing, et passe ma main, celle suspendue dans les airs, dans ma chevelure de feu, en poussant un soupir, un long soupir, à vous fendre le cœur. Ou agacé, très agacé, aussi. Je ferme les yeux, fais mentalement le vide dans mon esprit.
« Fais moi descendre de ce cheval Austin… s’il te plaît. »
Ce “s’il te plaît” m’écorche les lèvres, me brûle la gorge, le palais, la langue. Je le crache presque, le haïssant de me forcer à m’abaisser aussi bas. Je rouvre les yeux, le regarde droit dans les yeux.
« Et je ne le repèterai pas. Jamais. Alors tu me fais descendre. Maintenant. »
Je tends la main vers lui et, ô, miracle, grands dieux, divins ayant entendus et exaucés mes prières, voilà qu’il vient à la tendre, lui aussi, s’en emparant. Il vient tapoter sur la cuisse de sa main libre et, posant la seconde sur son épaule opposée, je défais mon pied de l’étrier, le second également, et passe ma jambe de l’autre côté de la jument, me retrouvant pour la seconde fois de la journée, de ma vie passée, et de ma vie à venir, en position Amazone. Il m’attrape, me soulevant, et je ferme les yeux en retenant à peine un couinement, atterrissant sur le sol, presque collée à lui, sur le sol, le sol, la terre ferme. Je reste immobile une seconde, pour être certaine qu’il n’y a pas de piège, et rouvre les yeux. WOH ! Trop proche de lui, beaucoup trop proche. Je le regarde, il me regarde, nous nous regardons et…
« CONNARD ! »
Je le pousse vivement, frappe son torse à deux reprises de mes petits poings serrés, et vient lui asséner une claque retentissante. Fulminant, furieuse, furibonde, je le pousse en arrière (j’essaie du moins), l’insulte encore une fois, ou deux, voire peut-être même trois, le cœur battant. CONNARD !
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Jeu 21 Juin - 21:53
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
Elle en était au stade du profond désir de descendre de l’animal, quoique, entre vous et moi, elle avait été à ce stade et à ce stade uniquement depuis l’instant que je l’y avais installé. Pauvre bête d’ailleurs, voilà qui avait dû être un sale quart d’heure pour le cheval, je devrai songer à me faire pardonner. « Tu peux t’en prendre qu’à toi-même. Et puis c’est bon, c’est un animal ! Y va s’en remettre ! » J’arque un sourcil vers la jeune femme « Rappelle moi donc qui est l’animal ici déjà » Sourire, éclat de rire et je me recule d’un pas (pure précaution).
Je me permets ensuite une longue, très longue VRAIMENT longue tirade sur son désir de retrouver la sensation de la terre ferme sous ses pieds et mon profond désir de la voir revenir sur ses paroles de tout à l’heure. Elle n’aurait point d’aide pour descendre de son perchoir avant qu’elle n'admettre la nécessité d’une AIDE. Je suis un homme charmant, on me le répète sans cesse. Demandez au Blond’s Clan. Ma dernière remarque sur son charme évident semble être le coup de grâce. Elle passe une main dans sa tignasse flamboyante sous les rayons du soleil en fermant les yeux. J’incline la tête sur le côté tentant de deviner ce qu’elle s’apprêtait à faire : réciter un psaume latin? Hurler de manière à ce qu’on l’entende jusque dans l’Ohio? Tuer le cheval de la seule force de son esprit? Se transformer en loup-garou? Non. Hypothèses toutes rejetées. « Fais-moi descendre de ce cheval Austin… s’il te plaît. » Ah oui? Sous l’effet de la surprise je recule d’un pas fronçant les sourcils « Pa..pardon… ?» Une main de plaqué sur mon torse je ré avance vers elle et lève le menton « Ai-je bien entendu, ou bien mon esprit me joue-t-il de vilains tours? » J’avais très bien entendu, mais ce n’était point amusant que de simplement obtempérer… Ses yeux s’ouvrent à nouveau et se dardent sur ma personne « Et je ne le répèterai pas. Jamais. Alors tu me fais descendre. Maintenant. » Je souris. Voilà qui était complètement INUSITÉ. Ou pas. « Lorsque tu dis jamais, tu songes à quoi exactement...Jamais-Jamais ou bien... » D'accord. je me tais. Il y a abuser et abuser. Elle tend sa main vers moi et je m’en empare en soupirant, toute bonne chose à une fin. Je dépose mon autre main sur sa cuisse alors qu’elle prend appuis sur mon épaule « Allez, terminus, tout le monde descend… ».
Légère comme une plume, je la soulève et lui rend bientôt sa liberté. Sa libération sans condition commence par l’heureuse opportunité de se retrouver à quelques centimètres, tout juste, de mon corps. Grande chanceuse. Je la regarde un moment souriant alors qu’elle me fixe silencieuse. « CONNARD ! » Ôh…« PESTE » Je recule d’un pas et de deux sous l’assaut surprenant de ses poings contre mon torse. Je tente d’esquiver ses prochains assauts, sans succès. C’est un rire qui s’échappe de ma gorge alors que fulminante elle me gifle avant de tenter de me…Pousser…Enfin, je crois. « Wô…HéHo...Doucement... » Je me recule encore un peu, mais impossible de lui échapper. Mon hilarité file vagabonder entre un sapin et une montagne alors que j’arque un sourcil saisissant d’un seul coup ses deux mains. « Hey…Everson. » Mon ton s’était fait étrangement doux. Je suis un as dans l’art de faire chier les autres, mais pour l’instant, je doute qu’en rajouter une couche ne convienne. Je plonge mon regard dans le sien, inclinant un brin la tête, une moue un tantinet malicieuse au visage, l’air de dire ça suffit maintenant « Tu vas te blesser » Car moi, je le souligne, je me porte très bien. Je l’avais tiré doucement jusqu’à moi sans quitter son regard des yeux. Ses deux poignets étaient à présent emprisonnés par chacune de mes mains. Je me mordille la lèvre inférieure, mi-rieur, mi-sérieux avant d’abaisser nos bras mutuels le long de nos corps pour finalement venir les croiser derrière Cleo de manière à ce que mes bras l’enlacent. « Ce n’est pas très sympa, après tout, je ne faisais que t’obéir, Divine Cleo… » Un doux sourire était apparu sur mes lèvres.
