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 Austin || « Je n’aime pas les chevaux »

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Austin Clark

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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Juin - 15:43

Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »

Ma très mauvaise blague retentit quelques secondes dans mon esprit alors que je conserve mon sérieux, la réponse ne tarde pas, et l'air outré (ô surprise) non plus. « J’ai une tête à vouloir des choses gratuites ? » Clairement pas. « Si, un peu » Je souris alors qu'elle marche toujours dans mon dos. Je suis d'une forme soudainement.

Nous nous retrouvons rapidement emprisonnés tous les deux dans l'habitacle fort spacieux de ma voiture, voiture qui, comme c'est étrange, ne semble pas entrer dans les goûts de la rousse. Sa moue dégoutée récemment tournée vers moi ne fait qu'amener confirmation supplémentaire. Je tape contre le volant « Et ZUT, je vais devoir la vendre, et acheter autre chose dans ce cas...» Comment mon âme pourrait-elle tolérer que Lady Everson n'apprécie pas une autre chose de moi...Ô douleur qu'éprouve mon coeur à cette sombre pensée. Je précise toutefois pour ses chastes oreilles où sont accrochées des signes de dollars permanent que cette voiture vos une petite fortune. « Manquerait plus que tu n’ait pas une voiture de luxe ! J’me demande déjà parfois pourquoi je me suis achetée une Mini Cooper, ça fait si… pauvre !... Mais ça n’enlève rien au fait que ton… truc… est laid. » Le plus effrayant dans cette histoire, c’est qu’elle, derrière ses prunelles azur, elle le pense sincèrement. Je secoue la tête, m’esclaffe et renchérit on ne peut plus cynique « Évidemment. Et la Mini Cooper, tu devrais sincèrement la changer » J’arque un sourcil criant à l’évidence vers la jeune femme…Au secours Une mini Cooper, mais quel horreur. Non mais je suis sérieux lorsque je dis qu’elle devrait la changer, pas à cause du prix, mais bien à cause de la laideur évidente d’un pareil véhicule. C’est tellement Gay-Européen-qui-se-la-croit. Bienvenue en Amérique.

S’en suit un petit épisode qui me permet d’explique les RÈGLES, dont on ne touche surtout pas à la musique Darling. Elle me fusille du regard, je souris, lui offre un clin d’œil et remet l’engin en route…Mais la petite peste profite du fit que j’ai une main sur le bras de vitesse et l’autre sur le volant pour changer à nouveau le poste de radio pour un truc de fille abimée par la vie…J’adopte un visage neutre en lui jetant un regard de PITIÉ. « Je vais devoir te supporter jusqu’à ce qu’il y ai du réseau, si je dois en plus me taper ta musique pourrie, je vais hurler. Et tu n’as pas envie de m’entendre hurler. » So What? Je lui offre, encore une fois, mon sourire le plus hypocrite et la regarde droit dans les yeux en changeant à nouveau le poste de radio lui signifiant clairement qu’elle peut se mettre à hurler si l’envie lui prend. Le camion est très bien insonorisé, et mes oreilles sont accoutumées aux cris aigus et surhumains qu’elle peut engendrer. La voilà qui se plains ensuite de l’absence d’ondes tueuses de biodiversité dans la région. Humble, intelligent et logique, je lui offre une explication plein de bon sens : réserve naturelle cocotte. « Il y a bien du réseau dans le zoo de New York. » Je tourne très doucement la tête vers elle, encore une fois, elle était sérieuse. Poor Girl. Je fronce les sourcils en balançant la tête vers la droite. « New York est de loin supérieur à Larami, tu le sais bien »Le sarcasme est aux Clark ce qu’est l’armure au chevalier. En bon gars de la campagne, je me surprends à me demander d’où elle peut bien débarquer pour être à ce point proche cousine du monde de Barbie (plastique et couleur rose à volonté). « A Washington » Insatisfaisant « Tu es la fille cachée de Bush? » Amusant.

C’est sur cette joyeuse note que nous arrivons au carrefour où se rencontre technologie et hommes de Cro-Magnon. Je le sais bien, pour avoir moi-même maudit l’absence de réseaux à quelques reprises à ma sortie du boulot. Je faiis donc une légère embardé sur la droite et immobilise notre hideux moyen de transport sur le bas côté. Nous y sommes « Mmm ? » Elle ne savait plus parler? Mes prières avaient été entendues! Je m’extrais de l’habitacle et file la rejoindre de l’autre côté lui annonçant la fin de son horrible périple en ma compagnie. L’heure de la salvation était arrivée. C’est avec hésitation que la jeune femme sort, à son tour, de la voiture. Elle me jette ce qui me paraît être quelques regards suspicieux avant de s’avancer lentement, mais surement, vers l’endroit que je lui avais très honorablement indiqué. Soudainement, elle se retourne vers moi et me montre son téléphone dernier cri « Réseau. »Non, WOW, mais quelle surprise, on me l’aurait dit que jamais je ne l’aurais cru. Je fixe le ciel qui commence à s’assombrir en secouant la tête de gauche à droite : elle est carrément impossible. « Je sais » Les deux pas et le levé du téléphone dans les airs : c’était à force de grande pratique que j’avais trouvé l’astuce. Que pensait-elle…Que je la faisais marcher? Not my Style…Un mince sourire moqueur s’affiche à la commissure de mes lèvres à cette idée. Sinon, Parfait. C’était parfait. Notre Journey pouvait ici prendre fin à ce Carrefour magique du Wyoming. Je lève la main vers mon chapeau et l’abaisse dans sa direction en signe d’au revoir, elle avait son réseau, j’avais la paix. Je pivote et refait à nouveau le tour de la voiture, puis y regrimpe en paix avec moi-même. J’insère la clé dans l’endroit indiqué et lève le son à son maximum, à mon poste, une fois que le moteur se met à rouler.

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P. Cleo Everson

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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Juin - 16:32


Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »


Codage fait par .Jenaa



    « Si, un peu » Je lève les yeux au ciel. Qu’il enlève ce sourire de son visage, je suis certaine qu’il a des images perverses en tête. Et je ne l’ai pas autorisé à fantasmer sur moi. Oui, car il faut l’autorisation, bien sûr… (parfois j’me demande dans quel monde elle vit la p’tite Cleo…) Je fronce les sourcils, plus dérangée encore par sa voiture que l’idée qu’il m’imagine prodiguant un blowjob à un chauffeur de taxi, dans le but insultant d’obtenir la gratuité de la course. Malheureusement, la malédiction du SOS m’oblige à monter (et pourtant, dieu sait que ma maman m’a répété de ne jamais monter en voiture avec un inconnu !) dans le véhicule, tout juste bon à la casse. D’humeur généreuse, je lui fais même part de mon avis. Etrangement, ça ne semble pas le satisfaire plus que ça… « Et ZUT, je vais devoir la vendre, et acheter autre chose dans ce cas… » Je hausse un sourcil. C’est que c’est une bonne idée qui vient de s’échapper d’entre les lèvres du jeune (ouais enfin…) Clark ! Etonnant ! Souhaite-t-il que j’appelle le CNRS, pour leur faire part de ma découverte ? Tant d’ironie chez un homme si jeune (une fois encore… tout est relatif !), ça m’en ferait presque mal à mes pauvres oreilles ! « Evidemment. Et la Mini Cooper, tu devrais sincèrement la changer » Je lève les yeux au ciel. Je sais, je viens de le dire. Indirectement, certes, mais de le dire quand même ! FOCUS ! Il serait bien qu’il suive, un peu, je n’ai pas envie de me répéter ! Je suis déjà suffisamment compréhensive avec lui… Faut pas pousser le bouchon non plus ! Par exemple, il pourrait me laisser choisir la musique, non ? … Bon, visiblement, non. Bon sang, que les hommes sont chiants quand ils s’y mettent ! Son visage (séduisant… je crois ?) laisse entrapercevoir un sourire vil, alors qu’il change à nouveau le poste de radio. Je lui lance une moue semblant vouloir dire « Nia nia nia ! Gamin ! » … Et c’est bien ce qu’il est ! un gamin ! Prétentieux, pourri gâté, qui ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu’il veut. (hum… ça ne vous rappelle personne ça ?) J’inspire profondément. Non pas pour me mettre à hurler. Mais, au contraire, pour me calmer. J’ai abimé mes chaussures pour le voir. Je ne vais pas m’abimer la voix.
    Bien décidée à parfaire sa culture générale inexistante, je lui fais part du fait que dans le superbe zoo de New York, il y a du réseau. « New York est de loin supérieur à Laramie, tu le sais bien » J’arque un sourcil roux.

    « En même temps, c’est pas difficile de faire mieux que Laramie. »

    Même la ville la plus pourrie de l’état de New York ou du Massachusetts est mieux que Laramie. Laramie, c’est un autre monde, un autre univers. Le Tiers-Monde. Un endroit laid. Nul. Inintéressant. Loin de tout. Loin du monde, de MON monde. Du seul qui compte. Une prison, une punition. La merde quoi. Washington est tellement mieux… « Tu es la fille cachée de Bush ? » Je ne réponds pas, perdue dans la foule de mes souvenirs. Les visages tournoyaient. Géniteurs. Familles adoptives. Villes. Plein de villes, des grandes villes. Qu’est-ce que c’est que des parents ? J’en sais rien. Une pute qui vous abandonne parce que l’argent n’est plus là. Un être misérable et faible qui se pend avec la cravate que vous lui avez offert pour la fête des pères un jour alors que vous êtes à l’école. Juste à temps pour que la petite fille de six ans voit encore le cadavre se balancer au bout de la corde improvisée. Une foule de visages qui sourient, faux, désireux d’avoir des enfants. C’est ça des parents ? Alors je n’en veux pas. Ça tombe bien. Je n’en ai pas. Pas de famille. Personne à appeler papa. Personne à appeler maman. Des prénoms qui se succèdent dans mon esprit. Parfois, même, je m’embrouille et les confonds. Ça leur fait du mal, ça me fait du bien. Je crois que j’aime les voir souffrir comme moi je souffre. Etres insignifiants. La voiture s’arrête, je sors de ma torpeur. Ah, nous sommes arrivés ? La portière s’ouvre, et voilà qu’Austin me propose un drôle de marché. Descendre et appeler mon taxi (seule solution envisageable), ou continuer ma route avec lui. J’hausse un sourcil. Je savais qu’il ne pouvait pas se passer de moi. Mais moi, je peux. Et même très bien. Et je m’en vais le lui prouver de ce pas d’ailleurs. D’un geste un brin hésitant, encore perdue dans mes pensées, j’attrape sa main pour descendre du véhicule, mets pied à terre, et marche en direction du réseau. Et réseau il y a. « Je sais » Il incline son chapeau (qu’il le jette aux ordures plutôt), et fais demi-tour, regagnant sa voiture. Je m’écarte pour le laisser passer (mais surtout éviter de me faire rouler dessus), et compose le numéro de la compagnie de taxi de Laramie que j’avais enregistrée le jour de mon arrivée. Le ciel a changé de couleur au-dessus de moi, et je resserre les pans de ma veste autour de moi. Tonalité. Tonalité. Tonalité. Ça sonne, personne ne répond. J’insulte la réceptionniste en français. Je raccroche, recommence. Tonalité. Tonalité. Tonalité. Du coin de l’œil, je vois Austin insérer la clef dans son véhicule, et j’entends sa musique totalement pourrie retentir. Tonalité. Tonalité. Clic. J’ai raccroché, préférant ne pas tenter le diable (qui n’est pas un de mes proches parents contrairement à ce que peux penser Austin…), et cours vers la voiture d’Austin, histoire qu’il ne démarre pas, et ne part pas sans moi. J’ouvre la portière, me hisse à l’intérieur, attache ma ceinture, et baisse le son de la radio.

    « Ça ne répondait pas. » lançai-je pour seule explication, sans lui accorder le moindre regard.

    Ça me désole de me dire qu’il a gagné, je vous jure. Cloitrée avec lui pour encore une demi-heure, à supporter sa musique pourrie, car bien sûr, il n’aura jamais l’obligeance de changer de chaîne. Il ne manque plus qu’il se mette à chanter et à pleuvoir, et ma vie est foutue. Je sens que cette demi-heure va être longue… Très longue…



Dernière édition par P. Cleo Everson le Dim 1 Juil - 11:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Juin - 14:19

Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »

Quelle charmante balade en voiture que voilà. On me l’aurait demandé, je n’aurais voulu me retrouver coincer dans cet habitacle avec personne d’autre que cette si charmante et Ô combien aimable Everson femme de ville et de richesses. « En même temps, c’est pas difficile de faire mieux que Laramie. » J’arque un sourcil, sur ce coup, je devais lui donner raison. « C’est tranquille, paisible et très charmant » ou peu peuplé, ennuyant et incroyablement chiant. Choisissez votre perspective selon votre humeur. La route a parlé, et la tour d’ondes cellulaires également, ici nous nous arrêtons, elle pouvait continuer son chemin seule, sans cowboy, sans Murphy, sans voiture qui lui semblait (sembler est de l’ordre du subjectif, du mirage, de l’inexacte) hideuse. Elle capte le réseau sous mes yeux agacés de ne jamais être pris au sérieux…C’est choquant, ou très peu…En fait amusant est le terme qui me serait d’abord passé à l’esprit. Trêve de bavardage. Pour le seconde fois en moins d’une heure, le moteur se remet à gronder et la radio à jouer. Je dépose ma main sur le bras de vitesse, regarde la route le cou tordu afin de trouver un moment où je pourrais la rejoindre, voilà qui ne serait pas sorcier avec les une voiture et demi qui passe dans le coin à l’heure. Mais, Ô surprise, je suis arrêté dans mon geste par l’ouverture scandaleuse de la porte du côté passager. BAM Cleo, le retour. Je tourne la tête vers elle, l’interrogeant silencieusement du regard. « Ça ne répondait pas. » Han-han. Ça ou bien elle n’avait pas envie de se retrouver seule sur une route peu passante jusqu’à minuit ce soir et d’être ramassée par un vieil homme qui fume la pipe et chique du tabacs. Je fais la moue et rejoins la route en silence, une belle morale était à tiré de cette histoire : je vaux tout de même mieux qu’un vieux homme des ranchs aux yeux D’Everson. Un point pour moi, zéro pour l’univers.

Quelques minutes s’écoulent encore avant que je n’ouvre à nouveau la bouche étant suffisamment saint d’esprit pour éviter le sujet de son retour dans MA voiture. « Alors…. » Je baisse le son de la radio afin de ne pas avoir à m’esquinter la voix, ce serait dommage. Ma main gauche tenant le volant, le passe mon bras droit autour du siège passager : on se souvient des règles, ma voiture, mess règle, voilà tout. Donc, mon confort, s’Il passe par l’allongement de mon bras (musclé) autour du siège à ma droite : qu’il en soit ainsi. « On n’a jamais réellement eu la chance de discuter » Se crier dessus, ça oui, quelques fois déjà depuis mon arrivée en ville. Cette espèce de joute étrange où on dit plein de trucs sans rien dire vraiment. Mais, je n’étais pas vraiment plus avancé sur le compte de cette Everson qu’elle ne l’était sur le mien. J’étais un cowboy, un petit riche, un brin chiant et elle, elle était une bourgeoise, exubérante et un brin sexy. Les informations prenaient fin là. « Washington donc, tu disais...? Qu’est-ce qui t’a amené dans un coin aussi perdu du Wyoming? » Je lui avais jeté un coup d’œil sincèrement curieux. Je suis un gars du pays, j’aime le Wyoming et le Montana est le seul autre endroit où je n’ai jamais mis les pieds. J’ai toutefois du mal à croire qu’on pourrait volontairement si exiler. Elle parlait du Japon, de Paris, des grandes villes du pays…De caviar et de champagne. Pardonnez-moi ma suspicion, mais je doute que le Wyoming, son exotisme et ses quelques 563 626 habitants (ce qui lui donne le titre de l’État le moins peuplé de tous les États-Unis d’Amérique, voilà un haut prestige) l’aient attiré à ce point. Hormis le fais que Rencontre du troisième type ait été tourné en nos terres, je vois mal l’attrait permanent que pourrait avoir le monde extérieur pour nos chevaux et nos belles gueules (du moins, ma belle gueule). Je l’observe, fais la moue. Décidément, je ne trouvais pas...Je la voyais simplement et tout naturellement rejoindre les rangs de Yale, de Princeton, d'Harvard…Ou encore, je ne sais ps de Columbia? Certainement pas cette université Bidon qu’est celle de cet État. Moi-même, j’ai hésité avant de quitter le Montana pour revenir m’installer ici…Nah, il y a forcément quelque chose.

« Première année han? En quoi…Attend, laisse-moi deviner…Droit? »Je la voyais bien détruire toutes les aspirations du procureur général, le réduire à rien devant un prestigieux juge de la cour suprême, et lui donner envie de se résilier de l’ordre du Barreau….Image amusante. Ou encore, derrière un bureau, en train de détruire tous les pauvres espoirs de tout ces américains, le droit des assurances, voilà qui serait son domaine…Ou, mieux encore, le droit fiscal, elle qui semblait adorer les chiffres, du moins tous les zéros qui peuvent suivre certains chiffre. Sinon...OUF. La première année, il y avait un bail qu’elle était passée pour moi, cette fameuse première année. Entrecoupée de quelques mois de sabbatiques elle avait été.... Cette année-ci était ma dernière ou peut-être bien mon avant dernière…Tout dépendrait de mon ambition (ou plutôt du niveau de ma paresse). D’ailleurs, je ne sais pas trop ce que j’aillais faire ensuite. J'avais laissé tombé l'idée du titre de Docteur en sciences de l’environnement, une Master suffirait...Ô diable quelle suffirait! La grande classe que ce serait, le premier de la lignée à obtenir un diplôme outer que ceux offert dans les boîtes de céréales. De toute façon, diplôme ou non, j’étais probablement voué à reprendre le Ranch, et ça me suffisait: le diplôme irait probablement très bien avec le décor des écuries, juste à côté d’une selle de cheval, en face de l’abreuvoir des bêtes. Fabuleux. Mes skills de décorateurs me surprennent constamment.

Le numéro de notre sortie est annoncé, félicitation, le 1/4 de la route était maintenant parcourue, nous avions survécu, jusqu'alors. Le ciel s'était obscurcie, et c'est ainsi que le véhicule conduit par mes fabuleuses mains s'engage sur la route principale, en terre battue, du centre ville de Larami.
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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Juin - 16:07


Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »


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    « C’est tranquille, paisible et très charmant » Je le regarde, horrifiée. Pardon ? L’ai-je bien entendu faire l’éloge de cet état de bouseux ? … Le Wyoming ? Tranquille ? C’est mort oui ! Paisible ? Ennuyeux, mortel, perdu. Charmant ? C’est laid, sale, la population animale est supérieure j’en suis sûre à la population humaine, il n’y a pas une seule route bien construite, les boutiques sont minables, les gens sont minables. Avec leurs sourires de travers, leurs dents en moins, leurs chemises à carreaux, leurs chapeau de cowboy. Ils ont l’air de personnages de papier glacés, de personnages de pub. Des pubs pour les crèmes contre l’herpès ou les hémorroïdes. Répugnant. Répugnants. Depuis que j’ai posé le pied ici, je n’ai qu’une envie, partir. Mon précédent lieu d’habitation me semble encore supportable quand on y réfléchit bien. Je me surprends, parfois, à rêver d’y retourner. Bien sûr, ce n’est qu’un fantasme, un délire. Si je devais y retourner un jour, je finirai par me tirer une balle dans la tête. Mais au moins, j’étais traitée comme une princesse. Car crainte. Ces pauvres gourdes vêtues de blanc. Je suis certaine qu’elles tiraient à la courte paille pour savoir qui aurait l’honneur de subir mes foudres matinales. Si insipides.
    Extraite finalement du tas de ferraille, je chercher un instant dans mon répertoire bien fourni le numéro des taxis de Laramie. Taxi London. Taxi Los Angeles. Taxi Paris. Taxi Washington. Taxi Singapour. Taxi Seoul. Taxi Tokyo. Si seulement. Mais non… Taxi Laramie… Avec un soupir, j’enfonce le téléphone vert de mon BlackBerry, et j’attends. Je déteste attendre. Mon regard est rivé sur l’imposant engin d’Austin (comprendre sa voiture… C’est bien la seule chose imposante chez lui !), tandis que je réfléchis. Attendre que l’idiote de réceptionniste décroche et m’envoie un taxi ? « L’adresse s’il vous plaaaait ? –Là où reprend le réseau sur la route qui mène à la réserve de merde ! »… Je n’suis pas certaine que ce soit répertorié dans leurs GPS… Attendre, donc, ou bien monter ? Monter dans une voiture laide… Alors que je pourrais avoir une Mercedes noire rutilante ! … Et s’ils m’en envoient une grise ? Pleine de poussière ?! Taxi… Austin… Taxi… Austin… Taxi… Attends-moi crétin ! Forcée de courir (je n’aime pas avoir à courir quand je ne suis pas en tenue POUR), pour être certaine qu’il ne parte pas sans moi, j’ouvre sa portière, et me hisse dans le véhicule, la claquant vivement, et attachant ma ceinture. Enfin, la sienne, mais c’est la mienne pour la demi heure à venir. Bref. Je suis montée. Et je ne sais pas pourquoi. Sans doute à cause du temps ? Et de la peur de voir arriver une Mercedes grise poussiéreuse ? Il m’interroge du regard, je réponds simplement que ça ne répondait pas. Service pourri, j’irai sur internet leur mettre la plus mauvaise note et appréciation possible. Les gens d’ici sont pauvres, ce n’est pas comme s’ils étaient des millions à appeler la compagnie de taxi. J’imagine de ma place la standardiste, occupée à se peinturlurer les ongles en mâchant son chewing gum comme un ruminant obèse, ses cheveux teints en blonds, son maquillage qui lui fais une seconde, voire une troisième peau. Je frissonne sous ma peau d’albâtre. Brr, image atroce.
    Le volume est baissé, j’ai appuyé ma tête rousse contre le dossier, jouant avec une mèche rebondissante contre mon épaule, me disant que j’aimerai bien aller chez le coiffeur, me retenant de ne pas pleurer au souvenir que je n’ai pas la possibilité d’aller me faire couper les cheveux chez mon habituel coiffeur. Lui seul sait comment traiter mes cheveux. Il est le seul à qui je confierai ma tête. L’espace d’une seconde, j’hésite presque à lui téléphoner pour le faire venir ici. J’observe la mèche. Tant que les pointes ne sont pas fourchues, je survivrais. Le jour où ça arrivera… Je prends un billet directement pour Washington. « Alors… » Je le regarde à travers le rétroviseur, le fusillant du regard. Je ne lui ai pas dit que je ne voulais pas entendre le son de sa voix ?! Je me crispe en voyant son bras se passer autour de MON siège. Il fait quoi là ? De la musculation à l’intérieur de sa voiture ? Il a une crampe ? Il veut se faire arracher le bras ? Je me serre un peu plus vers la portière, histoire d’être certaine que son bras n’entre pas en contact avec moi. POURQUOI ? Non, franchement, pourquoi les hommes font ça ? En quoi c’est cool de passer son bras comme ça ? C’est comme quand on va au cinéma… je vous jure… POURQUOI ils se sentent obligés de passer leur bras autour de nos épaules ? C’est TOUT sauf confortable. Et ce n’est pas ça, mais alors PAS DU TOUT qui va nous faire tomber sous leur charme. L’exposition à leur odeur corporelle flagrante, leurs aisselles faisant concurrence à la forêt vierge… HELLO ! Où vous avez vu que l’odeur de transpiration nous fait fondre ? Elle nous fait FUIR oui, apprenez à lire messieurs. Bref, tout ça pour dire que cette attitude est nulle et ridicule. En même temps, il ne fallait pas en attendre beaucoup plus de lui. Et puis son « Alors, FRANCHEMENT… Ridicule ! « On n’a jamais réellement eu la chance de discuter » Je tourne la tête vers lui, franchement étonnée. Non. En effet. Peut-être parce que ça ne m’intéresse pas ?