Je la lâche et la dépasse afin de retourner vers l’animal qui avait été témoin de notre jolie joute gestuelle. Je relève mon chapeau sur mon crâne en lui lançant par-dessus mon épaule « Il faudrait que tu apprennes à faire confiance aux gens…À laisser les autres être en charge par moments » Just proposing. Je saisie la bride de l’animal et le mène vers la sorti de l’enclos en sifflant afin que le petit gamin vienne m’ouvrir. Il ouvre, nous sortons, du moins Murphy et moi. Je reprends le chemin des écuries un sourire un brin fanfaron au visage. Elle avait tout de même monté, ce fut éclair et bruyant, mais j’avais réussis. Ma journée aura au moins eu un épisode amusant. Telles sont mes pensées alors que je referme la stalle du cheval en lui tapotant le haut de la tête « T’as été une bonne fille…Je t’en dois une…J’essayerai de faire rentrer une contrebande de pommes chez toi… » J’abaisse mon chapeau en guise d’au revoir, puis prend la peine de jeter le résidu de cigarette dans le sac à ordures au passage. Je sors donc à l'air libre Scandant [b]« Vas-tu tenter de m’assassiner avec tes bottillons maintenant? »
P. Cleo Everson
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We are lonesome animals. We spend all our life trying to be less lonesome.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Lun 25 Juin - 22:36
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Rappelle moi donc qui est l’animal ici déjà » Je l’ignore, royalement. Screugneugneu, comme diraient les enfants. C’est que, sait-on jamais, des yeux chastes pourraient passer par là, je ne voudrais pas les choquer avec une flippée de gros mots. Hum. Comme si j’en avais quelque chose à faire. Et malgré le fait qu’ils sont plutôt rares sortant de ma bouche, je crois que je préfère encore jurer comme un camionneur plutôt que de demander de l’aide. Surtout à Austin. Malheureusement, c’est visiblement le seul langage que cet abrutit veut bien comprendre. Et me voilà contrainte, du haut de ce canasson, de lui dire s’il te plaît. Genre, le mot qui m’arrache la bouche, qui me coûte, vraiment. Et la réaction d’Austin me donne envie de hurler. « Pa… pardon … ? » Je soupire, agacée. Sa main vient se plaquer contre son torse (fiche la toi dans la figure pour te réveiller et t’assurer que tu ne rêves pas si tu veux !), alors qu’il tangue, recule d’un pas, comme frappé par la foudre. C’est bon, pas la peine d’en rajouter une couche !
« Ça va, t’as fini ? »
C’est quoi la prochaine étape ? Il se laisse tomber à genoux et appelle au miracle ? Si c’est ça, je préfère encore qu’il se fasse marcher dessus par Muffin (Murphy, like who cares ?). « Ai-je bien entendu, ou bien mon esprit me joue-t-il de vilains tours ? » Je le fusille du regard, et lui intime l’ordre de me faire descendre, séance tenante, sachant que ce mot ne s’échapperai plus JAMAIS d’entre mes lèvres. Il pouvait même se rouler dans la boue que mes lèvres resteront scellées. « Lorsque tu dis jamais, tu songes à quoi exactement… Jamais-Jamais ou bien… » Je fulmine. Je bous. Si j’étais une cocotte-minute, je serais en train de siffler. Si j’étais un personnage de dessin animé, de la vapeur s’échapperait de part mes oreilles, accompagnée de bruits de train –à vapeur justement : vive Disney ! Mais je suis un être humain, et mes yeux se contentent de s’ouvrir encore plus rond, tandis que mes joues se colorent du rouge de l’indignation et de l’énervement. FAIS MOI DESCENDRE TRIPLE CRETIN ! Le regard noir, qui marche, visiblement. C’est qu’il était temps ! « Allez, terminus, tout le monde descend… » C’est qu’il se croit drôle en plus. Non, je vous jure ! Je suis certaine qu’il se trouve très drôle. Je sais, je sais, c’est inimaginable ! Les gens civilisés ne peuvent cautionner de telles « blagues », mais que voulez-vous. Si on devait mettre des points rouges sur la tête de tous les cons, le monde serait un vaste champ de coquelicots, parait-il. Mais l’heure n’est pas à la philosophie (bien que mon professeur me répondrait sans doute que tout moment est propice à la philosophie, principalement ceux qu’on considère comme NON propice à cet art –car la philosophie est un art, de vivre. Bref, le bac est passé, les cahiers sont rangés, on peut arrêter là). Non, l’heure est à la… vengeance ? Car, alors que je me retrouve presque dans ses bras (et d’après lui, certaines filles en rêve ? PEUH ! Elles n’ont donc aucun but dans la vie ?), je n’ai qu’une idée en tête. Le « CONNARD » résonne dans ses oreilles, alors que mon poing s’abat sur son torse. AIEUH. Il M’a fait mal, cet idiot ! C’est quoi qu’il a à la place du torse ? Des plaques de béton ? Armé ? « PESTE » Il recule, j’avance, le frappant encore, une fois, deux fois, trois fois, tout en continuant à l’insulter, de mots pas beaux, de mots vilains, qui ne devraient jamais se trouver dans la bouche d’une jolie jeune femme. Mais que voulez-vous. Austin est… particulièrement exaspérant ! Je le gifle, je le frappe, j’essaie tout du moins. « Wô… HéHo… Doucement… » Mais c’est qu’en plus, il rit, l’idiot ! Il sait comment faire fulminer les filles lui… Et je ne suis pas certaine que ce soit quelque chose dont il peut se vanter. Au contraire, même ! « Hey… Everson. » Je lui lance un regard aussi noir que les nuits sans étoiles du fin fond des ruelles de la capitale, là où même les lueurs des réverbères ne brillent plus. Ses mains se sont emparées des miennes, et je tente, à nouveau, sans succès, de venir abattre mon poing sur son torse. C’est qu’en plus d’avoir un torse en béton armé, il a de la force dans les bras. Si je lui donne des coups de pieds pour compenser ? … Non ? C’est une bonne idée pourtant ! « Tu vas te blesser » Je le fixe hautaine et, hypocrite au plus haut degré, je penche la tête sur le côté à mon tour, ne le quittant pas du regard, et lui offre la même moue que celle qu’il m’a sorti quelques instants plus tôt, se pensant sans doute craquant (le fait est qu’il l’était, mais il est trop idiot pour l’être vraiment !)