    « Je savais bien que ma vie te passionnait… Ou alors tu aimes juste parler de toi ? »

    Oui, parce que… autre chose que les hommes font… Quand ils vous parlent de « discuter », ils veulent en fait dire : je vais te parler de moi, tu vas voir comme ma vie est fascinante. Sauf que… huhu… problème. Leurs vies ne m’intéressent pas. Ils sont nés, un jour, quelque part, ils ont grandis. Et alors ? Ça nous arrive à tous ! « Washington donc, tu disais … ? » Washington, New York, San Diego, Chicago, Los Angeles… Le monde est ma maison. Mais oui, si tu cherches la ville qui m’a vu naître, c’est bien Washington. « Qu’est-ce qui t’a amené dans un coin aussi perdu du Wyoming ? » Je pousse un long soupir, exaspérée. Je n’ai pas envie de parler de ça. Je n’ai pas en fait je crois envie de parler de moi. Enfin, si. Mais non.

    « La même chose que toi j’imagine. »

    Je viens frapper son visage de mon regard bleu, alors que je tourne la tête vers lui, le regardant droit dans les yeux. La route, tu connais ? Non ? Tant pis. Je sais, je sais, mon regard est tellement plus passionnant qu’un sol de terre battu.

    « Déception parentale… trop de bêtises… Saccagement de leur cave privée… Insubordination. Les trucs basiques quoi. »

    Anorexie. Sexe. Soirées. Insubordination. Irrespect. Alcool. Je l’ai giflée aussi, elle. Légitime défense, elle avait levé la main sur moi après que je l’ai eu traité de mal baisée. Ce qui était vrai. Ou alors c’est que leur chambre était sacrément insonorisée. J’esquisse un sourire, la joue en feu, comme si la claque venait juste de s’abattre. Mon teint diaphane de princesse marqué d’une trace rouge. La rage qui avait bouilli en moi. Comment avait-elle osé me frapper ? Elle n’était rien. Qu’une marionnette destinée à m’offrir une vie convenable. Elle n’était pas ma mère ! Ma mère était morte ! Pétasse. « Première année han ? En quoi… Attend, laisse-moi deviner… Droit ? » J’hausse un sourcil. Eh bien, lui au moins m’accordait un tant soit peu plus de crédit que les autres. Combien de fois avais-je entendu « t’es en littérature ? T’es en art plastiques ? » ? Autant de matières futiles, stupides, tout juste bonne à contenter l’esprit de ces pétasses qui se disaient sportives, les cheerios. Insipides et stupides, tout juste bonnes à agiter leurs jolis p’tits culs (et encore…) sous les yeux ébahis des spectateurs, ces pervers qui n’ont jamais entendu parler des sites pornographiques, et assouvissent leurs fantasmes pédophiles et éphébophiles en matant ces cruches. Austin, au moins, semble penser que je n’ai pas la capacité intellectuelle d’une petite cuillère. Quoique le droit reste encore tellement… basique. Genre… Tous les gens qui ne savent pas quoi faire de leur vie et qui sont un minimum doué (passables) pour les études vont en droit. J’arque donc un sourcil au dessus de mon œil bleu, et me mords l’intérieur de la joue. Non. Je ne suis pas en droit.

    « Loupé. »

    Je ne développe pas. Pas envie à vrai dire. Il a au moins bon à moitié : fraîchement diplômée, c’est bien la première année qui va m’attendre quand septembre sonnera. Welcome dans la cour des grands. Et comme expliqué en long, en large, et en travers, ce n’est pas les amphithéâtres de droit qui auront la joie de me compter parmi leurs élèves. Mais bien ceux de Politique. Tellement plus complexe et intéressant. A vrai dire, j’ai plus choisi au pif qu’autre chose. La médecine, non merci. Je n’ai aucune envie de devoir rester des heures debout, vêtue d’une tenue ignoble, à plonger mes mains délicates dans les corps de mes patients. L’architecture avait été une solution envisageable. C’était bien. J’aimais les bâtiments, j’aimais leur structure. Mais les profs étaient encore plus nuls que ceux de mathématiques dans cette faculté, et j’aurais eu plus honte qu’autre chose je crois, avec un diplôme tel que celui d’architecte. Le droit, vous savez ce que j’en pense. La science et environnement, très peu pour moi ! C’était pour les idiotes PEACE AND LOVE, ou bien les… bah les gens comme Austin. Ça ne m’étonnerait d’ailleurs pas qu’il ait choisi cette voie. C’est peut être pour ça qu’il avait été exilé ici ! Ne suivant pas le schéma familial… L’ingénierie ne me tentait pas. Pas du tout. Les langues… PEUH ! Je parle déjà anglais et français, j’ai de bonnes bases en allemand, en italien, et je me débrouille en espagnol, et je sais quelques mots de japonais. Pourquoi perdre mon temps ? La physique chimie était une matière absolument abominable que je haïssais au plus haut point. L’histoire encore, avait été dans la course. Histoire, ou Politique. Le choix avait été rude. Et nullement compromis par la dernière matière, les arts plastiques… Laissez moi rire, pitié ! … Bref, here we are. Coup de tête, coup de folie, politique ce sera.

    « Et toi… Laisse moi deviner… »

    J’humecte mes lèvres… Mes dents viennent s’enfoncer légèrement dans ma lèvre inférieure, tandis que je l’observe. Sciences et environnement… Ou ingénierie… Physique ? … Je ne l’imaginais pas ailleurs… Je laisse glisser ma main le long de ma cuisse, réfléchissant, encore pour ne pas me tromper Je n’aime pas avoir tort.

    « Sciences et environnement ? » Je souris, et tourne la tête, reportant mon attention sur la route. « Et qu’est-ce qui t’as fait quitter Chicago ? … C’est bien Chicago non ? »

    Je rassemblais mes souvenirs, tentant de me souvenir si c’était bien dans cette ville que j’avais rencontré la famille Clark pour la première fois. J’étais jeune, encore, mes souvenirs sont embrouillés. Je me souviens juste de l’homme, imposant, royal presque, qui discutait avec mon père de son fils. …stin… Austin. Une aubaine que de lui tomber dessus, ici ! Enfin… Ca dépendait des jours. Aujourd’hui, je le maudissait plus qu’autre chose !




Dernière édition par P. Cleo Everson le Dim 1 Juil - 11:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Juin - 22:35

Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »

Road trip au cœur de l’exotisme l’oblige, le temps des confidences est selon moi arrivé. Discutons. « Je savais bien que ma vie te passionnait… Ou alors tu aimes juste parler de toi ? » Je tourne la tête en direction d’Everson, et également de mon bras allongé (jamais connu position plus confortable, élément que les femmes ne comprennent pas, le bras surélevé juste comme il le faut et étiré à un pourcentage bien calculé, on devient paisible, faisant qu’un avec le monde, le sol…Ghandi l’a un jour dit dans l’un de ses discours d’ailleurs (je vous mets au défi de trouver lequel)). Je souris, lui offrant mon sourire le plus éclatant avant de plisser un brin le nez dans un mouvement de réflexion intense « La deuxième partie » Quelle plus belle mélodie que le récit de ma vie? La sienne, probablement. Cheval, maladie, cheval, mort, Montana. L’étonnante et longue symphonie de mon existence se résumait à 5 mots, 11 syllabes, 31 lettres. Mon flair d’hommes de L’ouest me disait que la sienne en possédait minimalement le quintuple. Déjà, Washington faisait à lui seul dix lettres…Observation inutile, mais révélatrice de la réalité.

Nous avions l’information numéro un : son prénom et son nom : info assimilée. Ensuite venait l’information seconde : sa richesse, mais surtout son profond amour de cette dernière : info très bien ancrée dans les tréfonds de mon esprit depuis les cinq premières minutes de notre rencontre fortuite dans ce bar du centre ville. Était venu s’ajouter au présent lot Washington en tant que dernier membre du trio informationnel. On n’était pas loin de l’encyclopédie Cleo Everson édition d’or. Maintenant, je me demande, histoire d’ajouter quelques notes infrapaginales à tout ça : why le Wyoming? Qu’est-ce qui avait bien pu faire débarquer un tel personnage en nos terres lointaines et si peu dénaturalisées? Un naufrage? Un Crash d’avion? Un exil politique? « La même chose que toi j’imagine. » Je croise son regard dans le rétroviseur et me reporte sur la route (manquerait plus qu’elle ne me poursuive pour accident de voiture et perte fonctionnelle ou autre truc). La même chose que moi. Elle avait donc eu un manque de chance et la cigogne l’avait échappé au cours de son envolé, ainsi, elle s’était retrouvée au centre d’un champ de blée, rescapée par une professionnel du rodéo et un homme rabougris qui avait repris l’entreprise familiale : le ranch? MAIS quelle coïncidence que voilà. Allez donc savoir pourquoi, soit pour m’enliser davantage dans le mensonge fondateur de notre « relation » ou bien par pure sympathie, je décide de conserver cette dernière hypothèse dans ma tête. Dans un petit tiroir. Tiroir fermé à clé. J’y ajoute même un cadenas mental : just in case. « Déception parentale… trop de bêtises… Saccagement de leur cave privée… Insubordination. Les trucs basiques quoi. » Lady Everson, toujours présente au bon moment, me sort de ma tirade un brin chaotique (à peine) en répondant finalement à ma question. « Classique » WHAT? MERDE. Mes sourcils s’étaient rejoins dans le bas de mon front alors que je m’affairais à fixer la route avec GRANDE attention. Elle semblait si innocente, si fragile derrière son teint clair, sa tignasse rousse…Mais BOUM apparence fort trompeuse camarades. « Saccagement de cave han? » J’avais arqué un sourcil vers la jeune femme ce disant. Avoir une cave à vin, je l’aurais plutôt dévalisé sans la permission desdits parents, et non saccagé : frivolité de pauvres, je suppose.