« J’ai pas besoin d’une nounou ! »
Je tenterai bien un mouvement pour me dégager, mais je sais que c’est inutile, il a bien plus de force que moi. Me voilà donc contrainte d’attendre, encore, qu’il veuille bien avoir l’obligeance de m’obéir. Et c’est une situation des plus déplaisantes, qui commence à se reproduire un peu trop souvent à mon goût. Où sont passés tous ces amis qui m’entouraient, et me craignaient au point de réaliser mes quatre volontés au moment précis où j’en avais envie ? … Bien loin du Wyoming… Malheureusement pour moi… Mes bras retombent, sans qu’il ne m’ai lâché pour autant, et il fait un truc bizarre… Venant croiser mes bras, ses bras, derrière mon dos. Est-ce qu’il est en train de tenter de… m’enlacer ? « Ce n’est pas très sympa, après tout, je ne faisais que t’obéir, Divine Cleo… » Je arque un sourcil, légèrement déstabilisée, le regardant avec ce même air hautain, histoire que ça ne se voit pas. Va déstabiliser les poules, bougre d’andouille ! Il me lâche, et je recule.
« Où t’as vu que j’étais sympa de toute façon ? »
Et je ne m’en suis jamais cachée ! Ce n’est pas un adjectif que j’utiliserai pour me décrire. C’est tellement débile et ridicule d’être « sympa ». Les gens sympas sont cons. Les gens sympas sont des idiots, des imbéciles heureux, au QI aussi développé que les jeunes femmes siliconées qu’on voit dans les émissions de téléréalité, dont les seuls rêves sont de poser pour Playboy. Cherche pas cocotte, tu te feras peut être sauter par des chauds lapins, mais tu ne poseras jamais pour l’officiel. Bref, passons, la vie des gens débiles ne m’intéresse pas, elle est inintéressante, MA vie est beaucoup plus intéressante ! (Ça fait beaucoup de « intéressant », mais c’est parce que je le suis, intéressante, beaucoup !) « Il faudrait que tu apprennes à faire confiance aux gens… A laisser les autres être en charge par moments » J’avale ma salive, papillonnant des paupières. Faire confiance ? Laisser les autres être en charge ? J’ai déjà donné. Et tu sais ce que j’ai appris ? On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Les autres s’en fichent de toi. C’est comme ça, c’est la dure réalité. Les gens n’en ont rien à faire des autres. Alors pourquoi je leur ferais confiance ? Pourquoi je les « laisserai être en charge », mmm ? Non. Jamais. Jamais plus, plutôt.
« Je n’ai pas besoin des autres. »
Je suis bien mieux toute seule. That’s all. On est toujours seuls, de toute façon. Ceux qui vous disent le contraire se voilent la face, c’est tout. Je n’ai pas besoin des autres. Mais il est hors de question que je touche cette barrière sale moi-même. Je rejoins donc, bien malgré moi, le jeune homme et le visible amour de sa vie, j’ai nommé la bestiole à quatre pattes blanches au nom ridicule. Et je suis, Austin, parce que de toute façon, je ne sais pas comment sortir du parc. De la réserve, des prés, bref, de là où je suis. Je veux rentrer chez moi, retrouver la civilisation. Conduis moi à l’aéroport, s’il te plaît ! Si peu de temps que je suis ici, et je n’ai qu’une envie : m’enfuir en hurlant. Pitié, papa, maman, je serais sage, je vous appellerai papa et maman, mais laissez moi rentrer à la maison ! Washington me manque. New York me manque. Les Hamptons en vacances me manquent. Les Caraïbes me manquent. Le monde réel me manque. C’est un cauchemar, je suis au beau milieu d’un cauchemar, je vais hurler, et me réveiller. Si seulement… « Vas-tu tenter de m’assassiner avec tes bottillons maintenant ? » Je baisse les yeux, douloureusement, vers mes chaussures. Bonnes à mettre à la poubelle.
« Ne me tente pas. Elles sont déjà bonnes à mettre à la poubelles, quelques tâches de plus, c’est pas la mort. » Enfin, si, justement. Ahaha. Je suis si drôle. « Ça va ? Tranquille ? Tu t’es bien amusé aujourd’hui ? » On sent à peine la colère, palpable… Je souffle, mentalement. « T’en fais pas, je ne vais pas rester plus longtemps. Indique moi le chemin pour retourner à l’entrée, j’appellerai un taxi de là bas, et je pourrais me tenir loin, très loin de toi, pour très longtemps. »
Les rousses ont la rancune tenace. C’est bien connu.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Mar 26 Juin - 17:15
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
« Ça va, t’as fini ? » Oui, du moins pour le moment. J’avais suffisamment d’images en tête pour pouvoir passer le reste de la journée le sourire aux lèvres, l’esprit heureux et contenté par mon existence. Je te remercie Divine Cléo, finalement ta venue n’aura pas été en vain. C’est donc ainsi que je l’aide à descendre de notre célèbre Murphy pour finalement me retrouver assaillit par l’ennemi tel le fut Pearl Harbor, sauf que le Kamikaze en la matière est roux. Je me vois décrit par le terme Connard, et elle par celui de Peste. Après que nous nous soyons si gentiment nouvellement baptisé, je me retrouve à encaisser de nombreux coups mi –hilare mi-abasourdi. Je lui indique de cesser, car la probabilité qu’elle se blesse est plutôt élevée. « J’ai pas besoin d’une nounou ! » J’arque un sourcil en la maîtrisant « Je sais bien…Tu préfères avoir deux femmes de ménage, un major d’homme et un chauffeur » Je souris, lui soulignant ensuite l’inexistence du sympathique chez elle. « Où t’as vu que j’étais sympa de toute façon ? » Très certainement nulle part. Je ne prends toutefois pas la peine de lui répondre devinant que c’est bien inutile. Si elle était sympathique, j’étais casanier, fiable, sérieux et m’écoutait régulièrement des reportages de la National Géographic.