Alors que je me dis que je devrais rebaptiser l’encyclopédie « L’enfant terrible », je me permets de tenter de trouver la vocation de mademoiselle Mystère. Avocate mon premier Guess. Qui plus est, je suis convaincu que le tailleur lui irait à merveille…Les chaussures à talons haut…La blouse blanche un peu trop ajustée…Just saying, le Look ferait. « Loupé. » Et merde, ma carrière de devin venait de prendre fin « Boule de Crystal défectueuse » Not my fault. « Si tu me dis Art, je te fous dehors sans arrêter le véhicule » Elle était certes dérangée, DAMN j’en suis témoin, et Murphy également, mais, pas complètement dépourvue d’intelligence pour autant. Je plisse les paupières tentant de dénicher ce qui pourrait lui convenir « hann…Je n’aurais pas dit femme de sciences » Probablement par crainte…Docteur (tueuse), pharmacienne (pro’ du poison)…Voilà qui ne semble pas lui convenir. « Future présidente des États-Unis? » Who Know? Peut-être que je devrai envisager un éventuel déménagement chez nos voisins les Canadiens.

« Et toi… Laisse moi deviner… » Devine divine Cleo, devine. Le spectacle qu’elle m’offre vaut bien toutes les réprimandes qu’elle pourrait me faire pour les 5 prochaines années (je veux dire, 5 prochaines minutes) Elle passe doucement sa langue sur ses lèvres avant d’entrer dans ce qui me semble presque relever de la transe : pouvoirs magiques ? Elle se mordille la lèvre inférieure et ça lui donne un air plutôt sexy. Je médite la possibilité du Sexy chez la jeune femme en me concentrant à nouveau sur la route lorsqu’elle finit par trancher. « Sciences et environnement ? » J’arque un sourcil, impressionné « Douée » Elle fixe la route, moi aussi (élément intéressant lorsqu’on est le conducteur) Et alors que je pensais qu’elle en aurait assez de cette frivole discussion, elle la relance (un petit pas pour l’humanité MAIS un pas de GÉANT pour Austin Clark Le Cowboy du Wyoming) « Et qu’est-ce qui t’as fait quitter Chicago ? … C’est bien Chicago non ? » Je manque de peu de m’étouffer avec ma propre salive…Je lui lance un rapide TRÈS rapide coup d’œil en biais….Chicago. Illinois. Bel aéroport à ce qu’on dit. Stop. Mes connaissances s’arrêtaient là…Donc, en plus de ‘’supposément’’ connaître le Nom de notre Célèbre et richissime famille…Elle et moi nous nous…Étions…Déjà rencontrés? Han-han. Fait intéressant. Je mène mes lèvres vers l’avant m’apprêtant à crier NON. Mais, triste vie que la mienne et triste sort qu’est le mien, je n’en fait rien. Hochant vivement la tête de haut en bas comme un pantin « Yep’ » Nop. « Tu sais… » Mieux que moi du moins « La ville…Le rythme de vie…J’avais besoin de changement… » La bonne blague , lorsque j’avais eu besoin de foutre le camps, j’avais filer vers le MONTANA : Le Wyoming à un ou deux habitants de plus de prêt. « J’aime la nature… » GAY. Je remplie mes joues d’air et la fais bouger tel un gamin, c’est que mentir ça épuise….

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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Juin - 23:53


Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »


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    Ma vie l’intéresse ? Il souhaite uniquement pouvoir parler de lui ? … Etonnement, sa réponse ne m’étonne même pas. Pauvre gosse de riche perdu au fin fond de nulle part, obligé de trouver quelqu’un au sang aussi bleu que le sien pour pouvoir se sentir à nouveau bien. … Minute. Je parle de lui ou de moi ? … Je hausse les épaules (mentalement). Là n’est pas la question. « La deuxième partie » Qu’est-ce que j’avais dit ? Aucune surprise… Vraiment… Ça deviendrait presque lassant à la longue… Sa vie. Ma vie. Ma ville. Washington. La seule information véritablement vraie dans cet amas de connerie que j’ai bien pu lui sortir. Cleo Everson. Quel beau prénom, quel beau nom, assemblage musical du tout, les lèvres pulpeuses qui s’épousent pour le prononcer, la langue qui vient sensuellement caresser le palais… Un leurre. Un faux. Fac-similé. Pâle reproduction de mon moi véritable. Prudence. Nom murmuré à mon oreille délicate par l’homme qui avait participé à ma création, ma naissance (parait-il), mon « père », le jour de ma naissance, alors que la femme que j’allais appeler « maman » pendant quelques années, la connasse à qui j’avais dédié mon premier mot, venait de me donner vie. Prudence. Princesse Prudence. De Saint Pierre. Une myriade de p. Allitération. Un nom de princesse. Prudence De Saint Pierre. Prudence, Cleo, De Saint Pierre. Seul est resté Cleo. Bref. Tout ça pour dire qu’il n’a comme information exacte que la ville qui m’a vu naître. Il pourrait chercher pendant des heures une Cleo Everson. Tout ce qu’il trouverait, ce sera… le néant. Pur et simple. Néant, rien. Aux yeux du monde, je n’existe pas. Enfin. Si. Mais non. C’est compliqué. Trop complexe pour vos misérables cerveaux humains étriqués. De toute façon, vous êtes stupides. Je ne vois même pas pourquoi je m’efforce à vous expliquer.
    Pourquoi j’ai atterrit ici ? … Eh bien, ça parait évident non ! Une punition. Comme pour toute personne de ma catégorie sociale. Franchement, vous voyez quelqu’un comme moi, quelqu’un comme nous décider de son plein gré de venir s’exiler ici ? Je veux dire, à part ce gosse de riche aux idées tordues, accro à l’herbe et l’ecstasy, qui vous parle d’un monde sans guerre où tout le monde est frère, l’idiot dont vous vous moquez allègrement en soirée autour d’une flûte de champagne, chaussée de Jimmy Choo vertigineux. L’imbécile qui part toujours en criant que l’on crèvera tous étouffé par notre argent, que tout ça, c’est du vent, des mensonges, des trucs futiles, que des pauvres gosses meurs de faim pendant qu’on rit. Alors, on rit plus fort, plus méchamment. Mais on l’invite quand même à la soirée suivante, car il nous divertit, et car il est de notre monde. Un peu comme un frère oui. A part lui, personne ne voudrait vivre dans un endroit « vert », paisible tranquille… L’état le plus désert du Wyoming… L’état des alcooliques, des types qui tapent sur leurs femmes, des bûcherons dégueulasses, des chauffeurs de camion, tous ces types répugnant qui nous paraissent tout droit sortis de films américains, de séries comme Criminal Minds. Ces types qui font flipper les filles de mon monde, les idiotes dont le cerveau a été remplacé par une carte bleue… … Et là… Il ouvrit la porte de son camion… Et elle vit qu’il portait… une chemise à manche courte… Orange ! Cri d’horreur, d’effroi. Oh mon dieu, quelle abomination. … Pathétiques. Mes semblables me débectent parfois. Mais je les aime quand même ! … Rectification : mais je les côtoie quand même ! Après tout… Nous sommes une espèce en voie de disparition… Mon regard s’entrechoque avec celui d’Austin à travers le rétroviseur, alors que je lui explique que c’est certainement la même chose que lui qui m’a conduit dans ce trou paumé. Je mens, un peu, beaucoup, pour éviter d’avoir à lui dire la vérité. Lui ai-je seulement jamais dit une chose véritable et profonde ? … Oui. Le Kaki n’est pas la couleur de l’année. « Classique » Je hoche la tête. Eh oui. J’ai l’air d’une mademoiselle tout le monde comme ça. Il vaut sans doute mieux qu’il pense que c’est uniquement à cause de ça que je suis ici. L’épisode pensionnat/découverte de la boulimie/envoie à l’hôpital restera un lointain souvenir, étranger à ma mémoire, étranger à ma vie. C’est une autre que moi qui a passé huit mois dans ce lit. C’est une autre rousse à la peau pâle, non, ce n’est pas moi. Moi, je finissais mes études dans un pensionnat pour fille d’excellente réputation, j’ai obtenu mon diplôme avec brio, et j’ai envoyé des demandes dans toutes les plus grandes facs du pays. Les seules qui comptent. « Saccagement de cave han ? » Je hausse les épaules, modeste.

    « J’imagine qu’ils n’ont pas dû apprécier de voir qu’on avait bu tous leurs Romanée Conti 1978 et Pétrus 1928 dans des verres en plastique rouge… » Vous savez, ces fameux verres, qui contiennent généralement de la bière… Sauf que ce soir là, c’était des bouteilles qui coûtaient approximativement 17 276 et 18 229 dollars et des poussières… « Et un crétin avait fait tomber leur Cristal Roederer 1990… Mais je crois que c’est surtout le fait que la moitié de leurs Château d’Yquem 1955 avait été bue… Et l’autre moitié… je n’sais pas trop… qui les a rendu fou… Tu sais, c’était le vin de leur mariage, alors… Ils n’ont pas trop apprécié ! »

    Je lui lance un sourire innocent. Quelle merveilleuse soirée ça avait été… Vengeance personnelle : la veille, cette bourgeoise aux fausses mèches blondes m’avait pris ma carte de crédit, jugeant que j’avais assez dépensé pour la semaine (alors que nous étions mercredi soir et que je n’avais acheté que trois robes et quelques jeans…). Ils s’en étaient mordus les doigts le vendredi matin, au retour de leur gala de charité… Ah ah. Leurs expressions avaient été si jouissives… Mais bref. Le passé est le passé. Bien que mien, donc forcément intéressant… « Boule de Crystal défectueuse » Je laisse glisser mon regard jusqu’à son entrejambe…

    « Mmm… j’espère pour toi que ça ne devient pas une habitude… »

    La commissure de mes lèvres se soulève en une moue moqueuse, et je reporte mon attention sur la route, après un dernier battement de cil en sa direction. « Si tu me dis Art, je te fous dehors sans arrêter le véhicule » Je lui lance un regard écoeuré. Arrête, tu vas me faire vomir. Art ? Pitié ! Je crois que j’ai déjà expliqué en long en large et en travers que ce n’est même pas une véritable matière, même pas un véritable domaine. C’est bon pour les abrutis sans avenir ! Et… Donc… Ce n’est pas mon genre. « Hann… Je n’aurais pas dit femme de sciences » Je hoche doucement la tête. En effet. Tripoter des cadavres ou mettre ma vie en danger en m’exposant aux radiations et produits chimiques, tel n’est pas mon rêve dans la vie. Certaines personnes, si. De ces gens louables, anciens adolescents boutonneux, qui veulent sauver le monde, éradiquer la faim dans le monde et le cancer. Bref. Des doux (et laids) rêveurs. Non. C’est pas mon genre. « Future présidente des Etats-Unis ? » Je laisse échapper un rire léger, cristallin.