« Je n’ai pas besoin des autres. » J’arque un sourcil, laissant échapper un éclat de rire en me saisissant de la bride du cheval « On a tous besoin de quelqu’un ». Point final. Qu’elle retourne donc le tout dans son esprit quelques temps. De mon côté, je quitter l’enclos, et rejoins les écuries afin que ce sage et honorable cheval qui se retrouvera bientôt au temple de la renommé de la patience et de la vertu rejoingne sa stalle se méritant d’éventuelles pommes clandestines.
Je me retrouve ensuite à la sortie des écuries, sous le soleil qui commençait sa descente, l’après-midi déjà bien avancée. Je tombe à nouveau, Ô surprise, sur la peste rousse lointaine cousine d’une sirène de Disney. Devais-je me soucier d’un éventuel massacre aux bottillons? « Ne me tente pas. Elles sont déjà bonnes à mettre à la poubelle, quelques tâches de plus, c’est pas la mort. » Je baisse les yeux ers lesdites chaussures, quelle idée, aussi, que de se chausser ainsi pour une balade dans la nature. « Ça va ? Tranquille ? Tu t’es bien amusé aujourd’hui ? » J’avance et une fois à sa haute, je baisse la tête vers elle « Aille aille, elle mord » Je m’esclaffe et continue ma route, la dépassant. « T’en fais pas, je ne vais pas rester plus longtemps. Indique-moi le chemin pour retourner à l’entrée, j’appellerai un taxi de là bas, et je pourrais me tenir loin, très loin de toi, pour très longtemps. » Je réprime un rire. Elle n’en ferait rien. J’étais à ses yeux un mystère, un cas social, un riche excentrique. Elle était d’ailleurs à peu de chose près la même à mes yeux. Je lève le bras vers l’arrière et l’amène vers l’avant « Suivez le guide » J’emprunte le sentier par lequel nous étions arrivés, mais me dirige vers la branche de droite une fois arrivé à une sorte de carrefour. Je foule le sol boueux de mes bottes l’entendant pester contre les arbres, les insectes et allez savoir quoi encore. Les mains enfouis dans les poches de mon jeans je ris « Tu aurais dû y penser à deux fois avant de venir m’embêter » C’est la jungle ici, l’exotisme à son paroxysme.
Quelques arbres et cailloux plus tard, nous débouchons devant la petite cabane d’informations, je me retourne pour apercevoir la reine des bois plusieurs mètres en arrière « Attends ici, ne bouge pas, tu risquerais de t’enfoncer à jamais dans la forêt maléfique! » Je pousse la porte du bâtiment, Georgia répond toujours à l’appel, sa vieille monture sur le bout du nez, toutefois, le roi des blonds a été remplacé par un obèse chauve qui suinte…Je le dévisage avant de m’emparer du sac que me tendais la vieille femme. Je retire ma veste et la dépose sur le comptoir avant d’abaisser mon chapeau en direction du duo « Bonsoir » C’est ainsi que je repasse la porte de sortie pour trouver Everson debout exactement à l’endroit où je l’avais laissé. Bonne fille. «Ce sera à votre droite » Je la précède dans le sentier qui laisse bientôt la terre derrière nous pour du gravier et du sable. Notre parcours digne d’un safari prend finalement fin alors que la surface du parking de gravier nous apparaît. Je me dirige vers mon Pick-Up flambant neuf et y balance mon sac avant d’insérer la clé dans la serrure du côté conducteur, je grimpe à l’intérieur en mettant le moteur en marche. Ma portière toujours ouverte, je passe la tête à l’extérieur et darde mon regard sur la demoiselle « Les cellulaires ne fonctionnent pas…Nous n’avons pas d’ondes…Alors à moins que tu veuilles appeler ton taxi à coup de signaux de fumé je te conseille de monter » je referme la porte, appui sur le bouton qui fait descendre ma fenêtre et ajoute en criant afin que ma voix se fasse entendre au dessus du bruit du moteur « Si tu veux, je consens même à te laisser sur la route à l’endroit exacte où les ondes reprennent » Ma générosité n’a d’égal que son sale caractère. Je choisis le poste de radio tandis que dehors, elle semble en plein Pros’ Cons’ List mentale
P. Cleo Everson
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Mar 26 Juin - 20:33
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
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« Je sais bien… Tu préfères avoir deux femmes de ménage, un major d’homme et un chauffeur » J’arque un sourcil. Il oublie le cuisiner personnel. Bien qu’à vrai dire, il ne sert pas à grand-chose, puisque les gens riches et beaux se nourrissent peu. Le prof de sport particulier. Qu’au moins l’un des membres de la famille se tape. La mère, la file, le père. Ça dépend. Mais c’est toujours comme ça. La fidélité est une notion inconnue quand les zéros abondent sur le compte en banque. Trop d’argent, trop d’amour à donner. Les tuteurs particuliers (l’école c’est pour les pauvres). Et j’en passe et des meilleurs. A-t-il besoin d’une liste ? Je ne prends donc pas la peine de lui répondre : je ne ferai qu’énoncer des faits qu’il sait déjà : pas la peine de venir gâcher ma salive. Tout comme je ne l’userai pas pour contrargumenter sur son « On a tous besoin de quelqu’un. » Digne d’un romantico-dépressif. Mes idées sont claires, et totalement justes et intelligentes, à ce sujet. S’il veut s’obstiner à croire qu’on a besoin de quelqu’un, grand bien lui fasse. Il sera a jamais un imbécile dépendant d’autrui. Je suis sans attache. C’est bien mieux comme ça. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de mon compte en banque. Le reste, c’est sans importance, parce que futile, volage, volatile, et abstrait. Les amis, la famille, ce sont des notions étrangères. On peut les remplacer en claquant des doigts. Et rangez-moi ce regard offusqué, vous savez pertinemment que c’est rien. Rien n’est plus instable que les amis. A croire qu’ils ne sont que des inventions de notre esprit malade avide de chaleur humaine. Peu. Va dans un sauna si tu veux de la chaleur. Ou part quelques semaines aux Caraïbes. Me voilà donc cependant contraire d’emboîter le pas à Austin, puisque je n’ai désormais plus qu’un désir (je ne suis pas une femme si compliquée comme quoi ! Je ne voulais qu’une chose : descendre de cheval. Et maintenant, je ne veux plus que quitter cet endroit… Insatisfaite encore, si vous voulez. De toute façon, comment peut-on trouver une quelconque satisfaction dans cet endroit, hum ?), quitter la réserve, pour retrouver le sol ferme et le béton. C’est bien le béton. Au moins, on n’accumule pas de la poussière sur ses bottines Chanel quand on marche sur le béton. Quelle idée stupide j’ai eu que de venir le voir ! Poing sur les hanches, je lui fais donc part, de manière détournée, de mon animosité à son égard. « Aille aille, elle mord » Je hausse un sourcil.