    « Pitié, non, ce poste ne m’intéresse nullement ! Le Sénat sera déjà un bon début. »

    Mais, il avait, enfin, touché bon. Politique. Ah, quel monde merveilleux que celui de la politique. Des requins, féroces, qui ne font qu’une bouchée des plus faibles. Des coups bas, des traitres… Je dois tirer ce plaisir malsain des gènes paternels… Mais, bien, puisqu’il a désormais deviné dans quelle branche je me lancerai corps et âme à la rentrée… A mon tour… Mes sourcils se froncent légèrement… J’humecte mes lèvres… Viens mordiller ma lèvre inférieur… Je bats des cils… Je réfléchis… Tire, et touche au but. « Douée » Mon sourire, victorieux, s’élargit, comme pour dire « Je sais ! ». Ce que je ne sais pas en revanche, c’est pourquoi lui a quitté Chicago. C’est bien Chicago non ? « Yep’. Tu sais… » Bah, non, justement, je ne sais pas… Je ne poserai pas la question sinon, je n’ai pas cette habitude ridicule. « La ville… Le rythme de vie… » Le bonheur quoi ! « J’avais besoin de changement… » J’hausse un sourcil, presque effrayée. HEIN ? « J’aime la nature… » Je lui lance un long, très long regard, étonné, désolé, effaré.

    « Tu… T’es en train de me dire que tu es venu ici… volontairement ? … » OKAY ! That’s weird ! « Woh… T’es encore plus bizarre que j’le pensais alors… » Je regarde droit devant moi. Oh, un arbre. Oh, encore un arbre. « Moi je donnerais tout pour quitter ce trou perdu et rentrer chez moi… Et toi… Tu viens ici de ton plein gré… Parce que t’en as envie… Parce que tu …» Je bloque un instant. « Parce que tu aimes la nature… »

    Je secoue la tête, de gauche, à droite. Les minutes s’écoulent plus vite que je n’aurais pu le penser. Est-ce que… je… j’apprécierai cette balade ? … Mmm… Non. Quand même pas, faut pas pousser. Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice ! Je reste choquée des propos d’Austin. Comment on peut aimer cet endroit ? Je veux dire… Il n’y a rien. A voir. A faire. Pas de vie. Pas d’animation. Il fait froid, il fait chaud, il y a des insectes partout, ça grouille, ça rampe. Du bout de mes doigts, je viens effleurer la vitre de ma portière. Ouais. Je ne comprends pas. J’aime la ville, j’aime l’animation, j’aime l’ambiance qui y règne. Ça grouille de monde, et on n’est jamais seul. Ici… Ai-je besoin de développer ma pensée, vraiment ?

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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Juil - 16:36

Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »

Vandalisme voilà un terme qui venait s’ajouter à mes connaissances au sujet de la jeune Everson. Aille aille, il s’agissait donc d’une criminelle en cavale. Je saurais être plus charmant, donc, à l’avenir. Qui sait ce qu’elle pourrait me faire si je lui déplaisais. La destruction d’objet matériel ne lui appartenant pas, voilà donc ce à quoi elle s’adonnait dans ses temps libres. Intéressant, violant & Inquiétant. « J’imagine qu’ils n’ont pas dû apprécier de voir qu’on avait bu tous leurs Romanée Conti 1978 et Pétrus 1928 dans des verres en plastique rouge… » Je ne suis pas un fin connaisseur de vins, mais 1928, ça me semble important. Conti également CON-TIIIIIII…Ouais, décidément, c’était grave. J’arque un sourcil sans me détourner de la route « Vous avez eu la gentillesse de ne pas salir le crystal » Nobles enfants riches et leur apparent souci du prochain. « Et un crétin avait fait tomber leur Cristal Roederer 1990… » Le terme Cristal évoque en moi un bon nombre de signe de dollar. J’ouvre donc grand les yeux outré faisant mine de saisir EXACTEMENT l’importance des dégâts « Mais je crois que c’est surtout le fait que la moitié de leurs Château d’Yquem 1955 avait été bue… Et l’autre moitié… je n’sais pas trop… qui les a rendu fou… Tu sais, c’était le vin de leur mariage, alors… Ils n’ont pas trop apprécié ! » Ça existe...Des vins de mariage? Sinon, je peux les comprendre, ces propres vieux qui ont hérité du statut de parent de la gamine. Ils rentrent chez eux, leur gamine insatisfaite et constamment ennuyée par la vie a détruit leur(s) bien(s)... Des milliers de dollars à la poubelle…Je reste silencieux quelques secondes « Simple méchanceté, ou vengeance méritée? » Je suis intrigué. Était-elle simplement Vil dans le plus profond de son âme, ou simplement adepte de la maxime soulignant qu’il faut faire sa propre justice. Son sourire innocent a tôt fait de répondre à ma question…Petite peste, je plains les gens forcés d’habiter sous le même toit qu’elle…Quoique, un sourire amusé s’affiche entre les traits de mon visage, elle avait le mérite d’être divertissante…Très divertissante.

Je me retrouve ainsi à deviner la matière à laquelle peut bien vouer son existence d’universitaire la jeune femme. Ma première tentative, le Droit, se retrouve dans la catégorie Échec. Mes dons de devin n’étaient donc pas de la partie aujourd’hui. « Mmm… j’espère pour toi que ça ne devient pas une habitude… » Je laisse échapper un faible éclat de rire un brin cynique. « Écoute, jolie cœur… » Je tourne quelques secondes la tête dans sa direction « Si tu continues de te questionner à ce sujet… » Deux fois qu’elle faisait des remarques, je le souligne « Il va falloir tester…Je ne désire pas que tu restes dans la désinformation » Han-han, voilà qui serait beaucoup trop triste, pour elle. Of course. Bref, je ne suis pas du genre à laisser tomber, si ce n’est pas le droit, c’est autre chose…L’Art se mérite un allé direct en direction du vol plané sur l’autoroute. Les sciences m’évoquent la fin de l’univers tel nous le connaissons. La présidence me semble être un reflet plausible de ses aspirations. « Pitié, non, ce poste ne m’intéresse nullement ! Le Sénat sera déjà un bon début. » Je ris « Politique donc. » Impressionnant. « God bless América » Et qu’il sauve nos âmes, sauf celle de Bush.

C’est ensuite à son tour de se la jouer liseuse de bonne aventure. Il m’apparaît bientôt évident qu’elle porte mieux que je costume que moi. Un temps, trois mouvements et BAM dans le mille. Elle était douée. Étonnant. Ou bien peut-être suis-je prévisible. Ça doit être le chapeau qui me trahit : merde. J’y penserai à l’avenir. La voilà qui me demande pourquoi j’ai quitté la grande métropole de Chicago, car c’était bien là d’où je viens…Hannnnnn….Voilà une question qui demande une grande et profonde réflexion. Je me promets d’ailleurs d’aller Googler Chicago dès mon retour dans ma petite chambre de confrérie. Dans mon mensonge, je tente de mettre un peu de vérité : l’envie, la nature, le désir d’un rythme de vie plus saint. Je perçois bien son regard…Un regard LOURD…Venait-elle de saisir l’évident mensonge ici? « Tu… T’es en train de me dire que tu es venu ici… volontairement ? … » À moins qu’il ne s’agisse de surprise? QUOI, Chicago c’est SI bien? « Heu….Oui » Oui…Techniquement j’avais quitté le Montana VOLONTAIREMENT pour revenir m’installer ici, chez les miens. Donc oui. Personne ne m’avait tordu le bras, blackmailé ou menacé de mort imminente. « Woh… T’es encore plus bizarre que j’le pensais alors… » Je m’esclaffe, sincèrement cette fois. Je retire mon bras de sur son siège (mon siège) et prend le volant à deux mains cessant de rire quelques secondes pour lui jeter un coup d’œil « Merci » Je soupire, ris encore un peu, inspire, si j’étais le bizarre de nous deux…Ça faisait-elle quoi? L’échappé de l’asile. Je ne vois rien d’autre. « Moi je donnerais tout pour quitter ce trou perdu et rentrer chez moi… » « J’avais cru le deviner » Quelques fois, la boule de Crystal fonctionne « Et toi… Tu viens ici de ton plein gré… Parce que t’en as envie… Parce que tu …» Parce que je…. « Parce que tu aimes la nature… » Mon hilarité reprend le dessus contre mon gré alors qu’elle secoue la tête comme pour se départir de cette idée saugrenue « Et oui » Je ris à nouveau, le volant entre mes mains, roulant à présent sur la route de Laramie, bientôt, les bâtiments se mettent à défiler devant nos yeux. « Range ton air ahuri. Je ne viens pas de t’annoncer que j’aime dévorer des petite vierge pour le déjeuné… » J’arque un sourcil appuyant sur le frein alors que l’on arrive à l’un des deux seuls feu d’intersection de la ville. Rouge. Le véhicule s’immobilise et je tourne complètement la tête vers ma passagère. « Uniquement que j’aime bien respirer de l’air pur et…Que c’est bien que le béton soit remplacé par…Un arbre… » J’hoche la tête ponctuant mon affirmation alors que le feu tourne finalement au vert. J’appuis sur l’accélérateur m’esclaffant à nouveau. Sorry.


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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Juil - 17:30


Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »


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    Souvenirs, souvenirs… Me revoilà partie quoi… quatre ans ? En arrière ? Cinq, grand maximum. Les rires, la maison pleine, le bruit des bouteilles brisées, renversées, la musique à fond, mes « amies » qui gloussaient, mes « amis » qui riaient aux éclats. Ah, elle était belle, la jeunesse de la ville, de la grande ville, de la capitale. Si je ferme les yeux un instant, je suis certaine que je pourrais me replonger mentalement dans cette ambiance, attisant mes souvenirs. L’odeur enfumée… l’atmosphère oppressante… le son, les rires sonores… le contact, les corps contre le mien… Le goût, du vin, des lèvres. La décadence. Le bonheur. Si loin aujourd’hui… « Vous avez eu la gentillesse de ne pas salir le cristal » Je laisse échapper un sourire fugace, amusée. Sans doute plus réceptive à son humour douteux maintenant que je suis replongée dans mes souvenirs. Mes lèvres s’entrouvrent, je continue mon récit. Revoyant la scène. Bowling avec des bouteilles vides et pleines en guise de quille. Les rires, toujours les rires. Happy too loud. Too loud to be happy ? Tel était notre vie, ma vie, la vie, la vraie. Et dire qu’aujourd’hui, tout ça, c’est du passé… J’en pleurerai presque, de rage. De déception. De tristesse, peut-être même. « Simple méchanceté, ou vengeance méritée ? » Je reste silencieuse un court instant.

    « Vengeance. »

    Oh oui. Ce soir-là, ils avaient pris cher. Payant pour tout et n’importe quoi. La carte bleue confisquée. Mon coiffeur habituel en vacances, m’obligeant à ne PAS me couper les cheveux de peur de voir ma crinière flamboyante saccagée. L’idiote qui avait pris le dernier cupcakes aux pétales de violettes dans ma boulangerie favorite, responsable par ce geste du fait que mon estomac resta vide pendant trente-six heures. La pluie qui avait ruiné ma nouvelle paire de Jimmy Choo. Cette pétasse qui avait acheté le même sac que moi. Ma génitrice qui n’était jamais revenue de sa course. Comme si on avait vraiment eu besoin de lait. Ils méritaient de souffrir. Autant que moi je souffrais. Alors oui, c’était une vengeance. Je tourne la tête vers Austin, et sourit. Innocente. Fausse. En mon fort intérieur, je ne souris pas. Rares sont les fois où mon visage est le véritable reflet de mon âme. Certains la disent aussi noires que du charbon. D’autres m’en disent dépourvu. Si seulement… je serais bien plus tranquille. Et la balance afficherait vingt et un grammes de moins.
    « Ecoute, jolie cœur… » Qui te dit que j’en ai un, déjà ? Ma poitrine est vide. Aussi vide que le cerveau de toutes ces blondes en arts plastique. Qui se trémoussent sur les terrains pour chauffer les stades. Soit disant. Il n’y a rien dedans, je n’ai pas de cœur. Je n’ai pas de sentiments. C’est bien ce que les gens disent, non ? « Si tu continues de te questionner à ce sujet… » Oh, non, rassure-toi ! Je ne me questionne pas, je sais. « Il va falloir tester… Je ne désire pas que tu restes dans la désinformation » J’arque un sourcil, me défait légèrement de cette ceinture de sécurité écrasant mon sein gauche, et m’approche doucement de lui, mon regard bleu fixé sur son visage, venant poser ma main sur son épaule, mon menton sur ma main.

    « Ah oui … ? »

    Une seconde… deux seconds… Et je me recule, partant d’un éclat de rire, un brin sur joué. Même beaucoup. Je ris, mais je ne ris pas. Pas vraiment.

    « Non, c’est bon, ça va aller. » Il n’aura fallu qu’une demi fraction de seconde pour que je retrouve soudain un sérieux à toute épreuve après ce « fou rire ». « Tu n’as pas entendu dire que j’avais une préférence pour les femmes ? »

    Ce qui est… en soit… totalement faux. Les hommes sont divertissants. Les femmes le sont encore plus. On pourrait penser que je préfère les femmes, mais en réalité c’est faux. J’aime juste les retrancher dans leurs limites. Approcher ces hétéros bien propres sur elles, jouer, jouer avec elles… Les faire basculer, leur faire découvrir les plaisirs de la vie quand on est de l’autre côté de la barrière que ces fervents pratiquants appellent la « normalité », le « bien »… Et les regarder s’enliser, les laissant là, en reste, à genoux presque, sans leur accorder un seul regard. Je crois qu’en fait, j’aime juste faire du mal autour de moi. Je suis comme une gamine capricieuse qui est tombée dans le bac à sable, et essaie d’entraîner ses petits camarades dans sa chute. Ou quelque chose comme ça. Hell, si mes souvenirs sont bons. J’aime les voir se faire mal, et souffrir, comme moi je souffre j’ai souffert. C’est tout… That’s all.
    S’en suit une tentative totalement échouée (je n’en attendais pas moins d’un homme qui porte un chapeau de COWBOY) de la part d’Austin pour deviner dans quelle branche je me lance à la rentrée. Droit, art, sciences… Tant d’échec. « Politique donc » Je hoche doucement la tête. Et oui. Je sais… les femmes sont plutôt rares dans cette branche. Et aucunement aussi jolies que moi. Mais que voulez-vous. J’aime la compétition, plus encore j’aime la victoire. C’est un monde pour moi, un monde à mon image. Aux sourires faux. Aux coups bas. Mon paradis. « God bless America » J’allais le dire. A la place, je m’essaie au don de double vue, devinant quelle section a la malchance de le compter parmi ses moutons. Sciences et environnement. Pauvre petit bonhommes de Chicago. Aucune ambition dans la vie ? … Ca ne m’étonnerait qu’à moitié, voire plus du tout, maintenant que je sais qu’il est venu jusqu’ici, dans ce trou perdu, volontairement. V.O.L.O.N.T.A.I.R.E.M.E.N.T ! … Je ne comprends pas… Je suis loin d’être stupide pourtant ! … mais… je… ne comprends pas. Qu’on puisse quitter la ville… pour … ça ! « Heu… Oui » Non ! Pas oui ! Explique moi ! Est-ce que tu as été enlevé par des extraterrestres ? Kidnappé, séquestré, violé, molesté, durant ton enfance ? ... Est-ce que tu as reçu un lavage de cerveau ? Est-ce que tes parents t’ont abandonné en plein milieu de Chicago quand tu avais trois ans, attendant de voir comment tu rentrerais chez toi, pour te dégoûter à ce point de la ville ? Autant de questions qui resteront sans réponses, puisque formulées uniquement dans mon esprit brillant. Enfin, il vient saisir son volant à demain (la seule chose pour laquelle il lui faut deux mains, j’en mettrais les miennes à couper), je peux cesser de vouloir embrasser la vitre. « Merci »

    « Ce n’était pas un compliment »

    Loin de là… A des années lumières de là ! … Vouloir venir ici… Alors que moi… je ne rêve que de m’enfuir ! « J’avais cru le deviner » Une moue agacée passe sur mon visage l’espace d’une seconde. Inspire, expire. Non. Je ne comprends pas. « Et oui » Et qu’il arrête de rire, bon sang ! Ça devient… vraiment…agaçant ! « Range ton air ahuri. Je ne viens pas de t’annoncer que j’aime dévorer des petites vierges pour le déjeuner… » Je tourne doucement la tête vers lui.

    « Je ne sais pas si ça me choquerai plus… »

    Et puis, je ne risque pas grand-chose, et je me moque pas mal du reste du monde (au cas où certains ne l’auraient pas encore compris, voilà, c’est dire noir sur blanc !). Le feu est rouge, la voiture s’arrête. Mon dieu, la ville. Même s’il ne s’agit que de Laramie (à mon plus grand désespoir), je préfère encore ça aux routes désertes menant à la réserve. « Uniquement que j’aime bien respirer de l’air pur et… que c’est bien que le béton soit remplacé par… un arbre… » Je pousse un « Han » d’incompréhension.

    « Il y a les vacances pour ça… Les week-end… Tu prend l’avion, et hop, tu vas te reposer au bord de la mer, ou bien dans la campagne si ça te fais plaisir… » prononcé sur un ton à peeeeine dégouté… « Mais… y vivre ! … plus de dix jours… C’est… »

    Je fais un geste de la main. C’est la mort. D’ailleurs, entre vous et moi (à prononcer vouzémoi, bien entendu), j’ai bien cru que j’allais me pendre également. Que voulez-vous, ça doit être les gênes… Ou me laisser mourir de faim… Quoique non, ça doit être assez douloureux… Non, je crois que le jour où je décide de mettre fin à mes jours, ce sera… en grandes pompes ! Champagne, alcools de tout genre, hors de prix bien entendu, une dernière grande fête, des étoiles plein les yeux… Et une masse incalculable de drogue. C’est la seule chose que je n’ai jamais faite. Pour préserver mon cerveau. Enfin… il y a eu les médicaments des docteurs… Quelques pilules pour m’aider à me tenir éveillée pendant mes examens… Mais jamais de coke, d’héroïne, d’ecstasy… Rien de tout ça… Mon organisme est pur de toutes ces merdes.

    « Ou alors, en fait… Tu es venu ici par… amour » Mot étrange auquel je ne suis pas habituée le moins du monde. « Oui… Tu as suivit une fille, une sorte de fille de bohème aux allures peace and love, totalement fou d’elle… Et tu t’es fait larguer en beauté… et tu n’oses pas rentrer chez toi par peur du regard paternel… Ce que je pourrais comprendre… Ton père est assez effrayant dans son genre… Enfin, d’aussi loin que j’me souvienne ! J’étais petite… »

    Je hoche la tête, visiblement satisfaite de mon explication. Oui, voilà, on va dire que c’est ça, parce que ça me ferai vraiment mal de penser que la seule personne qui soit comme moi dans cette « ville » (si on peut appeler ça ainsi), soit venue jusqu’ici de son plein gré, maître de ses pensées, n’étant même pas sous l’effet de drogues, de stupéfiants, ou d’un coup de cœur à vous retourner le cerveau. Oui… Explication mille, dix mille fois plus satisfaisante !

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Austin Clark

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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeLun 2 Juil - 21:51

Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »


« Vengeance. »Je me tais, j’ai de quoi craindre vu sa façon de se venger. Destructions massive. Elle n’était pas du genre à faire les choses à moitié. À tout le moins, elle n’était pas simplement et tout bonnement mauvaise…Il y avait du bon…Peut-être…Qui sait…En elle. Je note quelque part entre mes chaussures et mon chapeau de réfléchir à la question un de ces jours. Pour l’instant, je reporte mon attention sur la route et évite de justesse un nid de poule.

On ne lui avait jamais appris, dans son monde de paillettes et de vins hors de prix que de critiquer la virilité d’un homme c’était plutôt mal vu? Et plutôt mal pris? Il faut croire que non. Voilà qu’elle lançait son second assaut depuis notre rencontre fortuite dans les bois. Je souris, si elle doutait (et était si intéressée), il ne reste plus qu’une chose à faire : retire tes vêtements chérie, je me gare sur le côté…Elle s’approche de moi (je savais que la proposition lui plairait), dépose sa main sur mon épaule avant d’y appuyer son menton. Un sourire amusé fend mon visage de part et d’autre alors que je lui jette un rapide coup d’œil salace. « Ah oui … ? » J’hausse les sourcils pour toute réponse alors que joueuse elle s’éloigne. Je m’esclaffe, amusé. Elle aussi, elle riait...Quel moment étonnant. Le temps d’environ une demie seconde, nous avions été sur la même longueur d’onde. À graver quelque part, sur un arbre ou sur une vieille patte de chaise antique. « Non, c’est bon, ça va aller. » Je médite un instant son refus : sa perte, et non seulement celle d’un moment PARFAIT, mais aussi la perte du droit de continuer à commenter quelque chose à laquelle elle n’a jamais gouté, sa perte, je disais. « Tu n’as pas entendu dire que j’avais une préférence pour les femmes ? » Un sourire en coin se dessine la commissure de mes lèvres «Han-han... » J’allonge la dernière syllabe quelques secondes en appuyant ma tête contre le siège. En effet, j’avais entendu dire qu’elle était polyvalente…Ça a quelque chose de déroutant et de sexy à la fois : ça lui corresponds, dans le fond. « Les gens racontent plein de choses » J’hausse les épaules en me redressant, « Comme…Tiens…Il y a cette drôle de jeune femme qui n’arrête pas de prétendre que je suis impuissant…Han-han…Pleins de choses, les gens racontent toutes sortes de choses » Je passe le bout de ma langue sur mes lèvres, souriant.