« Si tu savais… »
Mais il ne saura pas. C’est une de ces phrases que j’aime dire, lancée en l’air, pour déclencher le doute et l’interrogation dans l’esprit de l’autre, et lire ladite interrogation dans le regard qui vous fixe, cherchant à savoir, avide de savoir. Mais il ne saura jamais, et il se torturera l’esprit avec ça pendant des jours et des jours, avant de laisser tomber, épuisé ; c’est un combat perdu d’avance, que j’ai gagné au moment d’ouvrir la bouche. J’aime ça. On se demande bien pourquoi… Mais l’heure n’est pas à le perturber (ma seule présence suffit, ahah !), plutôt à trouver moyen de l’utiliser une dernière fois (contre l’écurie ?), histoire de rentrer saine et sauve, et de ne pas me faire dévorer par des castors sauvages. « Suivez le guide » Je grogne, mais m’exécute, sans un mot. Qu’est-ce que je lui ai dit à propos des ordres hein ?! Une vraie cervelle de moineau, une mémoire de goldfish celui-là ! Affligeant… Je lui emboîte à nouveau le pas, à grandes enjambées pour suivre l’allure (il n’a jamais appris à marcher normalement au lieu de courir à moitié ?), ne prenant garde qu’à une chose : où je pose les pieds. Histoire d’éviter les flaques de boue, que je ne salisse pas non plus mon jean, que j’aime bien, je crois. Ça me ferai mal au cœur, je crois, de devoir le jeter lui aussi, j’ai assez de mes chaussures comme ça ! « Tu aurais dû y penser à deux fois avant de venir m’embêter » Je fronce les sourcils, tout en faisant un bond vers la gauche pour éviter une floppée de mouche volant dans ma direction.
« Au moins j’ai rendu fou un chauffeur de taxi, enfin, avant de le rendre heureux et je sais toujours pas pourquoi j’ai fait ça… et je t’ai embêté ! J’ai pas totalement perdu mon après-midi ! »
Je fronce les sourcils. Oui. Pourquoi est-ce que je lui ai donné de l’argent en plus à ce chauffeur ? … Je ne sais pas… On va dire qu’il m’a fait pitié à un moment où j’avais le blues. J’espère qu’il l’utilisera pour aller aux putes, que sa femme l’apprendra, son patron aussi, et qu’il se retrouvera seul, à la porte de son appartement, et sans job. Voilà, ça me ressemble déjà plus. J’esquive une nuée d’insectes non identifiés, réprime un cri en manquant d’écraser un animal… non identifié, et me rapproche instinctivement d’Austin. Pourquoi faut-il que la nature soit si… naturelle ? « Attends ici, ne bouge pas, tu risquerais de t’enfoncer à jamais dans la forêt maléfique ! » Je lui lance un « Ah. Ah. Ah. » des plus significatifs (traduction : espèce d’abrutit tu n’es pas drôle du tout !, au cas où vous n’auriez pas saisi la nuance…), et croise les bras sous ma poitrine, avec la ferme intention de ne pas bouger. Non pas parce qu’il me l’a ordonné (Qu’il ARRETE avec ça ! C’est pas ma faute s’il est traité comme un sous-fifre ici ! Pas la peine de passer sa frustration sur moi !), mais parce que je suis assez intelligente pour savoir que, seule, je ne vais pas retrouver mon chemin. Et je ne tiens pas à rejouer La petite fille qui aimait Tom Gordon, déjà parce que je n’aime pas Tom Gordon, et ensuite parce que manger des baies en me trimbalant un sac à dos dans les bois, c’est pas mon idée d’un week-end génial. N’en déplaise à Stephen King. « Ce sera à votre droite » déclara Austin en sortant de l’espèce de cabanon abandonné, où il avait visiblement abandonné son haut kaki absolument abominable. OUF ! Merci pour mes yeux ! Enfin, j’ai envie de dire… Le look bucheron… N’est pas forcément plus sexy. Un jour, où j’aurais décidé de me montrer bonne et généreuse, je le traînerais dans toutes les boutiques potables de la ville, après avoir fait brûler accidentellement (bien sûr) son dressing. Histoire qu’il porte des vêtements convenables. Ah, j’ai des idées si généreuses parfois ! Sans un mot, perdue dans mes pensées, à l’imaginer en costume Givenchy et Hugo Boss, je ne remarque même pas que le sol change, que les arbres se font plus rares, et que nous arrivons devant un véhicule laid, mais visiblement neuf. Je me stoppe, net, en regardant à droite, à gauche. Ce n’est pas la sortie de la réserve ! It’s a trap ! Mes yeux bleus suivent le lancer du sac dans le Pick-Up (puisque tel est le nom du véhicule), l’insertion de la clef dans la serrure (jusqu’ici, j’avais encore l’espoir que ce soit une mauvaise blague), et le bruit du moteur qui rugit. L’idée de la blague se fait de plus en plus lointaine, mais je m’y raccroche malgré tout, espérant. Sans grande conviction. « Les cellulaires ne fonctionnent pas… Nous n’avons pas d’ondes… » A ces mots, je plonge la main dans mon sac, fouillant frénétiquement, à la recherche de mon BlackBerry. Seul le « SOS » s’affiche. J’en pleurerais. Je suis vraiment, vraiment, perdue au milieu de nulle part : adieu la civilisation, le monde réel. « Alors à moins que tu veuilles appeler ton taxi à coup de signaux de fumé… » Il me prend pour un indien ou quoi ?! « …je te conseille de monter » … Il pense que je n’ai jamais vu de film d’horreur ou quoi ? Je sais très bien comment ça se passe ! Le garçon tout beau tout mignon tout gentil propose à la jolie jeune fille de monter, et on retrouve son cadavre (à la fille) dans les bois, pendu à un arbre, quelques jours plus tard. Merci, mais non merci. « Si tu veux… » hurle-t-il à moitié, pour couvrir le bruit du moteur, par la fenêtre ouverte. « …je consens même à te laisser sur la route à l’endroit exact où les ondes reprennent » Mon regard passe du téléphone à la voiture si ugly, de la voiture à mon téléphone, et ainsi de suite. J’hésite, le plus sérieusement du monde, avant de jeter rageusement mon cellulaire dans mon sac, et d’ouvrir la portière côté passager, et de me hisser en l’insultant mentalement à l’intérieur du véhicule. Je claque la portière comme si je voulais l’arracher, attache ma ceinture d’un geste dégoûté, frémissant lorsqu’elle se referme sur moi, et m’enfonce dans le siège.