Notre joyeuse balade en terre merveilleuse nous permet de découvrir son talent pour la politique et ma passion pour l’environnement. Je découvre également ma ville d’origine : Chicago…En quelques secondes mon esprit de grand intellectuel parvient à nous échafauder une piètre raison pour ma soi-disant venue au Wyoming : BIG LOVER DU GREEN. Elle avale avec difficulté, mais ce ne semble pas tant être la nullité de l’explication qui l’affecte, mais bien le simple fait de pouvoir désirer vivre ici de son plein gré…Elle semble complètement dégoutée. Probablement même trop sonnée pour constater l’absurdité et le manque de véracité de mes propos. Lucky me. Selon elle, je suis étrange, Thanks, « Ce n’était pas un compliment ». Je soupire en secouant la tête, un brin exaspéré, « Ce n’était pas un réel remerciement non plus ». Qu’elle cesse de me prendre pour un pauvre con ou bien elle allait terminer le reste du chemin à pied, dans le noir.

À ses yeux, je suis le roi de l’absurde, pourtant, je ne me nourrie pas de chair humaine. Je suis un simple et très banal omnivore. « Je ne sais pas si ça me choquerai plus… » Je scrute un moment les traits de son visage. Et merde. « Ce qui est effrayant, Cleo, c’est que tu es sérieuse » un rire cynique entrecoupe mes propos « Tu es clairement la plus grande excentrique qui m’ait été donné de rencontrer» Et le plus grand Mystère également.

Le grand air, la nature, le dépaysement ne semblent pas satisfaire le désir de justification de la jeune femme : je laisse tomber. « Il y a les vacances pour ça… Les week-end… Tu prend l’avion, et hop, tu vas te reposer au bord de la mer, ou bien dans la campagne si ça te fais plaisir… » Je retiens de peu mon rire cynique poussé à l’extrême, et faute de pouvoir lui balancer que ce ne sont malheureusement pas tous les êtres de ce monde qui peuvent saccager les caves à vins de leurs géniteurs (manque de moyens ou simplement absence de cave), je marmonne un bref « mmmm » . Clairement, les riches sont centrés sur eux-mêmes. Je médite cette réalité à l’interne lorsque la voix de Miss Monde retentit à nouveau dans l’habitacle « Mais… y vivre ! … plus de dix jours… C’est… » Sa main qui fouette l’air à tôt fait de me renseigner sur son avis sur la question. Je roule les yeux une fraction de seconde avant de les remettre sur la route. Si j’avais un sot d’eau froide à portée de main, je le lui balancerais en plein visage. Genre, Darling HELLOWWWW. Bienvenue dans le monde RÉEL. À la place, je me tais, appuis sur l’accélérateur et remonte un peu le son de la radio. Elle m’épuisait cette Everson. J’engage le véhicule dans le quartier faisant office de campus lorsque le regard maléfique de la demoiselle se reporte sur moi…Sa voix : encore. « Ou alors, en fait… Tu es venu ici par… amour » Et c’est repartit pour un tour. Je m’esclaffe. « Peut-être » Absolument pas. Pauvre esprit de femme. « Oui… Tu as suivit une fille, une sorte de fille de bohème aux allures peace and love, totalement fou d’elle… Et tu t’es fait larguer en beauté…» Pourquoi est-ce que ce serait moi qui me serait fait larguer et non pas elle, hein? JE LARGUE, jamais je ne suis largué….En fait, le principe, c’est de ne jamais laisser la relation s’étendre au delà des 24 heures. « et tu n’oses pas rentrer chez toi par peur du regard paternel… Ce que je pourrais comprendre… Ton père est assez effrayant dans son genre… Enfin, d’aussi loin que j’me souvienne ! J’étais petite… » ET MERDE. Une référence...Pas le temps pour les références...Mon esprit de CowBoy est à sec. J’immobilise le véhicule devant le bâtiment faisant office de résidence aux alpha gamma alors que les traits de mon père se dessinent dans mon esprit. Un vieux gaillard, bien bâti, grand, musclé, le teint buriné par les années passées à travailler à l’extérieur, l’air avenant…Pas très effrayant en soi…Un peu imposant, mais silencieux…Solitaire…Je défais ma ceinture, me penche par-dessus ma passagère et ouvre la portière d’un coup sec avant de me reculer « Voilà, vous êtes chez vous madame » Je me réinstalle sur mon siège « Ce n’était pas pour une fille » Et je n’entends pas par là que c’était un homme « Et personne ne m’a largué, au revoir Cleo! » En d’autres termes : descend immédiatement de ce véhicule…Tu n’obtiendras rien d’autre ce soir.


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P. Cleo Everson

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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeLun 2 Juil - 22:43


Austin & Cleo
« Je n’aime pas les chevaux »


Codage fait par .Jenaa



    Tester ? Le tester ? … Pourquoi donc l’offre ne m’intéresse-t-elle pas plus que ça ? … oh, laissez-moi réfléchir… Parce qu’elle ne m’intéresse pas, tout simplement. Après tout… D’après les folles rumeurs circulant sur le campus… que j’aime à attiser moi-même… j’ai une nette préférence pour les femmes ! Quoique… Théo vous dirait certainement le contraire… Mais, bon, peut-on faire confiance à un abrutit sortit tout droit d’une ferme du Wyoming ? Je n’crois pas. Aussi intelligent que ses chaussures. Et tout le monde sait que les chaussures n’ont pas le moindre neurone. « Han-han… » J’esquisse une sorte de demi-sourire. Oui, il avait en effet entendu ça. J’arque un de mes sourcils alors qu’il reprend la parole. « Les gens racontent plein de choses » Que veux-tu darling, c’est leur seule distraction dans ce trou paumé… Ils épient, observent… se bouffent entre eux, ces animaux, tout ça pour quelques ragots divertissants… Et quelle meilleure source que les étudiants ? … Quelle meilleure source que les gens comme moi ? Vrais, faux, plausibles ou totalement aberrant, les gens jasent, et jaseront toujours. Ainsi va le monde, ainsi va notre monde. Même à Washington. Surtout à Washington. Epiés par nos pairs. Traqués. Décortiqués, analysés. Nos moindres faits et gestes, nos derniers achats, le repas que nous avions choisis au Blue Duck Tavern (la crème brûlée au foie gras), les regards qu’on échangeait… Tout, tout, passé au crible, au peigne fin. Les gens parlent. Les gens ont toujours parlé. Les gens parleront toujours. « Comme… tiens… il y a cette drôle de jeune femme qui n’arrête pas de prétendre que je suis impuissant… » Je laisse échapper malgré moi un bref rire, et détourne la tête, cherchant à masquer mon amusement, presque comme honteuse d’avoir laissé échapper une émotion. « Han-han… pleins de choses, les gens racontent toutes sortes de choses » Je ne réponds rien, refoulant mon sourire, le regard fixé sur les bâtiments qui défilaient maintenant derrière les fenêtres de la voiture du jeune homme. Pierres, briques, goudron, néon… Bienvenue dans la ville. Thanks God, nous avions réussi… Nous étions sauvés, adieu la campagne ! … Enfin… Y avait-il vraiment encore quelque chose à sauver chez Austin ? Son âme ? … Pouvait-il encore être ramené à la raison ? … Quand je l’entendais dire qu’il était venu ici par choix personnel, en pleine possession de ses moyens… Je doutais, sincèrement. Je crois que si les choses continuent telles qu’elle, je vais vraiment finir par partir en croisade… Mais qu’ont donc tous les sang bleu ? Est-ce qu’ils deviennent tous totalement stupides une fois le pied posé sur le sol du Wyoming ? Est-ce qu’une maladie rare et luxueuse s’est répandue sur nos pauvres frères et sœurs ? … Quand je vois Austin… Et que je pense à Gabrielle, ma princesse de Lisbonne, qui s’est transformée en maman poule, troquant ses sacs Chloé pour des sacs de couche, et être heureuse avec cette vie, heureuse avec un… truc braillard et puant, encombrant, et qui bave, par-dessus le marché… Si ça avait été un animal, il aurait été noyé sur le champ ! … Sauf que si j’essayais de noyer le bébé, je risquais de finir en prison, parce qu’ici, les bébés sont considérés comme des êtres humains à part entière ! … Ces primates tout juste bon à gueuler quand ils veulent quelque chose… de la nourriture, 99% du temps… Qui ne font que dormir, manger, déféquer, et encore manger, et dormir à nouveau… Et elle est heureuse avec ça ? … Et que dire de la jeune Rhodes, qui rase les murs, qui a son nom en horreur… Alpha Gamma mon œil ouais ! Tout juste bonne à pleurnicher sur son sort : oh, bouh, je viens d’une famille riche, bouh, ma maman n’est plus là, bouh, mon nom est trop lourd à porter… WAKE UP ! Tu es une Rhodes, nom de Dieu ! Il n’y a plus que cette brune au teint bronzant, Eileen ou quelque chose comme ça, pour relever le niveau… A voire… Réfléchir… Sa façon brusque de me repousser m’a considérablement refroidie… On ne tourne pas le dos à ses semblables ma jolie… Tu devrais le savoir mieux que tout le monde… Bref. Notre monde devient fou, fou, et je suis la seule encore assez saine d’esprit pour le constater. J’assiste à notre chute, et ça me fait mal de constater que tout ce que nos ancêtres ont défendu de leur vie, tout ce qui a été gagné à la sueur de leur front, que notre héritage, moral, s’envole en fumé pour… des arbres… et des couches !
    Il me remercie. Ce n’était pas un compliment. « Ce n’était pas un réel remerciement non plus. » Je viens hausser avec légèreté mes épaules. Whatever. Je disais ça comme ça hein, pas la peine de monter sur tes grands chevaux… Et n’essaie plus jamais de m’en faire monter un ! Expression débile, chevaux débiles, Austin débile ! « Ce qui est effrayant, Cleo, c’est que tu es sérieuse » J’arque un sourcil, et tourne la tête vers lui, comme choquée de ses propos. Et je le suis, quelque part.

    « Bien sûr que je suis sérieuse ! Je n’ai pas pour habitude de dire des trucs stupides et frivoles ! »

    Le sérieux… Une bien grande qualité, ne trouvez-vous pas ? Une autre à rajouter à cette si longue liste… Ah, je suis merveilleuse… Mais l’heure n’est pas aux flatteries personnelles ! « Tu es clairement la plus grande excentrque qui m’ait été donné de rencontrer » Ou peut-être que si… je hausse les épaules avec un sourire clairement amusé.

    « Toi non… malheureusement… Bien que tu mériterais presque la palme… » Et, non, malheureusement, dans cette région… Gabrielle la jeune et épanouie maman qui adore se retrouver aspergée de compote de pomme, se faire vomir et baver dessus, et plonger ses mains dans… je vais m’arrêter là hein… Bref, elle, elle lui fait clairement concurrence… « Même Karl ferait figure d’enfant sage et coincé, banal presque, à côté de toi… »

    Aimer la nature… Non mais vraiment ! J’me demande où il va chercher tout ça parfois ! Vivre ici… pour de vrai… « mmmm » Non, pas « mmmm » comme un autiste ! J’ai raison ! Cet endroit… Que certaines personnes OSENT appeler un Eden… Mais c’est un enfer ! Le rendez-vous des idiots du village, et des âmes esseulées. On n’est jamais plus seul qu’au beau milieu d’un champ à contempler un coucher de soleil. Ou un lever de soleil, peu importe à vrai dire. On est seul. Tout seul. Alors qu’en ville… Dans la ville, l’animation… on ne peut jamais être seul. Il y a toujours quelqu’un d’éveillé, si vous l’êtes aussi, même à quatre heures du matin. Il y a toujours quelqu’un pour prendre votre appel. Toujours quelqu’un pour aller boire un All Berries Smoothie au Wellness Cafe, si l’envie nous en prend soudainement, en plein milieu de la journée. Ici… Ici on est seul… Je frisonne. Je n’aime pas la solitude. C’est tout, c’est comme ça. Et non, je ne comprendrais jamais pourquoi les arbres ont fait quitter Chicago au jeune homme ! … Mais était-ce vraiment les arbres ? « Peut-être » J’arque délicatement un sourcil. Aurais-je trouvé la véritable raison de son départ de la ville ? Je tente, expose mon idée, brillante idée bien sûr, puisque mienne. Je m’emballe, imagine la romantique histoire d’Austin et de Peace & Love, et leur tragique fin… J’aime, j’achète, je suis preneuse, cette idée là me convient beaucoup plus que l’autre. Tellement… bizarre ! La voiture pile, je pars légèrement en avant, secouée comme un prunier. Je peste contre le manque de délicatesse du chauffeur (Austin, donc), et tourne vers lui un visage mécontent.

    « T’es certain que tu sais conduire ? »

    Clac. Le bruit que fait sa ceinture quand elle claque contre son siège. Schling. Le bruit de l’attache contre la portière. Austin se penche, je recule. WOH, il fait quoi ? Je n’embrasse jamais au premier rendez-vous, et ceci n’est pas un rendez-vous, alors il y a encore moins de chance que je l’embrasse ! Clic, Woooouch ! … Je regarde le jeune homme, hébétée. Euh, oui, d’accord, c’était quoi ça ? (le bruit de la portière qui s’ouvre, pour ceux qui n’auraient pas compris… idiots que vous êtes !) « Voilà, vous êtes chez vous madame » Je le regarde, me demandant s’il est totalement stupide, ou s’il le fait exprès.

    « J’ai remarqué… »

    Je sais encore reconnaître la devanture de la sororité des Sigma Kappa… A ce que je sache... Mais, après tout, ce n’était pas comme si j’y vivais depuis que ma candidature avait été acceptée et que mes parents m’avaient envoyés dans ce trou ! « Ce n’était pas pour une fille. » Pour un homme ? Un poney ? « Et personne ne m’a largué, au revoir Cleo ! » Mes lèvres s’entrouvrent pour laisser échapper un « Han » de surprise, offusqué, choqué. Mes deux sourcils sont haussés, et une moue… choquée, a pris place sur mon visage, une lueur de presque incompréhension venant s’allumer dans mon regard bleu. Je le regarde, et secoue la tête tout en défaisant ma ceinture.

    [color=lightcoral] « C’est ça oui. »[/i]

    Mon ton est sec, froid, cassant. La ceinture vient claquer à son tour, et j’attrape la poignée, descend du véhicule, et claque la portière avec force derrière moi.

    « Connard… » je laisse échapper, plus pour moi-même qu’autre chose.

    Je secoue encore une fois ma tête rousse et, sans accorder le moindre regard en arrière, la moindre attention, comme s’il n’avait jamais été là, je parcours les quelques mètres me séparant de l’entrée, insère mes clefs, ouvre la porte, et la claque avec la même violence que la portière de la voiture de ce pauvre imbécile de Clark. Félicitation cowboy. J’ai le cœur qui bat la chamade dans ma poitrine : énervée, je suis.

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MessageSujet: Re: Austin || « Je n’aime pas les chevaux »   Austin || « Je n’aime pas les chevaux » - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil - 14:11

Everson & Clark
« Je n’aime pas les chevaux »

Freaky girl, prête à offrir le pardon à un tueur en série dévoreur de crânes humains et de cœurs de vierges, mais non apte à accepter que dans ce bas monde, certains individus de l’espèce humaine aiment bien la nature….Étonnant comme son sérieux est inquiétant. « Bien sûr que je suis sérieuse ! Je n’ai pas pour habitude de dire des trucs stupides et frivoles ! » Je m’esclaffe, deux fois plutôt qu’une en arquant un sourcil vers elle, l’air de dire « ah oui ». Son air choqué à tôt fait de me ramener à la réalité de mon volant. Pauvre femme, pauvre esprit de femme qu’est le sien. Un de ces jours, j’irai allumer un cierge pour elle, tiens. Détraquée et excentrique, voilà ce que m’évoquent le petit bout de femme assise sur le siège passager de mon palace sur roues. Incroyable. « Toi non… malheureusement… Bien que tu mériterais presque la palme… » Je tourne vivement la tête vers la jeune femme, moi excentrique : on aura tout vu. Je suis normal Boy…Lonely boy…Le gars le plus NORMAL, simple et saint d’esprit que cette terre n’ait jamais eu la chance de voir. « Même Karl ferait figure d’enfant sage et coincé, banal presque, à côté de toi… » Karl, qui est Karl…Heumheum…Je me doute que ce ne soit pas un compliment…En fait, je me doute que je préfère NE PAS savoir. Ainsi, je me tais, hoche la tête, souris, conduis, et ne la questionne pas. Les gosses de riche dans son genre (dans notre genre) ont des références étranges, c’est connu. Grand-père Clark le disait tout le temps : on ne peut pas leur faire confiance à cette bandes de barges cinglés aux dents dorées, ils racontent n’importe quoi…Ils vendraient leur mère pour deux dollars…Si sage, mon aîné.

Everson, Cleo de son prénom, ne peut véritablement pas encaisser l’idée que je n’aime pas la ville…Non, la voilà donc qui entre dans un récit LOUFOQUE d’un amour Hippies, d’un largage en beauté (impossible et complètement absurde) afin d’expliquer ma supposée migration vers le Wyoming. Et merde. Le père, mon soi-disant père revient sur le tapis…Il est supposément effrayant, mais elle n’en est pas certaine, elle était petite. Elle l’est toujours que j’ai envie de lui dire, je me ravise, prenant le tournant un peu durement, freinant brusquement. « T’es certain que tu sais conduire ? » Ha-ha, je tourne la tête vers elle et souris avec charme « Je ne suis plus certain de rien auprès de toi… » Ironie, chère amie. Ça suffit, elle doit sortir, immédiatement, je n’ai plus aucune ressources pour mentir aujourd’hui : up up up! C’était une chose que de se faire passer pour un grand riche (car elle l’avait supposé), mais s’en était une autre que de rentrer dans un immense mensonge duquel on ne peut JAMAIS se sortir, et duquel on ne connait QUE DALLE. Je me retire de l’emprise de ma ceinture de sécurité et passe par-dessus la jeune femme afin de lui ouvrir la porte, en d’autres termes : tu sors gamine et compte toi chanceuse que je ne te demande pas de régler la course. On est chez toi, allez HORS DE MON VÉHICULE. « J’ai remarqué… » Ô miracle « Tu m’impressionnes un peu plus de minute en minute » Avais-je mentionné mon fort penchant pour mon amie l’ironie et son camarade fort charmant le sarcasme.

Avant qu’elle ne sorte, deux rectifications, pas de fille dans l’histoire et je ne me suis Jamais fais plaquer. Jamais comme dans JA-MAIS. « C’est ça oui. » « Et oui, c’est ça » Femme de peu de foi va ! Elle était glaciale, son regard se darde sur moi, je souris, elle fait claque la ceinture de sécurité avant de sortir du véhicule en me laissant le doux souvenir d’un claquement très sonores dans le creux de mes conduis auditifs. Charmante jeune femme. J’attends qu’elle pénètre dans le bâtiment, ce qu’elle fait assez rapidement, sans de retourner, puis je retire le bras de vitesse de sur Park, puis appuis sur l’accélérateur. Direction : deux coins de rues d’ici, chez les Delta.

Je stationne l’imposant camion devant la confrérie avant d’en descendre rapidement, mon sac de fast-food coincé sous mon bras, Je claque DOUCEMENT la portière, puis récupère mes affaires dans la boites arrière. Je pénètre sans discrétion dans la hall d’entrée et file dans la cuisine vers le réfrigérateur. Cold Beer. Boum. J’étais au paradis. Je décapsule la bouteille à même le comptoir avant de laisser deux de mes « frères » à leur dispute au sujet de l’équipe qui allait supposément remporter le super Bowl cette année. Je me retrouve rapidement dans ma chambre, sans colocataire chiant, et referme ma porte d’un coup de talon, balançant bottes de travail, t-shirt souillé et chapeau sur le lit. Je me laisse tomber sur la petite chaise pliante devant mon bureau et ouvre mon ordinateur portable en extrayant mon hamburger de son emballage. Je mords à pleine dents dans mon encas, faisant passer la première bouché avec une bonne lampée de houblon. Divin. L’ordinateur s’ouvre, j’entre mon mot de passe, ouvre une page internet : C h i c a g o. Chicago est la troisième plus grande ville des États-Unis, située dans l'État de l'Illinois. C'est la plus grande ville de la région du Middle West. Elle se trouve sur la rive sud-ouest du lac Michigan, un des Grands Lacs de l'Amérique du Nord. Les rivières Chicago et Calumet traversent la ville. Fondée en 1770, Chicago devient une municipalité en 1833 et acquiert officiellement le statut de ville en 1837. Elle est le chef-lieu du comté de Cook. « Au boulot » Ça se mérite bien une seconde bouchée, une seconde gorgée. Je tapote sur mon torse nu en rapprochant mon visage de l’écran en un effort d’assimilation…Troisième plus grande ville : check…États-Unis, je tâcherai de m’en souvenir….


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