« Roule ! Et si j’entends le son de ta voix, je t’expulse de la voiture ! »
Et, pour lui faire part de mon mécontentement, je change la station, cherchant quelque chose de plus sympathique que sa musique de bouseux. C’est déjà suffisamment compliqué d’écouter de la bonne musique dans le Wyoming, si en plus il ne met pas la bonne chaîne, on n’est pas sortis de l’auberge. La voiture s’ébranle, et je ressors mon téléphone portable, les yeux rivés sur l’icône censée indiquer les barres de réseau dont je dispose. SOS. SOS. SOS. C’est le cas de le dire.
« C’est pas possible qu’il existe encore des endroits dans le monde où il n’y a pas de réseau ! C’est le retour à l’âge de pierre ou quoi ?! » m’exclamais-je, furieuse.
Quelqu’un avait visiblement décidé de me gâcher totalement ma fin de journée…
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Mer 27 Juin - 20:44
Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »
Dans les bois, nous marchons alors que son précédent « Si tu savais… » tourne en rond dans mon esprit. Je serais prêt à parier quelques dollars qu’elle l’avait dit spécialement en ayant pour but que je me creuse les neurones à trouver sa signification…Alors qu’en fait, voilà qui ne signifiait rien. C’était une réussite, félicitation Everson. Malgré tout, je suppose, qu’elle y songera avant de remettre les pieds ici à l’avenir. Une abeille tout juste évitée me l’avait soufflée… « Au moins j’ai rendu fou un chauffeur de taxi, enfin, avant de le rendre heureux et je sais toujours pas pourquoi j’ai fait ça… et je t’ai embêté ! J’ai pas totalement perdu mon après-midi ! » Je fronce les sourcils sans me retourner devant cette révélation qui ne faisait aucun sens à mes yeux, je finis tout de même par lâcher au dessus de mon épaule « Tu l’as rendu heureux…tu veux dire que tu t’es accroupis sous le volant et que han-han…tu l’as rendu heureux…Belle façon d’avoir une ride gratuite…Je ne te savais pas si opportuniste » Elle n’allait pas apprécier. Moi, j’adore mon ce qui se passe dans mon esprit. Nous faisons halte à la base principale et après avoir récupéré mon sac, nous nous remettons en route vers l’aire de stationnement, aire à laquelle nous finissons par arrivée tous sains et saufs. Surtout moi, car le caractère saint de l’esprit de cette rousse est toujours à déterminer.
Petite nouvelle pour toi Lady Everson : pas de signal, pas d’ondes, pas de taxi. Pauvre petite, cette information avait dû se perdre à quelque part entre mon bon sens et ma générosité, tout à l’heure lorsqu’elle avait mentionné le terme désignant les véhicules d’une couleur jaunâtre dans l’état de New York, mais multicolore dans le Wyoming. Too Bad. Son visage semble…Comment dire : heureux…Complètement et entièrement heureux à l’annonce de cette nouvelle au caractère mémorable. À l’intérieur de mon véhicule, je l’observe, patientant de façon plutôt impatiente : j’aimerais bien rentrer chez moi, me décapsuler une bière, croquer dans un bon burger juteux ramené au passage…Et d’ici minuit, ce serait intéressant. Elle grimpe et l’image de mon hamburger se voit jumelée à celle d’une french fries. Elle réussit à claquer l’imposante portière et attache sa ceinture de sécurité avec une imminente moue dégoutée. Je soupire en inclinant la tête sur le côté « Ma voiture ne te plait pas? » Je m’esclaffe, connaissant pourtant déjà très bien la réponse. « Dodge Ram Outdoorsman, seuls les gens très riches peuvent se l’offrir tu sais » Ou bien ceux qui économisent toute leur vie. « Roule ! Et si j’entends le son de ta voix, je t’expulse de la voiture ! » Je m’esclaffe à nouveau : une habitude avec elle. « Ma voiture, mes règles jolie cœur » Et dans mes règles, j’avais le droit, même l’obligation, de la surnommer Jolie Cœur, quel beau monde qu’est celui de ma voiture. Alors que je mets la marche arrière, je constate qu’elle se permet de changer le poste de la radio. Je freine un peu durement avant de tendre un bras vers elle et d’agiter un index (complètement chiant) devant son visage « Han-han » Je remets MON poste de radio en lui offrant mon sourire le plus éclatant « Ma voiture mes règles, mais tu peux toujours descendre et happer un aigle au passage » Je reprends et extraits le véhicule de son espace non délimité de stationnement avant de mettre la marche avant et de prendre la route vers la droite, où nous pourrions éventuellement rejoindre l’autoroute. Les yeux à deux centimètres de son téléphone portable, Cleo fait naître l’image de Dan l’accro du texto dans mon esprit. Sale image en une si belle journée. « C’est pas possible qu’il existe encore des endroits dans le monde où il n’y a pas de réseau ! C’est le retour à l’âge de pierre ou quoi ?! » Je souris, restant toutefois silencieux cette fois. Une main sur le volant et l’autre appuyé sur le rebord de la fenêtre je lui jette un coup d’œil de billet avant de laisser tomber le silence : pas mon truc et ça lui ferait beaucoup trop plaisir « Et oui, dans certains endroits…Comme les réserves naturelles où le but est de préserver l’environnement…Monde de fou, c’est complètement insensé. » Complètement. Je me mordille la lèvre inférieure hochant doucement la tête de gauche à droite amusée, sérieusement, par son mode de pensée, et un brin exaspéré aussi « Tu es née ou Cleo, dis-moi, dans un monde stérile? Dans les entrailles d’un Mac? Devant l’expo 1967? …Sur Mars » Je fais mon angle mort, mets mon clignotant et me tasse dans l’embranchement et nous rejoignons ainsi finalement la voie qui nous mènerait à Larami, Ô grande ville civilisée.
Quelques minutes s’écoulent avant que je n’engage le véhicule sur le bas côté de la route et l’immobilise subitement sans m’annoncer « Voilà! » Nous y étions, je retire la clé du moteur, ouvre la portière et saute sur le sol « hihaaaaaa » avant de contourner le véhicule et de me rendre jusqu’au côté passager. J’ouvre la porte et lui tends la main afin de l’aider à descendre « On y est, tu marches deux mètres vers l’avant et lève le bras dans les airs, tu as ton réseau, tu as tes ondes, tu as ton taxi » Elle me fixe, interloquée (ou autre, allez-savoir) toujours assise sur son siège. J’ouvre grand les yeux et lève les bras le long de mon corps « Tu ne voudrais quand même pas rester plus longtemps qu’il ne le faut en ma présence? » J’avais bien vue comment elle fixait son écran depuis notre départ du refuge. « Ah moins que… » J’incline la tête sur le côté feignant un air sérieux « Tu te sentes la fibre écologique et accepte que l’on covoiture jusqu’à Larami…Mais…Il te faudrait respirer le même air que moi encore au moins 30 minutes…T’en sens tu la force…Le courage? »
P. Cleo Everson
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We are lonesome animals. We spend all our life trying to be less lonesome.
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux » Mer 27 Juin - 21:37
Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »
Codage fait par .Jenaa
« Tu l’as rendu heureux… Tu veux dire que tu t’es accroupis sous le volant et que han-han… tu l’as rendu heureux… Belle façon d’avoir une ride gratuite… Je ne te savais pas si opportuniste. » Je me stoppe net, et le regarde, choquée par ses propos. Non mais… Non mais…
« J’ai une tête à vouloir des choses gratuites ? »
Non mais c’était quoi ça ? Il me prenait pour une pauvre ou quoi ? Franchement, je préférais encore me tirer une balle dans la tête que de me résoudre à faire des… choses… sous le volant… pour obtenir des choses gratuites ! Dans mon monde, tout se paye, et je suis heureuse de dépenser allègrement de l’argent. Les choses « abordables » ou gratuites me révulsent. Franchement, les propos d’Austin sont insultants ! Comment peut-il ne serai-ce qu’une seconde imaginer que je m’abaisserai (dans tous les sens du terme), à de pareilles bassesses… Je lui lance un regard écœuré, et me remet en marche, encore sous le choc de son idée totalement absurde. Franchement, par moment, je me demande de quel monde il vient. Je secoue ma tête rousse, de gauche à droite, lui emboîtant le pas, direction ce que je pensais être la sortie… Et qui se révèle en fait être un parking, sur lequel est garé un véhicule d’une laideur absolue. Franchement, même Muffin (Murphy) était plus chouette à voir que cette… abomination. Un truc qui ne ressemble à rien. Visiblement neuf, et pourtant les jantes sont poussiéreuses. Je regarde à droite. A gauche. Rien. Mes yeux se baissent finalement jusqu’à mon téléphone portable lorsqu’Austin à l’extrême obligeance de m’avertir que les ondes n’existent pas dans cette partie du Tiers-Monde de la ville, et je constate, effarée, qu’il a raison, pour une fois. Oh le… screugneugneu ! Mon regard bleu, glacial, passe de l’affreuse chose roulante à mon téléphone, et vice versa, jusqu’à ce qu’à contre cœur, je prenne finalement la décision… De monter… bien malgré moi… dans sa voiture. « Ma voiture ne te plait pas ? » Il rit, je tourne vers lui mon visage à la moue dégoutée. Non, sa voiture ne me plait pas. A vrai dire, il n’y a pas grand-chose chez lui qui me plait. Je n’aime pas sa façon de s’habiller. Je n’aime pas son chapeau ridicule. Je n’aime pas la façon qu’il a de me donner des ordres. J’ai besoin de continuer la liste ou on s’arrête là ? … Parfois, je me demande encore pourquoi je le fréquente. Mais que voulez-vous, je suis bien bonne, je lui pardonne. Sa vie n’a pas due être rose tous les jours, pauvre petit enfant riche. Car, oui, sous prétexte que nous sommes bourrés de tunes, nous n’avons pas le droit de nous plaindre, nous n’avons pas le droit de dire que nos vies sont nulles et misérables. Nous sommes riches et beaux, alors nous devons être heureux. Dans vos rêves oui. Notre monde est aussi imparfait que le vôtre. Sauf que nos imperfections sont recouvertes de feuilles d’or. Que les bières que vous cuvez sont remplacées par du champagne et des médicaments. De la coke aussi. Bref. Mais grattez les dorures, et vous verrez la même merde que chez vous. Nous ne sommes peut-être pas si différents finalement… Ou si ! Brr. Je frissonne de dégoût à l’idée de n’être pas diamétralement opposée à la race humaine moyenne. « Dodge Ram Outdoorsman, seuls les gens très riches peuvent se l’offrir tu sais » Je hausse un sourcil.
« Manquerait plus que tu n’ait pas une voiture de luxe ! J’me demande déjà parfois pourquoi je me suis achetée une Mini Cooper, ça fait si… pauvre !... Mais ça n’enlève rien au fait que ton… truc… est laid. »
Pourquoi y aller par quatre chemins ? Sa voiture est laide, sa voiture est laide, point à la ligne. Enfin… Elle lui correspond bien… Elle est à son image… Mauvais goût ambulant ! Et histoire de lui faire partager ma pensée du moment (que je suis tout sauf heureuse à l’idée de devoir faire un bout de route avec lui, dans un tas de ferraille pareil), je lui ordonne (juste retour des choses) de se mettre en route, et de ne pas ouvrir la bouche. Il rit, encore. Est-il jamais sérieux par moment ? Je ne vois pas en quoi mes propos sont drôles, ils sont dits avec le plus grand sérieux du monde, eux au moins. « Ma voiture, mes règles jolie cœur » Je lève les yeux au ciel, me retenant de vomir lorsqu’il me surnomme de façon si ridicule. Franchement. A croire qu’il fait tout pour me mettre les nerfs en boule ce soir ! Ne faisant guère fi de ses indications, je change la radio. Il freine (il a calé, déjà ? Je me doutais bien qu’il ne savait pas conduire !), venant agiter son index sous mon nez. Il veut que je le lui torde ? « Han-han » Sa musique pourrie résonne à nouveau dans la voiture. « Ma voiture mes règles, mais tu peux toujours descendre et happer un aigle au passage » Je le fusille du regard, attendant quelques instants qu’il réalise une manipulation exigeant ses deux mains et toute son attention, et change à nouveau la station de radio.
« Je vais devoir te supporter jusqu’à ce qu’il y ai du réseau, si je dois en plus me taper ta musique pourrie, je vais hurler. Et tu n’as pas envie de m’entendre hurler. »
Personne n’a envie de m’entendre hurler (crier, dans un lit, encore, généralement les gens sont plutôt pour), c’est un fait scientifique. Et, en fait, généralement, les gens évitent de m’embêter. A croire qu’il n’y a qu’Austin qui n’ait pas reçu le mémo. Pauvre être… Et pauvre moi, contrainte de scruter l’écran de mon téléphone, à la recherche de réseau. Je n’en peux plus de ce « SOS », je déteste les SOS. Ca me donne l’impression d’être perdue, coupée du monde. Pitié ! Ca n’existe plus que dans les films les endroits sans réseau non ? Même dans les salles de cinéma, les sous terrains, les sous sols obscurs il y en a ! Alors… Pourquoi pas ici, hein ? « Et oui, dans certins endroits… Comme les réserves naturelles où le but est de préserver l’environnement… Monde de fou, c’est complètement insensé. » J’arque un sourcil.
« Il y a bien du réseau dans le zoo de New York. »
Et il y avait aussi des animaux. C’est du pareil au même. Franchement, ça leur coûte quoi une antenne ? Pff. Tous ces défenseurs de l’environnement allaient me rendre malade. Ils veulent nous empêcher de vivre ouais ! Wake up, l’ère rurale est terminée, tu as laissé passer ta chance l’ami (façon de parler). Bienvenue dans le monde des big cities. Le vrai monde quoi. Il est temps de laisser derrière toi tes rêves de gosses où nous nous tenions tous la main, à faire des câlins aux animaux, et tout et tout. Les animaux, c’est mignon dans les zoos, à la télé, ou bien domestiqués, qui se baladent dans ton appartement et viennent se lover à tes pieds en hiver, devant la cheminée. Ou dans ton assiette. « Tu es née ou Cleo, dis-moi, dans un monde stérile ? Dans les entrailles d’un Mac ? Devant l’expo 1967 ? … Sur Mars » Mon regard se perd dans le vague un instant, tandis que je réfléchis à la question. Où suis-je née. C’est une bonne question. Dans un hôpital, une maternité privée. Entre les cuisses d’une pute. Dans les bras d’un faible. Dans une famille aimante. Dans un monde parfait, dans une bulle rose, qu’on est venu crever sauvagement, cruellement, lorsque j’avais six ans.
« A Washington »
Dans la capitale, oui, c’est aussi une bonne réponse. Bien que toutes les précédentes étaient également véridiques. Et je reste silencieuse. Perdue dans mes pensées. Je ne sais pas où je suis née à vrai dire. Je ne sais pas d’où je viens. Enfin. Si, je sais. Tout est écrit noir sur blanc. J’en ai des souvenirs. Bien trop nets. Mais je me perds dans ces souvenirs. Au fond, je ne sais même plus qui je suis. Cleo Everson. Tout est faux. Il n’y a que mes cheveux qui sont vrais. Et les étiquettes de mes vêtements. « Voilà ! » Je relève la tête, arrachée brusquement à mes pensées.
« Mmm ? »
Je tourne la tête, regarde par la fenêtre. Voilà quoi ? On est censés être quelque part ? La clef disparait du contact, et le jeune homme ouvre sa portière, sautant dans le vide avec un « Hihaaaaa » qui commence à devenir un peu trop habituel. Je détache ma ceinture, hésitante. Je l’observe faire le tour de sa voiture, jusqu’au moment où il vient ouvrir ma portière. Je baisse les yeux vers mon téléphone. Toujours rien. « On y est, tu marches deux mètres vers l’avant et lève le bras dans les airs, tu as ton réseau, tu as tes ondes, tu as ton taxi » J’avise la main qu’il me tend, et mon téléphone. Et si c’est un piège ? Une mauvaise blague ? S’il n’y a pas d’onde et que son but est de me faire descendre du véhicule et de m’observer de loin marcher sur des kilomètres pour tenter d’obtenir ne serais-ce qu’une barre de réseau ? « Tu ne voudrais quand même pas rester plus longtemps qu’il ne le faut en ma présence ? » Tu as parfaitement raison. « Ah moins que… » J’arque un sourcil alors qu’il incline la tête sur le côté, d’une moue de chien battu. « Tu te sentes la fibre écologique et accepte que l’on convoiture jusqu’à Larami… Mais… Il te faudrait respirer le même air que moi encore au moins 30 minutes… T’en sens tu la force… le courage ? » Ah non eh ! Il m’a déjà eu une fois comme ça, et je me suis retrouvée sur le dos d’un cheval ! Mon regard passe de mon téléphone au jeune homme, du jeune homme au poste de radio revenu sur sa musique de cowboy pourrie, du poste de radio à l’intérieur de la voiture, puis de nouveau à mon téléphone. Je me saisis de la main qu’il me tend, et descend du véhicule. Je préfère encore prendre le risque de la mauvaise blague en fait. Je ne lui adresse même pas un regard, pas un sourire, rien, ne faisant même pas attention au regard qu’il me jette, et fais quelques pas, droit devant, les yeux rivés sur mon téléphone. Mes lèvres s’étirent en un mince sourire alors que, miraculeusement, le SOS disparait. Je me tourne vers Austin, levant quelque peu mon téléphone dans sa direction.
« Réseau. »
Ouh ouais ! Je vais pouvoir appeler un taxi, exiger une Mercedes noire (j’aime les européennes !), et rentrer dans une voiture convenable.
Dernière édition par P. Cleo Everson le Dim 1 Juil - 11:26, édité 1 fois
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Sujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »